Ce qui est et fût

Par Luvi
Notes de l’auteur : Spin Off :
L'encyclopédie divine : https://www.wattpad.com/story/372297150-spin-off-avant-que-la-lumi%C3%A8re-ne-s%27abatte
Odysée : https://www.wattpad.com/story/372297804-spin-off-avant-que-la-lumi%C3%A8re-ne-s%27abatte-odyss%C3%A9e

Dans les rares légendes qui nous sont parvenues, l’Isis femelle est la divinité principale de nombreux cultes à travers la Parcelle Céleste. Les mythes qui l’entourent, nous parlent d’une entité dont la puissance divine, bien supérieure aux Isis mâle, lui confère un mysticisme que même les dieux n’osent remettre en question. Il est dit que la lumière qu’elle dégage, à certes sa préférence, mais que la noirceur de sa force, restante dans l’ombre, force à la prudence. Bon nombre de dieux apeurés par sa grandeur, lui ont ouvert les portes de leurs Méros.

Encyclopédie divine – Rouleau de la création - Mythes et légendes – Isis femelle

 

 

 

 

Cinq mille ans plus tard.

Localisation : planète inconnue – Quadrant Est du second Méros

Le malaise l’avait saisie depuis son arrivée sur la planète. Pernicieux, telle une obsession malsaine tentant de s’inscrire inaltérablement dans l’esprit et le cœur maladifs des faibles croyants, il s’insinuait succinctement dans ses pensées. La main posée sur le sol, elle se concentrait, faisant fi de l’étrange ondée licencieuse qui martelait son corps. Les yeux fermés, une légère aura dorée l’enveloppait, semblant absorber la noirceur environnante.

Sondant les flux énergétiques parcourant le sol, elle fouillait dans les méandres de la terre, le foisonnement d’une quelconque force vitale, même infime. La perversion de l’énergie créatrice pulsait autour d’elle dans un léger écho impur. Infâme, il saturait l’air d’une magie néfaste se nécrosant au contact de son pouvoir. L’enveloppe magnéto-magique venu des tréfonds de la planète, enserrait chaque bride de terre de mauvaise vibration, gangrenant tous éléments vivants d’une aura putride. Accentuée par une brume de fines particules dont les souillures dénaturaient toutes les énergies présentes, elle se mélangeait aux forces naturelles. La dépravation et la pourriture suintaient de chaque élément composant la grande forêt, et le silence imposait sa présence malfaisante. Pourtant, une légère bribe énergétique présente dans l’atmosphère, lointain reflet d’une présence disparu depuis des lunes, prouvait que l’endroit avait connu la vie. Mais aucune âme qu’elle soit humanoïde ou animale, ne venaient troubler l’étrange quiétude des lieux.

— Étrange c’te silence là ! Même ton radar-machin n’détecte rien ! Hélios tremblotant, resserra sa prise sur le bras de Lostris.

— Pourquoi chuchotes-tu ? Il n’y a pas âme qui vive ici-bas. Inutile de se montrer aussi prudent. Et puis, me semble-t-il t’avoir déjà demandé de faire attention à ton langage ! Ton accent s’entend toujours ! Elle stoppa le flux qui l’unissait à la planète dans une fine gerbe étincelante.

— J’sais, surtout quand j’ai peur ! L’ambiance ici, elle est pas joyeuse ! Ça m’rassure pas moi ! Son regard balaya les environs.

Lostris se redressa et déposa l’une de ses armes au pied d’un grand arbre, puis se retournant vers le soldat qui tremblait, elle pensa subitement que le jeune homme lui ressemblait en bien des points. Mais ne souhaitant faire aucunement preuve de pitié envers lui, elle lui posa malicieusement une question. « T’ai-je déjà narrée mes nuitées passées dans l‘un des antres les plus cauchemardesques du… Elle cessa de parler, l’air

hagard de son soldat l’agaçant. Il la regardait avec incompréhension. Elle souffla de dépit face au manque d’éducation du soldat et recommença sa phrase avec de simples mots. « Tu te souviens de ce petit monde du quatrième Méros ? Celui où le Seigneur Alkan me forçait à passer des nuits entières ? Tu sais, cette planète où il ne fait pas bon s’y promener lorsque le soleil se couche ?

Hélios déglutit, sa peur se faisant plus forte. « La planète aux monstres ? Celle ou on à pas l’droit d’aller car les dieux veulent pas ? » Il se recroquevilla derrière un arbre.

— Celle-là même ! Et si tu continues de chouiner, je vais aussi te forcer à y passer tes nuitées ! Levant les yeux vers le ciel inexistant, elle se fit un malin plaisir à accentuer la peur du jeune homme. « Tu verras, les monstres sont aussi chaleureux que les bras des femmes dans lesquels tu aimes passer tes nuits !

— Mais. Dit-il d’une voix chevrotante. « Tu, enfin, je, j’irais là-bas non ? Ça fait partie de mon entraînement ?

— Veux-tu apprendre à sauter d’un précipice après une course folle pour échapper à ces créatures ? Ou préfère tu connaître l’insomnie, car chaque son, même le plus insignifiant, venus du sol, de sous la terre ou du ciel sont effrayants ? Alors oui, je peux t’y envoyer ! Lostris éclata de rire face au silence derrière l’arbre. « Idiot va ! L’entraînement que j’ai subi, tu n’y survivrais pas ! Donc cesse de trembler et sors de ta cachette ! Si tu as trop peur, je peux te renvoyer dans ta ferme ? Il se leva subitement et lui fit face.

— Ah non, je retourn’rai pas à ma vie d’paysan ! J’préfère visiter les mondes ! Même si c’est parfois effrayant ou dangereux ! Il leva son poing avant de l’abaisser sur sa poitrine.

— Aurais-tu alors l’obligeance de partir en éclaireur ? Trouve-nous un abri, la pluie semble s’intensifier et l’aura qu’elle dégage me déplaît ! Le regardant s’éloigner, elle connecta sa magie au premier arbre qui imposait sa prestance.

Hélios s’enfonça dans l’immense forêt. Parmi le dédale de végétation qui se dressait, les arbres, gigantesques, aux troncs laiteux, les écorces asséchées, semblaient comme mort, parasités par d’étranges mousses aux odeurs humides. Les sommets aux diverses ramures, créant une dense canopée, assombrissaient la forêt. Seul un suintement verdâtre s’en dégageait. S’écrasant au sol, telle une fine pluie, elle venait abreuver les quelques plantes et champignons qui poussaient. Chaque végétal luisait faiblement d’une douce lueur, teintant les bois d’une aura surnaturelle. Le brouillard magique qui en résultait alourdissait l’ambiance. La pluie qui tombait, rendait ses vêtements aussi lumineux que les champignons autour de lui. Sa veste gorgée d’eau, était lourde et collante. Le brouillard qui se levait, épais et visqueux, lui faisait tourner la tête. Marchant au milieu de l’épaisse végétation, ses pensées dérivèrent sur la vie qu’il menait il y a encore un an, avant que jeune divinité ne se présente à lui.

Lui, le jeune paysan humain de Svartalfheim, sans éducation, juste bon à travailler la terre, ne connut sa véritable nature qu’à l’âge de onze ans. La vérité sur sa naissance l’avait plongé dans une spirale affabulatrice. Ce qu’il avait connu avant ne lui avait jamais été destiné. Ce qu’il apprenait dorénavant, loin de lui être plaisant, contrastait grandement avec son passé. Avant que ce jour fatidique ne le place face à l’amère vérité de sa condition.

Le jour de sa naissance, ses parents, effrayés par la teneur de ses pouvoirs, avaient fui leur monde d’origine et caché la vérité sur son existence. Il était venu au monde avec une grande destinée, celle d’un medjaï, un soldat divin vivant et mourant dans l’unique but de protéger l’Isis des neuf royaumes. Passant son enfance les yeux rivés vers les étoiles, répétant à tout va que le ciel l’appelait, il fut découvert par un bataillon Asgardien venu pillé sa ferme. Hélios s’était saisi d’une fourche et avait défendu courageusement ses parents. Depuis lors, il avait rejoint le contingent Einherjar, un groupe de guerriers d’élite composant l’armée principale d’Asgard. Ses débuts en tant que soldat furent difficiles, sa frêle constitution l’empêchant de se servir de sa puissance à bon escient. Il avait dû apprendre et faire ses preuves dans un univers impitoyable, emplit de murmures et d’hypocrisie. Depuis sa vie avait radicalement changé et encore plus depuis son entrée au service de Lostris. L’autre univers, les Méros, la noirceur des mondes et des cœurs humains, les combats et la magie, tant d’ignorance lui avait défaut au moment de quitter pour la première fois le royaume. Et pourtant, malgré la peur et l’hésitation qui le caractérisait, il faisait de son mieux et rêvait secrètement de devenir aussi puissant que le medjaï de Lostris. Alors il s’était juré de ne pas abandonner, car sa nature ne lui permettait pas, il évoluerait aux côtés de cette divinité aussi mystérieuse qu’effrayante.

Sortant de ses pensées, son pied heurta un objet sur le sol. Ses pas venaient de le mener à un campement déserté. Appelant son Isis mentalement, il ressentit la peur flotter dans l’atmosphère. Les tentes, dispersées en cercle autour de ce qui semblait être un puits, étaient éventrées. Le feu de camp encore fumant, indiquait que des personnes se tenaient là il y a peu. Aucune trace de lutte ou de sang ne maculait le sol de terre brut, et de nombreux objets renversés, présumait qu’ils avaient fui à la hâte. Se téléportant à ses côtés, elle se figea. L’incompréhension la gagna. Elle n’avait détecté aucune énergie vitale, et pourtant, ce qui se trouvait là, indiquait bien la présence de créature humanoïde.

— Donc il y a bien de la vie dans c’te forêt. Tu penses que ce sont des natifs ? Demanda Hélios.

Lostris s’approcha d’une des tentes et examina le grossier tissu recouvrant de longues tiges de bois. « Je l’ignore, je n’ai pourtant détecté aucune présence. L’énergie que j’ai ressentie était faible. Si vie il y a ici, elle devrait être plus forte. Regarde, les lacérations ressemblent à des coups de griffes. On dirait qu’un animal a visité ce campement. Ils ont dû fuir avant l’attaque.

— Ils auraient senti le danger arrivé ? Hélios ramassa une tasse en bois.

— C’est fort possible. Tiens, le feu est encore plein de braise ardente. Elle se saisit d’un bâton et entrepris de ranimer le foyer.

— Pourquoi le ranimer ? Il leva sa main droite. « Il pleut !

— Tu n’as pas remarqué ? Il ne pleut pas ici ! Elle se releva et lui intima de lever la tête. Concentre ta vision sur la canopée, fait abstraction des énergies souillées et regarde. Tu le vois ? Ce dôme légèrement bleuté qui grésille silencieusement sous les asseaux des gouttes d’eau ?

Plissant ses yeux, l’aura d’une magie se matérialisa dans de fine vaguelette bleutée, terminant leurs courses dans de légers scintillements. « C’est un sortilège de protection ?

Elle souffla. « Oui et cela n’arrange pas nos affaires ! Il y a tellement de flux qui se mélangent à l’énergie de la planète ! Sans compter la perversion qui grouille ! La terre est souillée ! Déjà que le brouillard et la pluie n’entrent pas en vibration de la même manière, si un sort vient s’y mêler, alors nos sens vont se brouiller ! J’ai l’impression que cette forêt se charge d’induire en erreur les visiteurs !

— Induire en erreur les visiteurs ? C’est possible ça ? Il leva sa main, tentant de toucher le dôme protecteur.

— Tout est possible ! Il existe bon nombre de sortilèges qui ont la capacité d’agir sur les sens. L’orientation, l’odorat, la vision peuvent être altérés. On peut également manipuler l’espace-temps ou la topographie d’un lieu, pour mener les victimes vers un point bien précis, ou tout simplement pour les rendre fou. Ce type de sortilège est généralement utilisé dans des donjons, pour des spectacles en arène ou tout comme ici, pour protéger quelqu’un ou quelque chose.

Hélios, déçu de ne pouvoir ressentir l’énergie du sort, baissa sa main et se rapprocha du feu. « Ça peut pas être un état naturel ?

— Il n’existe qu’un monde dont l’état est naturellement perverti dans l’univers ! Ce que j’ai ressenti ici est certes antique, présent depuis des millénaires, mais ne peut être naturel ! Au vu de la dégradation des flux, je pense plutôt qu’il s’agit d’un haut sortilège de magie qui à dégénérer avec le temps. Seule une étude magique approfondie nous le dira.

— Y’a quoi sur c’te planète qui doit rester cacher ?

— Un artefact j’ose imaginer ! Le pic énergétique que les scanners ont détecté doit venir de lui ! Et si cette forêt se défend ainsi, c’est que cet objet ne doit pas être mis entre toutes les mains ! J’espère qu’il s’agit d’un artefact divin disparu depuis des millénaires ! Des étoiles plein les yeux, elle se mit à sautiller de joie. « Je vais fouiller les tentes, sécurise la zone Hélios.

— À tes ordres ! S’emparant de son arme, il continua son chemin.

Elle entra dans la première tente, la plus grande. Une table de bois brut et des chaises renversés jouxtaient quelques paillasses. Sur la table, un parchemin était déroulé. Elle ramassa l’une des chaises, prit place, et se saisit du document. L’examinant, elle ressentit une légère vibration en émaner. Un sortilège de dissimulation masquait la véritable nature du papier. Caressant la surface, sa main se para d’une délicate aura dorée. Les signes qui autrefois emplissaient la feuille, changèrent de forme et une carte de la planète se dessina sous ses yeux. La grande forêt s’étendait sur des kilomètres. Au nord, une immense montagne dont l’emplacement marqué d’un cercle, l’intrigua. Refermant la carte qu’elle glissa dans la poche intérieure de sa veste, elle fit apparaître son sac à dos, et en sortit une petite boîte qu’elle posa au sol.

D’un claquement de doigts, l’objet retrouva sa taille d’origine. Une caisse de transport abritant tout le matériel dont elle avait besoin. Sortant bécher, pipettes et bocaux, elle énuméra la liste des échantillons qu’elle ramènerait au palais la mission achevée.

Elle déposa un bécher sur une souche près de la tente et avec l’aide d’une tarière tubaire elle creusa le sol à différents niveaux de profondeur. Les échantillons de terre gorgés d’eau étaient déversés dans des bocaux hermétiques au changement d’énergie. Réitérant la même action avec la terre séchée sous la tente, elle dressa subitement la tête. La pluie s’intensifiait, et son Medjaï était toujours à l’extérieur.

 

Hélios, continuait sa marche sous la lourde pluie qui tombait désormais en trombe. Rendue poisseuse par l’étrange mucus verdâtre venu des cimes, elle formait un épais rideau aquatique, dont les gouttes affûtées laissaient une sensation d’aiguille sur sa peau. Le jeune medjaï peinait à avancer sous le torrent qui se déversait, retenant des haut-le-cœur, provoqués par les fortes odeurs se mélangeant au sous-bois. Il n’avait qu’une envie, se rendre sur Chara et passer ses nuits au milieu des douceurs et du satin de ses hôtesses. Non loin, une clairière se dessina, il se figea.

Une masse sombre se détachait de la pénombre. Bien que la luminosité de la lune rendît la clairière bien plus visible que la forêt, la pluie torrentielle rendait sa vision difficile. Hélios eut du mal à définir l’étrangeté apparaissant. La masse sombre, statique, semblait ne pas avoir conscience de sa présence. Soudainement, un liquide chaud vient s’écraser sur sa joue. Retenant un couinement, il essuya son visage. Du sang maculait ses doigts. Levant les yeux, ce qu’il vit le laissa sans voix. Un homme était coincé entre les branches d’un arbre, les yeux révulsés et la cage thoracique arrachée. Le tronc était couvert de chair et de sang, lavés par la pluie diluvienne, créant une immense flaque rougeâtre au sol. Prenant ses jambes à son cou, Hélios se téléporta dans la tente ou Lostris, un champignon entre les mains, sondait son énergie.

— Los, viens ! Je, là-bas… Le souffle coupé, il se laissa tomber sur le sol.

— Qu’as-tu trouvé ? Elle se tourna vers lui. L’énergie du soldat était troublée. Son visage blême et son souffle erratique l’apeurèrent. Laissant tomber ce qu’elle tenait, elle se baissa et lui redressa la tête. Sa main se para d’une douce lueur et elle lui insuffla un sortilège d’apaisement. « Dis-moi ce que tu as vu !

— Il, il y a queq’chose plus loin, un corps dans un arbre. Et plus loin une masse, c’dangereux ! Il déglutit, et tremblant, enfoui sa tête dans ses bras.

— Allons, inutile de te mettre dans un tel état. Elle posa sa main sur bras. « Des cadavres tu en as déjà vu, ce n’est ni la première ni la dernière fois que tu en verras. Fais taire tes sentiments. Si à chaque fois que tu assistes à un massacre, tu réagis ainsi, tu ne pourras rester objectif et sur tes gardes. Garde ton sang-froid. Je sais qu’il t’est difficile de rester de marbre face à la violence, mais l’empathie ne te mènera à rien ! Les humains sont cruels entre eux ! Eh regarde-moi, ! Je t’ai pourtant mis en garde de nombreuse fois sur la dure réalité qui gangrène les Méros.

— Je sais. Je sais que les mondes sont cruels et injustes. Mais là, ce n’est pas un homme qui ère !

— Il suffit ! Cesse tes jérémiades et lève-toi. Je… Un pic énergétique traversa ses pensées. Elle se redressa, s’armant de son épée. « C’était quoi ça ? Cette énergie, elle est bestiale, animale. Pourquoi on ne l’a pas ressenti jusqu’à présent ? Elle redressa violemment Hélios.  « Viens, et reste derrière moi !

 

A suivre

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Plume de Poney
Posté le 03/04/2025
Salut,

Alors je n'ai pas laissé de commentaire sur ton prologue car il est très dense et complexe, je ne savais trop quoi dire je l'avoue, j'ai donc voulu poursuivre pour voir si la suite était plus accessible pour moi.

Et c'est le cas! On sent un univers très riche et complexe qu'on doit apprendre à découvrir mais chaque chose en son temps. L'ambiance est lourde avec cette forêt glauque, on peut comprendre l'envie de Lestros de partir de là, prendre une bonne douche... Pour le reste c'est lui qui voit.

J'ai juste noter un ou deux trucs qui m'ont embêté :
"sous les asseaux des gouttes d’eau ?" => Assaut, non? A priori asseaux existe comme mot mais je ne suis pas convaincu dans le contexte.

"des chaises renversés" => renversées

"on ne l’a pas ressenti" => ressentie car on fait référence à l'énergie animale

"un homme qui ère" => qui erre

En tout cas ya du suspense. Et une deesse à lame scientifique, ça c'est classe!
Luvi
Posté le 03/04/2025
Bien le bonjour!
En effet , le prologue est très dense! Une réécriture est bientôt en cours.
Oups soucis de correction, je réglerais cela bientôt !
Oui, c'est une scientifique 😅 Toute la magie de l'univers ainsi que les pouvoirs divins et magiques sont basés sur des faits scientifiques propre à l'univers, inspirée directement de l'énergie nucléaire et du fond diffus cosmologique (voir L'encyclopédie divine).

Bien contente que cette soirée te plaise !
A bientôt
Plume de Poney
Posté le 03/04/2025
Diantre, tu sais comment faire tressaillir mon coeur de scientifique.

Je suis foutu il va me falloir lire la suite...
Plume de Poney
Posté le 03/04/2025
Diantre, tu sais comment faire tressaillir mon coeur de scientifique.

Je suis foutu il va me falloir lire la suite...
Luvi
Posté le 04/04/2025
Les officines divines n'apparaîtront que dans le tome 2. Je n'ai pas la liste sur moi, mais chaque officine sous contrôle direct des dieux explore, étudie et compile chaque chose dans l'univers. (Exemple : La Tarim, officine en charge de l'agriculture et la bio-magie) Elles ont été créées après la guerre d'unification et ont activement participé à la purge magique. (Recherche scientifique sur les magie archaïque existantes issue de la lumière et les ténèbres. Ces recherches a l'échelle de l'univers, ont conduit à l'interdiction de magie et sortilège car provoquant un trouble dans l'énergie créatrice. Et je n'en dirais pas plus 😆)
De plus, Lostris, a durant de nombreuses années (avant son sortilège) étudiée la magie, ses applications, conséquence sur la faune et la flore, sur les énergies de chaque monde, etc... Et à un penchant pour les artefacts en tout genre... Mais là aussi, je n'en dirais pas plus... Je te laisse découvrir...
Plume de Poney
Posté le 04/04/2025
C'est presque intimidant tout ça ...

Et de ce que j'ai pu constater, Lostris a l'air d'être une sacrée geek des artefacts!
Luvi
Posté le 04/04/2025
Intimidant, intimidant, oui et non, j'ai juste beaucoup trop d'imagination et j'aime aller au bout des choses . Donc l'univers est énorme, la genèse est énorme également... 😅
Oui, elle en a amassés une belle quantité lors de ses voyages...
Plume de Poney
Posté le 04/04/2025
C'est tout à ton honneur d'avoir produit un univers si riche en tout cas!
Buck
Posté le 09/12/2024
Je trouve le style fluide. Les phrases sont globalement bien rythmées. Il n' y a pas de lourdeur à mon sens. Cela se lit bien. En revanche, je fermerais les guillemets.
Luvi
Posté le 11/12/2024
Bonsoir,
Merci pour votre commentaire.
Une réécriture est néanmoins prévue, car cette longueur est aussi problématique pour ma BL.
Ah oui en effet, c'est noté, merci à vous

A bientôt
Lucinda
Posté le 06/10/2024
Je plonge à fond dedans! et le côté phrase longue ne me dérange pas. Chacun sont ressentis je pense. En tout cas j'adore, c'est un livre que j'achèterais version papier sans problème. Bravo en tout cas ^^
Luvi
Posté le 06/10/2024
Bonjour,
Merci pour ton commentaire.
Je suis adepte de la littérature compliquée. Celle où les phrases sont longues, complexes et profondes. Mes écrits s'en ressentent forcément. Comme j'ai pu l'expliquer dans un autre commentaire, le roman est en beta-lecture et correction chez un professionnel. Une nouvelle version sera publié.
Je ne sais pas si un jour il sera disponible en version papier, le mettre à disposition gratuitement sur le net était le but. Mais merci pour ton soutien ! 😁
JFC
Posté le 05/10/2024
Hello,
Je reprends rapidement lol
Richesse et l'atmosphère immersive : check
Ambiance pesante : check

Suggestions :
Longues phrases rendant la lecture un peu dense.
Luvi
Posté le 05/10/2024
Hello,
J'ai bien conscience que les phrases sont longues, trop longues. Le roman est en beta-lecture chez une pro. Une nouvelle version moins lourde sera bientôt publié !

Merci pour ton retour.
JFC
Posté le 05/10/2024
ha, super ^_^
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