Celle qui parlait littérature

Par Bleumer

J’ai fait un rêve. En discutant avec Diane, en me rendant compte de tous les ennuis de Cerise, moi qui la prenais pour une fille sans envergure, sans histoire (entendez sans passé marquant, pas sans problèmes), sans personnalité, j’ai rêvé ; rêvé de m’être réincarnée en quelqu’un d’autre de moins problématique. Être Diane, par exemple, elle était grande, athlétique, insouciante, belle ; certes, elle était superstitieuse, timide et ne savait pas s’habiller toute seule, mais je devrais pouvoir m’en accommoder. Karima, peut-être ? Un petit génie, j’aimais ce côté (je reconnaissais l’avoir quelque peu humiliée en ramenant ma fraise un peu trop mais ça ne comptait pas avec mon intelligence d’adulte, on va donc dire un petit génie pour son âge), mignonne (je ne suis pas très difficile dans mes goût pour les filles, ce qui ne signifie pas que n’importe qui me plait, je ne suis pas difficile, mais désespéré non plus), mais le côté harcelée ? J’aspirais à la tranquillité. Sylvain alors ? Au moins, pas de problème de changement de sexe et j’aurais été populaire, mais hors de question de me retrouver dans la peau de ce type ou alors, je lui aurais fait faire un virage à 180°. Je suis un être égoïste, mais je suis incapable de faire souffrir les autres, consciemment, en tout cas. Je n’ai pas eu l’occasion de voir concrètement ce qu’on faisait subir à Karima, mais j’ai pu observer la haine qu’elle me portait et son bon fond car elle ne m’avait pas abandonnée quand j’étais perdue.

Mais non, je me faisais des illusions, même enfant, chacun a ses problèmes, les miens étaient-ils pire que les leurs ? Etait-il décent que je les envie sans les connaître vraiment ?

Nous avons descendu encore quelques marches, mais étant donné  que le silence me pesait et me faisait penser à des bêtises, je repris la conversation.

« Et toi ? Qu’en penses-tu ? »

Elle commença à balbutier quelques syllabes indistinctes en se tortillant les doigts.

« Je vois, fis-je avec une pointe de tristesse. »

Sa détresse était plus éloquente que tous les reproches du monde. Mais bon, je devais la comprendre, j’avais tellement changé, elle n’était plus sûre de rien et moi non plus, d’ailleurs.

« Comprends-moi, tu as tellement changé, je ne suis plus sûre de rien… »

Vous voyez ! Qu’est-ce que je disais ?

« Mais… »

Ouf, il y a un mais.

« Je voulais en avoir le cœur net, alors, je t’ai tirée les cartes et je n’ai rien lu à propos de ça.

- Tu doutes encore ?

- Il m’est arrivé de me tromper, souvent. Je suis encore novice. »

La preuve qu’une propagande bien menée pouvait mettre à bas les convictions les plus fortes.

« Ma très chère Diane, je peux t’affirmer les yeux dans les yeux que c’est faux. Je le sais avec certitude, je ne veux pas te dire pourquoi, mais je le sais. Les lecteurs connaissent les raisons.

- Qui ?

- Aucune importance… »

Un sourire l’illumina et Dieu qu’elle fût mignonne à ce moment, mais passons. Un sourire accompagné de larmes. Mais non il ne fallait pas se mettre dans cet état juste pour ça ! Qu’est-ce que cela aurait donné si je lui en avais voulu ?

Pour lui changer les idées, je gémis. J’ai appris à le faire sur commande, je m’étais dit que ça pouvait être utile un jour, aussi bien pour faire diversion que pour inspirer la pitié. On se bat avec les armes qu’on a. Comme prévu, elle cessa instantanément de pleurer pour me demander si j’allais bien. Elle me soutint avec délicatesse. Attention, si elle continuait à pleurer pour rien, j’allais finir par perdre patience. Je la garderai par contre, elle ne me détestait pas ce qui présentait un sacré avantage par rapport à beaucoup d’autres.

Une fois descendues, nous tombâmes sur les filles avec qui elle était entrée à la cantine. Elle les rejoignit, voulant m’amener avec elle. Je refusais de l’accompagner, chacune devait garder son petit jardin secret et le sien flippait de me voir pénétrer à l’intérieur. Elle me rappelait ma mère à vouloir absolument prendre soin  de moi à la limite de l’autonomie. Elle ferait une bonne mère plus tard, j’étais prête à le parier. Je m’éloignais alors qu’elle était déjà en train de rigoler avec elles. Il était temps pour moi de reprendre mes aventures en solo. Par où commencer ? Si je ne venais pas de débuter ce chapitre, cette phrase aurait fait une superbe accroche pour le suivant. Je dois vraiment revoir mes découpages, je ne suis même pas sûr d’être au bas d’une page. Enfin, ça dépendra de l’édition du livre.

Cet attroupement ferait un bon point de départ. Un groupe d’élèves était agglutiné en face d’un mur, un adulte au centre. Si on jouait tous ensemble, ça faisait longtemps, non ? Il était temps de vus impliquer un peu, je sentais que je vous perdais, trop de scénario, trop d’émotion, ramenons un peu de légèreté. Faisons-vous réfléchir, ça ne fera pas de mal à la plupart d’entre vous. Que faisait ce groupe ici ? Je vous laisse quelques secondes avec une petite musique mi-angoissante, mi-agaçante comme dans les jeux télé.

Voilà ma réponse : il s’agissait de la classe d’Arts Plastiques (le nom scientifique pour le dessin) et l’adulte était le professeur. Le sujet était "les techniques de peinture murale dans l’architecture des années 60". Juste à ce moment, un étudiant levait le poing en faisant « Ouais ! » (Ce à quoi, il lui fut répliqué : « Ecrase, Malik ! ») J’en déduisis qu’il venait d’identifier avec succès  la teinte du mur qui devait être quelque chose comme "vert caca d’oie malade en phase terminale" et il se faisait rappeler à une certaine humilité vis-à-vis de ses camarades qui n’avaient pas une sensibilité chromatique aussi pointue que lui.

Je ne voyais pas d’autre explication et, si je me plante, j’arrête ce bouquin !

Ah ! Ils se dispersent, on va pouvoir vérifier et… Pas de chance. Je me suis trompée. Donc, merci de m’avoir suivie.

 

FIN

 

Je vais enfin pouvoir me reposer. Vous ne savez pas le stress que cela représente d’écrire : trouver une histoire palpitante, la développer, pas trop pour garder le suspense, pas trop peu pour garder le public. J’ai faim, pas vous ?

Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué qu’il reste de nombreuses pages à ce livre. Ils ignorent que celles-ci sont consacrées à mon véritable projet : un poème épique de 8700 vers (8737 pour être précis) sur tous les bons souvenirs que nous avons partagés à réciter sur l’air de la Pêche aux moules. Vous n’y croyez toujours pas ? Je vous ai déjà fait le coup de la fausse fin. Quel petit polisson, je suis ! On m’a dit de ne pas faire ce coup trop souvent.

Où en étions-nous ? Les enfants se dispersent et je peux voir ce qui accaparait autant leur attention. Sur le mur, était accroché un tableau blanc portant le titre absence des professeurs.

C’était limpide à présent. Les élèves s’étaient rassemblés dans l’espoir de voir apparaître le nom de leur professeur, synonyme pour eux d’une liberté prématuré si  le cours associé se trouvait en fin de journée ou d’une heure à s’ennuyer ce qui, pour eux, semble toujours préférable au privilège d’avoir le droit de profiter du système scolaire français et de sa légendaire efficacité qui fait des jaloux auprès de ceux qui n’ont pas accès à l’école parce que les autres se foutent de nous, à tort ou à raison, je n’avais pas l’intention de juger, bien que ma diatribe puisse vous donner un aperçu de mes opinions.

Une fois la foule dispersée, je vis que le nom de Gajer avait été rajouté, ce qui était inhabituel à cette heure de la journée, je supposais qu’il avait dû manger un truc qui n’était pas passé, ce qui était le moindre des risques de la cuisine de cantine. Nonobstant ce petit tacle gratuit qui m’aurait sans doute valu une sanction sur un quelconque terrain sportif, le nom ne m’était pas inconnu. Je pris, au fin fond de ma poche, mon emploi du temps et le consultait (pour ceux qui crieraient à l’illogisme en disant que j’aurais pu m’en servir pour savoir quels étaient mes cours du matin, le prof et le numéro de la salle, je leur répliquerai simplement que j’avais oublié). Ce qui signifiait que mon cours d’histoire-géographie n’aurait pas lieu. Il était 13h, le cours ayant dû commencer à 14h, j’avais 1 heure pour savoir quoi faire dans cette situation. Je ne pensais pas qu’au collège, on avait le droit de squatter la cour de récré pour fumer ou se rouler des pelles. Je déambulais un peu au hasard dans le hall et une porte dans un coin reculé m’attira, le CDI. Super, ils pensaient déjà à notre avenir. Il n’y avait pas à hésiter, s’il suffisait d’entrer pour avoir l’assurance d’un emploi et d’un salaire stable. Je poussais la porte et entrai, même si j’aurais dû me demander dans quelle branche j’allais m’orienter avant de m’engager sans réfléchir.

Et je me rendis compte que ce CDI était en fait le Centre de Documentation et d’Information, la bibliothèque, quoi… Mais je le savais, bien sûr. Ce qui n’empêchait pas que marquer Bibliothèque aurait évité les confusions. D’un autre côté, j’avais trouvé le moyen de ne pas trop m’ennuyer en attendant de savoir quoi faire.

La documentaliste (le terme de l’Education Nationale pour bibliothécaire) me salua avec tiédeur, l’autre Cerise n’avait pas dû mettre souvent les pieds ici et, au vu de  l’emplacement reculé de l’entrée, peu d’élèves devaient en connaître l’existence. Elle me rappela par précaution qu’il s’agissait d’un endroit où le calme était de rigueur. J’acquiesçai et je profitai de ma présence pour rechercher un exemplaire d’Alice aux Pays des Merveilles, en attendant de me le procurer par moi-même et d’épargner à Karima la torture de devoir partager à nouveau son livre avec moi. On me dirigea vers le fichier (au sens premier, le meuble avec les petites fiches cartonnées, bien que des logiciels informatiques existaient à cette époque, il fallait le temps que les écoles se mettent à la page ou plutôt qu’il leur soit accordé le budget de se mettre à la page). Notons qu’un ordinateur était présent dans le CDI mais malgré son indiscutable modernité, il semblait déjà recouvert d’une large couche de poussière. On m’annonça sans honte qu’on ne savait pas le faire fonctionner et que ça prendrait trop de temps et plein d’autres raisons bien au-delà de la raison elle-même. En bref, ça faisait chier… La manière manuelle était, certes, plus ludique mais beaucoup moins fiable (j’avais retrouvé la fiche "Carroll" après la fiche "Corneille" par exemple). Par chance, il en restait un exemplaire et était classé au bon endroit. Dehors, le soleil avait chassé les nuages, la cour était baignée d’une douce lumière hivernale. Les collégiens paressaient dehors, occupés par des conversations passionnées. Ils se bousculaient par jeu et riaient à gorge déployée dans une atmosphère idyllique. Quelle bande de cons ! J’étais bien mieux seule au chaud à l’intérieur qu’à me geler les couilles (vous voyez ce que je veux dire) dehors !

Je me mis en quête d’une place pour profiter de ma trouvaille. J’avais l’embarras du choix et me retrouvais embarrassée par tous ces choix. Dans un coin, Alice et trois de ses copains travaillaient en toute décontraction. Elle croisa mon regard, fronça les sourcils, fit une moue se demandant sans doute ce que je foutais là et son replongea dans activité socio-éducative. Je la laissai tranquille. A une autre table, seule, Karima. Une vraie réunion de toutes les grosses têtes de l’établissement et de moi, hors catégorie. La curiosité me fit tordre ma tête pour tenter de déchiffrer le titre sur le livre de ma collègue qui l’amenait à baisser sa garde à l’approche de son prédateur naturel (moi).

« Ah ! Cyrano de Bergerac ! m’exclamai-je.

- Ah ! cria-t-elle de terreur.

- Chut ! fit la documentaliste. »

Elle reprit, à voix basse, pour elle-même :

« Même ici, même ici, elle vient m’ennuyer. Je savais que je n’aurais pas dû être gentille avec elle. Il n’y a donc plus aucun endroit où je pourrai être tranquille.

- Mais non, mais non, ne t’en fais pas, c’est juste que j’adore ce bouquin aussi.

- Parce que tu sais lire ? Enfin, ce genre de livre.

- Tu déconnes ? Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose/
Que j’emporte, et ce soir, quand j’entrerai chez Dieu, /
Mon salut balaiera largement le seuil bleu,/
Quelque chose que sans un pli, sans une tache,/
J’emporte malgré vous, et c’est… C’est ?

- Mon panache !, compléta-t-elle avec circonspection. Tu connais vraiment alors ?

- Si je te le dis ! Mais j’ai aussi été super étonnée que tu connaisses aussi bien Alice aux Pays des Merveilles.

- Ne te moque pas de moi, tu en sais bien plus que moi. Je m’y suis intéressée quand j’ai vu le dessin animé, avoua-t-elle.

- De Disney ? J’adore leurs films aussi !

- J’en regardais avant, mais mon père ne veut plus que je regarde ces bêtises, juste des trucs sérieux.

- C’est dommage, tu restes une enfant après tout.

- Mais je continuer d’en regarder chez mon oncle, j’ai pu voir Aladdin et La Belle et la Bête. J’aimerais bien voir Le Roi Lion aussi… »

Quelle tristesse ! Je comprenais bien que les parents veulent que leurs enfants aient une meilleure vie qu’eux, mais voir cette pauvre petite Cosette être obligée de se cacher pour regarder des dessins animés me faisait me sentir un peu mal. Cette innocence volée, cette petite créature forcée de grandir trop vite, je ne m’étonnais plus de la voir se rassurer avec un CDI. Je décidais de garder une conversation légère jusqu’à ce qu’elle se rende compte de celle avec qui elle parle et ne s’enfuie en courant.

« Je les aime beaucoup aussi, mais aussi d’autres un peu plus sous-estimés comme Basil, La Belle au Bois Dormant. J’ai aussi adoré Hercule, Mulan, (Je devrais m’arrêter pendant que je le peux encore, non ?) Raiponce. La Reine des Neiges m’a un peu gonflé, un peu trop surcoté à mon goût…

- C’est quoi ça, La Reine des Neiges ? Jamais entendu parler. »

Emballée comme à mon habitude, je m’étais remise à prédire l’avenir. Je risquais de passer pour une illuminée, enfin, un peu plus que d’ordinaire.

« Disons que tu le verras bientôt, bientôt un peu longtemps, mais ça va venir. Pour en revenir à Cyrano, c’est un livre qui m’a toujours émue. Ce malheureux homme qui fait tout pour la femme qu’il aime et qui finit en friendzone, je me sentais proche de lui (je sais que j’ai dit être un grand dragueur, mais je n’ai jamais dit l’avoir toujours été).  C’est quoi votre problème à, vous, les filles ?

- Les filles ?

- Ou les gars… Enfin, tu vois…

- Pourtant, tu as un copain… Et tu es plutôt jolie.

- Ben toi aussi ! sortis-je avec un peu trop de naturel, je pense. »

Après la minute de gêne règlementaire, j’essayais de faire diversion en reprenant ainsi :

« Enfin, si tu aimes ce livre, je te conseille Edmond !

- Quel Edmond ?

- C’est un film adapté d’une pièce de théâtre qui raconte de façon romancée la création de la pièce Cyrano de Bergerac par Edmond Rostand datant de 2016, donc assez récent…

- Comment ça 2016 ? On vient de passer en 95 !

- C’est vrai, j’ai tendance à oublier ce détail quand je m’emballe trop…

- Mais j’ai compris ! tonna-t-elle pas trop fort pour ne pas perturber la quiétude du lieu. Tu te fous de moi, en fait ! Comme toujours ! Comment ai-je pu croire… tu t’es donnée bien du mal, cette fois-ci, en apprenant cette citation ! Entre les Disney qui n’existent pas et les films du futur… Elles sont où tes copines pour rigoler de moi ? Mais maintenant que j’ai compris, tu vas me taper encore, je suppose ? »

Elle se leva de façon théâtrale telle une actrice tragique en attente de son fatal destin. Et, comme je ne réagissais pas, toute aussi abasourdie, elle rangea rageusement ses affaires et partit en maugréant :

« La bibliothèque, c’est foutu, où je pourrais aller maintenant… Pas aux chiottes quand même…. Zut, elle a dû m’entendre, c’est mort donc… »

Dans mon état, il n’était pas question que j’essaie de la rattraper. Et qu’aurais-je pu lui dire ? J’avais vraiment été une atroce personne, pas étonnant que de sales rumeurs courent sur moi.

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Papayebong
Posté le 05/06/2024
Bonjour Bleumer !
J'ai eu envie de griller les étapes pour voir où l'histoire nous menait, mais je vais revenir faire des commentaires sur chaque chapitre.

Ma question sur celui-ci est :
Est-ce que tu as déjà une estimation du nombre de chapitres pour ton livre ?
Nous sommes dans la partie 2, mais il peut y en avoir un paquet. Non pas que je m'ennuie. La preuve, j'ai repris hier pour terminer ce matin. Mais plus pour voir en terme de rythme global comment je dois apprécier le livre.

Comme pour les dernier chapitres. Le hero se laisse porter par la vie étudiante de Cerise mais ne cherche absolument pas à passer inaperçu.
Le hero dit qu'il veut lui laisser sa vie et ne pas trop s'immiscer, mais il oublie (ou il s'en fiche) qu'il est en 1995 et ne tourne pas sa langue 7 fois dans sa bouche.

Je trouve ça drôle et absurde donc on est bien dans le thème. Mais j'ai peur qu'il se fasse griller, capturer, disséqué par des hommes en costume noir ou pire à l'asile bourré de cachetons.
Bleumer
Posté le 05/06/2024
Salut, content de voir que tu continues d'apprécier sur la longueur.
Notre narrateur se laisse un peu trop emporter par ses émotions et quand on le lance sur des sujets qu'il aime, il s'emballe facilement, je le concède volontiers! L'important, pour moi, est le décalage entre l'esprit qui parle et le corps qui le dit. Rassure-toi, bien des personnages arriveront à le remettre à sa place d'enfant et son apparente sagesse et expérience du monde ne lui seront pas toujours de bon secours dans la jungle collégienne.
Pour la longueur, c'est dur à déterminer. La partie collège se poursuit avec la fin de la journée, quelques anecdotes de collège pour mieux se rendre compte de l'évolution de relation avec les enfants et se finira avec la rencontre avec un adulte qui deviendra important pour elle.
S'ensuivra la partie "ça part en couilles" où tout ce qu'on croyait établi s'effondrera.
Combien de temps ça va prendre, je ne saurais le dire précisément. Mais en tout cas, la fin est écrite.
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