Il traversait la cour du château le regard perdu quand la voix perçante de Mr Borne le fit sursauter.
– MONSIEUR AVRIL ! Enfin, je vous trouve.
Le concierge et son ventre rebondi s’approchaient avec hâte, un seau, un balai et une serpillière sous les bras. Il manqua de s’affaler et finit par jeter avec mépris son bagage aux pieds de Thomas. Il portait ses lunettes de travers et suait comme un glaçon au soleil.
– Voilà pour vous, vous avez deux semaines pour nettoyer toute la bibliothèque et vous verrez que ce n’est pas de trop. Elle se situe au dernier étage de l’aile inhabitée, je ne vous y accompagne pas, les escaliers ne me réussissent pas en ce moment.
Il fouillait dans une poche de son pantalon dont il avait du mal à atteindre le fond.
– Voici la clé, vous en êtes responsable, veillez à bien fermer les portes en partant. Cela devrait vous tenir occupé le soir et les week-ends. Je viendrai contrôler l’avancée de vos travaux quand mes hanches me feront moins souffrir, amusez-vous bien ! dit-il les lèvres pincées, secoué par un rire d’enfant avant de tourner les talons sans laisser à Thomas l’occasion d’ouvrir la bouche.
Thomas soupirait, il n’avait pas réussi à lui échapper bien longtemps. Quel était le plus difficile à avaler ? Ce qui l’attendait sous les toits du château, ou bien de n’avoir pu éviter ce balourd de Borne pendant plus d’une journée ? Le peu d’enthousiasme retrouvé venait de disparaître. Il rentra au dortoir le pas traînant, les bras chargés. Léon n’arriva pas à retenir son rire en découvrant le nouvel équipement de Thomas.
– J’comprends mieux pourquoi t’étais pas à l’office, dit-il
Georges décrocha de son livre, une lueur brillait dans ses yeux lorsqu’il demanda :
– Nous allons pouvoir accéder à la bibliothèque ?
– Oui, et tu vas même pouvoir m’aider à la nettoyer ! répondit Thomas.
– Hum… avec mon allergie à la poussière, je ne te serai pas bien utile. Je viendrai volontiers découvrir les livres qu’elle contient quand elle sera propre par contre.
– Et toi Léon ? Tu auras du temps pour me filer un coup de main ?
– Mouai… on va déjà aller voir à quoi elle ressemble c’te bibliothèque, et on avisera après. Et l’jardinier tu l’as trouvé ?
– Oui, et ma nourrice aussi ! J'y suis passé en fin d’après midi, elle se souvenait bien de moi, mais elle ne m’a pas appris grand-chose. Peut-être que la précédente directrice en aurait écrit plus, sur une sorte de journal quotidien, mais il faudrait le retrouver. Je demanderai à de Galmière si elle en a déjà entendu parler, un jour où elle sera de bonne humeur, ce qui pourrait bien prendre un siècle ou deux. On va manger et on monte voir ce qui m’attend ?
Léon acquiesça et ils descendirent au réfectoire. Georges sembla ravi du service à la louche et finit son assiette en un rien de temps pour aller découvrir la bibliothèque. C’était la première fois que Thomas le voyait aussi enthousiaste, une excitation qu’il avait du mal à partager. Une fois le balai le seau et la serpillière récupérés dans la chambre, Georges les guida jusqu’au dernier étage de la zone non habitée du château, devant une grande porte double en bois sombre. L’inscription « Bibliothèque Galliera » était gravée sur un linteau de pierre décoré de fines sculptures aux extrémités représentant des livres.
– Voilà une pièce qui porte bien son nom, me voilà dans une belle galère, dit Thomas
– La duchesse de Galliera a fait construire cet orphelinat, la bibliothèque lui rend juste hommage. Tu as la clé ? demanda Georges.
– Oui « Monsieur je sais tout », dit Thomas avant de déverrouiller l’imposante serrure.
Il s’appuya de tout son poids sur les battants, les montants rouillés finirent par céder dans un rugissement plaintif. Ils entrèrent dans le noir. Georges tenait son pull sur son nez. Une lune dissimulée par quelques nuages éclairait péniblement la pièce à travers de grandes fenêtres. Thomas avança sur un sol moelleux pour découvrir une bibliothèque immense, toute en longueur. Derrière une banque d’accueil en bois sculpté, s’alignaient plusieurs allées de livres au centre de la pièce, les dernières rangées se perdaient dans l’ombre. La charpente apparente soutenait un plafond décoré d’une fresque forestière en trompe l’oeil. Des étagères bien remplies recouvraient les murs latéraux, régulièrement interrompus par des fenêtres hautes jusqu’au toit, comme les barreaux d'une cage, donnant à Thomas l'impression d'entrer dans une église, ou était ce une prison ? De simples bureaux individuels étaient diposés au pied de chaque fenêtre, il en distinguait au moins une trentaine de part et d’autre de la pièce. Il progressait dans un silence de cathédrale jusqu’à ce que Léon percute l’angle du meuble d’entrée.
– Aïe, bon sang ! vous y voyez quelqu’chose ?
– Il y a des lampes sur les tables, je vais voir si elles fonctionnent, dit Thomas en avançant plus loin.
Il actionna l’interrupteur le long du fil, la lampe gresilla mais l'ampoule finie par s'allumer. Il s’agissait d’un bougeoir double avec abat-jour en cuivre, les bougies avaient été remplacées par des ampoules en forme de flamme à la lumière hésitante, il y en avait sur tous les bureaux.
– Miséricorde ! c’est immense, dit Léon en rejoignant Thomas avec son frère.
– Et très sale, ajouta Georges.
Toute la pièce était couverte d’un bon centimètre de poussière neigeuse, sur le parquet comme sur les livres. Les toiles d’araignées qui comblaient les espaces vides des bibliothèques et l’odeur de renfermé venaient confirmer l’impression de Georges et les inquiétudes de Thomas.
– T’en as pour des semaines Tom ! dit Léon.
– Merci d’enfoncer le couteau… deux maximum et je compte sur toi !
– Tsss… j’viendrai peut-être t’aider les week-end… je compte sur toi pour me trouver un paquet de tabac à rouler en échange !
– Vendu !
Georges avança pour allumer les lampes suivantes, certaines ne fonctionnaient plus. Il inspecta une rangée de livres à sa hauteur et essuya avec sa manche le dos d’un exemplaire à reliure dorée.
– Journal du second voyage du capitaine Cook, ça date de 1775, ce sont des livres anciens, mais en bon état. À en juger par la quantité de poussière, cela fait des dizaines d’années que personne ne les a ouverts… vingt cinq plus précisément, le livre a été emprunté pour la dernière fois en 1914 d’après l’historique de dernière page, dit-il.
– Oui, je me doutais que la directrice allait me trouver une tache bien tordue, mais là, je ne vois pas comment je vais m’en sortir dans les délais, dit Thomas en se laissant tomber sur une des chaises, soulevant un nuage de particules dans un souffle cotonneux.
Georges recula et retira ses lunettes pour se frotter les yeux
– Avec toute cette poussière, je ne vais pas pouvoir rester ici encore longtemps, tant qu’il ne pleut pas, en ouvrant quelques fenêtres tu créeras un flux d’air qui devrait… qui devrait…
Il se pinça le nez pour tenter de retenir en vain un éternuement qui résonna dans toute la bibliothèque avec un écho strident. Thomas sentit ses épaules frissonner et vit Georges partir en courant, les yeux déjà gonflés et larmoyants.
– C'est flippant ici, dit Léon en inspectant les fenêtres. Il est énervant, mais pas bête le bougre, on essaye son idée ? J’t’aide à en ouvrir quelques-unes ?
– OK, on pourra les bloquer en mettant les chaises et quelques livres sur les bureaux.
Au fur et à mesure qu’ils ouvraient les fenêtres et que l’air s’engouffrait dans les allées de livres, la pièce semblait prendre vie. La poussière se soulevait lentement et montait en tourbillonnant vers les hauts plafonds, une tempête de neige silencieuse. Parfois, une bourrasque emportait dehors quelques moutons et le pessimisme de Thomas avec.
– Aller vient on r’descend voir Jo, on r’viendra demain, dit Léon.
– Vas y, je vais rester chercher un point d’eau pour le seau et j’éteindrai, je refermerai aussi les fenêtres dans un moment au cas ou la météo se gatte, je vous rejoins après.
– Tout seul ici, t’es sur ?
– Que veux tu qu'il m'arrive ? Une attaque fantôme ? Aller file.
Thomas suivit le départ de Léon jusqu’au linteau sculpté puis il resta un moment à admirer le sinistre spectacle qui s’offrait à lui. Une soudaine montée d'angoisse le fit regretter son aplomb face à Léon et le sorti de sa léthargie. Il se força à inspecter les murs de la bibliothèque en espérant tomber sur des pièces attenantes, en vain. Il chercha alors dehors dans le couloir et perçut une désagréable odeur d’égout qui le guida jusqu’à une porte qu’il n’osait pousser. Le nez enfoui dans son maillot à l’image de Georges, il tourna la poignée pour dénicher ce qui avait dû être jadis des sanitaires. La même poussière que dans la bibliothèque recouvrait les carreaux de ciment sur une moitié du sol, les traces d’une grande flaque d’eau séchée occupaient le reste. Des lavabos en faïence, noircis par de longues trainées de crasse, faisaient face à des miroirs brisés. Les boiseries aux murs étaient écorchées par des gravures au couteau, certaines formaient des mots, d’autres ressemblaient plus à des empreintes de griffures, presque animales.
Que s’est-il passé ici ? songea Thomas, manifestement, la méthode De Galmière n’a pas toujours été de mise !
Il tourna la poignée d’un robinet. Une éructation d’eau noirâtre le fit reculer d’un pas, il se dépêcha de le refermer, l’estomac soulevé. L’odeur était trop forte pour qu’il ne reste plus longtemps, il lui faudrait pourtant trouver le courage de débuter par là demain s’il voulait remplir son seau sans avoir à descendre deux étages.
Il retourna vers la bibliothèque en espérant naïvement que toute la poussière se serait envolée, emportée par un fantôme maniaque, mais il n’en était rien. Seuls les moutons récents, moins agglutinés, avaient disparu, le gros du travail restait à faire. Les enduits légèrement craquelés du trompe l’oeil recouverts de toiles d’araignée dans les angles donnaient au plafond un aspect lugubre, celui d’une foret hantée en hiver. Les étagères de livre étaient de vieux arbres morts et le vent sifflait sa mélodie glaçante dans les allées. Il ne comptait pas rester ici seul trop longtemps, le reflet de la lune sur les carreaux lui donnait l'angoissante sensation d'être observé.
Thomas refermait la première fenêtre quand il lui sembla entendre quelque chose approcher. Des pas. Des pas légers à l’écho métallique. Un bruit discret, régulier, dont l’intensité se faisait doucement de plus en plus forte. Il se figea, presque en apnée, pour en localiser la source et inspecter la pièce. Rien ne bougeait en dehors de quelques volutes de poussières glissant comme des serpents sur le sol. Pourtant le glaçant compte à rebours avançait. Le rythme des pas était trop rapide pour une personne, ils devaient être deux. Les sens en alerte, il se préparait à une mauvaise blague de Léon quand un bruit aigu sur la fenêtre dans son dos le fit sursauter.
Il découvrit une ombre sur la gouttière extérieure en zinc. Une créature sombre bondi à travers la fenêtre pour atterrir sur le bureau devant lui dans un miaulement familier.
– Saka ! mais... tu m’as foutu une de ces trouilles !
– Peur.
Le chat venait de parler.
Combinaison d’un faible miaulement et d’un langage corporel dont il n’avait encore jamais eu conscience : dos rond, queue grossie, tête baissée, oreilles en arrière et regard vers le haut, Thomas eu l’impression que l’animal s’exprimait.
– Tu... tu me parles ? bégaya Thomas, les yeux écarquillés.
Le chat releva la tête, raide, comme s’il attendait une tranche de jambon. Thomas essaya alors de reproduire le fin miaulement et la mimique qu’il avait interprétés comme une parole de l’animal:
– Peur.
Saka fit un bon en arrière le poil hérissé et les yeux grand ouverts. Il commença à tourner en rond puis ralenti et se mit à produire des murmures aigus qu’il combina à de subtils changements d’expressions et à des modifications de posture. L’enchaînement était plus rapide et complexe cette fois-ci et Thomas n’en déchiffra qu’une émotion : l’excitation !
– Calme-toi, va moins vite, je ne comprends rien ! Qu’essaies tu de me dire ?
– Parler.
Un unique sifflement à deux notes, Thomas en connaissait le sens mais il n’aurai su dire comment. Il s’appliquât à le reproduire:
– Parler.
Les yeux de Saka s’agrandirent, il s’assit, presque immobile, seule sa queue bougeait encore frénétiquement. Ses pupilles dilatées dans la pénombre formaient un miroir captivant, elles semblaient scintiller avec le reflet de la lune ou des lampes avoisinantes. Thomas y découvrit son image, aux contours découpés, il secoua la tête.
– Je rêve ou j’essaye de parler avec un chat ?
– Chat ?
Ce dernier mot, Thomas l’avait perçu, comme une intuition. Le bruit produit par Saka ne ressemblait à rien de connu, mais il avait saisi la tentative d’imitation, il n’aurait su expliquer pourquoi.
– C’est… c’est incroyable, pourquoi j’ai l’impression de comprendre ce que tu dis ? Ça n’a aucun sens.
Thomas se passa la main dans les cheveux, Saka et lui s’observaient en silence.
– Ça serait quand même extraordinaire si je pouvais te parler et… et de l’extraordinaire, il n’y en a pas beaucoup dans ma vie ! Bon… par où commencer ? Je… je suis Thomas et toi tu es un chat et… et nous ne sommes pas sensés parler le même langage. Nous voilà bien avancés.
– Apprendre, parler
Une nouvelle fois, la gestuelle et les sons produits par Saka résonnaient dans l’esprit de Thomas comme les paroles et la danse d’une musique connue.
– Apprendre, imita Thomas en acquiesçant
Saka reproduit alors lentement le même mouvement de la tête.
– oui.
– J’en reviens pas ! dit Thomas en se laissant tomber sur la chaise face au chat. Les garçons ne vont jamais me croire, je dois absolument leur montrer ça, viens !
Thomas se leva d’un bond, il referma les fenêtres et éteignit les lumières en un rien de temps avant de rejoindre sa chambre en compagnie de Saka qui le suivait à la trace. Georges était dans son lit, secoué par une quinte d’éternuements et Léon debout, à ses côtés quand Thomas entra et demanda :
– Comment va-t-il ?
– Comme d’habitude, il m’dit qu’il va probablement mourir quand il arrive à en placer une, il est tout gonflé. Tiens bois un peu d’eau Jo.
Georges s’assit permettant à Thomas d’observer les beignets qui lui servaient désormais de paupières et le glaçage miroir qui lui coulait du nez.
– Il be faut un bocteur, gémit-il entre deux gorgées.
– Une bonne nuit de sommeil devrait suffire, ce n’est pas la première fois que ça t’arrive, dit Léon.
Difficile de dire comment il avait fait, mais Georges aperçut Saka derrière Thomas.
– Bas le chat ! bas le chat ! je vais bas b’en sortir, ça... ça recobence a…. atchoum.
– Laisse le dehors ce soir Tom, ça va pas aider Jo à dégonfler, dit Léon.
– C’est que… je voulais vous montrer un truc dingue avec Saka !
Thomas se retourna vers le chat qui était plus proche du mouton que de la panthère ce soir, décoré par la poussière emportée dans la bibliothèque.
– Bon, je suppose que ça pourra attendre demain, dit Thomas.
Il porta le chat jusqu’au couloir puis s’accroupit face à lui. Saka le regardait avec attention.
– On se retrouve demain soir à la bibliothèque, apprendre, dit-il.
– Oui, acquiesça le chat.
Qu’avait-il compris de ses paroles ? Thomas n’en savait rien.
– Vous n’allez jamais me croire, dit-il une fois la porte fermée.
– Quoi, dit Léon ?
– Dans la bibliothèque, j’ai parlé avec Saka, je le comprenais !
Léon se retourna, les sourcils froncés.
– Mouai… encore un bobard ?
– Je vous jure, dit Thomas en souriant, je vous montrerai demain, j’étais sûr que vous n’alliez jamais me croire.
– Seigneur Jésus ! ça va Tom ? T’es certain d’avoir bien ouvert les fenêtres ? On dirait bien qu’l’air des vieux bouquins t’a cramé la caboche… et sinon, ça a marché au moins, l’coup du vent ? demanda Léon pendant qu’il retirait ses chaussures.
– Plutôt pas mal, il ne reste que deux années de ménage en étant optimiste.
– Dans c’cas tu ferais mieux de te coucher maintenant si tu dois y passer tes nuits, t’as trouvé un rob…
Une vibration familière d’intensité croissante venait de les interrompre, Georges s’était endormi. Les deux garçons s’allongèrent amusés, son ronflement n’avait rien à envier à celui de Mr Borne ce soir.
J’ai lu avec attention ce chapitre plein de surprise. Ainsi, je ne m’étais pas trompée Saka est bien un chat particulier. C’est un chapitre à fort potentiel mais qui mériterait d’être retravaillé, peut-être en le coupant en deux. Un chapitre consacré à la bibliothèque, élément d’importance. J’ai du mal à la visualiser. Pense à une bibliothèque que tu connais et sers-toi de cela pour t’en inspirer. C’est plus facile. Et je terminerais sur le bruit incongru (Saka), pour amener un peu se suspense. Ensuite un chapitre sur Saka en développant un peu (surprise, émotion, incrédulité, questions…). C’est un passage important et probablement clef. Tu ne dois pas passer à côté.
Pense à la ponctuation, j’ai relevé quelques coquilles mais pas toutes, trop prise par la lecture :
- Son ventre rebondit : rebondi
- Le concierge s’approchait avec hâte, un seau, un balai et une serpillière sous les bras. Son ventre rebondit et les objets qu’il portait le déséquilibraient vers l’avant… : En fait ce paragraphe est un peu maladroit, il me semble que tu peux le reformuler de manière plus légère.
- Il fouillait dans une poche : retour à la ligne
- Le peu d’enthousiasme qu’il avait retrouvé venait de disparaître : le peu d’enthousiasme retrouvé venait de disparaître ?
- Georges sembla ravi que le service soit fait à la louche ce soir : Georges sembla ravi du service à la louche et finit son assiette en un rien de temps ?
- Léon acquiesça… représentant des livres : en fait ce paragraphe comporte des phrases bien longues, n’hésite pas à découper.
- Il s’appuya de tout son poids sur les portes : les battants ?
- Une lune dissimulée éclairait : une lune, dissimulée par les nuages, éclairait ?
- Le temps que sa vue s’adapte : un peu lourd et pas forcément nécessaire.
- la lampe fonctionnait : les lampes ? ou elles fonctionnaient ?
À très bientôt.
Merci pour ces retours !
J’apprécie tes conseils et je les partages !
Je suis novice dans l’écriture et je me rends compte que je dois réussir à rendre mon histoire plus immersive pour la rendre plus « prenante » .
Cela passe par des détails de description et un travail de développement sur les sentiments / introspection du personnage principal.
Je m’occupes aussi des coquilles de ponctuation et autre.
Merci !
oui la bibliothèque est une pièce importante
Saka est effectivement un chat qui parle et même un peu plus que ça
A très vite !