Chapitre 1

Par Ozskcar

Des Pionniers, nous tirons notre savoir ; à leurs Enfants va notre fidélité.
Nous vénérerons  leurs corps, honorerons leurs sacrifices ;
et jusque dans la mort, ils seront nos guides.

Sermon de Gaetano Erlkönig

 

Nul ne sait quand la Tour apparut. On la disait construite sur les vestiges d’une civilisation oubliée, par un peuple ou par des dieux venus d’ailleurs, mais l’on ignorait pourquoi et comment.

Même au beau milieu de la saison chaude, certains de ses étages étaient entourés d’une brume humide ; aussi, quand l’aube pointait à l’est, elle ne peignait pas les murs d’une chaude lumière dorée, mais imbibait le brouillard d’une vive lumière blanche et aveuglante. Si l’on escaladait les marches de l’édifice, la brume désépaississait, et l’on ne tardait pas à surplomber, bientôt rejoint par le soleil, une mer de nuages cotonneux : le ciel envahissait l’horizon, et seules les plus claires journées permettaient d’apercevoir, au loin, les contrées colorées et ridiculement petites de l’Empire Dawnarya. N’importe lequel de ses habitants, s’il levait la tête, pouvait apercevoir un fragment de la Tour – monstre immense et immortel –, mais elle ne se dévoilait jamais toute entière, drapée qu’elle était dans les volutes blanches et grises que le ciel tissait pour elle chaque jour durant.

Ce matin-là, lorsque Clavaria avait relevé la tête des divers ouvrages qui parsemaient son bureau, elle avait poussé un profond soupir. Une migraine tambourinait depuis plusieurs heures déjà contre ses tempes, et la fatigue n’avait eu de cesse d’embrumer son esprit. Toute la nuit durant, sa petite écriture noire avait envahi ses carnets de notes ; elle ne comptait plus le nombre de pages tournées, de schémas esquissés puis roulés en boule pour être jetés au loin. Pourtant, elle n’était arrivée à rien. Résignée, terrassée par le besoin de dormir, elle commença à rassembler ses affaires. 

Ce fut peut-être la fatigue qui la poussa à agir ainsi, ou bien peut-être que la solitude la rongeait plus qu’elle n’en avait conscience ; toujours est-il qu’en fermant les livres ouverts devant elle, elle céda à la tentation d'ouvrir son esprit aux empreintes dont l’un d’eux était couvert. Un objet dévoile moins la vie des individus qui l’ont touché que ne le permet leur propre chair ; mais il en garde des traces. Ici, il y avait quelqu’un qui repoussait rageusement l’ouvrage, là, un autre qui le parcourait à la veille d’un examen, le ventre noué par l’appréhension et la fatigue, ici encore, c’était un jeune homme qui le prenait des mains de la femme qu’il aimait afin de pouvoir l’embrasser. Clavaria perçut un écho vaporeux de cet amour, et elle y trouva un peu de réconfort. Un instant, elle fut cet homme qui se penchait en avant, et elle sentit de façon étouffée le rire attendri qui étira ses lèvres lorsqu’il vit l’expression impatiente de sa compagne :

Faut que je révise…

– Je peux t’aider, murmura Clavarina en rouvrant les yeux. 

Mais il n’y avait personne pour lui répondre, et elle reposa le livre qu’elle gardait serré contre elle, non sans avoir l’impression qu’elle venait de souiller le résidu de mémoire qui flottait sur sa couverture. Par précaution, elle palpa son esprit et vérifia qu’aucun filament de souvenir ne s’était mêlé aux siens. À regret, elle effaça les traces d’amour et de cohésion qui s’étaient arrimées à ses remparts ; mieux valait sentir la froide étreinte de la solitude plutôt que de voir son esprit s’étioler, ravagé par les altérités corrosives qui, quoique capables de réchauffer momentanément un cœur contrit, pouvaient sans mal détourner un esprit de lui-même au point de le rendre las et incapable de circonscrire les bornes de son identité.

Le gong de l’horloge vint mettre un terme aux réflexions de la jeune femme. Le temps filait, et on l’attendrait bientôt en bas. Depuis longtemps, déjà, Clavarina n’était plus mêlée à la vie politique de la Tour ; si elle avait eu sa place à la table du couple impérial, si elle avait été présente en tant que conseillère aux assemblées qui réunissaient les nobles des grandes familles, ce temps était révolu, et les devoirs de Clavarina se cantonnaient désormais à demeurer présente lors des processions et autres célébrations religieuses, tel un pantin articulé qu’on agitait, çà et là, devant les foules. Il lui restait un peu de temps, néanmoins, pour se reposer, et la jeune femme se blottit dans l’étroit fauteuil qui bordait la balustrade, préférant cet inconfort à la chambre froide et inhospitalière qui l’attendait à l’étage. Elle s’enroula dans une couverture et ferma les yeux, bercée par la musique et le sermon qui lui parvenait de la nef.

Ce fut le bruit d’une brosse frottant le sol qui l’éveilla : un domestique se tenait près de la balustrade pour en récurer les bords tachés par les nuées d’encens et de vapeurs colorées qui provenaient de la basilique. Tout en s’étirant le dos et la nuque, Clavarina laissa échapper un long bâillement.

– Quelle heure est-il, Jolly ? demanda-t-elle en se tournant vers le domestique.

– Moins le quart, votre sainteté, répondit l’autre sans relever les yeux de sa tâche. Je vous ai monté de quoi vous restaurer.

– Merci.

Comme elle se levait difficilement, Clavarina remarqua la pile de brouillons roulés et jetés en boule dans un coin de la pièce ; sur la paillasse, plusieurs tasses – vides, pour la plupart – étaient empilées, et plusieurs pulls ou vestes diverses étaient étendues sur le dossier de sa chaise. Jolly venait de s’en emparer, les lèvres pincées – sans doute l’odeur de renfermé mêlée à celle du sommeil n’embaumait-elle pas les tissus. 

– J’allais ranger, maugréa Clavarina en piochant de quoi se restaurer sur le plateau déposé à son attention.

– Nul doute, Madame. Je monterai faire votre chambre, quand j’en aurai terminé avec votre atelier.

Clavarina se renfrogna davantage et mordit rageusement dans l’un des épais choux qui trônait sur la table. La crème sucrée ravit son palais, et elle en reconnut la saveur pour l’avoir déjà appréciée lors d’une récente célébration. Du regard, elle suivit Jolly qui quittait l’atelier avec cet air sévère qu’affectent les individus fortement occupés.

Lorsqu’il remonta, il découvrit la jeune femme en train de nouer dans son dos les lacets d’une longue robe blanche. Il s’approcha et, de ses doigts habiles, dénoua le tout pour harmoniser les croisements et terminer l’ensemble par un nœud serré et élégant :

– Où se trouve votre femme de chambre ? la morigéna-t-il en s’écartant.

– Je ne sais pas. Il est encore tôt.

– Vous êtes levée ; il est donc l’heure pour elle de vous servir.

– J’ai effleuré son esprit, la dernière fois, sans le faire exprès. Peut-être a-t-elle pris peur.

– Ou bien, elle abuse de votre bonté en savourant une matinée oisive. Permettez-moi, je vous prie, de nommer quelqu’un d’autre…

– Je ne souhaite pas faire d’esclandre, soupira Clavarina en s’efforçant de se recoiffer, s’aidant, pour cela, du reflet légèrement déformé que lui offrait un écran éteint.

– C’est en la laissant se moquer de vous que vous risquez de provoquer un scandale, Madame. Les gens pourraient jaser.

– Eh bien qu’ils jasent, si ça les amuse.

Sur ces mots, Clavarina attrapa un exemplaire d’un livre saint, adressa un salut au domestique, et descendit les escaliers pour rejoindre la nef. Jolly demeura seul au milieu de l’atelier. Méticuleusement, il termina de ranger la pièce, débarrassa la paillasse de sa vaisselle sale et du plateau à moitié vide, puis, avant de partir à son tour, il se pencha par la balustrade, cherchant des yeux la silhouette de Clavarina : elle était là, sur l’estrade, droite et immobile face à une foule de fidèles qui, la nuque baissée, priaient en silence. Un instant, le domestique ne vit plus une entité divine et immortelle, mais une toute jeune femme, seule et morose, qu’on aurait enfermé entre de hautes colonnes. La silhouette de sa propre petite fille – aujourd’hui adulte et poussée en avant par le souffle d’une existence joyeuse – se superposa sur celle de Clavarina ; elles devaient avoir le même âge – ou tout du moins en apparence – mais si la première était une femme à l’air enjoué qui agitaient ses jupes sur les esplanades de la Tour, entre les étals des commerces et les silhouettes de ses amis, Clavarina avait le teint pâle de ceux qui ne voient que très rarement la lumière du soleil. Son corps était maigre, longiligne. Flottant entre les tissus amples et vaporeux de sa robe blanche, elle ressemblait à un spectre sans vie flottant entre les vapeurs de la basilique. 

Comme il se redressait, Jolly sentit une douleur naître au creux de sa hanche. Avec une grimace, il s’étira le bassin, maudissant le temps pour lui avoir volé sa jeunesse. Il redoutait déjà de devoir descendre le long escalier en colimaçon, sans compter les étroits couloirs qui remontaient jusqu’au palais impérial où il était sans doute déjà attendu pour servir les nobles de la cour. Il n’avait pas à charge de s’occuper des appartements des Enfants, mais rares étaient les domestiques qui s’acquittaient de cette tâche, et si elle leur était imposée, c’était souvent comme punition.

Pour avoir passé son enfance au quartier de l’Horloge, Jolly gardait le souvenir d’un lieu avenant, mieux entretenu ; sa mère, servante au palais, le laissait courir derrière elle lorsqu’elle se rendait à l’intérieur des ateliers Erlkönig. Il avait souvent joué entre ses rouages, escaladé les larges mécanismes pour se faufiler d’un étage à l’autre. À l’époque, l’Enfant du culte, Syphe, était une vieille femme posée au regard doux et embué par l’accumulation des âges. Jolly était toujours intimidée en sa présence, et lorsque leur regard se croisait, il se cachait derrière les jupes de sa mère. Celle-ci devait s’excuser auprès de l’Enfant, mais Syphe, bienveillante, ne s’en offusquait pas. Elle reprenait son chemin, entourée d’un petit groupe de fidèles et bien souvent d’héritiers Erlkönig. En ce temps-là, les ateliers et laboratoires qui se cachaient à l’intérieur de l’horloge étaient des lieux d’étude et de recherche où nombres d’académiciens se rendaient et travaillaient sous la supervision de Syphe. Tous chérissaient ses conseils avec dévotion et respect, car elle incarnait la sagesse et le savoir. 

Lorsque l’enveloppe charnelle de Syphe était devenue trop lourde à porter, l’Enfant s’en était débarrassé ; elle avait organisé une retraite à l’écart de la Tour, erré quelques mois durant dans la plus vieille forêt de l’Empire – on dit même qu’elle aurait traversé la brume qui gît sans jamais se lever aux pieds de la Tour – puis elle était revenue, plus émaciée et fatiguée que jamais, mais les yeux brillants. Elle s’était dite prête à accepter la petite mort d’un corps pour embrasser la vie éternelle. Tout avait été préparé méticuleusement : jour après jour, elle avait disséqué son Code pour l’offrir au corps d’un nourrisson qu’elle avait reconstitué à l’image de ce qu’elle désirait devenir. Un a à un, elle avait sculpté ses connexions neuronales, ses nerfs, ses os. Un jour, on l’avait trouvée seule, assoupie dans le laboratoire, et le nourrisson, dans ses bras, pleurait  à grands cris : Syphe s’était évaporée, et Kholia était née à sa suite. 

C’est à cette époque que Clavarina était revenue des contrées Erlkönig pour remplacer Syphe le temps que le nourrisson grandisse et soit en mesure de reprendre sa succession ; mais avec le temps, Kholia s’était détournée de la voie, la bête des Maart, conjointement, s’était déchaînée, et les Enfants étaient tombés en disgrâce. 

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Eldir9
Posté le 07/12/2023
Bonjour,
J'ai trouvé les descriptions évocatrices de belles images, d'un bel univers, et poétiques en effet, comme cela a déjà été dit.
J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont Clavarina peut percevoir les choses .

Bonne continuation et bonne soirée.
Ozskcar
Posté le 10/12/2023
Bonjour,

Merci beaucoup pour ton retour. Je suis content que tu aies apprécié l'univers et les images que j'ai essayé de créer, ainsi que la perspective de Clavarina (le plus gros défi du chapitre, sans doute...)

A bientôt, peut-être !
MrOriendo
Posté le 31/10/2023
Hello Ozskcar !

Un premier chapitre intéressant qui nous plonge directement dans ton univers avec des descriptions riches et immersives, très visuelles et même un peu poétiques, ce qui ne gâche rien. Le personnage de Clavarina est intéressant, on comprend bien qu'il s'agit d'une sorte de figure religieuse, et qu'elle est là seulement pour remplacer la véritable Enfant du culte, Kholia, dont la fin laisse suggérer qu'elle a viré "dark side".

J'ai hâte d'en découvrir davantage sur ton monde et cette histoire.
Au plaisir,
Ori'
Ozskcar
Posté le 10/11/2023
Salut Ori',

Merci beaucoup pour ton retour sur le premier chapitre. Je suis ravi que tu aies trouvé les descriptions riches et immersives. Cela confirme que l'atmosphère que je cherche à créer semble fonctionner.

Je suis en pleine correction du premier jet (tu lis actuellement le second). N'hésite pas à me donner des suggestions sur des points que tu aimerais voir développés ou améliorés.

Merci encore,
Oz
Maeghan
Posté le 29/10/2023
Très bon premier chapitre qui me donne vraiment envie d'en savoir plus et de lire la suite ! J'ai vraiment beaucoup aimé les descriptions, en particulier celle de la Tour qui est très immersive. Beaucoup d'informations sont certes fournies, mais au moins, il y aura toujours un détail qui éveillera la curiosité du lecteur.

J'ai juste un petit défaut à relever. Certaines phrases sont très longues et j'étais essouflée de les lire jusqu'au bout, notamment à cause de la ponctuation. Il y a plusieurs phrases (comme "Si l’on escaladait les marches de l’édifice, la brume désépaississait, et l’on ne tardait pas à surplomber, bientôt rejoint par le soleil, une mer de nuages cotonneux : le ciel envahissait l’horizon, et seules les plus claires journées permettaient d’apercevoir, au loin, les contrées colorées et ridiculement petites de l’Empire Dawnarya.") qui sont vraiment très longues, avec beaucoup trop de ponctuations (8 dans cet exemple) selon moi. Je pense que tu gagnerais en fluidité à couper en deux avec un point mais c'est vrai que j'ai aussi un faible pour les longues phrases...

En tout cas, j'ai vraiment apprécié découvrir ce premier chapitre. Hop ! Ca part dans ma pile à lire. Je suis chanceuse, j'ai beaucoup de chapitres à rattraper ahah

PS : un "saplace" a perdu son espace entre "sa" et "place", et "ave" a perdu son c ;)
Ozskcar
Posté le 29/10/2023
Bonjour Maeghan,

Merci d'avoir pris le temps de lire mon premier chapitre et partagé tes impressions. Je suis ravi d'apprendre que ce début t'a fait bonne impression !

Je tiens compte de ta remarque sur les phrases longues et la ponctuation. Je comprends totalement ce que tu veux dire, certaines de mes phrases peuvent être un peu lourdes. Ta suggestion de les couper en deux pour plus de fluidité est bien vue, et je vais certainement y penser lors de mes révisions.

C'est vraiment cool de savoir que mon récit rejoint ta pile de lecture, et je te remercie de me laisser t'embarquer dans cette aventure. J'espère que la suite de l'histoire sera à la hauteur de tes attentes et que tu apprécieras chaque nouveau chapitre.

A bientôt, peut-être !
hellboy76
Posté le 24/08/2023
Ton texte nous plonge dans un univers mystérieux avec une tour énigmatique et une atmosphère mystique. Ta description de la Tour et ton écriture poétique créent une ambiance captivante. Les personnages, en particulier Clavaria, ajoutent de la complexité à l'histoire.
Ozskcar
Posté le 03/09/2023
Bonjour Hellboy !
Merci beaucoup pour ton retour sur ce premier chapitre. J’espère que la suite sera à la hauteur de tes premières impressions.
A bientôt, peut-être !
Lauraline Aday
Posté le 08/08/2023
Une belle plume ! On sent un monde riche et foisonnant ! J'aime beaucoup ce genre d'histoires, ce genre d'ambiance.

Quelques petits points, peut-être, mais bien sûr ce n'est que mon avis :

Je n'ai pas trop apprécié le terme "Desepessissait" au début. Le paragraphe est poétique et j'ai trouvé que ce terme alourdissait un peu la lecture.

Bien que je l'ai appréciée, la description est assez longue et ne permet peut-être pas de rentrer directement dans l'histoire. Ce serait peut-être plus dynamique de le découvrir par les yeux d'un personnage. Pourquoi ne pas commencer direct avec Clavarina, puis découvrir le monde au fil des besoins ou de la progression de l'histoire ? Je ne sais pas ce que ça pourrait donner...
Ou peut-être faut-il un peu élaguer et enlever certains détails qui ne servent pas tout de suite la narration ?
Ce n'est bien sûr qu'un avis subjectif et pas une vérité absolue !

Dernière petite question, est-ce que l'héroïne s'appelle Clavaria ou Clavarina ?

Encore bravo pour ton travail. Je vais aller découvrir la suite ! :)
Ozskcar
Posté le 08/08/2023
Bonjour Lauraline,

Tout d'abord, merci beaucoup d'être passé sur cette histoire et d'avoir pris le temps de m'écrire un retour.

Je te rejoins sur le côté explicatif du premier chapitre. J'ai eu beaucoup de mal à écrire ce début, je m'y suis repris à plusieurs reprises... Mais il va encore falloir un peu de travail. Tes remarques me guideront et je te remercie de m'en avoir fait part.

C'est Clavarina, mais pour une raison mystérieuse, le correcteur a voulu lui donner un nom de champignon. Va falloir que je corrige ça au plus vite.

Normalement, la suite sera un peu plus rythmée (enfin j'espère...). J'espère qu'elle te plaira !

Au plaisir et à bientôt, qui sait !
Lauraline Aday
Posté le 08/08/2023
Haha cette histoire de champignon m'a beaucoup fait rire ! ^^ j'imagine la tête offusquée de Clavarina XD

Je ne manquerai pas de lire la suite, et même de relire le début si un jour tu le re-réécris.

Au plaisir !
Edouard PArle
Posté le 06/08/2023
Coucou Ozskcar !
Je viens découvrir ta réécriture.
Petit point à noter, il y a énormément d'infos dans ce chapitre 1, même en connaissant déjà ton univers j'ai dû m'accrocher pour suivre, surtout en fin de chapitre. Peut-être qu'ajouter une scène d'action / dialogue... pourrait permettre d'alléger un peu tout ça. Ceci dit, il y a pleins de paragraphes super intéressants où on découvre tes personnages un peu mieux. Avec leurs enjeux, et quelques bribes de passé qui laissent deviner plein de choses intéressantes.
Sinon, très bon point pour les paragraphes de description du début, tu nous plonges dans ton univers directement, avec de jolies tournures.
J'ai trouvé intéressant d'ouvrir l'histoire du pdv de Claravina, j'ai apprécié le passage où elle évoque Lyslir, un personnage que j'aime bien. J'aurais même aimé en avoir plus xD
Gros plus aussi pour la citation en début de chapitre, très réussie !
Mes remarques :
"certains de ses étages étaient entourés d’une brume humide ; aussi," point après humide ?
"la circulation des habitants, quant aux marchandises," point après habitants ?
"Selon le quartier auquel l’on se trouvait," -> où l'on se trouvait ?
"mais Clavaria s’y était habituée, à force." -> avec le temps ? (le à force colle pas trop avec ton style je trouve)
"Elle aurait pu, comme beaucoup, préféré" -> préférer
"– Eh bien qu’ils jasent, si ça les amuse." la réplique serait encore plus percutante je pense en coupant à jasent
Un plaisir,
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 08/08/2023
Bonjour !

J'ai un mal fou à faire ce premier chapitre. Autant, la suite, ça va, mais commencer, c'est un vrai casse-tête. Ce n'est vraiment pas évident de doser, et je te crois volontiers lorsque tu écris que cette introduction est très dense. J'essaierai plus tard d'arranger ça. Je dois déjà avoir au moins 4 versions différentes de début. Mais s'il en faut d'autres, je m'y mettrai, eh eh !
En tout cas, merci pour tes retours ! J'espère que la suite te semblera meilleure, et dans le cas contraire, tes retours m'aideront sans doute beaucoup à améliorer tout ça.

Au plaisir de te lire,

A bientôt !
Edouard PArle
Posté le 11/08/2023
On est d'accord, c'est hyper dur les premiers chapitres en terme de dosage^^ Bon courage !
Mentheàleau
Posté le 13/07/2023
Bonjour,
Ce premier chapitre est pleins d'informations qui dessinent les contours d'un univers intrigant. J'ai hâte de découvrir la suite de cette histoire. Ce monde semble à la fois oppressant et rempli de surprises.
Cette découverte fut un vrai plaisir et d'en apprendre plus sur les institutions qui régissent le monde de la Tour
Ozskcar
Posté le 17/07/2023
Bonjour Menthe,
Je n'avais pas conscience que le monde de la Tour pouvait paraître oppressant... Merci pour ton retour, de fait ! C'est toujours enrichissant d'avoir la perspective de quelqu'un d'autre.
A bientôt, peut-être !
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