Chapitre 1 - partie 2

Par Ozskcar

C’est à cette époque que Clavarina était revenue des contrées Erlkönig pour remplacer Syphe le temps que le nourrisson grandisse et soit en mesure de reprendre sa succession ; mais ave le temps, Kholia s’était détournée de la voie, la bête des Maart, conjointement, s’était déchaînée, et les Enfants étaient tombés en disgrâce. 

Jolly n’avait de cesse de houspiller les domestiques et les femmes de chambres du palais pour les inciter à descendre jusqu’aux quartiers de l’Horloge : il leur contait les miracles accomplis par les Enfants, il faisait étal de leur sagesse et de leur grandeur d’âme, mais si certains l’écoutaient par courtoisie, les mains occupées à raccommoder pourpoints et chemises, la plupart ne prêtaient nulle attention à ses discours, ou pire, ricanaient du haut de leur jeunesse – car que leur importait que le monde ait été différent ? Il leur appartenait désormais, et ils en feraient bien ce qui leur chanterait. Aussi Jolly descendait-il seul, bougon, dès qu’il en avait l’occasion, et personne n’osait lui faire le reproche d’être parfois en retard pour une lessive ou un service ; on le remplaçait aussitôt, sans rechigner, avec la fluidité et l’aisance caractéristiques de ces gestes pétris depuis longtemps par l’habitude. 

Lorsqu’il apparut dans la vaste buanderie du palais, un panier de draps sous le bras, son chariot poussé par l’autre, certains s’approchèrent pour lui prêter main forte tout en l’informant, par leurs bavardages, qu’une délégation Artium était arrivée le matin même : il faudrait faire davantage de chambres, et en vitesse, sans compter que le service serait plus long, ce soir. On s’affolait déjà, aux cuisines, pour préparer le dîner ; les valets, servantes et majordomes bénéficiaient quant à eux de suffisamment de temps pour pouvoir pépier à satiété, faire étal de leur impatience comme de leur feinte lassitude à l’idée de devoir assister à de nouvelles festivités ; il faudrait colorer les salles de bals et de réceptions aux couleurs des familles invitées, sans compter l’estrade que l’on devrait installer pour permettre aux musiciens et cantatrices de performer leurs œuvres ; mais il y avait aussi les nappes à repasser, l’argenterie à nettoyer, les poussières à faire… 

Jolly eut à peine le temps de déposer son panier qu’on lui mettait déjà entre les mains une pile de linge. Sans broncher, les oreilles tendues, il s’assit à l’une des tables en bois, au milieu d’autres domestiques, et entreprit de faire les ourlets, de recoudre les boutons, de reprendre, en somme, l’ensemble des chemises et des jupons. Autour de lui, les autres bavardaient gaiement, cherchant à deviner quelle nouvelle lubie les Artium apporteraient avec eux : les modes vestimentaires changeaient souvent, même au palais, mais les Artium étaient connus pour leur goût prononcé pour les arts et le luxe, et leurs manies comme leurs tendances étaient autant moquées que suivies sur le champ par les nobles de la Tour. Une jeune femme affirma avoir entendu qu’ils s’étaient récemment passionnés pour l’usage de matériaux biodégradables ; elle disait avoir même vu une noble porter fièrement une longue cape faite de tissus brodés et découpés selon le modèle de végétaux divers. Ses amis n’en crurent par un mot.

-La jeunesse Artium se dit très concernée par les bouleversements de biopréservation, se défendit la jeune femme. J’ai commencé un roman publié par une autrice de renom, l’autre jour, et…

– Parce que toi, tu sais lire, se moqua une vieille femme en levant les yeux de sa planche à repasser.

Tous éclatèrent de rire, et le rose monta aux joues de la jeune femme. 

-Comment s’appelait-elle ? demanda Jolly, davantage pour l’aider que par réel intérêt pour le sujet – lui-même ne lisait que très mal. 

– Qui donc ? 

– Votre romancière ? 

La jeune femme écarquilla les yeux puis, trouvant là une occasion de prouver ses dires, se concentra pour se remémorer le titre et le nom de son auteur. Elle se lança dans une explication détaillée du contexte de parution, mais s’emmêla tant qu’elle finit par se répéter plusieurs fois, puis par se contredire ; ses camarades s’en amusèrent et n’hésitèrent pas, soit en lui posant des questions, soit en riant franchement devant ses bégaiements, à l’égarer davantage. Elle se débattit tant pour organiser ses idées que les larmes lui montèrent ; elle se serait probablement enfui en pleurant si une silhouette n’était pas apparue dans l’encadrement de la porte : 

– Excusez-moi ? Est-ce que Ruhe est ici ? 

La jeune femme se leva précipitamment, écrasant de ses poings la tristesse qui colorait son visage. 

– C’est moi. 

– T’es attendue là-haut. La femme de chambre de la princesse est souffrante ; c’est toi qui la remplaces.

Ruhe sentit tous les regards converger sur elle ; elle leva le menton pour se donner de la contenance, attrapa ses affaires et s’avança pour suivre le page, mais ce dernier semblait déjà occupé, penché qu’il était vers une lavandière. Il lui fit signe de se débrouiller, la délogeant comme l’on écarte un insecte invasif, et la jeune femme se retrouva seule dans le couloir. Ce n’était pas la première fois qu’elle montait dans les appartements de la princesse, mais d’ordinaire, elle se contentait d’aider la femme de chambre, non pas pour la remplacer, mais simplement pour  ramasser le linge, défaire les draps ou ajuster un oreiller. Ruhe eut un regard pour sa longue jupe blanche et se demanda si c’était là une tenue adaptée à une femme de chambre. Elle profita qu’un chariot passât à côté d’elle pour attraper un long ruban bleu qu’elle noua dans ses cheveux bouclés puis, ravie, se mit à courir dans les couloirs, quitte à bousculer d’autres domestiques qui ne manquèrent pas de la morigéner pour son attitude. Elle eut chaque fois le plaisir d’affirmer qu’elle était pressée, car attendue par la princesse elle-même, et ces mots la comblèrent un peu plus d’une joie ingénue à chaque fois qu’elle les prononçait. 

Chaque étage du palais était accessible depuis les escaliers et les couloirs de service, mais il était rare que Ruhe en sortît ; aussi gardait-elle toujours cette curiosité ébahie devant sa beauté élégante et lumineuse. De hautes fenêtres dont certaines en forme de soleil – le symbole des Dawnarya – égayaient les murs, de même que de nombreux tableaux, bustes, sculptures ou colonnades. Comme elle n’était pas pressée par la femme de chambre qu’elle devait généralement accompagner, Ruhe prit son temps pour observer les lieux, flâner dans les couloirs comme si elle y était une noble jeune femme sur le point de se rendre dans ses appartements. Devant le buste d’un empereur des générations passées, elle fit une révérence puis agita sa jupe en tournant sur elle-même. Elle finit par se mettre en retard et dut à nouveau courir, ralentissant chaque fois qu’elle croisait quelqu’un. Lorsqu’elle frappa à la porte de la princesse, elle s’attendit à recevoir un sermon : rien, pourtant. Il lui fallut toquer à nouveau avant d’être invitée à entrer par une voix grave. 

Lorsqu’elle poussa la porte, un homme brun, grand et vêtu de l’habit des chevaliers, s’apprêtait à lui ouvrir. Ruhe tressaillit devant lui ; sa stature imposante l’intimidait, de même que son expression peu amène. Ruhe n’aurait su dire si ses sourcils froncés l’invitaient à justifier sa présence ou bien l’accusait tout simplement de l’avoir déranger ; penaude, la jeune femme pencha pour la première option et se présenta. L’homme l’écouta puis haussa les épaules avant de prévenir la princesse qu’une nouvelle femme de chambre était arrivée. Son ton était étonnamment familier pour un homme de son rang, mais l’héritière ne sembla pas s’en offusquer : elle se contenta de maugréer, depuis la pièce adjacente, qu’elle était occupée. En se penchant, Ruhe put apercevoir la jeune femme assise à un secrétaire, les yeux rivés sur une liasse de documents. Ses cheveux clairs et détachés tombaient de part et d’autre de son visage crispé par la concentration. Nul maquillage n’ornait ses traits, et sa vêture était simple : une robe bleu pâle tombait autour de ses genoux repliés, et sur ses épaules, un peignoir au tissu léger. Sans ses atours, la princesse apparaissait pour ce qu’elle était : jeune.

– Sauf votre respect, soupira le chevalier, vous risquez de faire attendre les invités de votre mère. 

– Encore une minute. Tu as arrosé les plantes ? demanda-t-elle en relevant soudain la tête. 

– Et nourri votre oiseau. 

Ruhe, toujours près de la porte, se contenta de se balancer d’un pied sur l’autre, mal à l’aise. Elle s’était sentie soudain projetée dans la toile d’un quotidien qui n’était pas le sien ; elle tentait de se raccrocher à ce qu’elle connaissait, mais tout lui semblait atypique, étranger. On ne parlait guère de plantes, d’ordinaire, et l’on disait toute trace des animaux disparue ; ils étaient depuis longtemps considérés comme des chimères d’un temps passé, et Ruhe n’en avait toujours entendu parler que dans d’anciens ouvrages. Elle tut sa curiosité, cependant, consciente qu’une bonne servante se doit d’allouer à ses maîtres l’intimité qui leur est due. 

Imprimant ses devoirs dans un coin de sa tête, elle se rendit compte qu’elle ignorait si elle devait ou non s’avancer : devait-elle commencer son travail, ranger la pièce, préparer une tenue pour la princesse ? Peut-être le chevalier perçut-il sa gêne, toujours est-il qu’il se tourna vers Ruhe pour lui indiquer d’un mouvement du menton la pièce au fond des appartements qui servait de chambre à la princesse : un grand lit défait s’y trouvait, caché dans la pénombre des rideaux encore fermés. 

Ruhe s’y avança, tira sur les tentures et ouvrit les fenêtres ; l’après-midi diffusait sa lumière blanche sur la mer de nuages en contrebas, et les planeurs colorés brillaient dans le ciel opalin. Il n’y avait pas un bruit, pourtant, toute l’agitation se concentrant  au niveau des étages inférieurs. Seul le vent chantait et avec lui, le calme indéfectible. Ce ne fut plus qu’un carnaval de soie, de lin, de coton que Ruhe étendaient, pliaient, triaient en faisant voleter les couleurs et les textures dans la brise fraîche qui lui parvenait de l’extérieur. Derrière, les voix du chevalier et de la princesse lui parvenaient ; il lui sembla que leur conversation concernait le traité commercial que les Dawnarya devait signer avec les Artium. 

Quand Ruhe entendit des pas derrière elle, la chambre exhalait un parfum doux et fleuri et luisait de propreté. La princesse ne sembla pas y prêter attention ; elle s’avança vers la petite pièce adjacente pour examiner sur les hauts cintres ce qu’elle pourrait bien mettre. Elle tira plusieurs robes, essaya une jupe, posa contre sa poitrine divers chemisiers ; plus elle hésitait, plus elle semait derrière elle les vêtements en tout genre qu’elle rejetait plus loin. Elle finit par choisir un tailleur relativement simple qu’elle posa entre les mains de la domestique :

– Vous vous appelez ? 

– Ruhe, votre altesse.

– Et bien Ruhe, je m’en remets à vous, soupira la princesse en se laissant tomber devant une coiffeuse. 

Alors que Ruhe commençait à démêler les cheveux de la jeune femme, celle-ci se pencha légèrement en avant pour observer son temps et, tandis qu’on la coiffait, elle commença à se maquiller. La mode actuelle voulait que le visage soit lourdement chargé de motifs et de couleurs ; petit à petit, chaque noble s’était trouvé sa signature et s’efforçait, par les ornements qu’il peignait sur sa peau, de signifier quelque chose, de représenter son humeur, son intention, ou tout du moins un aspect de son identité. La princesse Li’Dawnarya profita de cette occasion pour souligner les lignes de sa mâchoire, de ses sourcils et de son nez ; elle usa de tous les artifices lui permettant de cacher sa jeunesse, puis elle amplifia son regard par de sombres lignes bleues, dessina des nuages gris autour de ses yeux. Sur l’une de ses tempes, elle égaya l’ensemble d’un petit demi-cercle doré qui ne tarda pas à devenir un soleil, symbole de sa famille, pointant comme se lève un astre au tout début du jour. Li’Dawn était la princesse héritière ; son temps n’était pas encore venu, et elle n’avait pas honte de se trouver encore dans l’ombre de sa mère, car celle-ci était une impératrice forte et rayonnante qu’elle désirait servir, de laquelle elle désirait apprendre, et ce, jusqu’à ce qu’elle soit en âge de gouverner. C’était là l’histoire que son visage racontait. 

Quand Ruhe eut terminé de tresser les cheveux de la princesse, celle-ci se releva et se laissa habiller tout en écoutant son chevalier énoncer la liste des invités. 

– Probité ne sera pas là ? 

– Le duc se fait vieux et s’excuse de ne pouvoir être présent, répondit Ran en parcourant des yeux, adossé contre le mur, les différents cartons qu’il tenait dans les mains. Tiens, le couple Maart semble avoir changé d’avis ; ils n’enverront pas un membre de leur ambassade mais viendront eux-mêmes vérifier la légalité du traité. 

– Wilhelm se serait remis ? On le disait très malade, je crois ? 

Bientôt, Li’Dawn fut prête. Elle se considéra dans le psyché, apporta quelques retouches à sa coiffure et à sa mise, remercia Ruhe puis disparut, suivie de son chevalier. La domestique, abandonnée en arrière, demeura immobile quelques secondes ; la nervosité vibrait encore dans sa poitrine, elle se sentait haletante, euphorique et inquiète tout à la fois. Une foultitude de doutes l’assaillirent – avait-elle satisfait la princesse par ses servies ? S’était-elle comportée comme il seyait à une femme de chambre ? – puis la fierté se rua en elle, bousculant toutes ses autres émotions. Joyeuses, elle sautilla à travers la chambre, rangeant un à un les vêtements éparpillés par la princesse, puis épousseta les coussins, les banquettes, les tentures, observa les lieux une dernière fois, ravie, avant de quitter les appartements princiers pour retrouver ses camarades aux étages inférieurs. 

Elle avait espéré recevoir bon accueil – elle s’était d’ailleurs préparée à raconter son expérience avec la hauteur fière d’une femme qui s’est acquittée de son devoir ; elle s’imaginait déjà, assaillie par les questions et la curiosité des autres domestiques, répondre qu’elle n’avait rien à raconter, qu’en effet, elle avait été témoin de conversations importantes, mais qu’elle était tenue au secret et qu’elle ne désirait rien d’autre que de faire honneur à la confiance qu’on lui avait accordé. Quelle ne fut pas sa déception lorsque, à peine entrée, loin de s’intéresser à ses exploits, on commença par l’accuser de n’être pas descendue plus tôt – car où était-elle, d’ailleurs, durant tout ce temps ? – puis la surchargea de tâches diverses. Ruhe n’eut pas le temps de se justifier : déjà, la lavandière s’éloignait pour s’adresser à quelqu’un d’autre. 

Les heures passèrent lentement, quoique dans une effervescence fiévreuse qui grandissait à mesure que le début des festivités se rapprochaient. Quand, enfin, le soir finit par colorer le ciel de ses teintes violacées, Ruhe fut autorisée à quitter la buanderie. Rapide, elle escalada les escaliers de services et monta jusqu’aux étroites fenêtres qui surplombaient l’entrée du palais ; d’autres domestiques s’y trouvaient déjà, agglutinés les uns contre les autres, pour apercevoir l’arrivée des délégations des contrées étrangères. 

Le palais était une structure à part, ramifiée à la tour par le biais de plusieurs ponts. Des nobles, des musiciens et autres artistes itinérants y défilaient déjà, points colorés s’agitant au loin, s’approchant peu à peu : on entendait déjà les mélodies flûtées des instrumentistes qui sautillaient autour du cortège ; les rires et les chants allaient par vague, éclatant sous le soleil comme des bulles. Si l’on n’apercevait pas encore distinctement les vêtures et les visages des nobles, les silhouettes de leur chars se dessinaient sur le large pont, tous décorés des symboles de leur famille. Là, le bec d’un immense oiseau pointait vers le ciel tandis que ses plumes interminables flottaient dans la brise ou traînaient sur le sol ; ici, c’était une fleur au sommet de laquelle plusieurs hommes agitaient la main en guise de salut ; là, encore, la coque d’un navire entre les voiles duquel dansaient des individus aux membres prolongés par de longs drapés blancs. 

Comme la tête du cortège approchait, Ruhe entendit quelqu’un désigner du doigt Violette Artium, la célèbre cantatrice, ainsi que le reste de sa famille. Les noms fusaient, suivis d’exclamations ravies venant commenter un habit, une parure, un visage. Un à un, les chars disparurent dans la cour intérieure du palais, et bientôt, l’on déserta les fenêtres pour rejoindre un poste ou un nouveau point d’observation. Ruhe descendit avec d’autres domestiques et prit sa place dans la longue file venue accueillir les nobles dans le hall principal. L’attente dura peu, mais le temps, pourtant, semblait s’étirer et passer avec une pesante lenteur ; il fut d’autant plus difficile de s’astreindre à demeurer debout, droit et inexpressif ; mais bientôt, les portes du hall s’ouvrirent : des musiciens entrèrent d’abord, annonçant par leur art l’arrivée des nobles, puis ce fut le tour des Artium de faire leur entrée. La suite de la soirée ne fut plus que processions, accueil, discours écourtés par l’invitation à danser, à se restaurer et à bavarder sous les lueurs colorées des lustres. 

Ruhe n’eut de cesse de courir d’un bout à l’autre de la salle de réception, un plateau dans les mains, pour servir et desservir les tables, porter un verre à une main tendue ou bien l’en débarrasser quand celui-ci était vide. Dans un tourbillon de pierreries et de tissus soyeux, les invités dansaient avant de s’en retourner, ou bien près des tables, ou bien sur les terrasses qui bordaient la salle de bal. Ruhe ne sentit pas la tension qui habitait le couple impérial qui, perché sur une estrade surplombant la salle de bal, lorsqu’ils ne saluaient pas avec courtoisie les invités qui venaient leur présenter leur respect, se jetaient de temps à autre des coups d’œil interrogateurs ; elle était trop accaparée par les mélodies entraînantes et l’étalage de luxe qui se déroulait sous ses yeux : aussi fut-elle surprise lorsqu’un messager entra à pas rapide, s’agenouilla devant l’impératrice, puis annonça la nouvelle, terrible, glaçante. Quand il eut parlé, tous se turent : les musiciens cessèrent de jouer, les chanteurs s’interrompirent au beau milieu d’un couplet – on eut dit que le temps s’était arrêté, que toutes les poitrines soulevées par les efforts, les rires et les bavardages s’étaient figées sur une inspiration retenue quelques secondes durant – : Wilhelm Maart, alors qu’il se rendait aux festivités conduites au sein du palais de la tour, le duc des contrées Maart et porteur du glaive de la justice, était mort.

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MrOriendo
Posté le 31/10/2023
Hello Ozskcar !

J'ai adoré ce chapitre, davantage que le premier. Le point de vue de Ruhe est à la fois très bien écrit et super intéressant à suivre, c'est vraiment une super idée de nous proposer de découvrir le palais et la Tour à travers les yeux éblouis d'une simple servante. Comme Edouard, je salue l'ingéniosité du passage où tu décris le maquillage de Li-Dawn et sa signification ; tu ne te contentes pas de nous proposer de jolies descriptions très visuelles, tu leur donnes également un sens dans ton univers qui ajoute une touche de réaliste bienvenue et aide à nous y immerger davantage.

Encore une fois, je partage le bémol d'Edouard concernant l'intensité de cette chute de chapitre. On ignore vraiment qui est le duc Maart ou ce que l'épée de justice représente. S'agit-il d'un héros valeureux, d'une sorte de ministre ? En quoi sa mort est-elle à ce point bouleversante, si tout le monde le savait très malade ?
J'imagine que des éclaircissements vont arriver par la suite, et ils seront assurément les bienvenus.

Au plaisir,
Ori'
MrOriendo
Posté le 31/10/2023
Une touche de réalisme*
Désolé, elle m'a fait saigner des yeux celle-là x)
Ozskcar
Posté le 10/11/2023
Salut Ori',

Je suis enchanté que tu aies apprécié le deuxième chapitre, particulièrement le point de vue de Ruhe. Présenter le palais et la Tour à travers les yeux d'une simple servante était assez amusant, du point de vue de la rédaction. Tant mieux si ça marche aussi, côté lecteur.

Je prends note du point que tu as soulevé concernant l'intensité de la chute du chapitre. Je suis conscient que le duc Maart et l'épée de justice nécessitent davantage de contexte. Je vais travailler sur une clarification sans perdre le mystère que je veux instaurer.

Merci encore pour ton retour détaillé et constructif. Cela m'aide énormément dans le processus d'amélioration.

À bientôt,
Oz
Edouard PArle
Posté le 30/10/2023
Coucou Ozckar,
Je me suis clairement régalé tout au long de ce chapitre !
Seul petit point dommage, la chute n'a pas l'impact qu'elle pourrait savoir si on en savait plus sur le duc un peu plus tôt. Après c'est compliqué d'en dire beaucoup en deux chapitres.
Sinon, j'ai adoré le pdv de la femme de chambre, qui permet d'avoir un regard très intéressant sur la vie à l'intérieur du palais. Ca permet de découvrir la princesse Li d'un regard extérieur qui n'est pas celui d'un proche. Il est en plus facile d'entrer en empathie avec elle et ses préoccupations.
La description du maquillage de la princesse est un passage excellent. J'adore la précision de ta description, la signification que le maquillage a dans ton univers. Ca donne tout de suite du réalisme à l'univers.
La (nouvelle ?) couverture est très jolie !
Mes remarques :
"ou pire, ricanaient du haut de leur jeunesse – car que leur importait que le monde ait été différent ?" j'aime beaucoup cette tournure
"installer pour permettre aux musiciens et cantatrices de performer leurs œuvres" je pense que tu peux couper à performer
"ou bien l’accusait tout simplement de l’avoir déranger ;" -> dérangé
"et l’on disait toute trace des animaux disparue ; ils étaient depuis longtemps considérés comme des chimères d’un temps passé, et Ruhe n’en avait toujours entendu parler que dans d’anciens ouvrages." intéressant ! je ne me souviens pas de ce détail dans la précédente version.
"avait-elle satisfait la princesse par ses servies" -> services
"Joyeuses, elle sautilla à travers la chambre," -> joyeuse
Un plaisir,
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 10/11/2023
Salut !

Je suis ravi que tu aies apprécié le chapitre et que le point de vue de la femme de chambre ait suscité ton intérêt. C'était un passage amusant à écrire, d'ailleurs.

Merci également pour tes remarques détaillées. Je prends note de la nécessité de donner davantage d'informations sur le duc plus tôt dans l'histoire pour renforcer l'impact de la chute. J'essaierai de trouver un équilibre pour intégrer ces détails de manière naturelle.

Quant aux corrections, je les prends en compte et les intégrerai dans la révision.

Merci encore pour tes retours. Cela m'aide beaucoup.
À bientôt !
Oz
Mentheàleau
Posté le 16/08/2023
Bonjour,
J'ai beaucoup aimée ce second chapitre. Ont plonge plus avant dans la vie fourmillante des habitants et des serviteurs de la tour. Il est facile de s'attacher à cette jeune femme de chambre à peine sortie du nid. Cela donne vraiment hâte de découvrir la manière dont les événements impacteront sa vie et celle de la princesse.
Ozskcar
Posté le 18/08/2023
Bonjour Menthe !
C'est gentil d'être passé par ici. Content que les personnages te plaisent. J'espère que tu prendras plaisir à découvrir la suite !
Lauraline Aday
Posté le 09/08/2023
Coucou Ozskcar, ravie de découvrir la suite ! J'ai apprécié de plonger dans tout ce luxe !

Si tu me permets, il me semble qu'il subsiste quelques coquilles :

Lorsque Ruhe arrive dans les appartements de la princesse : de l'avoir déranger >> de l'avoir dérangé

Quand Ruhe fait le lit : Ruhe étendaient, pliaient, triaient >>> mettre à la 3e p du singulier

Je n'ai pas compris : "se pencha légèrement en avant pour observer son temps" est-ce que c'est son teint ?

avait-elle satisfait la princesse par ses servies  >>> par ses services

à la confiance qu’on lui avait accordé. >> accordée ? Je crois qu'il faut accorder avec le COD.

le début des festivités se rapprochaient >> rapprochait (accord avec début)

Hâte de découvrir la suite !
Ozskcar
Posté le 11/08/2023
Bonjour Lauraline !

Merci pour tes remarques ! Je vais prendre le temps de corriger tout ça !

A bientôt !
Morphée
Posté le 06/06/2023
L"histoire est super, le monde dans lequel est l'histoire est bien développé. On voit l'histoire à travers les yeux de plusieurs personnages, ce qui nous permet de découvrir les choses sous un autre angle super, continu comme ça. J'ai hâte de lire la suite.
Ozskcar
Posté le 08/06/2023
Merci beaucoup pour ton retour !
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