Ma bouche s’entrouvrit de surprise. Un meurtre ? dans notre ville ? notre roi mort ? mon cerveau se figea devant l’absurdité de la situation. Ma mère était heureuse et riait à gorge déployée devant nos têtes alors que notre souverain venait de se faire tuer. Etais-ce une blague ? pourtant, je la vis sortir de sa poche un journal plié en quatre, légèrement imbibé d’eau. Elle le secoua et nous lus, d’une voix enjoué :
« rédacteur en chef de Dano, lut-elle. Voyons Nilah, tu sais le beau jeune homme qui aide la mère de ton ami Api pour son potager », expliqua-t-elle devant nos têtes hébétées.
Mais je savais très bien de qui elle parlait et je savais qu’elle aussi. je ne comprenais juste pas l’incohérence de la conversation.
« Ha ha ha, excusez-moi, vous devez être totalement perdu. Bon, finit les plaisanteries et écoutées plutôt ça, reprit-elle : « En cette fin de printemps, plutôt agréable et verdoyant, un évènement déroulé hier vient casser le rythme plaisant de ce mois de juin.
Gabin, fils du roi, a tué son père, Marineur. La raison d’un tel crime ? je vous informe donc que le prince a découvert il a quelques jours, que notre cher roi nous contrôlait tous, sans exception grâce à de la magie. Il nous manipulait. Cette emprise qu’il avait sur nous détruisait toute démocratie susceptible d’exister. De plus, il retirait de notre cerveau notre sens critique afin de ne pas remettre en cause son autorité.
La provenance de ce sortilège n’est pas encore connue. Notre nouveau roi a catégoriquement refusé de donner le moindre détail. Cependant, il m’a annoncé qu’il organisera prochainement une assemblée qui devrait répondre à toutes nos questions. Tout le village est invité, petits et grands. En attendant la date prévue pour cet évènement, la mère Petit Poulain a décidé de préparer après son couronnement, une grande fête, en son honneur qui se déroulera demain, si la météo le permet, sur la place du village. Nous comptons sur vous pour venir nombreux et féliciter notre sauveur, Gabin ! »
Ma mère s’arrêta de lire et nous regarda, tout excitée.
Comment avoir l’audace d’organiser une fête en l’honneur d’un assassin ? assurément que le magicien avait fait quelque chose de mal, d’horrible même, mais au point de le tuer et de fêter sa mort ? je contemplais ma mère monter quatre à quatre les marches pour annoncer la nouvelle au reste de ma famille. Comment ? et puis tout de même, pourquoi être heureux d’apprendre que nous nous faisions duper par notre chef ? hier encore bien aimé, aujourd’hui détesté ? et puis comment être sûr qu’il nous contrôlait ?
Question idiote. Je savais au plus profond de moi-même que c’était vrai. Maintenant que l’on me l’avait dit, je me souvenais de ce trou noir, celui ou mon frère avais eu les même symptôme. Ce trou noir dans lequel avait disparu, à mes 13ans, mes interrogations, qui venait miraculeusement de réapparaitre en moi. Par exemple, une nouvelle fois, comment se fait-il que Marineur avait plus de 90 ans et avait l’allure d’un homme de 40 ans ? C’était à cause de la magie qu’il avait employée pour nous ensorceler. Nous ensorceler. Des souvenirs et des questions me revenaient en bourrasques, comme si le simple fait de lire cette missive avait déclenché un déclic dans mon cerveau.
Les nombreuses fêtes que les habitants de notre village avaient payées pour les rendre magnifiques, malgré le fait que nous n’ayons que peu d’argent. Comment avons-nous pu faire cela ? Nous avions perdu une telle somme d’argent pour des réjouissances que nous ne consentions même pas et qui n’étaient même pas en notre honneur. Jamais.
Ces offrandes, de pain et de nourriture que nous offrions au roi alors que l’on en avait besoin ?
Ces nombreux hivers, passés dans le froid et la faim pour nourrir les grands plats de la famille royale et chauffer le château avec du bois, nous avait causé tant de mort et de malheur.
Jamais nous n’aurions accepté cela. Personne ne s’était rendu compte de la souffrance que cela engendrait, pas même notre roi, conscient de ses actes. A moins qu’il ne le fasse exprès. Oui, sûrement, car il nous faisait oublier notre jugement et notre parole.
Un autre détail ne m’échappa pas. Nous étions l’origine de la puissance et l’intelligence de notre pays. Et si, depuis ce temps infini Marineur avait toujours été notre dirigeant. A l’école, nous n’avions jamais appris qui étaient les rois avant lui, ni même l’identité du premier magicien et cela devait être le cas depuis de nombreuses générations avant nous. Je constatais aussi que notre ancien roi nous obligeait à combattre contre nos amis, nos voisins, les autres villages, pour prendre le contrôle d’Armis alors que nous aurions pu protester et éviter tous ces morts et ses destructions. Depuis que Les Commandements et la Loi du Lou avaient été créés, plus aucune guerre n’avait été déclenchée, tout Armis était en paix, mais j’étais sûr qu’un jour il se serait manifesté s’il n’avait pas été assassiné. Il devait sûrement attendre que la vie se renouvelle suffisamment et que ses soldats soient prêts à combattre. Voilà donc la raison pour laquelle si nous n’avions pas eu d’enfants à 70 ans nous étions brulés. Pour inciter les gens à se reproduire. Pour avoir plus de chaire. Plus d’armée. Je ravalais mes larmes. Ces morts... Comment ? comment avait-il osé faire ça ?! Peut-être avions-nous raison de fêter sa mort, mais la mort n’est pas la meilleure solution et personne ne peut décider si quelqu’un doit mourir ou non. Mais je savais très bien, grâce à ms cours de l’histoire d’Armis, que pour vaincre la magie il fallait tuer la personne qui possédait celle-ci. Et là, tous ce qu’il avait fait disparaissait. Je le savais. Je savais très bien que c’était la seule solution, mais peut-être aurions-nous pu tenter de la raisonner ? Non, il devait être pris dans la démence, pas même son fils en serait capable. Mais en y repensant, si Marineur n’avait jamais vécu, notre savoir que nous avions développé au fil de ces siècles, n’aurait jamais existé. Nous aurions très bien pu vivre dans un endroit horrible et catastrophique. Peut-être n’aurions-nous même pas de logis ? peut-être vivrions-nous dans la misère ? je repensais à ce que l’on nous apprenait enfants : notre peuple, qu’il est vécu dans le passé, le présent ou le futur, n’était qu’un, nous devons les honorer, malgré leur erreur. Je frémis. Pourtant, ce pouvoir nous avait aussi permis de gagner ces guerres que nous avions déclenchées. Nous les avions gagnés grâce à notre savoir, qui détruisait tout, village par village, ville par ville, vallée par vallée.
« hum hum. Nilah ? » chuchota ma sœur.
Je levais les yeux vers elle, consternée. J’avais totalement oublié sa présence. Mais, ma famille était habituée à me voir perdue dans mes pensées en oubliant le monde qui m’entoure. Ils disaient que je vivais parfois dans un univers parallèle au notre. Je me forçais à sourire à ma petite sœur et tentais de me reconcentrer sur la partie.
Cette nuit-là, étendue dans mon lit en hauteur, j’attendis le sommeil. Mais il ne venait pas. La nouvelle s’était propagée dans toute la maison et avait fait le fruit de la conversation à table. Chacun disait se souvenir de si et de cela. Disant qu’ils avaient fait ceci alors qu’ils ne le souhaitaient point. Personne ne parla des catastrophes, des morts, des hivers et de tous les désastres causés.
Ils avaient changé, je le savais. Marineur avait créé, modifié, la personnalité de chaque personne du village. Il leur avait changé le cours de leurs pensées, leur point de vue. En cet instant, il était redevenu les personnes qu’ils étaient tous censés être s’il n’y aurait pas eu Marineur. J’étais heureuse de ne plus être le jouet de ce monstre, et que tout le monde soit redevenu normal. Mais, ces gens que j’avais aimés, ce n’était pas vraiment eux. J’avais aimé la personne créée par le roi. Et si la véritable personnalité de mes amis et de ma famille ne me plaisait plus ? que ferais-je alors ? tous ces gens avaient une personnalité depuis leur naissance, et soudain, la génétique revenait et reprenait ses droits sur nous. Gabin allait détruire des couples, des familles, des amitiés… pourtant, ce qu’il avait fait était bien. Il nous avait sauvés, de la mort peut-être, mais alors, qui sommes-nous maintenant ? peut-être est-ce que je suis en train de découvrir une tout autre personne à l’instant ? Comme si j’étais dans le corps d’un autre. Seulement, quelque chose me titillait la conscience depuis un petit bout de temps : ma famille n’avait pas eu l’air de se rendre compte que les personnalités de notre village avaient changé si même la leur. Je me remémorais, quant à la fin du repas, j’avais réprimé une exclamation de surprise en prenant conscience que personne, pas même mon frère, à l’époque si curieux, n’avait demandé à mes grands-parents le passé de Marineur. Avaient-ils vraiment changé ou cette question avait été définitivement exclue de nos discussions ? J’avais essayé de la formuler, mais rien ne sortit de ma bouche ce soir-là, ni pendant le repas, ni dans mon lit.
La fête eut bien lieu le lendemain, même si les nuages à l’horizon annonçaient un orage cette nuit, malgré le début de l’été. Ma mère m’avait forcé à revêtir une de mes rares robes qui prenait la poussière au fond de mon placard. Elle était d’un rouge pourpre, serré à la taille, avec un décolleté en dentelle minime et des bretelles. Par-dessus, un tissu rouge transparent était posé sur mes épaules, faisait le tour de moi et en ne descendant pas plus bas que mon nombril et/ou ma poitrine. Un col finissait le tout comme disait ma mère. Elle était plutôt longue, mais ma mère avait fait un dernier point de couture pour que je ne la tache pas avec la boue. Elle avait réussi à me lisser mes longs cheveux emmêlés et m’en a fait une couette haute. J’avais refusé de mettre des ballerines en diamant. « Par ce temps de pluie ?! » avais-je protesté. J’avais enfilé mes bottines de cuire et une cape fourrée et imperméable « Comme cela tu auras bien chaud » m’avait proposé ma mère. Comme il ne pleuvait pas pour l’instant, elle m’avait aussi donné un joli chapeau melon rouge à fleur blanche. Je réprimais une grimace quand je vis toute ma famille venir dans le hall d’entrée plus beau qu’il ne l’était à leur mariage. Nous partîmes, comme tous les gens du village, sur la belle place principale. Des banderoles avaient été accrochées et je vis, à mon plus grand malheur, que c’était celles que nous avions confectionnées, ma sœur, mon frère, ma mère et moi pour un mariage. Nous les avions offerts au village pour les occasions, jamais je n’aurais pensé qu’elles auraient servi à honorer un assassin. Je jetais un regard à ma fratrie et ne vis pas le moindre signe de colère ou même un semblant d’offense, mais plutôt une sorte de fierté. Je me rembrunis au fond du groupe.
Nous assistions tous au couronnement du roi et finirent par la fameuse grande fête de la mère Petit Poulin, où les enfants jouaient et les adultes buvaient. Je faillis m’étouffer en avalant mon jus de fruit quand je vis qu’au pied d’une statue faite par les enfants du village, censés me semblait-il, ressembler à Gabin, des centaines d’offrandes étaient posées. Tout était de la nourriture ; des pommes, du fromage, des légumes, de la viande… Pourquoi ? Pour nourrir le roi ? Mais il a tout ce qu’il lui faut ! et nous ? nous qui sommes plus nombreux que lui, que va-t-il rester cet hiver ? Il devrait manger les restes ! Je faillis, cette fois ci, cracher sur mon grand-père, assis en face de moi, quand je réalisais avec effroi qu’ils reproduisaient tous, sans exception, la même chose qu’ils avaient fait avec Marineur. Ils y avaient aussi du bois pour chauffer cet hiver le château. Le château immense par rapport à nos maisons minuscules, mais qui chauffait plusieurs personnes. Pourquoi ? Je ne voulais pas que les hivers précédents se reproduisent. Nous avons déjà failli perdre Pistache, ma grand-mère, lors d’un gros rhume.
Je posais mon verre sur la table et pris un morceau de fromage. Je répondis aux compliments de la boulangère et me replongeais dans mes réflexions.
Pourquoi retombaient-ils dans le piège ? Pourtant tous savaient ce que Marineur leur avait fait subir -même de cela nous en avions parlé- alors pourquoi recommencer ? peut-être que cela passerait avec le temps. Sur le coup de l’émotion et de la joie, ils ont voulu tous remercier leur sauveur, et pour cela ont donné nos plus précieuses ressources, espérons juste que cela se termine avant l’hiver… mais pourquoi n’éprouvais-je pas cette joie ?
*
Gabin décida d’organiser l’assemblée explicative un mois plus tard. J’avais cessé de me tracasser sur notre sort pour cet hiver : nous possédions trois granges remplies à ras bord de patates et de courgettes. Nous avions, comme il se doit, remercié les fermiers de notre village. C’était un rituel que nous accomplissons chaque année. Nous nous rendions à nos portes et les agriculteurs passaient tous ensemble avec plusieurs carrioles emplies de nourriture pour la mauvaise saison. Nous les acclamions et leur jetions des fleurs. Ils se rendaient ensuite à la remise où nous organisons chaque fois une fête ou les enfants se jetaient dans la paille et créaient des déguisements. Malheureusement je remarquais toujours que les habitants continuaient tous à offrir des offrandes et les gâteaux que faisait ma mère, partaient tout le temps du placard avant que quiconque ne puisse y goûter. Je râlais à chaque fois, sentant la délicieuse odeur encore dans la cuisine me chatouiller les narines mais avec aucun signe de la provenance. « Ils arrêteraient » me disais-je. Mais cela n’en finissait pas, malgré le milieu de l’été, particulièrement chaud. Dans tous les cas, que pouvais-je faire ? Gabin nous avait sauvés, il méritait d’avoir un bel hiver, j’étais sûr qu’ils arrêteraient cela dès qu’ils verraient le froid venir et qu’ils se rendraient comte qu’ils avaient commis une erreur du passé une nouvelle fois, mais cette fois si, sans l’aide de la magie.
Je souris. Je me sentais libre comme je ne l’avais jamais été. Je me rendais compte maintenant que ma pensée avait été restreinte et que maintenant , je réfléchissais sans cesse et pouvais poser n’importe quelle question. Je pouvais exposer mes choix et mes avis sans être limité par une force invisible. Je souris deux fois plus. Nous avions étudié en classe, il y a quelques semaines, un peuple lointain qui se battait chaque jour pour avoir le droit de s’exprimer. Et c’était deux fois plus dur pour les femmes de l’obtenir. Ils progressaient, mais cela restait tout de même minime à certains endroits. Alors que nous, nous qui ne nous rendions pas comte de ce qu’il nous manquait avons obtenu sans le demander ce droit. Je plaignais ce peuple, mais je souriais tout de même. Nous avions le bonheur d’avoir gouté à la liberté d’expression.
Nous arrivions tous ensemble, dans la grande calèche du village, qui menait tous les habitants à l’assemblée, surtout ceux qui habitaient en bordure et à l’extérieur du village, comme il était le cas de deux ou trois familles. Nous nous assîmes à une place remarquablement bien choisie par mes grands-mères, qui souhaitaient une vue parfaite sur le nouveau roi. Il se trouvait debout, sur une magnifique estrade de chêne pure, habillé d’une admirable tenue. Je rougis honteuse en regardant la mienne. Refusant de porter une nouvelle fois une robe de fêtes, j’avais accepté d’enfiler une robe toute simple bleue qui s’arrêtait au mollet. Vivement que toutes ses festivités cessent pour ne plus porter de robes.
Gabin avait décidé de nous expliquer comment il avait découvert que son père nous contrôlait tous.
« J’ai remarqué cet hiver que mon peuple avait froid et faim, mais que vous continuez tout de même à nourrir le château. J’ai compris alors que vous n’étiez pas vous-même. Je ne comprends toujours pas comment a-t-il osé faire cela. Cela me rend malade de penser un seul instant que ce soit mon père. Je vous promets que je n’oserais jamais reproduire ce qu’il vous a fait produire. »
A cette parole, j’avalais ma salive de travers et me mis à tousser. Quel égoïste. Je regardais mes parents et mes grands-parents qui buvaient ces paroles. Comment ? Même mon frère, pourtant doté d’une logique qui surpassait la mienne, écoutait avec attention ces âneries. Je savais que Gabin mentait. Il était totalement impossible de savoir si nous étions ensorcelés ou pas. Et puis, il devait se trouver dans le même cas que nous. Et personne ne s’en était rendu compte, alors pourquoi lui ? Je comptais bien qu’il réponde à cette question. Une dame demanda :
« comment se fait-il que nous nous battions alors qu’il pouvait ensorceler nos combattants pour qu’ils se plient à sa volonté ?
- J’ai découvert récemment, que pour ensorceler une personne, il fallait un élixir. Une potion qu’elle voulait boire et qu’elle savait offerte par Marineur. Je n’ai pas encore découvert sa réserve ni même sa recette, mais dès l’instant ou je la trouverais, je la détruirais à jamais. Je ne supporterais pas de vous voir boire accidentellement cet élixir. »
Je me retins d’éclater de rire. Quelle bêtise, mais quelle bêtise. Comment croire à des bêtises pareilles ?! Marineur aimait la guerre et il voulait la gagner loyalement, même en sacrifiant son peuple, dont il a le devoir de protéger. Je blêmis à cette pensée : mourir pour un loisir.
L’assemblée prit fin quelques minutes plus tard. Cela faisait à peine un quart d’heure que nous étions là. Il n’avait répondu à aucune de mes questions. Comment n’avait-il pas été sous l’emprise de son père ? Comment ? Je me levais, sûr de moi. Je m’apprêtais à crier haut et fort, au milieu de la salle bondée, ma question. Une telle ignorance de notre part ne devrait jamais exister. J’ouvris la bouche et ma mère m’interpella avant que je ne puisse produire le moindre son.
« Que fais-tu ? Tu t’apprêtes à lui crier ton admiration ?
- Bien sûr que non, répliquais-je avec dégoût. Je m’apprêtais à lui poser des questions. Tu ne trouves pas ça bizarre ? il n’a répondu à rien. On a à peine avancé depuis tout à l’heure.
- Ho ma chérie, cela ne fait rien. Nous n’avons pas besoin de réponse pour le vénérer.
- Alors pourquoi être venu ? répliquais-je amèrement.
- E bien pour l’honorer, tout le monde est présent pour lui, pour le proclamer et pour lui offrir des cadeaux. C’est notre sauveur Nilah. Allez, viens maintenant. »
Je ne sus répliquer. Un choc si brutal avait parcouru mon corps, comme un éclair dans un objet conducteur.
Gabin avait trouvé le moyen de s’emparer, comme l’avait fait précédemment son père, de mes parents et mon village, mais étrangement pas moi.
Je suis contente que tu te sois laissé entraîner dans ce début d'histoire !
Je vais devoir changer la façon dont est emmené son prénom ! Ce n'est pas la première fois que cela m'est dit !
Merci d'avoir lu ce chapitre !
Bonne lecture ^^
Anaïs
J’ai vaguement compris le coup des guerres me je suis perdu à propos de la temporalité. Quel âge a la narratrice exactement ? Était elle déjà née lors de la période avant les commandements ? Y a-t-il encore eu des guerres après ? De quoi parle t’elle exactement à propos d’attaquer les voisins et les amis ?
Pour la suite, je n’ai pas bien compris qui offre quoi lors de la fête des agriculteurs. A quelle saison se déroule le récit ?
Peut-être que tu essaies d’aborder trop de pistes dans ce chapitre?
j'ai tenté d'apporter quelque explication dans ce chapitre.
Malheureusement, je ne sais pas si cela apporte quelque chose de plus car ce chapitre est très compliqué : il a un point de vue assez psychologique.
Je pense que je demanderai de l'aide pour ces quelques paragraphes.
je vous remercie du temps pris,
j'espère que la suite vous plaira et sera plus accessible si vous décidez d'en apprendre plus sur l'histoire de Nilah.
bonne journée,
Anaïs.
Ce découpage donne un meilleur rendu du texte, je trouve. Même s’il reste de nombreux points à améliorer, je perçois la marge de progression à mesure des relectures et réécritures. J’ai relu ce passage en diagonale, mais j’attends la suite à présent, ou toute modification significative du texte.
Encore une fois, bon courage et bonne écriture !
Ce commentaire me donne beaucoup de plaisir ! l'ensemble des commentaires me sont d'une aide précieuse !
La suite ne saurait tarder, il me manque tout simplement une relecture de taille pour l'orthographe et toutes les petites choses que vous avez relevé pour les chapitres précédent !
une très bonne lecture ^^
Anaïs