CHAPITRE 1
Aujourd’hui.
Il était petit, recroquevillé, la peau mouchetée d’égratignures. Il avait une longue touffe de cheveux noirs, rêches et sales. Et son oeil était triste. Rouge, apeuré et triste.
— Là mon grand, là. Je ne te veux pas de mal, lui dit Sorc.
L’enfant recula encore, tentant de disparaître derrière sa tignasse.
Bon, se dit Sorc.
Au moins était-il arrivé à temps ; avant les autres, avant la foule.
À son habitude il avait tendu l’oreille à la rumeur, aux plaintes et à la peur. Ces derniers jours s’étaient propagés aux abords de la forêt des “Monstre !”, “Quelle horreur” et des “Sale cyclope dégénéré !”. Alors il avait su que quelqu’un, quelque part, avait besoin de lui.
Il s’était emparé de sa cape, son sac, son bourdon et était parti, des jours durant, à la recherche de celui qui se trouvait aujourd’hui devant lui.
Sorc sortit de l’une des nombreuses poches de sa cape une mixture qu’il avait soigneusement préparée. Dans un sachet de cuir, de la viande hachée mélangée à une potion de sa confection. Il lança le paquet à quelques pas de l’enfant.
— C’est de la viande, prends, prends, répéta-t-il en mimant le geste pour manger.
Le garçon attendit d’abord, sur ses gardes, mais l’odeur de la nourriture commença à lui titiller les narines. Et il avait si faim, si faim ! Alors lentement, tout doucement, sans quitter Sorc du regard, il s’avança à quatre pattes, de millimètres en millimètres, avant de finalement tendre le bras vers le sachet.
Sorc acquiesça en souriant, mais ne dit mot. L’instant était trop crucial pour prendre le risque d’effrayer le gamin.
En un éclair, l’enfant attrapa la poche puis se recula de plusieurs pas. Il arracha le cuir de ses dents et entama le pain de viande avec voracité.
Le plus dur est fait, se dit Sorc, celui-ci n’aura pas posé trop de problèmes.
En effet, à peine la viande fut-elle mangée que l’oeil de l’enfant commença à se fermer, d’abord papillonnant, puis totalement. Dans un dernier grognement, la tête tomba, le menton toucha le torse et le petit corps bascula dans le feuillage d’un buisson.
Endormi.
Sorc s’approcha. Il prit doucement l’enfant dans ses bras et le porta jusqu'à sa carriole. Ce coin de campagne était désert, personne n’avait pu les voir. Tant mieux.
Arrivés à la charrette, Sorc prit d’abord le temps de panser les blessures qui parsemaient le corps de son nouveau protégé, sans doute chassé du monde par des jets de pierres et des coups de piques. Enfin, il le déposa avec soin dans une cage.
— Désolé pour l’emprisonnement mon grand, mais je ne peux te permettre de t’échapper avant notre arrivée.
Avant de partir, Sorc retira son immense cape noire, la retourna, dévoilant son intérieur violine, et la déposa sur la cage. Car cette cape avait un grand pouvoir, ainsi posée ou portée, elle éloignait le regard des curieux.
Il était temps de rentrer chez eux, de revenir dans la Zone.
Sorc claqua de la langue et ses chevaux se tendirent, s’appuyèrent sur leur harnais et tirèrent. La carriole se mit en branle et l’équipage était parti. Aussi discrètement qu’il était venu.
*
Le soir tombait, et au fin fond de sa forêt, Sorc rentrait enfin chez lui. Il avait trouvé une place pour l’enfant, dans une famille qui prendrait soin de lui ; une famille telle qu’il n’en existait qu’ici. Il était maintenant fourbu, ses chevaux aussi. Approchant de sa chaumière, il sourit en voyant Cro voler à lui pour l’accueillir. Le corbeau se posa sur son épaule et croassa de plaisir.
L’homme sans âge descendit de sa carriole et rendit leur liberté à ses deux cobs qui allèrent nonchalamment paître un peu plus loin.
Puis il poussa la porte de chez lui. La maison tenait presque autant de la cabane que du véritable lieu de vie, mais elle contenait tout ce dont il avait besoin. Un toit, un foyer sur lequel patientait un large chaudron. Un lit où dormir, et des étagères. Une multitude d’étagères, du sol au plafond, emplies de livres, vieux grimoires, mais aussi flacons et fioles étiquetées en tout genre.
Sorc se défit de sa cape et s’assit, lourd, à sa table. Il n’avait plus de potion d’endormissement, il avait utilisé la dernière portion pour attraper le petit cyclope. Mais il était trop fatigué pour envisager d’en confectionner un nouveau chaudron ce soir.
— On verra cela demain, de toute façon je n’ai plus de salmeille non plus, soupira-t-il en caressant Cro, resté perché sur son épaule.
La petite racine ne se trouvait qu’en certains endroits de la Zone, qu’il lui faudrait donc visiter le lendemain.
La journée était enfin finie.
Ou presque.
Il se levait pour se servir du thé, lorsque trois coups secs vinrent tinter contre sa porte. Sorc s’arrêta dans son élan, se retourna puis s’approcha de l’entrée. Avant qu’il n’ait eu le temps d’ouvrir, trois autres coups furent portés.
— Oui, oui, me voilà, dit-il en poussant le battant.
Mais il se figea sur le seuil. Il vit voleter puis se poser sur une tête de piquet un immense corbeau blanc qui lui faisait désormais face. Plumes luisantes et immaculées, perlant à la lumière de la lune, l’oiseau battit une dernière fois des ailes pour se donner en spectacle avant de les replier et de plonger son regard dans celui de Sorc. À sa patte, un message.
Les mains de Sorc auraient pu trembler, son souffle se couper. Mais il avait trop vu, trop vécu pour accepter de se laisser impressionner.
Il s’approcha de l’oiseau, tendit les mains et détacha la missive avant de l’ouvrir lentement.
En gros caractères sur un papier blanc à l’entête de la Ville, se présentait une demande qu’il ne pensait pas possible de voir un jour venir jusqu’à lui.
La lettre commençait par “M. Sorc, sorcière” et terminait par une longue phrase de politesse inutilement tarabiscotée. Entre les deux, Sorc était sollicité pour venir en aide à la police judiciaire de la Ville sur “une affaire dont nous vous communiquerons tous les éléments lors de votre venue”.
Les sorcières n’aimaient pas la Ville. La Ville haïssait les sorcières. Par le passé, elle les avait chassées, c’est à dire tuées. Il y avait des siècles certes, mais rien de tel ne pouvait être considéré comme de l’histoire ancienne.
Le message puait le piège, mais il était là. Arrivé en plein cœur de la forêt par Corbeau Blanc. Un message officiel, formulé, premier degré, dans lequel de l’aide lui était demandée.
Il ne pouvait refuser et la Ville le savait. Car tel était son métier.
Il rentra chez lui, se dirigea vers son atelier. Dans son dos, dehors, le Corbeau Blanc attendait. Cro l’observait, l’oeil aussi noir et luisant qu’une goutte d’encre.
La sorcière pris une plume, la trempa dans un encrier et écrit au dos du message, “Je viendrai”. Elle replia le papier, ressortit et l’attacha à la patte du Corbeau qui s’envola à peine le fil noué.
Sorc se tourna sur lui-même, observa sa chaumière, sa carriole, ses chevaux. Le potager sur sa droite, en sommeil. Le jardin de simples à ses côtés. Aimés et choyés.
Une périlleuse aventure l’attendait, dont il ne reviendrait sans doute jamais.
Belle variation de "save the cat" au début su chapitre! Les détails nous laissent dans la rêverie, et c'est très agréable :)
Pour les points que je trouve étrange s/sujets à réflexion:
- je trouve que les inquiétudes de "piège" paraissent exagérées, car si c'est "son métier" il reçoit des demandes régulièrement j'imagine? Même si la ville est hostile aux sorcières, ce serait bien alambiqué pour le piéger.
- dans la même veine, la dernière phrase ne sonne pas juste. Pourquoi pense t il qu'il n'en reviendra pas ? Si ilnpense vraiment ça, il devrait ne pas y aller, et voilà, non?
- sur le style, une passe pour retirer quelques mots superflux de ci de là rendrait ton texte encore plus fort (enfin je crois) ^^
A bientôt
Rien à voir avec le prologue, je me demande quel est le rapport entre ce chapitre et celui d'avant ?
Celui-ci est très sympa et j'ai hâte de voir qui a besoin de lui (car j'ai l'impression que c'est un véritable message et pas forcément un piège).
Le rythme est juste, ton écriture est fluide. C’est très facile d’entrer dans l’histoire et de se laisser porter. Le personnage est attachant, les thématiques et l’univers m’interpellent - je n’ai pas de retour plus intéressant à te faire pour l’instant, déso :-).
Juste, peut-être, une petite remarque : pourquoi les pensées sont-elle tantôt en italique, tantôt non ? Par exemple : « Le plus dur est fait, se dit Sorc, celui-ci n’aura pas posé trop de problèmes. »
Et j’ai très envie d’en savoir plus sur l’avenir du petit Cyclope, parce qu’il a pris de l’importance et il est abandonné un peu vite à une nouvelle famille (c’est quiiiiiii?).
Deux coquilles :
Il pris doucement l’enfant dans ses bras → prit
nous vous communiqueront → communiquerons
Et puis j’espère te faire des retours plus constructifs par la suite !
A bientôt
Merci merci Erwel.le pour ton commentaire.
Oh, les italiques de pensées, hmmm, tu as raison, ce n'est pas hyper cohérent maintenant que tu le soulignes.
Quant au petit Cyclope, halala, tu n'es pas le seul à vouloir des nouvelles, mais pour moi c'était juste un personnage d'intro, l'histoire ne se fait pas sur lui par la suite, penses-tu que ce soit un problème ?
Merci pour le relevé des coquilles, c'est corrigé ^^
Merci encore pour ta lecture si attentive !
En fait, il disparaît un peu vite, et vu qu'on a pris un temps de temps avec lui, peut-être que c'est plutôt cette disparition subite qui est gênante. J'avais envie de savoir un peu quel type de famille l'accueille- peut-être que ce serait l'occasion d'en savoir un peu plus sur ces lieux où vit Sorc, sur les gens qui y vivent, sur cette famille.
Bon, c'est une hypothèse et une proposition comme une autre, bien sûr.
Je voulais un moment seule en soirée pour lire la suite 😉.
Question (inutile ^^’) de curiosité : tu prononces « SorcQ » ou « SorS » dans ta tête en écrivant ? ^^ (Je suis partie sur « Q », mais… Pensant à « sorcière », pas sûre d’être dans le bon. :p
J’adore le nom du Corbeau ^^. J’ai fait un peu comme toi dans mon histoire en cours, tu y rencontreras bientôt un Corbeau se nommant « Orbe ». :p
Mon sentiment : j’adore. C’est génial, je suis dedans, toussa toussa. ^^ Ne lâche rien Itchane, tu tiens quelque chose de très bon :D. La première partie me donne une idée de sa personnalité, de ce à quoi il dédie sa vie, de son respect pour la vie. La suite apporte le problème et montre qu’il prend son rôle plus qu’à cœur. Montre que ce n’est pas rien. Je pourrais continuer, mais, en gros, j’aime beaucoup, on sent un univers et un personnage riche et travaillé. <3
Et donc, la partie avant, on est dans le passé ? C'est hyper intriguant ^^ Cela aussi, j'adore.
Coquilles relevées :
Il pris doucement l’enfant dans ses bras -> il prit
“une affaire dont nous vous communiqueront tous les éléments lors de votre venue”. -> nous vous communiquerons (sujet = nous)
formulé, premier degrés, -> degré ? Formulé au premier degré ?
Merci mille fois d'être venue sur ce récit et de continuer à le lire !
Alors pour Sorc, je prononce aussi "Sork" comme toi.
Ooooh "Orbe" c'est super joli comme nom de Corbeau, mais oui, nos esprits se rencontrent, haha, j'ai hâte de découvrir ce personnage.
Merci aussi pour les coquilles, je vais corriger cela : )
Tes commentaires sont vraiment super encourageants, cela me redonne de l'énergie pour continuer l'écriture (et j'en ai bien besoin...) ^^
À bientôt ! : D
L'univers me plait beaucoup et je suis très curieuse d'apprendre à mieux connaitre M. Sorc, la sorcière, ainsi que son petit protégé, l'enfant cyclope. Cette opposition entre la Ville et la Zone a aussi de quoi éveiller la curiosité.
C'est un agréable moment de lecture, en tout cas, merci pour ce partage.
Je vais lire la suite :)
Alors cette part ci du récit te plait aussi, ouf !
Oui il y a une grande opposition Ville-Zone, je suis contente que cela se ressente.
Merci beaucoup pour ton commentaire : D
Je tombe sur cette histoire en cherchant à lire du policier et je suis accrochée par ce personnage homme qui est sorcière. Je me demande s'il y a quelque chose la dessous ou si c'est juste la façon dont toutes les sorcières (quelles soient hommes femmes ou autres) sont appelées dans cet univers.
De plus avec son côté défenseur des rejetés on est tout de suite attendri par ce personnage principal !
Maintenant je suis curieuse de lire la lui et comprendre le lien entre ce premier chapitre et l'introduction !
En somme tout est à mon sens bien ficelé dans ces deux aperçus de l'histoire pour donner envie de lire la suite !
Merci merci pour ton commentaire ! Il m'encourage pour la suite : )
Effectivement, "sorcière" est un nom de métier dans ce monde, quelque soit la personne qui le pratique, mais les hommes sont très rares... Sorc est donc une sorte d'exception ^^
J'espère que la suite te plaira !
On imagine donc un gros bond temporel au vu des titres des chapitres. Cette différence d'époque pourrait-elle trouver écho dans un élément de narration ? Ou peut-être as-tu prévu de la rendre visibilisée plus tard ? (Par ex. il n'y a plus de guérisseur à cette époque ?) Ou par de petits détails ultérieurs ? Après, c'est peut-être dur d'instaurer une réalité temporelle autre dans un univers déjà imaginaire (du moins je l'imagine comme tel mais peut-être que je me trompe ?)
Bref, à part ça j'ai deux remarques sur ce chapitre :
- "Car cette cape avait un grand pouvoir, ainsi posée ou portée, elle éloignait le regard des curieux." > Je dirais bien "Show don't tell" sur ce point
- La missive : pourquoi ne pas la retranscrire entièrement ? Puisqu'il n'y a pas de dialogue dans cette seconde partie de chapitre, ça donnerait du rythme je pense d'alterner un peu avec la lettre retranscrite en discours direct
Bonne écriture :)
Oui il y a bien une temporalité très différente entre les deux, mais c'est vrai que ce chapitre n'est pas celui qui le montre le mieux... normalement le suivant devrait tout mettre au clair ; )
Je note pour le "show don't tell" et la missive, je verrai en réécriture quoi faire. Pour tout avouer je ne sais pas bien moi-même le contenu de cette lettre, c'est pourquoi j'ai évité de la montrer en entier x'DD
Mais ce n'est pas une bonne excuse, j'y réfléchirai pour de vrai au moment des corrections, tu as raison.
Merci merci pour tes commentaires ! ♥
Merci beaucoup pour ton message, oui il y a des éléments un peu "classiques" mais c'est fait exprès, j'ai bien envie de jouer là dessus, je suis contente si cela a fonctionné : )
Merci encore d'avoir pris le temps de commenter ^^
La première phrase me fait l'effet d'un coup au coeur. Il faut dire que je suis très protectif'e envers les enfants, surtout les plus petits. Pauvre petit bout.
Toute la première partie de chapitre fait naître tant de questions !
Est-ce un véritable Cyclope, ou simplement une expression ? A quoi ressemble la famille qui l'a accueillie, comment Sorc les connaît-il ?
C'est quoi cette pratique barbare d'enfermer un enfant terrorisé dans une cage ? (pardon, je sais qu'il n'a pas le choix mais il est déjà terrorisé, si ses protégés se réveillent ils ont le temps de se faire des films d'horreur quant à leur destinée)
La deuxième partie nous plonge directement dans ce que promet le résumé, c'est allé vite ! C'est une bonne chose, efficace.
L'ambiance est terriblement bien posée, le nid douillet de Sorc semble si confortable, si choyé... D'où la dernière phrase qui brise le coeur. Du début à la fin du chapitre je n'ai pas été épargné'e, uh !
Du coup, er, comme tu le vois, j'ai tout d'abord posé mes émotions et mon ressenti à vif. Je serai plus efficace pour analyser, à présent !
Il s'agit donc d'un très bon chapitre, parfaitement rythmé du début à la fin. Ta plume est à la fois fluide, à la fois vecteur d'émotions fortes.
Je n'ai pas remarqué de fautes (il faut dire que j'étais bien pris'e par l'histoire^^), ni de souci grammaticaux ici !
Je pense que tu as tout juste ce qu'il faut de tension et de mystère, qui nous laisse un peu frustrés mais qui va permettre un world-building sans envahir tes lecteur'ices d'informations. Je peine un peu à situer, l'époque, mais j'attends la suite !
Je veux découvrir ce qui s'est passé à la Ville, à quoi correspond la Zone.
Et je suis toujours ravi'e de voir des noms de plantes et leur description, qui ajoutent à l'immersion.
En résumé, ce chapitre est nickel à mes yeux d'un point de vue technique et émotionnel !
Merci beaucoup pour ton commentaire : )
Ouah, tant de gentils mots, cela me touche énormément, et en même temps, ça met la pression pour la suite, haha... j'espère qu'elle ne sera pas trop déboussolante du coup x'D
Je suis contente que ce chapitre fonctionne, il introduit le personnage de Sorc, j'essaye de mettre le plus d'infos sur lui sans que ce soit pénible, ouf si ça marche ^^
Merci encore RedFeather ! :D
Quant à l'intrigue, j'aime beaucoup le fait que Sorc soit "UN" sorcière !
La première scène nous renseigne sur ce qu'est son rôle ou peut-être le rôle qu'il s'est attribué. En tout cas, il y a de la bonté en lui, ça paraît indéniable.
Ma curiosité aurait aimé en savoir plus sur ce garçon (qu'a-t-il exactement, que lui est-il arrivé ?), mais je sens bien que ça n'a pas vraiment d'importance et puis j'ai l'impression que ça illustre aussi la personnalité de Sorc : lui, il s'en fout des détails. Tout ce qui l'intéresse c'est que le garçon a besoin de lui, peu importe comment il en est arrivé là. Du coup, c'est un très bon moyen (même si un peu frustrant pour les coupeurs de cheveux en quatre comme moi) de nous faire découvrir ton perso, et c'est bien légitime puisqu'on est en pdv interne.
La seconde partie avec le message et le corbeau blanc qui se la pète (comme les dirigeants de la Ville ?) et qui contraste avec le corbeau noir de Sorc, lance l'action. On sent bien que Sorc n'en est pas heureux du tout mais qu'il ne pense pas une seconde à refuser puisque c'est son... devoir ?
Une seule chose à ajouter : vivement la suite ! (sans pression, hein ;) )
Des bises !
merci aussi pour ce commentaire qui m'aide à doser cette deuxième entrée en matière !
Je l'avais faite lire à Rimeko dans le cadre des olymPAdes, et lui aussi était frustré de ne pas en apprendre plus sur ce jeune cyclope, mince, c'était vraiment un perso prétexte pour moi, j'espère que ça passe tout de même, ça a l'air ^^
Après pour le pdv, j'espérais mettre en place de l'omniscient à vrai dire, mais je n'ai pas du tout réussi je crois, ça fait vraiment interne cette histoire... bon je vais voir avec la suite, car on va passer un peu plus d'un perso à l'autre, j'espère que ça ira. Je n'ai jamais écris de l'omniscient avant, je ne sais pas trop comment ça marche, je fais du multiple interne je crois, haha, on verra à la réécriture ^^""
Merci encore énormément pour être venue lire et commenter, je suis contente que ce démarrage te plaise, j'espère qu'il en sera de même pour la suite (qui ne devrait pas tarder promis ;) )