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Notre village, Lamania, se trouvait à la croisée de plusieurs États et de trois des routes principales à l’est de l’immense continent de Sehaliah. Avec cet emplacement géographique adéquat, je rencontrais constamment des voyageurs et commerçants de toutes origines, humains, nains et elfes, parfois même d’autres peuples. Avec la menace de l’Empire de Sombor, ma mère craignit pendant un moment que les voyageurs ne se fassent plus rares, mais il n’en fut rien. Satisfait d’avoir étendu son territoire et obtenu les richesses des montagnes du royaume nain de Dharndum, Sombor continua son existence indépendante, sans se soucier du reste de Sehaliah.
Mais la rumeur qu’un pouvoir sombre grandissait dans l’Empire de l’Est était une discussion constante. Généralement tard dans la nuit, quand la plupart des clients étaient partis se reposer, rassasiés et réchauffés par un bon repas, ou lorsque l’alcool déliait les langues, on entendait les récits d’horreurs de l’Empire de Sombor.
J’aidais souvent ma mère, ainsi qu’Adela, Hilda et Emi, les deux cuisinières et la serveuse qui travaillaient à l’auberge du « Roi Doré ». Elles étaient ma famille autant que ma mère, toutes les quatre m’avaient élevée et gâtée. Adela me donnait toujours des biscuits en secret, Hilda essayait d’être dure avec moi mais m’avait enseigné toutes ses spécialités, et Emi faisait toujours mine d’ignorer que je n’étais pas encore montée me coucher quand un client racontait ses voyages à travers Sehaliah. Cette dernière était la seule étrangère du village, venant du Royaume de Nylad. Ma mère l’avait prise sous son aile lorsqu’elle était arrivée à seize ans, fuyant un mariage arrangé par ses parents. Elle n’avait que dix ans de plus moi quand elle nous rejoignit, et elle devint rapidement ma seule et meilleure amie, une véritable sœur. La plupart des autres enfants du village, voire certains adultes, me trouvaient trop étrange, parlant de magie et d’évènements bizarres quand j’étais petite mais dont je n’avais aucun souvenir. Le seul homme qui vivait avec nous était Warin, qui s’occupait des écuries et des montures des voyageurs. Il avait la cinquantaine, grand et frêle. Il était froid et distant avec tout le monde sauf avec les animaux dont il s’occupait. L’été, les nuits de fête, ou lorsque les voyageurs étaient plus nombreux que d’habitude, je les aidais tous les cinq.
J’avais dix ans lorsqu’un elfe portant une cape brune arriva dans notre auberge. Il était aimable et poli, comme la plupart des elfes que j’avais croisés dans ma vie mais la façon dont il m’observait était différente. Il ne me lâcha pas du regard lorsque je le guidai à une table, puis lui servis à manger.
— Prue, tu connais cet elfe ? me demanda Emi entre deux allers-retours, portant des plateaux remplis d’assiettes.
Elle le fixa d’un air suspicieux. Il restait silencieux dans un coin de la salle, mangeant son repas sereinement.
— Non, pourquoi ?
Elle ne répondit pas tout de suite, puis lança un regard autour de nous, cherchant ma mère.
— Tu vas aider Adela et Hilda à la cuisine, Catherine et moi, on s’occupe de gérer la salle, d’accord ?
C’était une demande étrange, mais j’hochai la tête, m’exécutant.
— Maman, appelai-je, Emi m’a demandé d’aider ici pendant que vous deux servez en salle.
— Pourquoi une telle décision ? s’enquit-elle, en essuyant ses mains sur un tablier.
— Aucune idée, je crois que c’est à cause d’un elfe.
Elle s’immobilisa, puis acquiesça rapidement, essayant de cacher son trouble soudain.
— Je vois. Reste ici, et ne bouge pas, Prudence.
Elle partit, et rapidement, Hilda requit mon aide pour les plats qui devaient partir dans la salle pour tous ces voyageurs affamés.
Plus tard, dans la soirée, l’elfe n’avait toujours pas quitté l’auberge, quand ma mère m’envoya me coucher. Mais j’étais incapable de dormir quand j’étais aussi distraite. À travers la porte, j’entendis le grincement du parquet et le rythme des pas fatigués d’Adela et Hilda qui se rendaient dans leur chambre. Leurs voix étaient étouffées mais je distinguai leurs paroles :
— Catherine est en bas, des bougies sont encore allumées. Elle a fini les comptes, non ?
— Elle est restée parler avec l’elfe, répondit Hilda.
Le ton de sa voix était sévère, ce qui acheva de me rendre encore plus curieuse.
Une fois que j’entendis leur porte se fermer, je me relevai et sortis dans le couloir frais. Je marchai sur la pointe des pieds, évitant toutes les planches qui faisaient du bruit. Depuis le haut des escaliers qui menaient à la salle, j’aperçus ma mère, qui finissait de nettoyer quelques tables.
— Tout va bien, tu le vois, non ? continua-t-elle fermement. Tu n’as aucune raison de t’inquiéter.
L’elfe, qui avait enlevé sa cape pour révéler une tenue de voyage bleue et verte, et avait posé une épée contre une table, ouvrit la bouche pour répondre. Il s’immobilisa et leva ses yeux vers moi. Je sursautai et me retournai, commençant à grimper les escaliers mais ma mère me vit.
— Prudence ! appela-t-elle avant de soupirer. Je t’ai vue, tu peux descendre…
J’hésitai un moment, une planche craqua sous la pointe de mes pieds. Je rejoignis la salle.
— J’avais faim… je ne pensais pas que tu serais occupée avec…
Mon regard dévia sur l’elfe qui afficha un rictus amusé. Ma mère, cependant, me fixa d’un air dur et croisa les bras, sachant parfaitement que je n’avais pas faim. Quelque chose me disait que l’elfe l’avait également deviné.
— Prudence, je te présente Calador, un elfe de Lómáwen… et un ami que ton père et moi connaissions depuis longtemps.
Calador inclina légèrement la tête lorsque je me tournai vers lui.
Mon père, Seward Bunker, avait rencontré ma mère lors d’un voyage à la capitale du Royaume de Belo, Bereg. Ils étaient tombés amoureux et ils étaient rentrés à Lamania lorsqu’il avait hérité de l’auberge par sa tante. Il était mort d’une maladie quand j’étais encore bébé, et je n’avais aucun souvenir de lui. Mais grâce à tout ce que me racontait ma mère, j’avais une idée de l’homme qu’il avait été.
— C’est un honneur de te revoir après toutes ces années, Prudence, dit Calador dans la langue commune.
— Tu me connais ? On s’est déjà vu ? demandai-je.
— Quand tu étais bébé, avant que Seward ne continue son voyage vers les Quatre Îles, j’ai eu l’occasion de te rencontrer. J’ai passé ces dernières années à voyager dans tout Sehaliah, et je reviens enfin à Lómáwen.
— Si tu connaissais mon père, tu pourrais me parler de lui ? S’il te plait ? plaidai-je.
Il lança un regard à ma mère qui me sourit tristement.
— Prudence, je t’ai dit tout ce que tu dois savoir à propos de ton père… Et Calador doit retourner chez lui à Lómyndel, la capitale elfique.
— Je peux te parler de ton père, cela ne me dérange pas, interrompit Calador avec un sourire.
Il posa un genou à terre pour me faire face.
— Je dois absolument retourner à Lómyndel demain matin, mais je reviendrai te voir, pour te parler de ton père. Et si tu veux je pourrais même t’apprendre d’autres choses.
— Vraiment ? Comme quoi ? Les elfes qui viennent ici ne veulent jamais m’enseigner quoi que ce soit, même si je veux parler elfique !
— Je t’apprendrai, dans ce cas.
— Et quoi d’autre ? Qu’est-ce que tu sais faire ? Tu m’apprendras ça ? continuai-je, pointant son épée.
Il suivit mon regard puis rigola doucement. C’était un son doux et chaud, comme du miel.
— Tu es peut-être encore un peu jeune pour une grande épée comme cela, mais…
Il se leva et fit quelques pas vers sa cape et son sac de voyage. Il prit un arc en bois et un carquois rempli de flèches.
— Calador, non– commença ma mère.
— Pourquoi pas ? Cela ne lui fera pas de mal d’apprendre à maîtriser une arme. Et l’arc lui permettra de garder une distance de sécurité.
— Je n’aime pas ça… maugréa-t-elle, posant ses mains sur mes épaules et m’attirant auprès d’elle d’un air protecteur.
— C’est ton choix, Prudence, fit Calador en se baissant à ma hauteur.
Il me montra l’arc, presque aussi grand que moi. Je le pris sans hésiter, caressant le bois et tirant la corde.
— Cet arc est trop puissant pour toi, donc tu ne dois pas l’utiliser, au risque de te blesser et de prendre de mauvaises habitudes.
— Dans ce cas, pourquoi me le donner ? demandai-je.
— Considère cela comme une promesse. Un jour, quand tu seras plus grande, je t’autoriserai à tirer avec cet arc. Lorsque je reviendrai vous voir, continua-t-il en se redressant, lançant un regard à ma mère, je t’apporterai un arc adapté pour les jeunes elfes.
— Mais je ne suis pas un elfe, répliquai-je.
— Cela a peu d’importance pour les débutants. Souviens-toi, ne l’utilise pas tant que je ne t’y ai pas autorisée. Les promesses sont très importantes pour les elfes, ce ne sont pas de simples paroles. Elles sont liées à notre âme et rompre une promesse c’est condamner notre destin à nous trahir. Es-tu prête à me promettre de ne jamais utiliser l’arc avant que je ne t’y autorise ?
Je hochai la tête, même si je ne comprenais pas tout ce qu’il disait. Son sourire s’étendit lorsqu’il continua :
— Dans ce cas, il faut dire Mithellen. Cela peut se traduire par « Je promets » mais c’est bien plus profond que de simples mots.
— Mi…thellen… hésitai-je.
Il me présenta sa main, longue et élégante. Je mis la mienne contre sa paume, ses doigts étaient plus rugueux que ce à quoi je m’attendais.
— Prudence, ili cŵline. Mithellen.
— Quand est-ce que tu reviendras ?
— Prudence, ne sois pas aussi vulgaire, il est sans doute très occupé, gronda ma mère.
— Je reviendrai dès que possible, mais soyez assurées que je serai de retour avant le solstice d’été.
Le lendemain, lorsque je me levai, Calador était déjà parti. Pendant les semaines qui suivirent, ma mère et moi discutâmes longuement de sa promesse de m’en apprendre plus sur mon père, ainsi que l’elfique et l’art des armes. Je voyais bien qu’elle ne voulait pas que je fasse une telle chose, car cela me rendrait encore plus intrépide, mais elle finit par me laisser décider par moi-même.
Tous les jours, j’observais l’arc, impatiente de pouvoir apprendre à m’en servir, et avoir la force nécessaire pour manier cet arc-là. Il avait été taillé dans un bois gris pâle, avec des gravures blanches et élégantes tout le long. Le carquois était similaire, avec l’emblème du peuple elfique de Lómáwen : un paon vert et bleu faisant fièrement la roue.
Le solstice d’été approchait et Calador n’était toujours pas revenu. Il avait dû m’oublier, et ne reviendrait jamais, encore moins pour m’apprendre quoi que ce soit.
Un jour que j’essayais de chasser mon ennui en imaginant des animaux dans les nuages blancs à l’horizon, mon regard fut attiré par un cheval blanc. Une grande bête puissante qui transportait un cavalier à la cape verte, bleue et dorée.
Revigorée, je me redressai et descendis les escaliers en courant, traversai la salle de l’auberge et la cour où s’alignaient les étables pour les chevaux.
— Bonjour, Prudence, salua Calador lorsqu’il arriva au portail de l’auberge.
— Calador ! Tu es revenu ! m’exclamai-je.
— Évidemment, je suis revenu. Je t’ai fait une promesse, non ? fit-il en descendant de sa monture.
J’étais si heureuse que je l’engouffrai de mes bras. Il sembla surpris par une réaction aussi enthousiaste, et ne sut comment réagir pendant un long moment. Il finit par me rendre l’étreinte maladroitement, tapotant mon épaule sans vraiment savoir quoi faire. Je m’écartai de lui et il prit un paquet emballé d’un lourd tissu bleu, qu’il me tendit. Je l’ouvris curieusement et découvris un arc, plus petit que celui qu’il m’avait offert la dernière fois. Je tirai la corde, et ce fut bien plus facile.
— Je vais parler avec ta mère, puis on commencera notre première leçon, d’accord, nantë ?
— Qu’est-ce que cela veut dire ? demandai-je.
— « Disciple », et si tu veux t’adresser à moi en tant que maître, c’est mantë.
— Mantë ! Mantë Calador !
— Calador mantë, corrigea-t-il en rigolant doucement.
Son sourire disparut et je suivis son regard. Ma mère attendait à l’entrée de l’auberge, sans doute pour discuter. Ils cachèrent très bien leurs expressions graves, mais je sentis l’électricité dans l’air.
Calador me donna mon premier cours de tir à l’arc, ou miyŵdann en elfique. Après des heures où il me fit tirer à vide, me faisant découvrir les muscles de mon corps qui devaient travailler, il me laissa enfin tirer sur une cible. Je n’avais pas vu le temps passer mais déjà, le soleil se couchait et on devait retourner à l’auberge. Il y avait très peu de clients, alors dès qu’ils eurent soupé et se furent retirés, on entoura Calador pour écouter ses récits.
C’était un capitaine de Lómáwen, envoyé ces dernières années un peu partout à travers Sehaliah, et maintenant qu’il était de retour, il avait la charge de garder les frontières. Mais surtout, il protégeait le Bilderŵ, le grand chêne sacré qui se trouvait sur les terres des elfes. D’après Calador, le Bilderŵ, et le lac Ilygad à ses côtés, étaient magiques, des passages menant aux mondes des Enaidi, les puissants êtres créateurs qui étaient à l’origine de tout ce qui nous entourait.
Calador avait rencontré mon père lors d’un voyage mais ce fut quelques années plus tard, lorsque ma grand-mère mourut en lui laissant l’auberge familiale, que mon père s’était installé définitivement à Lamania. De là, l’amitié entre lui et Calador avait grandi.
Lorsqu’il se retira dans sa chambre, j’aidai ma mère à rassembler tous les livres de comptes.
— Maman, de quoi avez-vous parlé plus tôt avec Calador ? Vous aviez l’air de savoir quelque chose que vous essayez de me cacher.
Elle releva la tête, ses yeux verts agrandis par la stupéfaction.
— Je ne cesse d’être surprise par ta façon de tout observer, si discrètement que j’en oublie de tenir ma langue… murmura-t-elle avec un sourire fatigué.
Je restai silencieuse, ne sachant comment réagir. Était-ce un compliment, ou était-ce une mauvaise habitude de ma part que je devais corriger ?
— On a effectivement discuté, de choses graves. On te le cache uniquement parce que tu es trop jeune pour comprendre, mais un jour, tu sauras tout.
— Si je suis assez observatrice pour comprendre que vous me cachez quelque chose, je suis assez grande pour comprendre ce que vous avez à me dire, répliquai-je.
Une nouvelle fois, elle me fixa d’un air éberlué.
— Quand es-tu devenue aussi vive d’esprit ? demanda-t-elle avec une expression tendre. Non, tu as toujours eu l’esprit vif… mais tu étais trop timide pour partager tes pensées et tes opinions. Tu gagnes en confiance, ma chérie, je suis fière de toi.
— Tu essaies d’éviter le sujet… de quoi avez-vous parlé ? insistai-je.
Elle soupira profondément, puis rassembla tous les documents sur la table, et souffla les quelques bougies sur son bureau. Elle se releva et prit mon visage entre ses mains, repoussant en arrière mes cheveux bruns et bouclés, si différents de son roux flamboyant.
— On a parlé de la situation avec l’Empire de Sombor, de ce que Lómáwen comptait faire, de ce que Calador sait concernant Dharndum, Nylad ou même Belo…
— Et alors ?
— Sombor est calme, et tous les États restent vigilants, sans chercher la guerre, répondit-elle en prenant la dernière bougie pour qu’on monte à l’étage.
— Pourquoi est-ce que tu t’intéresses à tout ça ?
Elle fit une pause, et embrassa mon front pour me souhaiter une bonne nuit.
— Prudence, on vit à la frontière, ce qui signifie que c’est l’un des endroits les plus dangereux. Je veux m’assurer que tu sois en sécurité. C’est la seule chose qui compte pour moi.
Elle me poussa doucement dans ma chambre.
— Tu as une longue journée qui t’attend demain. Calador est impatient de continuer à t’enseigner tout ce qu’il peut.
Avec son devoir de capitaine frontalier et Gardien du Bilderŵ, un Atercó, Calador ne pouvait pas rester avec nous plus que quelques jours, mais il promit de revenir. Tous les mois, il revenait pour quelques jours. Il continua de m’enseigner le miyŵdann, ainsi que l’elfique, comment monter à cheval, et comment vivre avec la forêt. Il m’apprit les plantes et les baies qui soignaient, qui nourrissaient, ou au contraire que je ne devais pas toucher. Il m’emmenait toujours dans une clairière frontalière entre les montagnes du royaume nain de Mulrim et les collines du royaume humain de Belo. Elle était bordée par suffisamment de forêt pour qu’on puisse l’explorer sans courir le risque d’entrer sur le territoire de Lómáwen.
Les saisons s’enchainèrent, les années passèrent, et tandis qu’il restait aussi beau que le jour où je l’avais rencontré, je grandissais et devenais de plus en plus têtue – du moins, d’après ma famille, mais je n’avais pas la moindre idée de ce dont ils parlaient.
J'ai l'impression que ton histoire va nous mener vers de grandes aventures à la Tolkien, avec, contrairement à ce grand homme quand même, UNE héroïne.
Ton écriture est fluide et agréable, mais je pense que tu devrais découper tes chapitres. Sur PA on n'aime les chapitres courts.
Je suis d'accord avec Raza, un prologue ne serait pas de trop, et certaines idées sont passées trop rapidement et d'autres pas assez. Mais ce n'est que mon petit avis.
En tout cas le potentiel est là.
Hâtes de lire la suite
Merci beaucoup pour ton commentaire! Tolkien est définitivement l'une des mes inspirations les plus marquées.
Je vais ré-organiser les chapitres et les raccourcir lors de ma prochaine relecture, merci.
Quant au prologue, j'avais initiallement écrit un prologue avec une prophétie, puis le premier chapitre commençait tel que tu l'as lu. Je me questionne encore quant à garder ce premier prologue-prophétie ou non (puisque j'ai lu que ce genre de prologue avec prophétie, rêve, etc. sont souvent mal vus par les maisons d'édition.
Merci pour ton commentaire, j'espère te voir à l'avenir sur d'autres chapitres! :D
Oui je vais lire la suite :)
Bon en tant que "correcteur" actuel de cette histoire (c'est un bien grand mot), je me permet de poster tout mon engouement pour les aventures de Prudence. J'aime beaucoup ce que j'ai déjà lu, j'aime cet univers même s'il est assez classique dans le genre Fantasy, assez proche de Tolkien (Nains, Elfes, Orcs, Humains, Magie) mais je sens que les surprises et les originalités sont à venir.
Oui, même si le texte est en cours de correction, je l'ai posté pour avoir une idée de ce que les gens en pensent. Je fais d'une pierre deux coups de cette façon, et je ne perds pas trop de temps à attendre entre deux chapitres sur lesquels je travaille.
En tout cas, encore merci pour ton commentaire et tes encouragements! Ca me fait chaud au coeur!! :D
Mes premières impressions :
La prose est sympa, la lecture file sans difficulté, et c'est appréciable. J'accroche à l'héroïne. Les descriptions des conséquences de la guerre sont bien faites.
Le point super méga positif est la langue développée, j'ai l'impression de l'apprendre en même temps que l'héroïne, et ça c'est super bien.
Maintenant, sur les points un peu moins positifs, ce début m'a paru aller un peu vite, en particulier l'elfe qui lui donne son arc assez vite (je me mets à sa place, et j'ai du mal à m'imaginer faire ça). Ensuite, la toute première partie ressemble presque à un prologue qui aurait pu être à part, et la seconde manque d'unité je trouve (les années passent vite vite vite, on dirait qu'on cavale pour arriver au point de départ).
Enfin, pour l'univers, je ne suis pas sûr de voir quel sera l'élément "spécial" de ce monde, car tout est plutôt classique pour l'instant. C'est un goût personnel, mais j'aime bien lire des histoires qui ont leur propre "cachet" par rapport à l'univers.
Bravo pour le travail accompli en tous cas, bon courage pour la suite !
Merci pour les points positifs, ce sont des parties que j'ai beaucoup travaillées donc je suis contente que cela te plaise!!
Rien de spécial ne se passe pendant les années que j'ai sauté mais je comprends ton sentiment. Je vais essayer d'étoffer cette partie-là pour que cela fasse moins saut dans le temps.
Quand à l'univers... honnêtement, je ne pense pas avoir cherché à créer quelque chose de spécial et unique dans mon univers, surtout que j'ai été inspiré de beaucoup d'univers déjà existants, mais peut-être que les futurs chapitres donneront un aspect plus spécial à mon univers?
Encore merci pour ton commentaire, et j'espère que tu liras la suite pour me donner ton avis sur l'évolution de l'intrigue, et du "cachet" de l'univers!