Chapitre 1

Par Anais
Notes de l’auteur : Coucou !
Me revoilà enfin !
Voici la suite de l'histoire tourmentée de Maëlle ! J'espère que cela vous plaira et je m'excuse sincèrement pour les fautes d'orthographe... J'essaie de m'améliorer le plus possible mais ce n'est pas demain que j'aurai 20 en dictée !
Une agréable lecture,
Anaïs

« un exploit » murmura Hard.

L’homme d’une cinquantaine d’année était confortablement assis sur un siège de grande taille derrière son bureau.

« un exploit qui ne m’étonne aucunement venant de toi. Je t’ai bien formé » continua-t-il.

Peut-être le but était de la félicitée, mais Maëlle avait l’impression du contraire. La jeune fille était droite comme un piquet face au dirigeant de Lyon. Elle ignorait du mieux qu’elle pouvait Hard qui la dévorait de ses petits yeux malsains. Elle fixait un point connu d’elle seule et s’efforçait de ne laisser aucune émotion paraître sur son visage fermé.

Il se leva de sa chaise et contourna la table en bois. Il s’arrêta au pied de l’estrade. La plateforme avait pour but de donner un sentiment de grandeur face au personne que Hard dirigeait. Maëlle le comprenait. Il était si petit que la garde le dépassait d’une tête. Mais, elle savait que malgré sa taille, il était une personne sans cœur et avide d’un pouvoir qu’il ne possédait pas encore.

«  d’après le peu de témoignages que l’on m’a fait valoir, c’était spectaculaire et très bien calculé, malgré que le taux de mortalité fût de 99%. Heureusement pour certains que tu as survécu. »

Du coin de l’œil, elle vit que ses yeux étaient plissés, septiques. Maëlle savait qu’il avait ouvert ses radars à la recherche du moindre geste qui aurait pu la trahir. Mais elle ne bougea pas.  

« pour remercier ton courage, je pense que tu mérites pleinement un nouveau poste », dit-il, le regard remplis d’intensité.

La garde se fit violence pour ne pas détourner les yeux du point pour voir l’expression qu’il arborait. Mais elle devrait se contenter de son imagination et de le sonder comme elle le faisait si bien. Seulement, pour une fois se ne serait pas par la vue mais par le timbre de sa voie. Triomphe mais aussi fierté. Voilà ce que son oreille lui disait. Elle devrait décidément s’améliorer sur cette compétence.

« je vais te nommer chef de la garde devant tout le peuple réunit ! » s’exclama-t—il.

Prise par surprise, Maëlle ne réfléchit pas et le regarda abasourdi. Ho comme elle voulait le poignarder pour lui faire ravaler son aire glorieux. La jeune fille savait que cela se lisait sur son visage et que toutes ses émotions venaient d’être dévoilées comme un livre ouvert. Pourtant, elle avait toujours réussi à les cacher -s’améliorant chaque jour- depuis qu’elle travaillait. Parfois elle manquait à cette promesse qu’elle s’était faite à son recrutement. Mais, heureusement cela n’arrivait que très rarement, bien plus les premier mois qu’à présent. Seulement, ce qu’avait annoncé Hard l’avait pris de court. Et bien qu’elle se fasse la morale à présent de s’être ouverte ainsi, elle ne put réprimer un frisson devant le regard obscène de son chef.

« pendant cette grande cérémonie tu auras un choix rapide et simple. Cela ne devrait pas te poser beaucoup de problème. Et puis je sais exactement le choix que tu feras. De plus l’option que tu décideras d’accomplir fera de toi une cheffe des gardes redoutable et respectée. Ensuite, étant donné que tout le peuple que je dirige sera réuni, sans exception, cela me permettra de prévenir les rebelles qu’ils ne peuvent pas s’en prendre à moi sans conséquence. Plus aucun incident de ce genre ne se reproduira.

  • Que devrais-je faire ? » demanda Maëlle.

C’était la première fois que la jeune garde prenait la parole depuis le début de l’entretient. Elle avait parvenu à se reconcentrer et à retrouver son visage fermé. Son ton était formel. Et cela arracha -malgré les précotions que la jeune fille avait tenté de prendre- un sourire à Hard. Un sourire qui lui disait qu’il savait qu’elle avait peur et qu’elle voulait partir.

« tu verras. »

Son regard la transperçait. Elle avait l’impression de donner son corp à cet homme malsain.

« joli uniforme » conclu-t-il en s’humidifiant les lèvres.

Un haut le cœur prit à la jeune fille qui tenta désespérément de se tenir tranquille. Elle se reprit et dit en s’inclinant.

« vous l’avez effectivement très bien choisi. »

Assurément qu’il l’avait bien choisi. M’enfin cela ne pourrait plaire qu’à un homme de son type. Maëlle savait parfaitement qu’il avait tout fait pour que celui-ci accentue ses formes. Quand l’adolescente l’avait portée pour la première fois, cela l’avait rendu horriblement mal à l’aise. Mais, elle était assez maligne pour se couvrir de sacoches et de ceintures pour ranger ses armes. L’envie habituelle de triturer ses boucles d’oreilles lui prit soudain, mais elle se retint promptement et fixa une nouvelle fois le point de la salle.

Elle tenta d’ignorer le regard inapproprié du chef.

« quel porc » pensa-t-elle.

« prépare-toi, fais un effort sur ta coiffure, maquilles toi. Mets en plein la vue au monde. C’est un instant cruciale pour ton avenir et ta réputation. Je n’ai pas besoin de te rappeler le comportement que tu devras adopter. » dit-il en se grattant la moustache -signe qui annonce la fin de toute entrevue.

Elle le salua et il confirma d’un revers de main. Une fois dans le couloir vide et silencieux, elle s’autorisa à souffler et à porter sa main à une de ses deux petites créoles qu’elle ne quitte pas. Un objet de son passé qu’elle était censé supprimer, mais n’y parvenait pas.

Elle se rendit rapidement à la cafétéria prendre quelque chose à grignoter. En entrant, certains applaudirent mais la majorité la jugeait et chuchotait dans son dos. Et ce sera s’en doute le cas des Lyonnais ce soir.

Elle prit un plateau et alla s’assoir -seule- sur une table. Personne ne vint lui tenir compagnie, ce qui arrangeait bien la jeune fille.

Il y a trois ans et demi déjà, lors de son premier repas, nombreux avaient été les amis qui c’étaient présentés à elle. Mais, elle les avait tous repoussés, un par un. Elle était donc restée seule pendant toutes ses années, ce forgeant ainsi une réputation de dur à cuire mais malheureusement aussi de gentil toutou à son maître -non pas « à son papa » comme en est l’expression-. En quelque sorte pour tous les employés dans cette salle, elle était la maîtresse de Hard. Si seulement ils savaient…

En aillant assez de tous ses regard incessants, elle débarrassa son plateau à peine touché et vit du coin de l’œil Marjorie qui s’apprêtait à l’interpeller et pas vraiment de manière amicale. Mais Maëlle la regarda furieuse, une lueur d’assassin d’en ses yeux marron glacé. La femme s’en fut. La jeune fille redressa la tête et regarda de toute sa hauteur les visages tournés vers elle. Il n’y avait aucune bienveillance dans son expression, seulement de la satisfaction et de la supériorité. La fille partit, d’une marche rapide, mais déterminée.

 

Une fois dans sa chambre, elle s’écroula sur son lit fatigué du rôle qu’elle jouait ici. « ce n’est pas moi » l’adolescente ne cessait de ce le rappeler, chaque jour, chaque heure, chaque minute et même chaque seconde de sa vie pour ne pas se laisser submerger par le personnage qu’elle avait inventé pour survivre elle et les personnes à qui elle tenait. Sa plus grande peur était de s’oubliée et de devenir totalement se personnages de fixions, de ne plus être Maëlle FAL.

Un souvenir d’imposa à elle : sa classe et elle fêtait la fin d’année. Ils avaient fait des jeux dans le gymnase et s’étaient drôlement amusés. L’adolescente revoyait les sourires qui étaient dessinés sur chacun de leurs visages. Elles savaient qu’ils seraient imprimés dans son esprit pour toujours.

Elle chassa l’image d’un revers de main et alla s’assoir devant sa coiffeuse. Hard lui avait demandé de se préparer – bien qu’elle n’en eût aucune envie, mais elle ferait l’effort, pour une fois-.

La jeune fille brossa ses long cheveux blond et les entortilla en une grosse natte. Elle ouvrit son tiroir,  rêveusement et entreprit de se « maquiller ». Avant qu’elle ne travaille ici, elle se serait pomponner soigneusement, mais à présent, elle ne mit que du correcteur et très peu de far à paupière. Une petite touche de mascara et le tour étaient joué. bien entendu, elle ne répondait pas aux attentes du chef – il s’attendait à la voir en trainée- mais il devrait se contenter de cela.

Maëlle se leva et sortit dans le couloir. Les quelques personnes encore présent dans le bâtiment avançaient d’un pas pressé pour rejoindre la Grande Salle. Mais la jeune fille marchait plutôt d’un pas trainant. Ils l’attendaient tous ? qu’ils attendent ! cela ne lui posait aucun problème.

Après mainte détour elle arriva devant une porte qu’elle ouvrit calmement. Il y avait une nouvelle fois un corridor, mais celui-ci était le dernier avant l’estrade.

Les talons qu’elle avait choisis de mettre – de préférence, des talons qu’on lui avait ordonné de mettre quand elle n’était pas en mission- résonnaient dans le couloir gris sombre. Les murs étaient lisses et luisant. Une pensée lui vint. C’était comme dans certain film, quand un homme ou une femme d’affaires se rendaient dans un bureau. Mais pour régler de grande chose. C’était l’impression qu’elle avait : elle se rendait à un choix. « de quoi rassurer le monde » pouffa-t-elle.

Elle tourna et entra d’un pas assurer sur le podium. Maëlle s’inclina devant le chef et se positionna face à la foule, les yeux rivés une nouvelles fois sur un point au loin.

« voici ma sauveuse ! » proclama Hard.

Comme elle l’avait imaginée, très peu applaudir. Mais soudain, ce fut une huée et elle sut que ce n’était que sous le regard assassin du dirigeant et non pas pour elle qu’ils l’acclamaient.  Sauf qu’elle s’en fichait. Ce que pensait le peuple ne lui importait point : ils ne savaient pas tout. La jeune fille repoussa l’idée qu’il y ai ses amis dans cette salle et qu’ils la jugeaient. Elle s’en fichait. Ce n’étaient plus ses amis.

Elle redressa sa tête, méconnaissant la masse d’être vivant qui se trouvait devant elle, contemplant ses moindres faits et gestes.

« je suis ici pour annoncer ma décision. Notre chère chef des gardes se fait vielle » clama-t-il, théâtrale et fière de lui. « je nomme donc Maëlle chef de la garde ! »

Une nouvelle huée. Un nouveau regard assassin.

Hard s’approcha d’elle et le nouveau commandant lui fit fasse. Le regard du chef était toujours aussi malsain et quand il déposa l’écusson sur sa poitrine il en profita légèrement, puis retira sa main, délicatement. Maëlle avait envie de hurler et de tuer cette être infame. De dénoncer toutes les horribles choses qu’il faisait. Ce monstre.

« moi, maire de Lyon, je proclame Maëlle FAL chef de la garde ! »

Il se tourna vers la foule silencieuse.
« je l’ai choisis car elle est puissante » il regarda la foule, citoyens par citoyens. «  calculatrice » il s’approcha doucement d’elle et lui indiqua d’un regard de se replacer face à l’assemblée. « mais aussi respectée » il se campa derrière elle. «  la seule personne aillant le droit de la toucher » l’adolescente sentit son souffle chaud contre son coup. « c’est moi » il balaya ses mains sur ses hanches, comme si elle lui appartenait.

La jeune fille se mordit la joue. Elle ne devait pas révéler la moindre émotion -bien que l’envie de lui trancher la gorge ne lui manquait pas- sinon certain interviendrait et à ce moment-là…

Il s’écarta soudain de la jeune femme et appela Joséphine. C’était l’ancienne chef des gardes. Elle était menottée, les sourcils froncés de colère. Ses yeux gris lançaient des éclairs menaçants. Maëlle ravala la bile qui lui montait à la bouche, comprenant soudain ce qu’elle devrait faire.

« personne d’autre que moi ne peut la toucher et ne pas la respecter. »

Il ne prenait même pas la peine de nier qu’il avait un comportement incorrect avec elle.

« pour bien vous le faire comprendre » il donna l’ordre de relâcher Joséphine. » voici ce qu’il se produira si un habitant ou même un agent ne me prend pas au sérieux. »

Il hocha la tête fière de lui.

Maëlle savait ce qu’il allait se produire. Elle ne craignait pas cette femme aveuglée par la rage d’avoir perdu son poste en se le faisant voler par une gamine de 17 ans. Mais elle n’avait aucune envie de faire ce que Hard souhaitait . L’ancienne commandante était à cette fonction bien avant l’arrivée de l’adolescente. Elle avait été plutôt sympathique malgré la réticence de la fille. Maëlle ne lui avait pas beaucoup adressée la parole, mais elle la trouvait gentille. Néanmoins, la femme avait des armes et la fureur qui la faisait presque baver pourrait être un atout pour elle. En revanche, Maëlle savait qu’elle pouvait la ligoter rapidement et ainsi la mettre hors d’état de nuire malgré cet avantage. Sauf que Hard ne voulait pas ça.

Elle repensa à ses amis de classe…

Elle cligna des yeux. Elle ne les aimait pas.

Joséphine lui sauta déçus, emplis de rage. Maëlle n’eu qu’à se baisser, sortir un des ses couteaux au niveau de sa cuisse et lui trancha la gorge sous les cris paniqués de la foule.

Elle rangea son arme calmement, la dépouille gisant au sol. Elle se tourna vers Hard. Celui-ci avait le sourire le plus diabolique aux lèvres.

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James Baker
Posté le 23/06/2025
Bonjour Anais,

« un exploit » --> majuscule, 2 occurrences en début de texte.

Je t’ai bien formé » --> e à la fin de formée. Les virgules après les guillemets (ou avant, tant que c'est cohérent) sont souvent manquantes. Je vais aussi arrêter ici de mentionner les majuscules; presque toutes sont manquantes dans les dialogues de ce chapitre.

"Peut-être le but était de la félicitée, mais Maëlle avait l’impression du contraire." --> "le but était-il" ou "que le but était", mais pas un mélange des deux. "féliciter" et non "félicitée".

"Elle ignorait du mieux qu’elle pouvait Hard qui la dévorait de ses petits yeux malsains." --> "du mieux qu'elle le pouvait"

"La plateforme avait pour but de donner un sentiment de grandeur face au personne que Hard dirigeait." --> "aux personnes"

d’après le peu de témoignages que l’on m’a fait valoir, c’était spectaculaire et très bien calculé, malgré que le taux de mortalité fût de 99%. --> "malgré le taux de mortalité de 99 %" (reformulation et espace insécable entre 99 et %).

"Du coin de l’œil, elle vit que ses yeux étaient plissés, septiques." --> sceptique

"Seulement, pour une fois se ne serait pas par la vue mais par le timbre de sa voie." --> "ce ne serait" et "voix".

"Triomphe mais aussi fierté." --> "Triomphe mais aussi fierté." (virgule avant "mais).

"Prise par surprise, Maëlle ne réfléchit pas et le regarda abasourdi." --> "Prise par surprise, Maëlle ne réfléchit pas et le regarda, abasourdie." (+virgule et e èa abasourdie).

"Ho comme elle voulait le poignarder pour lui faire ravaler son aire glorieux." --À air

"Que devrais-je faire ? »"--> guillemet de début manquant et s en trop èa "devrai".

"C’était la première fois que la jeune garde prenait la parole depuis le début de l’entretient." --> entretien

" Elle avait parvenu " --> "était parvenue"
"précotions"--> précautions

". C’est un instant cruciale pour ton avenir et ta réputation." --> "crucial"

"Et ce sera s’en doute le cas des Lyonnais ce soir." --> Et ce serait sans doute

"Elle était donc restée seule pendant toutes ses années, ce forgeant ainsi une réputation de dur à cuire mais malheureusement aussi de gentil toutou à son maître -non pas « à son papa » comme en est l’expression-." --> se forgeant une réputation de dure à cuire, mais malheureusement aussi de toutou à son maître -non pas « à son papa » comme en est l’expression. (plusieurs altérations dans le segment).

"Mais Maëlle la regarda furieuse, une lueur d’assassin d’en ses yeux marron glacé. " --> "Mais Maëlle la regarda furieuse, une lueur assassine dans ses yeux marron glacé.

"Une fois dans sa chambre, elle s’écroula sur son lit fatigué du rôle qu’elle jouait ici." --> sur son lit, fatiguée

Petite erreur de point de vue ici : Maëlle semble être en point de vue limité à la troisième personne, mais est pointée en tant que "la garde" ou "la jeune fille" (dans le prologue également). C'est plutot un élément de troisième personne "omniscient" ou pour un personnage parlant des autres.

Une remarque sur la manie choisie de triturer ses boucles d'oreilles; il n'est pas impossible qu'un tel geste soit associé à la nervosité, mais il est également associé à la séduction (plus précisément au désir de séduire). On voit bien qu'elle n'en a aucune envie dans le cas présent, le geste n'est donc peut-être pas le bon. Si tu veux plus d'éléments concernant ce genre de geste, je pourrai t'en fournir.

Je prends une pause pour les coquilles. Je devrai finir ce chapitre plus tard. À bientôt!
Anais
Posté le 26/06/2025
Bonjour !
Encore merci pour ton commentaire fournit !
Je t’avoue que cela m’intrigue, serais-tu éditeur ? Ou un métier dans la littérature ? En tout cas bravo !
Comme je te l’ai dit précédemment, de sang froid est dans un courcours, mais si cela te tente, et si le concours n’apporte pas de bonne nouvelle, travailler avec toi sur ce texte serais vraiment productif ! Tu n’es pas obligé d’accepter, ne t’en fait pas, notamment que ce n'est pas certain. Je te laisse y réfléchir et je pourrais te communiquer les résultats !
Encore merci de prendre du temps sur ce roman !
Anaïs
James Baker
Posté le 26/06/2025
Tu es la première à questionner là-dessus, mais je crois qu'un certain nombre de personnes s'en doutent déjà. Je suis dans un métier de la langue. Je suis également déjà publié, mais il s'agit d'un roman jeunesse sous un nom différent et qui n'a pas bien levé, ça ne fait donc pas de moi spécifiquement une référence. J'ai travaillé beaucoup depuis cette publication; peut-être suis-je maintenant une référence, mais mon écriture n'est toujours pas parfaite. Ligne de Cendre, une fois terminé, vise une publication, mais il s'agit d'une science-fiction sociale adulte (et non d'un roman jeunesse).

Le radar à coquilles était déjà très bien implanté avant que je ne travaille dans la langue, mais le métier l'a sacrément développé. Je ne les attrape pas nécessairement toutes, mais je ne prête jamais particulièrement attention lors de ces lectures. Si tu es sérieuse pour la publication, je pourrais être intéressé à assister le processus. Je te recommanderai également des outils, des formats, etc.

À bientôt!
James Baker
Posté le 26/06/2025
Suite des coquilles et commentaires :

"Sa plus grande peur était de s’oubliée et de devenir totalement se personnages de fixions, de ne plus être Maëlle FAL." --> "oublier", "ce personnage de fiction".

"Hard lui avait demandé de se préparer – bien qu’elle n’en eût aucune envie, mais elle ferait l’effort, pour une fois-." --> trait d'union en trop à la fin. Cette phrase mériterait d'être séparée en trois pour plus d'impact. "Hard lui avait demandé de se préparer. Elle n'en avait aucune envie, mais le ferait l'effort. Pour une fois." Tu peux également utiliser un registre plus lassé, désabusé, brutal. Ton personnage est une combattante d'élite; les chances qu'elle soit mal embouchée (surtout dans ses pensées) sont extrêmement fortes. Sans en abuser, au lieu de ne pas en avoir envie (tournure négative), ça pourrait l'emmerder (tournure positive avec un verbe d'un registre plus ordurier). Comme les tournures positives sont généralement mieux reçues du lecteur, tu fais d'une pierre deux coups avec ce genre de phrase.

Elle ouvrit son tiroir, rêveusement et entreprit de se « maquiller ». Avant qu’elle ne travaille ici, elle se serait pomponner soigneusement, mais à présent, elle ne mit que du correcteur et très peu de far à paupière. --> enlever la virgule devant "rêveusement"; les guillemets n'ont pas leur place autour de maquiller (même pour marquer un contraste ironique); pomponnée; mettait (au lieu de mit) et fard (au lieu de far).

Une petite touche de mascara et le tour étaient joué. bien entendu, elle ne répondait pas aux attentes du chef – il s’attendait à la voir en trainée- mais il devrait se contenter de cela. -->"le tour était joué. Bien entendu, elle ne répondrait pas aux attentes du chef. Il s'attendait..." encore là, je pense que le registre linguistique est un peu trop soft pour le personnage choisi. Vu ce qu'elle a dû subir comme entraînement et son dégoût pour ce que Hard représente et ce qu'il veut qu'elle soit, ses mots pourraient trancher par la brutalité (d'autant plus si elle est dans un registre plus contrôlé le reste du temps).

"Les quelques personnes encore présent dans le bâtiment avançaient d’un pas pressé pour rejoindre la Grande Salle. " -->présentes.

"Après mainte détour elle arriva devant une porte qu’elle ouvrit calmement. " --> maints détours, elle...

"Les talons qu’elle avait choisis de mettre – de préférence, des talons qu’on lui avait ordonné de mettre quand elle n’était pas en mission- résonnaient dans le couloir gris sombre." --> de préférence empêche de bien comprendre la phrase.

Mais pour régler de grande chose. --> grandes choses. Il y a une faute aussi dans la phrase d'avant, mais je l'ai perdue (un homme ou une femme se rendait au lieu de se rendaient, quelque chose comme ça.

"Comme elle l’avait imaginée, très peu applaudir." --> très peu applaudirent.

"La jeune fille repoussa l’idée qu’il y ai ses amis dans cette salle et qu’ils la jugeaient." --> ait

"Elle redressa sa tête, méconnaissant la masse d’être vivant qui se trouvait devant elle, contemplant ses moindres faits et gestes." --> êtres vivants. "trouvait" est bien accordé (avec la masse et non êtres vivants).

"Notre chère chef des gardes se fait vielle » clama-t-il, théâtrale et fière de lui" --> se fait vieille; théâtral et fier de lui

" Maëlle avait envie de hurler et de tuer cette être infame" --> cet être

"« je l’ai choisis car elle est puissante » il regarda la foule, citoyens par citoyens." --> je l'ai choisie; citoyen par citoyen

"l’adolescente sentit son souffle chaud contre son coup." --> contre son cou,

"voici ce qu’il se produira si un habitant ou même un agent ne me prend pas au sérieux. » --> ce qui se produira; un deuxième "fière de lui" dans la ligne suivante.

"Joséphine lui sauta déçus, emplis de rage." --> dessus; emplie de rage.

Je crois que le prologue était plus fort que le premier chapitre. L'orthographe y était meilleure; j'ai sursauté sur cet aspect de ce chapitre. L'histoire va bien, mais on y voit une tendance à dire plutôt qu'à montrer, ce qui nuit à l'immersion. Ma propre philosophie est plutôt d'éviter de nommer l'émotion quand c'est possible, ou de le faire à l'intérieur d'une métaphore. Au lieu d'avoir "envie de hurler, de tuer, de dénoncer", Maëlle pourrait avoir une vision subite de Hard en train de prononcer son discours sans sa peau, ses parties génitales entre les dents pour bien obstruer son élocution. Au lieu de lui "sauter dessus, emplie de fureur", Joséphine pourrait "bondir telle une tigresse avec sa fureur pour seule arme". Le premier exemple permet de bien saisir les nuances d'émotions sans les nommer; le second la nomme, mais suggère plus qu'elle ne dit l'impact de l'émotion sur le combat.

Je ne suis pas spécialiste des romans "jeunes adultes"; mon image est peut-être trop vive pour figurer dans ton roman. je te la donne quand même, car c'est celle qu'il me vient à l'esprit d'écrire pour une telle situation. Je donne des exemples; je ne me substitue pas à ton écriture. Après, tu as lu Grisha et ça me donne une idée de certaines choses que tu as pu lire; si la version française est fidèle à l'anglais, ça n'est pas si soft non plus.

Une question depuis que j'ai vu la combinaison de son nom et de son attitude; Hard est un choix de nom étrange pour un français. En anglais, ça peut suggérer une attitude dure, mais également son vice. Était-ce volontaire?

J'apprécie le développement et l'ambiance globale, l'équilibre hautement délicat entre survie, dégoût de soi-même, dégoût de l'autre. Je crois qu'il reste beaucoup de travail technique sur ce chapitre.

À bientôt!
Anais
Posté le 27/06/2025
coucou ! c'est bien ce que je me disais, ce travail de la langue a dû beaucoup t'apporter !
effectivement, l'orthographe n'est mon point fort que lorsque je me concentre, ce qui est le contraire de lorsque j'écris un texte !
en tout cas merci beaucoup, je vais m'appuyer sur tes commentaires !
je ne sais pas trop si c'est réellement jeune adulte, je suis un peu jeune et c'est trop tôt pour le terme d'adulte, mais je compte bien m'appuyer sur certain aspect de tes commentaires !
effectivement, je ne sais plus trop quand et comment m'est venu le nom Hard à l'esprit, j'avais dû parler anglais il y a peu, en tout cas il n'y a rien à en tirer sur ce prénom !
je t'invite à lire la suite, seul les 3 premiers chapitres ont été envoyé, je pourrai donc suivre tes conseilles sur les suivants.
bonne lecture !
Anaïs
James Baker
Posté le 27/06/2025
Merci. Je lirai prochainement, je ne peux pas tout faire à toute vitesse présentement.

La catégorie "jeune adulte" recoupe quelques années plus jeune également. C'est plutôt "adulte en devenir". Dans cette catégorie de littérature, certains thèmes sont évoqués sans être explicitement décrits. Souvent, les personnages sont très jeunes avec un niveau de compétence extrêmement élevé. Ce que je lis présentement semble pour correspondre, mais je n'ai jamais vraiment lu ce genre.

Je reprends la suite prochainement. À bientôt!
Anais
Posté le 28/06/2025
il n'y a aucun problème, prends ton temps, je suis en vacances alors il n'y a vraiment aucun souci !
à bientôt !
Rouky
Posté le 18/06/2025
Salut ! ^^

Un chapitre saisissant, troublant et plein de tension psychologique ! On ressent l’oppression, la colère et la solitude de Maëlle avec force. Hard est glaçant de perversité. Une écriture immersive, intense, qui marque les esprits. Ce face-à-face est inoubliable. Maëlle est poignante, digne et forte malgré l’horreur. Hâte de découvrir ses choix futurs et jusqu’où elle tiendra sous cette emprise.
Anais
Posté le 18/06/2025
Hey ! Je suis tellement ravie que ça te plaise et que tout ces adjectifs te viennes à l'esprit !
Tu me diras ce que tu penses de la suite !
Bonne lecture
Anaïs ^^
Nps
Posté le 19/02/2025
J'ai bien lu la note du début. Il est vrai qu'il y a quelque fautes qui peut impacter la lecture. Mais, tu vas t'améliorer au fil du temps, tes descriptions sont toujours aussi bien détaillé. J'arrive à visionner les scènes en lisant ce qui est vraiment génial ! Les plus grand défauts ce sont les fautes et un petit manque de fluidité. Mais sinon l'histoire est vraiment bonne, continue comme ça !

Je lirai la suite plus tard promis !
Anais
Posté le 20/02/2025
Hello,
Oui, j'arrive vraiment pas avec l'orthographe... Mais comme tu dis, je vais m'améliorer !
Contente que cela te plaise !
Bonne lecture^^
Anaïs
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