Le soir tombait sur le manoir de Bellenuit. Et comme souvent avant le coucher, les cris résonnaient dans les couloirs, faisant rouler des yeux les domestiques.
Mes sœurs n’avaient jamais été très douées en matière de discrétion. Les jumelles en particulier rendaient folles notre aînée, Marietta, qui se battait déjà pour les convaincre d’aller se coucher. Gemma et Georgia avaient débuté une toute nouvelle expérience dans leur chambre et ne semblaient pas vouloir la lâcher, provoquant un raffut qui fit grincer plus d’une mâchoire. Je me demandais souvent si Mère nous entendait depuis sa chambre à l’étage. Elle devait être épuisée.
Alors que Marietta continuait de courir après les filles dans le couloir, je passai devant les chambres de mes autres sœurs. Calista, seconde de notre fratrie, se brossait les cheveux en fredonnant devant son miroir. Elle me regarda à peine quand je lui souhaitai une bonne nuit.
Un peu plus loin, je découvris Meryl, notre cadette, le nez plongé dans l’un de ses livres. Elle non plus ne leva pas les yeux pour me saluer, mais je ne lui en voulais pas. Il me semblait préférable d’être ignorée par quelqu’un plongé dans sa lecture plutôt que par quelqu’un trop occupé à se mirer. J’en arrivais presque à me demander si Calista n’était pas un peu narcissique, à l’image de la Déesse de l’Amour, Amore. Naître sous son égide était promesse de gloire et de beauté, ce qui, en contrepartie, semblait vous pourvoir d’un égo bien gonflé.
Je jetai un regard à Liam à mon côté. Sa petite main serrait la mienne avec force alors même que je le voyais commencer à somnoler. Notre benjamin semblait capable de s’accoutumer à tout. Pour ma part, je ne croyais pas pouvoir m’assoupir avec un boucan pareil. Mais, après tout, il n’avait que sept ans.
Parvenus à sa chambre, je l’aidai à s’installer dans ses couvertures. Au dehors, je pouvais entendre les filles continuer de se chamailler. Quelque chose se brisa ; j’imaginai déjà les jumelles tenter d’empêcher Marietta de les suivre. Je secouai la tête. Seize ans et incapables de maturité en dehors de leurs expériences.
– Tu crois que Marietta soufflera cette fois ? demanda Liam d’une voix ensommeillée.
– Je n’espère pas, répondis-je en allumant la veilleuse sur sa table de chevet.
Celle-ci se mit à tourner, projetant des silhouettes de chevaux ailés et d’étoiles filantes sur les murs bleu ciel.
– Tu ne voudrais pas sentir le brûlé depuis ta chambre, si ?
Mon frère fronça le nez et secoua la tête. Je souris.
Marietta, comme beaucoup d’autres enfants, avait hérité d’un don des dieux. Née sous l’égide d’Hestia, la Déesse du Foyer, nous ne fûmes pas surpris quand, un jour, ma sœur s’était mise à souffler des flammes comme un dragon, incendiant une partie du boudoir de notre mère où Calista s’était amusée à l’embêter.
Il n’y avait pas eu de blessés, bien sûr ; Marietta n’était pas du genre à faire du mal volontairement. Mais les dégâts coûtèrent une petite fortune et elle fut grandement réprimandée. Depuis, ma sœur faisait preuve d’une retenue exemplaire. Je ne comprenais pas comment elle faisait pour se contenir ainsi alors que Calista et les jumelles semblaient prendre un malin plaisir à l’énerver.
– Bonne nuit, Liam, dis-je en l’embrassant sur le front.
– Bonne nuit, Adaline.
Je me levai pour partir quand je sentis une petite main s’accrocher à la manche de ma chemise de nuit. En me retournant, je découvris mon frère, le regard suppliant.
– Tu viendras me voir cette nuit ?
Je me raidis, jetant un regard mal à l’aise en direction du couloir. Les bruits étaient plus ténus maintenant que Liam était au lit, mais je pouvais toujours entendre Marietta rouspéter après les filles. Je finis par me tourner vers lui, me rasseyant doucement sur le rebord du lit.
– Qu’est-ce qui se passe ? demandai-je en écartant quelques mèches brunes vagabondes.
– J’ai peur de faire un cauchemar… m’avoua-t-il finalement.
J’eus un sourire contrit.
– Les jumelles ont recommencé à t’embêter avec des histoires de fantômes, c’est ça ?
Il opina, l’air penaud. Je soupirai. Gemma et Georgia s’amusaient à lui faire peur depuis des années. À croire qu’elles le détestaient sincèrement. Pourtant, il me suffisait de regarder la boîte à musique sur sa table de chevet pour savoir que ça n’était pas le cas. Les jumelles la lui avaient fabriquée elles-mêmes, leur toute première invention achevée, et elles l’avaient offerte à leur petit frère.
Je passai une main dans ses cheveux en bataille.
– C’est promis.
Ses yeux couleur océan s’illuminèrent et, aussitôt, il se renfonça dans ses couvertures, un sourire rassuré aux lèvres. Je replaçai son attrape-rêve au-dessus de sa tête – je le lui avais fabriqué il y a des années. Puis je me tournai vers lui.
– Tu n’as pas à t’inquiéter, le rassurai-je d’un sourire. Tant que tu prieras le Dieu des Rêves, aucun cauchemar ne pourra t’atteindre.
– Vraiment ?
Je repoussai une mèche rebelle de son visage.
– Vraiment, assurai-je. Crois-en une enfant de la pleine lune, petit frère, tu ne crains rien. Asling veille sur tes nuits et moi aussi.
Je l’embrassai une dernière fois sur le front et me levai. Ses yeux papillonnèrent. Je fus à peine arrivée à la porte, que Liam s’endormit. Je le regardai quelques instants encore avant de refermer doucement la porte derrière moi.
Dans le couloir, les filles cessèrent aussitôt de faire le moindre bruit. Si elles n’avaient aucun respect pour le sommeil de notre mère, au moins en avaient-elles pour celui de notre frère.
– Il dort ? demanda Marietta dans un murmure.
J’opinai du chef et vit notre aînée se tourner vers les jumelles.
– Très bien, maintenant au lit vous deux, et pas un bruit ! Si Liam se réveille encore à cause de vous, je m’arrangerai pour vous priver de tout votre matériel, Hestia m’en soit témoin.
Les filles inspirèrent pour riposter, mais un simple regard de Marietta suffit à leur clouer le bec. La tête basse et grommelant dans leur barbe, les jumelles se dirigèrent d’un pas traînant vers leur chambre à l’autre bout du couloir. Juste avant de refermer la porte derrière elles, elles tirèrent la langue à Marietta. Je les imaginais sans mal se contenir pour ne pas claquer le battant de frustration.
À côté de moi, Marietta soupira. Elle semblait épuisée et je remarquai qu’elle était toujours habillée.
– Tu veux de l’aide pour te changer ? proposai-je.
Ma sœur hésita un instant, regardant successivement l’horloge puis sa tenue.
– Ce serait bienvenue, oui. Merci.
Je souris et l’accompagnai à sa chambre. Sur le chemin, nous souhaitâmes une bonne nuit à Calista qui avait enfin terminé de se mirer. Elle nous sourit et partit aussitôt se coucher en chantonnant – Calista chantait tout le temps. Un peu plus loin devant la chambre de Meryl, Marietta s’arrêta et jeta un coup d’œil à l’intérieur. Notre petite sœur était encore absorbée dans sa lecture.
– Ne te couche pas trop tard, prévint-elle.
Même si Meryl était notre sœur la plus disciplinée, il lui arrivait de passer des nuits entières à lire sans même voir le matin se lever. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’étais venue la réveiller et où je l’avais trouvé assise dans son lit, les yeux cernés, une chandelle presque entièrement consumée à son côté et le nez résolument plongé dans un livre. Peu importait le volume, d’ailleurs, Meryl lisait tout. À treize ans, elle possédait déjà plus de connaissance que la plupart des érudits du Temple d’Ionia.
Notre cadette releva des yeux gris cendré sur nous et hocha simplement de la tête, montrant son livre.
– Je finis juste ce chapitre et j’y vais.
Très honnêtement, je priais les dieux que ce soit vrai. Sa perpétuelle recherche de connaissance me faisait parfois peur. Bientôt, Meryl saurait plus de choses que la Déesse de la Sagesse elle-même.
Marietta, elle, s’en contenta et lui sourit.
– Très bien, bonne nuit.
– Bonne nuit.
Une fois dans sa chambre, ma sœur se laissa tomber sur le tabouret devant sa coiffeuse. Un long soupir s’échappa de ses lèvres alors que je me postais derrière elle, une brosse à la main. Je commençai par retirer les nombreuses épingles à cheveux de son chignon.
La chambre de Marietta était tout en tons roux et ocre. J’avais toujours l’impression de plonger dans un automne éternel en venant. Nos chambres étaient si différentes… Calista se complaisait au milieu des fleurs et des dentelles, les murs de Meryl croulaient sous les bibliothèques chargées de livres, la chambre des jumelles débordaient d’outils, rouages et mécaniques et la mienne… La mienne ressemblait à un rêve éveillé, tout de tons bleus et violets. J’y avais même peint les constellations sur les murs et le plafond, rien que pour les voir en me réveillant. Seule celle de Liam semblait être un savant mélange de tout.
Dans le miroir, je sentais le regard de Marietta posé sur moi. Je savais d’ores et déjà ce qu’elle avait en tête, ce qu’elle s’apprêtait à me dire. Je retins un soupir.
– Tu vas aller le voir cette nuit, n’est-ce pas ? demanda-t-elle finalement.
Je pinçai les lèvres, suspendant mon geste alors que je retirai la dernière épingle. Ses cheveux dévalèrent son dos en une cascade de boucles rousses magnifiques.
– Il me l’a demandé, dis-je enfin. Les jumelles lui ont encore raconté des histoires de fantômes.
Marietta soupira, excédée.
– Celles-là alors…
Après un silence, elle poursuivit.
– Père et mère ne sont toujours pas au courant ?
Je ne répondis pas, me contentant de lui brosser les cheveux en silence. J’avais toujours aimé ses cheveux. Les miens semblaient si ordinaire, leur couleur brune presque noire, si sombre. Ni aussi doux et brillants que ceux de Marietta, ni aussi beaux et soyeux que ceux de Calista. Les miens étaient raides et secs. Je passais mon temps à essayer de les cacher sous des rubans sans jamais que cela ne tienne plus de quelques minutes. Elora, notre gouvernante, devenait folle à essayer de les coiffer sans que le résultat ne soit jamais aussi beau que ce que Calista pouvait avoir sur la tête. Je trouvais presque injuste qu’elle soit née sous l’égide de la Déesse de la Beauté. Tricheuse, avais-je perpétuellement envie de lui dire.
– Adaline.
Je clignai des yeux, soudain ramenée à la réalité. Marietta continuait de me regarder avec appréhension.
– Je ne veux pas les inquiéter, répondis-je enfin. Père a déjà suffisamment à faire avec la santé de mère et ses affaires. Et puis… ce n’est pas si extraordinaire de développer des pouvoirs, haussai-je des épaules en continuant de lui brosser les cheveux. Tu craches bien des flammes, Calista possède la voix enchanteresse d’une sirène, mère fait pousser des fleurs et grand-père…
– Ça n’a rien à voir et tu le sais, répondit Marietta en se retournant pour me faire face.
Elle entreprit de tresser ses longs cheveux, ses yeux d’ambres toujours braqués sur moi.
– Ton don est bien plus important que n’importe lequel d’entre nous.
Elle se leva et j’entrepris de l’aider à retirer sa robe avant de lui tendre sa chemise de nuit. Une fois prête, elle repoussa sa natte d’un coup de tête et plongea des yeux de braise dans les miens.
– Entrer dans les rêves des autres est le pouvoir du Dieu des Rêves, poursuivit-elle toujours aussi tendue. Imagine ce qu’il se passerait s’il le découvrait ? Si tu traverses par mégarde le rêve d’un autre dieu et qu’il s’en rende compte ?
Je soupirai, détournant les yeux pour regarder la nuit par la fenêtre. La lune brillait dans le ciel. Demain elle serait pleine.
– Personne ne le saura jamais. Toi-même tu ne l’aurais jamais su si je ne te l’avais pas dit. Quant à Liam, poursuivis-je en lisant dans son regard, je le lui ai dit pour le rassurer. Tu sais comme il a peur de faire des cauchemars. Savoir que je suis près de lui l’apaise et je n’ai jamais été invasive.
– Mais…
– Quant aux dieux, continuai-je en me dirigeant vers la sortie, aucun d’eux ne se soucierait de moi. Je ne suis qu’une petite passeuse de rêve, je n’interfère pas avec eux, je me contente de les traverser.
– Mais le Dieu des Rêves…
– Asling était régent à ma naissance, la coupai-je encore. Peut-être est-ce lui qui m’a offert ce don comme Amore a donné sa voix à Calista et Hestia t’a permis de souffler des flammes ?
– On n’en sait rien.
– Exactement, alors ne t’inquiètes pas, ajoutai-je plus doucement en me tournant vers elle. Tout ira bien.
Marietta pinça les lèvres. Je n’avais pas besoin de savoir lire dans les pensées pour lire la désapprobation dans son regard. Je lui souris.
– Bonne nuit, Marietta.
– Bonne nuit… Adaline.
Et je quittai la pièce.
J'aime bien ce premier chapitre, riche en informations sans pour autant s'épancher là où n'y en a pas besoin. Je vais faire court car y a déjà plein de coms sur ce chapitre, donc je m'arrête là pour les compliments, et puis j'aime bien faire des compliments quand j'ai lu un peu plus d'une plume :)
J'ai quelques remarques/questions :
- je m'interroge sur la pertinence du prologue précédent, pas sur la partie poème du commencement mais sur tout le panthéon : tu en parles pas mal dans ce chapitre, et de manière très claire : il me paraît superflu, voire divulgachant, de parler du panthéon avant... si tu souhaites le côté "suspens" de l'annonce concernant les enfants de la pleine lune, peut-être que tu peux les mettre en en-tête de chapitre, au fil de l'histoire ? Ce n'est qu'une suggestion !
- concernant l'affaire panthéon, d'ailleurs : y a certains enfants pour qui y a clairement des défauts qui sont précisés, tandis que d'autres non, je trouve que c'est un peu injuste... peut-être serait-il plus équilibré de trouver des adjectifs plus neutres ? (je pense notamment à ceux placés sous la déesse de l'amour (ça m'avait marqué avant de lire le chapitre 1, mais au vu du chapitre 1 où c'est répété plusieurs fois (d'ailleurs je suggèrerais d'être peut être plus subtil pour laisser les tensions dans la fratrie apparaître au fil de l'histoire, perso ça me paraîtrait plus sympa), ça me paraîtrait personnellement pertinent)
- Concernant le chapitre 1 en lui-même, toujours sur l'introduction du panthéon dans la narration : j'ai adoré comment le rattachement de Méryl au dieu de la sagesse était fait. J'ai trouvé ça plus fluide que pour les autres enfants (les jumelles et l'aînée). Si tu as envie de corriger du détail, ça pourrait être chouette de travailler un peu plus cete fluidité-là.
Autrement en termes de fluidité c'est déjà top, les actions s'enchaînent bien c'est agréable.
Je me demande si les serviteur.euses ont des pouvoirs aussi, ou si ce sont seulement les gens riches...
plein de bisous !
Pour être honnête, j'ai ajouté le panthéon/calendrier après avoir écrit l'histoire (si je me souviens bien on m'avait fait quelques remarques sur des incompréhensions par rapport audit panthéon et je trouvais plus simple de le présenter comme ça) des remarques pertinentes et intéressante donc. Je vais laisser mûrir encore un peu avant de relire tout ça (j'adore chipoter alors n'hésite pas non plus à le faire, je lis tous les commentaires même si parfois je n'y répond pas, la plupart du temps je ne sais simplement pas quoi répondre ^^').
Voilà, j'espère avoir pu éclairé quelques unes de tes interrogations, n'hésite pas à en poser d'autres :) je serais ravie d'y répondre.
A bientôt !
Je n'en suis qu'au premier chapitre mais je peux déjà te dire que j'adore l'univers qui est mis en place ! L'idée d'intégrer différents dieux est géniale, j'adore déjà. L'héroïne me semble déjà super attachante et proche de sa famille, ce que j'adore.
On sait déjà où l'intrigue va aller et l'écriture est super fluide, continue comme ça et ton récit va rejoindre ma pile à lire de suite !
Eh bien, j’ai sacrément apprécié ma lecture. Très bonne plume ! C’est fluide, bien décrit, agréable. Tu as réussi en quelques pages à instaurer les prémices d’un univers intrigant avec des personnages, plutôt nombreux, sans pour autant que l’on s’y perde. Ce qui m’a d’ailleurs étonné, l’exercice n’étant vraiment pas facile. Les jumelles m’ont particulièrement amusé. L’idée qu’elles soient un peu une sorte d’archétype du savant-fou, je trouve cela très drôle ! Sans compter les autres qui ont l’air d’avoir chacun leur personnalité, et surtout, qu’ils ont l’air d’avoir leur propre « âme ». J’entends par là qu’ils ont l’air vivants et ne sont pas simplement des mots.
Franchement, l’idée : « naître sous l’égide d’un dieu = pouvoir(s) », j’aime beaucoup ! Le concept est cool, l’ambiance est cool. On est plongé dans cette fratrie quelque peu… étrange. x) (étrange mais pas déplaisante, au contraire!)
J’aime beaucoup les prénoms, qui sont plutôt recherchés et peu courants. Le texte à la première personne m’a fait un peu bizarre au début, mais étant donné que ça fait un moment que je n’en ai pas lu ainsi, c’est normal.^^
Pour finir, je dirais que j’ai trouvé ce début très intriguant. Les personnages m’ont fait accrocher, et j’ai envie d’en connaître plus sur chacun d’eux. Je m’interroge pas mal sur le pourquoi du comment Adaline aurait hérité du pouvoir d’un dieu (eh ouais carrément!), surtout que d’après ce que j’ai compris, ce n’est pas un truc qui arrive tous les jours.
Quelques petites remarques :
« Et comme souvent avant le coucher » => je ne pense pas que le « et » soit très utile. À mon sens, il alourdit la phrase.
J’ai appris un nouveau mot : mirer ! Merci ! xD
À bientôt !
Et oui, j'aime les prénoms un peu originaux, c'est d'ailleurs une sacrée bataille pour en trouver avec des consonances qui me plaisent et qui "aillent" vraiment à mes personnages.
Ravie d'avoir pu t'apprendre un nouveau mots x) j'essaie de varier le plus possible et comme j'adore apprendre et utiliser de nouveaux mots, c'est tout bénef !
En tout cas, ça me fait très plaisir de te croiser par ici, hâte d'avoir ton avis sur la suite ! D'ailleurs si tu as des questions ou que tu trouves des points non expliqué/développé, n'hésite pas à le dire, j'ai essayé de répondre à toutes les questions qu'on puisse se poser (je déteste lire quelque chose et me rendre compte que des questions n'ont jamais été traité) alors si c'est le cas, fais-toi plaisir x)
Et, je prends notes de toutes les remarques, même si je n'y réponds pas forcément (souvent je ne sais pas quoi répondre ^^')
A bientôt !
C’est une affaire qui n’est pas des plus faciles, c’est clair. (en tout cas je réitère, les noms que j’ai lu sont vraiment cools!) Personnellement, soit je vais galérer comme pas possible à trouver le nom pour un personnage, soit il va me couler de source. XD
Pour les questions, ne t’en fais pas ! Dès que j’en ai ou s’il y a un point qui me titille, je le dis. :)
« Et, je prends notes de toutes les remarques, même si je n'y réponds pas forcément (souvent je ne sais pas quoi répondre ^^') » => t’inquiètes pas, cela m’arrive souvent aussi. Des fois, je me mets à meubler juste pour montrer que je l’ai vu, et d’autres fois, j’arrive à me maîtriser et à me dire que la personne sait que j’ai vu et que j’ai pas besoin de le signaler. x)
La plume est maîtrisée et fluide, et l'univers à l'air sympa !
Le pouvoir du dieu des rêves ! ça en fait des possibilités d'intrigues ça :p
Bravo pour ce beau début !
A bientôt !
Makara
Sinon, c'est du tout bon. L'écriture est fluide, les descriptions font pile ce qu'il faut, l'ambiance est très intriguante.
Malgré le grand nombre de personnages, je n'ai jamais été perdu. Adeline, Marietta, Liam, Meryl, Calista, les jumelles... je ne suis jamais perdu dans cette étrange mais déjà attachante famille. Bon, après, j'avoue que le panthéon des dieux m'échappe un peu, mais au pire je reviens à la préface.
La fin est très intriguante, et la micro tension qui s'installe est maîtrisée. C'est vraiment du très bon.
Voili voilou
Heureuse d'être tombée sur ton histoire. Des dieux, des pouvoirs, de l'intrigue. Je vais continuer! Quelque chose me dit que le dieu des rêves va se rendre compte de quelque chose...
Sinon, tu as une belle plume, c'est fluide et ça se lit tout seul!
Bravo :)
Tout d'abord, j'adore l'univers. Cette petite famille a l'air très chouette, on comprend bien la relation entre tous les personnages. Cependant en lisant, j'avais l'impression qu'il y avait énormément d'informations données aux lecteurs et que cela pourrait être disséminées dans le livre un peu plus tard. Mais vraiment, j'aime beaucoup le concept d'avoir des dieux de naissance, j'ai hâte de voir ce que cela va donner !
Je suis déjà captivée par ton univers. Des enfants possédant des dons de Dieux, ce n'est pas nouveau, mais ici, c'est amené différemment, et j'espère découvrir un univers riche et exploré ! L'histoire offre de nombreuses possibilités
Pour l'heure, je ne me fais pas encore d'idée précise du caractère des personnages, mais je suis curieuse de découvrir la suite
À bientôt !
J'ai hâte de découvrir de quoi il en retourne !
Merci pour ton commentaire, j'ai hâte d'avoir ton avis sur la suite ^^
A bientôt !
Tout d'abord, bravo d'avoir suivi ce "coup de tête" : ce début d'histoire m'intrigue beaucoup et j'aime pas mal les idées mises en place ! C'est fluide et on a les éléments progressivement.
Je n'ai relevé que quelques rares coquilles :
- le couché => le coucher (pour la première phrase --- couché, en tant que nom commun avec un accent est une forme de broderie) ;
- "Calista s'était beaucoup amusé" => amuséE ;
- "elle fut grandement réprimandé" => réprimandéE ;
- "Tu ne voudrais pas sentir le brûler" > le brûlé* ;
- "J'eu un sourire" => j'euS ;
- "j'étais venu la réveiller" => venuE ;
- "Meryl saurait plus de chose" => choseS
- "tout de ton violet et bleu" > il me semble mieux de mettre au pluriel "tout de tonS violetS et bleuS" (car je vois plutôt un dégradé des deux couleurs avec une multitude de teintes dedans, non ? et non des bandes de l'une et l'autre couleur) ;
- "Ses cheveux dévalèrent son dos en une cacade" => caScade
Une question aussi : quand Adaline parle avec Marietta, elle dit "Et puis... ce n'est pas ordinaire de développer des pouvoirs" puis liste les dons des autres membres de la famille. Du coup, justement si, cela semble ordinaire, au contraire ? Est-ce de l'ironie ? Ou aurait-ce dû être "extraordinaire" ?
Je suis curieuse de découvrir la suite et vais de ce pas lire le deuxième chapitre :D
Déjà, un grand merci pour la liste des coquilles, je vais aller corriger ça tout de suite ^^
Ensuite, je suis super contente de voir que cette histoire plaise autant ! Et oui, maintenant que tu le dis (et que j'ai relu deux fois ta question pour être sûre de bien tout comprendre ^^') c'est vrai que c'est pas très clair. Explication : oui, il est plutôt courant de rencontrer des gens avec des dons extraordinaire, tout dépend de leur dieu de naissance. J'irai revoir la phrase en même temps que les coquille.
Encore merci et à bientôt ! :)
J'ai bien aimé ton début d'histoire, je trouve les personnages attachants !
Il y a juste une faute, du moins de ce que j'en ai vu !
- "et qu’il s’en rende compte" --> "et qu’il s’en rend compte"
Voilà, c'est tout !
Bonne journée
Merci pour ton commentaire ^^ et, c'est vrai que ça ressemble à une coquille, mais j'ai vérifié et au subjonctif présent c'est bien "qu'il s'en rende compte" (je me trompe assez souvent avec la conjugaison alors maintenant dès que j'ai un doute je vérifie ^^')
A bientôt ! :)
Bonne soirée