Le cours venait de s’achever, mais mon corps refusait de s’arrêter. Mon souffle, calme et régulier, trahissait pourtant une agitation profonde. Mes gestes portaient encore l’écho d’une musique disparue, comme si elle continuait de vibrer quelque part, enfouie dans un repli de ma mémoire. J’étais seul, dans cette salle aux murs pâles, et je dansais encore. Peut-être pour ne pas tomber. Peut-être pour ne pas sombrer.
C’était ma manière de rester debout. Quand je dansais, je n’étais plus cet ado paumé, suspendu entre une enfance effilochée et une colère sans nom. J’étais un souffle, un élan, un corps affranchi de problèmes. Il n’y avait plus de passé, plus de présent. Juste cette cadence, ce rythme intérieur. Et j’aurais pu disparaître dans cette transe, m’y dissoudre entièrement, si ce craquement du plancher, n’avait pas tout interrompu.
Un craquement bref. Tranchant. Comme un couperet.
Je me figeai. Mon cœur vacilla. Je tournai la tête. Et là, sur le seuil, une silhouette. Une ombre familière, revenue d’un autre temps. Depuis combien d’années avait-il disparu ? Cinq ? Dix ans ? Je ne savais plus. Mon corps réagit avant ma pensée. Une tension glacée me traversa l’échine. C’était bien lui.
Michel.
Il se tenait là, comme s’il n’était jamais parti, comme si notre famille n’avait pas été ravagé par son absence.
— Bonjour Théodore. Comment vas-tu ?
Je le dévisageai un instant, comme on dévisageait une photographie qu’on croyait perdue. Son ton détaché montrait son indifférence.
Sa désertion n’était donc qu’un détail ?
Il débarquait, avec l’air de retrouver quelqu’un qu’il avait vu la veille. Or, la dernière fois, ma voix n’avait pas encore mué. Je n’étais plus l’enfant qu’il avait lâché.
Et ce prénom… Il l’avait prononcé sans hésiter. Théodore. Trois syllabes qui me traversèrent le corps. C’était officiellement mon prénom, oui. Il l’avait choisi, oui. Mais c’était son rôle à l’époque. Un rôle qu’il avait abandonné.
Je ne supportais plus ce prénom. Pas pour sa sonorité, ni pour ses origines grecques. Mais pour ce qu’il prétendait incarner. Une noblesse factice, une protection illusoire. Il portait en lui une promesse que personne n’avait tenue. Un mot trop grand pour quelqu’un qu'on laissait derrière.
— C’est Théo, dis-je. Froidement. Et je vais bien.
Tout en moi criait. J’aurais voulu le faire sortir, lui hurler de disparaître à nouveau. Mais rien ne sortit. Juste cette glace, celle qui me tenait debout malgré le tremblement. Celle qui m’accompagnait dernièrement.
En fait, je détestais Théodore car c’était un prénom de vieux. Un prénom à dentier, à canne, à napperons brodés. Petit, on s’était moqué de moi. « Le papy », « le curé ». Mais mon père, trouvait cela noble. Il en était fier. Comme si ce prénom suffisait à me protéger du monde.
Théodore signifiait « don de Dieu » mais Dieu, dans ma vie, ne m’avait rien donné. Il m’avait, pendant longtemps, rejeté, condamné. Il m’avait considéré comme un dépravé, un pervers. Et il avait emporté mon père avec lui.
Alors j’avais choisi. J’avais gardé ce qui restait : Théo. Deux syllabes. Plus jeunes. Plus légères. Celles qu’on entendait dans les cours de récré, dans les groupes de potes, dans les classes où personne ne se retournait quand on les appelait. Un prénom banal, presque trop. Mais c’était ce que je voulais.
Alors oui, Théo venait du même mot. Oui, il signifiait « Dieu ». Mais dans ma tête, ce n'était pas sa véritable étymologie. C’était un prénom que j’avais reconstruit. Un prénom vidé de ses majuscules, que j’avais rempli autrement. Avec mes choix. Pas avec ce qu’il avait laissé.
Il était pourtant devant moi. Bien réel. Il ne remarqua même pas que je mentais. Ou il fit semblant. Mon mensonge, ma voix coupante, le froid dans les yeux ; tout glissa sur lui comme s’il n’avait rien entendu.
— Écoute, je voulais te parler avant lundi. Je serai ton prof de philo.
Mon cerveau bugua. Mes neurones ne devaient plus très bien fonctionner. Une zone devait être touchée. Mon père. Mon professeur. Deux mots qui ne pouvaient pas se toucher.
Et pourtant.
J'étais incapable de comprendre ce que je venais d'entendre. Non pas parce que c’était incompréhensible, mais parce que c’était impensable. Il était censé être ailleurs. Loin. À Lille, ou dans les environs. Je ne savais plus, et en vérité je m’en foutais. Il avait disparu. Volontairement. Il s’était tiré, avait changé de ville, de département, de région, mis des kilomètres entre nous… pour finalement réapparaître dans ce trou paumé des Ardennes. Il revenait par la porte de service. Avec un emploi, une fonction, se persuadant que cela suffisait à justifier sa réapparition triomphale.
C’était une farce cosmique. Un retour sans gloire, sans explication. Un crachat du destin, bien en pleine face.
Ma gorge se noua. Une boule de feu. Ça serrait, ça brûlait, ça montait. Une tension ancienne, enfouie, mais jamais éteinte. Elle remontait, elle cognait contre mes côtes, elle voulait sortir. Elle voulait hurler.
— Quoi ?! lançai-je, la voix étranglée, déformée par l’indignation. Tu ne peux pas débarquer comme ça et me balancer ça en pleine figure !
Je tremblais. Mes mains, mes jambes, mes mâchoires. Tout en moi vibrait d’un trop-plein. De rage. De dégoût.
Et lui, il restait calme. Trop calme. Il ne voyait pas l’incendie qu’il allumait.
— Je n’avais pas le choix, Théo. Si je refusais, je risquais la démission. Ce serait considéré comme un abandon.
Un abandon.
Il craignait d’abandonner son poste. Mais il n’avait eu aucun mal à nous effacer. Il avait fui sans se retourner. Et à présent, il se positionnait en victime.
— Bah démissionne, alors ! lui crachai-je.
Je ne savais plus à qui je parlais. À mon père ? À un inconnu ? À un homme qui portait son visage, mais pas son histoire ? Il croyait que tout se réglerait d’un coup de baguette magique, avec une excuse minable.
Il restait là. Les bras ballants. Une silhouette creuse.
Donc, je fuis. Je savais que si je restais une seconde de plus, j’allais tout fracasser. Je n’étais pas capable de le tolérer.
Quand je rentrai à la maison, je claquai la porte avec une violence qui ne m’apporta même pas un peu de soulagement.
— Allô la Terre ? Y’a quelqu’un ?
Personne.
Je traversai l’entrée, de cette maison remplie de souvenirs et de douleurs maquillées, les épaules et les mâchoires contractées. Les tableaux accrochés de ma grand-mère me toisaient, c'étaient des témoins silencieux de nos drames. Des visages sans contours, des couleurs trop criardes pour être rassurantes. Rouge, bleu, orange, vert. Trop vifs. Trop vivants pour ce que je ressentais. J’avais envie de tous les décrocher, de les brûler pour faire taire cette observation permanente.
Mes pas me menèrent jusqu’à la cuisine, où la lumière de fin d’après-midi baignait encore. La maison refusait d’admettre qu’un séisme avait eu lieu.
Là, je les vis.
Ils étaient tous présents.
Camille, assis sous la grande table, en tailleur, les yeux rivés sur ses petites voitures. Il poussait des bruits de moteur, très concentré. Protégé. Intouchable. Dans sa bulle.
Jules, appuyé contre une chaise, bras croisés, le regard posé sur Alix. Elle parlait doucement, ses mains s’articulaient vivement devant son visage. Son histoire avait l’air captivante, vu comment Jules en était absorbé.
Puis il y avait mamie.
Debout, droite, telle une commandante aux fourneaux, elle tournait lentement une sauce rouge foncé, concentrée. Sa silhouette dégageait cette force tranquille qu’elle affichait même dans les tempêtes. Ses cheveux gris, relevés en un chignon flou, la faisait ressembler à une reine, vieillissant dans son royaume culinaire.
Je restai un instant sur le pas de la porte de la cuisine. Je les regardais vivre. Je captais leurs voix, mais je ne m'y arrêtais pas. Je me retirais de ce tableau. De celui où notre train de vie n'avait pas été bouleversé une demi-heure plus tôt.
— J’ai vu papa à la danse. Il va être notre prof de philo.
Camille ne réagit pas. Pour lui, « papa » ne signifiait rien. Il ne le connaissait pas. Michel était parti quand il était bébé. Aucun souvenir, aucune image à raccrocher à ce visage. Il continua à faire rouler ses petites voitures, concentré sur ses virages et ses collisions imaginaires. Je crus d’abord qu’il n’avait pas entendu. Mais non. Il avait juste… ignoré. Peut-être que, pour lui, cela n’avait tout simplement aucune importance. Peut-être qu’au fond, je l’enviais pour ça.
Jules leva à peine les yeux, pour juger mon état. Alix, elle, tourna la tête vers moi, le visage figé. Pas choquée. Plutôt… interloquée. Pour s’assurer qu’elle avait bien compris.
Mais c'était la réaction de notre grand-mère qui incarna le plus ce que je ressentais. Celle qui collait à la mienne. Même si, avec mamie, tout prenait des propositions démesurées.
Sa cuillère s’immobilisa, au-dessus de la marmite. Elle resta ainsi une seconde, deux… puis, elle se redressa, d’un mouvement raide, avec un sourire ironique sur les lèvres. Elle avait cet éclat de rage que je redoutais.
— Voilà le retour du fantôme ! Il est enfin sorti de sa tombe ! Il porte toujours ses affreuses vestes en velours, n’est-ce pas ? Toute sa vie, ce type aura quinze ans. C’est fascinant.
Son ton était moqueur. Typique de Sofía Cárdeno Hernández. Elle n’affrontait jamais la douleur de front. Elle l’enveloppait dans une couche de sarcasme, dans un humour amer.
— Ce n’est pas une pièce de théâtre mamie, marmonna Alix sans grande conviction, les yeux toujours tournés dans ma direction.
Mais notre grand-mère n’en démordit pas.
— Tout est théâtre, cariño. Tout ! Par exemple, je suis en répétition permanente, et vous êtes mes partenaires de scène… parfois mal habillés, certes, mais toujours là.
Elle fit un geste ample avec sa cuillère, comme une cheffe d’orchestre en pleine envolée dramatique. Jules esquissa un sourire, un peu gêné. Camille releva enfin la tête, complètement perdu.
— Vous ne savez pas vous habiller ?
Camille n’avait que huit ans. Rien d’étonnant qu’il prenne tout au pied de la lettre. Mais la simple idée de lui répondre m’épuisait. C’était trop d’énergie pour moi à dépenser.
— Il est venu comme si de rien n’était, genre… normal. Il croit quoi ? Que je vais dire « Chouette, papa a ressuscité ! » ?
Ma voix tremblait. Toujours de rage. Elle ne m’avait toujours pas quitté depuis. Elle ne voulait pas disparaître. Parce que je n’avais pas été le seul à être abandonné par son père. Il y avait aussi Camille qui n’avait même pas deux mois à l’époque. Et Alix, qui dut faire semblant d’être forte, de tenir la maison alors qu’elle n’était qu’une gamine de douze ans. Parce que maman s’effondrait. Parce que mamie n’avait plus l’âge ni l’énergie pour gérer trois gosses et un boulot à plein temps. Alors Alix avait pris le relais. Elle n’avait pas bronché. Rien dit. Tout encaissé. Jules aussi s’était débrouillé, il avait tenu bon, il avait aidé comme il pouvait. Finalement, nous nous étions tous serré les coudes. Tous. Sauf lui.
Je tournai la tête vers ma grande sœur. Elle avait un truc, un genre de solidité que je voyais chez elle. Même devant un obstacle, elle ne pliait pas.
Comment fait-elle ?
Physiquement, on voyait bien que nous venions tous du même moule. Camille et moi, surtout : quand je le regardais, je voyais mon reflet, en plus jeune. Tous les trois, avions les cheveux châtain clair, ondulés comme ceux de notre mère, la même forme des yeux, la même ossature. Mais c’était dans les détails qu’Alix se démarquait. Elle avait les yeux marron de maman, profonds, opaques. Nous, on avait ceux de papa, bleu foncé, un peu durs. Nous avions aussi son nez droit, sa carrure. Tandis qu’Alix avait le petit nez retroussé de maman, et sa taille fine.
Mais pas une trace de notre père sur son visage. Rien. Et quelque part, c’était peut-être une chance.
— Il n’a pas intérêt à venir me voir à la fac. Ni à mettre un pied ici. Il n’aurait jamais dû partir. Il l’a fait, qu’il reste loin maintenant. Ce n’est pas un moulin à vent ici, mastiqua-t-elle, les mâchoires verrouillées par la colère.
Elle se leva, trop vite. La chaise glissa sur le carrelage en marbre dans un crissement insolent dans la cuisine immaculée.
L’acier brossé du réfrigérateur renvoya son reflet déformé, une silhouette raide, coupée au niveau du front. Tout ici brillait : les plaques à induction, le plan de travail sans miettes, la cafetière dernier cri, mais rien n’y réchauffait l’atmosphère.
Désormais debout, et avec ses ongles parfaitement limés, elle serrait le bord du comptoir. Un battement de paupière, plus lent que les autres. Puis une tension dans la nuque et le sang irrégulier qui pulsait dans la tempe. Il était discret, mais tenace.
— Ce type a vraiment du culot, reprit Jules, plus bas.
Je hochai lentement la tête, les nerfs à vif. J’avais un feu intérieur que je ne parvenais à extérioriser. Son aplomb, sa façon de revenir parmi nous… Tout cela m’étouffait. Mais impossible de le verbaliser.
— Il a dit qu’il avait pas le choix. Sinon c’était l’abandon de poste, lâchai-je à la place.
Un léger ricanement traversa la pièce. Mamie bascula la tête en arrière, totalement exaspérée.
— « Abandon de poste », répéta notre grand-mère avec une ironie mordante. Qué bonito, non ? On dirait le titre d’un drame romantique un peu raté. Il a abandonné bien plus qu’un poste, celui-là. Alors franchement, un de plus, ça change quoi ?
Personne ne répliqua. Autour de la table, tout semblait pétrifiant. Il n’y avait rien à ajouter.
Et elle avait raison. Il n’avait pas vu Camille faire ses premiers pas ni dire ses premiers mots. Il n’avait pas vu non plus quand il était devenu propre ou quand il était allé à sa première rentrée scolaire. Il n’avait pas assisté au bac d’Alix, ni à son entrée à la fac. Il ne m’avait pas vu entrer au collège, ni passer mon brevet. Il n’avait été là pour aucune de ces étapes et ça ne semblait même pas le toucher. Son boulot était visiblement plus important.
— On mange quoi ce soir ? J’ai trop faim ! s’exclama Camille très sérieusement.
Je restai figé, saisi de plein fouet par ce contraste. Lui, si jeune. Cette histoire sans importance, une parmi tant d’autres. Ça ne l’atteignait pas. Sa seule préoccupation : manger.
Mamie se tourna vers lui, la main sur le cœur telle une diva blessée.
— Du théâtre, cielo. Avec une sauce de lâcheté. Ça aurait pu être croustillant, mais malheureusement, c’est trop piquant.
Alix rit, malgré elle. Un rire jaune et nerveux. Le rire qui soulageait sans vraiment détendre. Camille leva les yeux vers sa grand-mère, convaincu qu’elle venait d’inventer un plat fantastique. Puis, sans rien dire, retourna à son univers miniature, replongeant dans les murmures vrombissants de Flash McQueen.
Jules, lui, ne disait rien. Il observait la scène avec la distance d’un spectateur assis au fond d’une salle obscure, attentif mais invisible. Pendant que j’étais là, suspendu entre le ridicule et le réel, funambule sur le fil d’un monde déséquilibré.
D'un coup, l'aînée de la pièce claqua des mains, avec l’enthousiasme d’une actrice qui entrait en scène.
— ¡Vamos! À table, tout le monde !
Le repas commença dans une ambiance déconnectée. Personne ne semblait vraiment présent. Chacun mastiquait ses pensées en silence. Seule mamie poursuivait son numéro avec une énergie débordante, ponctuant le dîner de grands gestes amples et de répliques ciselées. Elle leva son verre « À la tragédie familiale ! » pour y planter sa louche dans les pâtes bolognaises.
— Le silence est le plat principal ce soir, ajouta-t-elle, entre deux bouchées.
— Ah bon ? Ce sont pas des pâtes bolognaises ? répliqua Camille, la bouche pleine.
Sa naïveté rendait l’atmosphère encore plus étrange. Il mangeait sans se presser, vivait dans sa bulle, que rien ne semblait pouvoir percer.
Je n’avais pas faim. Mais j’avais mangé. Par automatisme. Mon corps suivait le mouvement et ma tête tournait en rond. Les phrases de mon père faisaient des allers-retours dans mon crâne, déformées, hachées. Impossible de les arrêter.
Quand nous quittâmes la table, on aurait dit la fin d’un acte. Les sons du monde semblaient lointains, au ralenti, étouffés derrière une vitre fermée.
Le week-end s’étira sans fin. Chaque minute pesait. Rien n’avançait. Entre l’incrédulité, la colère et une angoisse sourde, je ne trouvais aucun refuge.
J’essayai de m'échapper de cette sensation. Je me réfugiai dans les jeux vidéo avec Jules, dans le bruit, les vannes, la musique à fond. Le vacarme ne suffisait pas. Rien n’y faisait. Il était là. Toujours là.
Michel. Son retour.
Même le film étrange que Alix avait proposé, soi-disant drôle, n’avait pas réussi à me tirer de là. Les rires sortaient de l’écran, mais ricochaient contre moi. Mon esprit n’était pas disponible. Il tournait trop vite, ou trop mal.
Et, chaque fois que le bruit cessait, c’était pire. Son visage revenait.
J’étais pris au piège. Entre ce que je croyais être ma vie et cette nouvelle réalité qui s’imposait.
Au début, je me suis demandé s'il était chez lui ou dans une salle de classe, mais pourquoi serait-elle vide....?
Pour ma part, le seul bémol est Camille. Un enfant qui joue de la sorte avec des petites voitures a plutôt autour de 4 ou 5 ans. Pareil pour l'aspect second degré, à 8 ans ils commencent à le comprendre. Hâte de lire la suite.
En ce qui concerne Camille, j'essaierai donc de mieux retranscrire son comportement alors mais à 8 ans, on joue toujours à Cars et pour le second degré, certains adultes ne le captent toujours pas donc je ne trouve pas qu'il y ait un bémol. C'est intéressant de voir que nos opinions peuvent diverger donc merci beaucoup pour ton retour.
J'adore vraiment la grand-mère, ça apporte vraiment une belle touche à ce chapitre. J'ai juste un peu de mal à me situer dans le temps pour l'instant, mais ça viendra avec la suite des chapitres.
Bref continue comme ça !
J'espère que tu continueras de lire la suite pour me partager ton ressenti.
Et pour la description, n'ai pas peur d'en faire trop. Demande l'avis des autres, ce sera toujours le meilleur moyen de se rendre compte.
Les mots sont choisis avec soin.
Je trouve le parallèle entre l’abandon de poste et l’abandon familial très bien faite qu'il soit de Théo ou de la grand-mère.
Et, justement les répliques de la grand-mère sont tops, rafraichissantes alors que le thème est plutôt triste. L'innocence de Camille tranche aussi avec le reste, elle apporte un peu de douceur.
Tu intègres plusieurs personnages avec clarté, sans jamais nous embrouiller, chacun trouve sa place. Pas mal.😉
Seul petit point sur lequel je me permets une remarque. Tu dis à plusieurs reprises que Théo envie son petit frère Camille et même Alice, j'ai trouvé ça un peu redondant.
Pour conclure, j'aime beaucoup lol
Très beau premier chapitre. L'ambiance avec la mamie doit être géniale en temps normal, merci Michel de venir tout gâcher...
On ressent très bien la colère de Théo, on la vit tout au long du récit. D'ailleurs, il s'est assez bien maîtrisé devant son père, je n'ose même pas imaginer être à sa place.
Du coup, hâte de lire la suite, pour un cours de philo plus qu'étrange ;)
J'oubliais, le p'tit Camille avec ses voitures est trop attachant, tu as vraiment bien décrit l'innocence enfantine.
Sur la forme, ta plume est douce malgré le thème et les dialogues sont très vivants.
Bon courage pour l'écriture de la suite.
À très vite !
Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me touche vraiment.
J’ai longtemps hésité avant de poster ce premier chapitre — je ne me sentais pas tout à fait légitime, et j’ai encore pas mal d’incertitudes, que ce soit sur le fond… ou même le titre, qui changera peut-être.
Mais je me suis dit qu’il fallait bien commencer quelque part, alors merci pour ton retour.