Chapitre 1

Par Moje

«  Félicitations, vous avez été choisie pour accomplir une mission de la plus haute importance ! Pour rentrer chez vous, vous devrez retrouver un sorcier du nom de Grim, disparu corps et biens depuis une demi-année.

Bonne chance dans cette quête, et gardez à l’esprit que la Lande est un monde dangereux, plein de magie et de mystères. Pour rester en vie, gardez vos origines secrètes, tenez vous loin des coupe-jarrets et des précurseurs. »

Ce n’était même pas signé. Arka haussa un sourcil, puis relut la lettre pour vérifier que ce qu’elle avait comprit correspondait à ce qui était écrit, mais le problème ne venait pas du tumulte général qui tempêtait dans son crâne. Elle tourna la page.

Sur la seconde feuille, l’écriture n’était plus la même. L’italique cursif et serré laissait place à une calligraphie gothique. Très jolie, mais toujours aussi difficile à déchiffrer. Du reste, le contenu de ce message était plus riche, comme si le deuxième auteur avait pensé que la première lettre n’était pas suffisamment explicite et que la situation nécessitait quelques informations complémentaires. Cette personne était très perspicace.

« À savoir :

- La Lande est un monde différent du tiens.

- Elle a été créée par Guiving.

- La magie y existe. Elle est présente dans la terre comme dans bon nombre d’êtres vivants, dont par exemple les sorciers.

- Il n’y existe pas de lois. En revanche, la malédiction du Noir se veut dissuasive envers les criminels de toutes sortes. La surveillance de cette dernière avait été confiée à Grim, et depuis sa mystérieuse disparition, elle dégénère. C’est pour cette raison que tu devras chercher Grim seule : elle s’attaque violemment à tous ceux qui essaient de retrouver le sorcier.

- De ce fait, Grim a mauvaise réputation dans la Lande, et parler de lui à n’importe qui risquerait de t’attirer des ennuis.

Je te présente toutes mes excuses pour ce qu’il est en train de t’arriver. Pour rentrer chez toi, il te faudra retrouver Grim par tes propres moyens. Nous n’avons pour le moment aucune piste quant à sa disparition mystérieuse, mais une chose est sûre : quoi qu’en disent les autres, nous savons qu’il vit toujours.

Fais attention à toi.

Avec tous mes regrets et remerciements,

O.M »


 

Cette fois, Arka fronça franchement les sourcils. Ces explications supplémentaires ne l’aidaient pas du tout à comprendre ni la première lettre, ni sa situation. Faisant fonctionner ses méninges, elle essaya de remonter le fil du temps. Qu’avait-elle fait pour se réveiller ici ?

Sa mémoire floue tanguait tant et si bien que la jeune fille reconnut les effets cumulés de l’alcool et de la fatigue. C’était cela : elle était à une fête. Elle avait certainement trop bu. En cherchant bien, des bribes de souvenirs lui revinrent, parmi lesquelles figuraient sa meilleure amie et la silhouette d’un garçon à qui elle ne pouvait coller ni nom ni visage mais dont elle était persuadée qu’il jouait un rôle clef.

Elle haussa les épaules puis se mit à détailler ce qui l’entourait. S’étant réveillée une dizaine de minutes plus tôt, avachie dans un vieux fauteuil défoncé, une lettre posée sur le ventre, une carafe d’eau et un verre à porté de main, elle n’avait pas encore éprouvé le besoin de bouger. C’était comme s’il valait mieux qu’elle se souvienne avant de ne toucher à quoi que ce soit. Comment diable était-elle arrivée ici ? Cet endroit ne lui disait strictement rien, et elle doutait qu’une telle bicoque puisse se trouver au beau milieu d’une ville aussi grande que celle où elle habitait, avec ses poutres apparentes, ses murs de pierre et son mobilier digne du début du dix-neuvième siècle.

Ne parvenant pas à comprendre, Arka finit par se lever pour s’approcher de la fenêtre, qui laissait entrer un étrange pépiement mélodieux. Elle n’avait pas l’habitude d’entendre chanter les oiseaux.

Marcher droit n’était déjà pas un exercice facile dans son état, mais elle dut de surcroît éviter les décombres de plafonds tombés dans le séjour et quelques meubles brisés. Les carreaux avaient quant à eux volés en éclats, laissant une brise tiède soulever les rideaux pourris. Arka écarta l’un d’entre eux du revers de la main, un peu dégoûtée, puis dut se rattraper au mur pour ne pas tomber lorsqu’elle vit le paysage. Éblouie, il lui fallut un moment pour s’accommoder à la lumière crue qui baignait les collines sauvages et les prairies à perte de vue. Cette campagne joyeuse et paisible n’avait rien à voir avec le paysage urbain dans lequel elle avait grandi et qu’hier encore elle côtoyait.

– C’est une mauvaise blague ? fit-elle tout haut.

Mais il n’y avait personne d’autre que le carillon devant la porte d’entrée pour lui répondre. Elle se précipita vers cette dernière, trébucha et s’écrasa contre le bois vermoulu qui céda sous son poids. Arka se ramassa dans le rumex et les orties qui proliféraient sur le seuil.

Dédaignant les brûlures causées par les plantes, elle se leva, espérant trouver la voiture qui l’avait amenée là, ou tout du moins une route capable de la ramener chez elle, chez ses parents qui devaient l’attendre avec inquiétude. Mais il n’y avait ici pas le moindre chemin, et les herbes folles de la courette de la chaumière se dressaient vers le ciel comme si cette terre était restée infoulée une éternité durant. Du reste, la barrière de bois croulait sous le lierre et la pourriture, et les potirons s’étaient enfuis du potager abandonné en rampant.

Aux alentours, pas la moindre trace de vie humaine. L’herbe dorée courait sur les collines sur des kilomètres à la ronde, parsemée de quelques arbres ou taillis, puis une forêt de pins dense prenait sa suite, où que porte le regard. Au loin la silhouette bleuté des montagnes se dessinait avec majesté.

C’était im-po-ssible.

Deux solutions s’offraient à elle : soit tout ceci n’était qu’un rêve, soit quelqu’un se moquait d’elle. Elle n’osait imaginer ce qui avait pu se produire pendant qu’elle était saoul. Sur les réseaux sociaux, les histoires de personnes trop alcoolisées pour se souvenir de leurs faits et gestes circulaient à bon train, entre ceux qui achetaient des billets d’avion pour l’autre bout du monde et ceux qui se faisaient cuire des lardons dans la maison d’étrangers en pensant être chez eux. Elle n’aurait pas trouvé si fou que l’un des convives décide de prendre la voiture pour partir faire un tour à quelques centaines de kilomètres.

Mais cela n’expliquait pas comment elle était arrivée jusqu’à la chaumière s’il n’y avait pas de route, ni pourquoi elle se retrouvait toute seule. Quant à l’hypothèse du rêve, elle n’y croyait pas vraiment, se sentant en pleine possession de ses idées, parfaitement réveillée, une fois son mal de crâne et ses valises sous les yeux ignorés.

Fouillant les poches de son jean déchiré, elle ne trouva ni téléphone ni porte-monnaie. Peut-être étaient-ils restés dans son manteau ? Elle retourna à l’intérieur de la chaumière mais ne trouva rien. Ses affaires devaient être chez celle qui avait organisé la petite fête. Le plus important pour le moment était donc de retrouver la civilisation, d’emprunter un téléphone et de contacter sa meilleure amie et ses parents pour leur dire que tout allait bien, sa localisation géographique exceptée. Elle s’apprêta donc à sortir de la chaumière lorsqu’elle se souvint qu’elle ne connaissait aucun numéro de portable, le sien mis à part, qu’elle avait fini par retenir à force de le voir écrit au dos de sa coque de protection. Pestant contre sa mémoire capricieuse, elle décida que de toute manière il allait bien falloir qu’elle trouve un moyen de rentrer à la maison et que ce n’était pas en restant ici à réfléchir que sa situation allait changer.

De retour dehors, elle porta sa main en visière et scruta l’horizon. Un soupir de découragement lui échappa tandis qu’elle n’apercevait pas la moindre route ou construction. Elle qui n’était pas sportive pour un sou allait devoir marcher. Beaucoup.

Repérant finalement une mince colonne de fumée par-delà les collines, Arka se mit en route bon gré mal gré. Avec un peu de chance, la fumée provenait d’une cheminée dans une maison douillette où il y aurait quelque chose de bon à manger : elle ne rêvait que de son lit et d’un bon petit déjeuner.


 

Arka marcha longtemps.

Par chance, elle n’avait jamais été amatrice de talons aiguilles ni de mini jupes, et ses tennis de sport ne se prêtaient pas trop mal à la randonnée, lorsqu’elles ne se prenaient pas dans les ronciers ou dans les trous de lapins cachés par l’herbe en friche.

Usée, la jeune fille s’arrêta quelques temps à l’ombre d’un arbre solitaire. Cet exercice de crapahutage à flanc de colline sous un magnifique soleil mettait à rude effort ses petits muscles habitués aux chaises du lycée et à la lumière idéale des salles de classes aux rideaux tirés et néons allumés. Pourtant, plissant ses yeux verts clairs pour tenter de retrouver la colonne de fumée, elle ne pouvait qu’admirer le paysage, profiter du chant des grillons, du gazouillement des oiseaux et de la pureté de l’air. Combien de temps s’était écoulé depuis son dernier séjour à la campagne ? Sept ans ? Petite, ses parents l’y emmenaient tous les étés, louant une maison de vacance ou un mobile-home au camping, et ils passaient de merveilleuses semaines à courir dans les champs, attraper des papillons, pêcher et faire griller des marshmallows dans des feux de camps. Puis le temps avait passé. Aucune raison particulière ne les avait poussé à arrêter ces excursions : ils avaient tout simplement fini par oublier de partir.

Quelques heures plus tard, alors qu’elle toisait le devers depuis le haut d’une colline, Arka ne put retrouver la fumée. Jurant entre ses dents, elle décida de continuer tout droit dans ce qu’elle pensait être la bonne direction, et fut soulagée de voir que le paysage changeait enfin, devenant plus plat et plus boisé. Plus loin, un ruisseau vint même couler dans un lit caillouteux, et, desséchée, Arka hésita à s’y abreuver, se méfiant de cette eau qui, à défaut de sortir d’une bouteille en plastique scellée, ne provenait pas même d’un robinet. Elle trempa la main dans l’onde fraîche, la renifla, puis décida que c’était cela ou mourir de soif.

Mais alors qu’elle s’apprêtait à boire un peu du liquide recueilli dans ses mains en coupe, une voix l’arrêta.

– Tu devrais d’abord la faire bouillir. On ne sait jamais ce qui a pu y tremper en amont.

Face à elle, de l’autre côté du ruisseau, un homme était assis contre un arbre, une jambe tendue devant lui et la pipe à la bouche. Tout près, un feu de camp réchauffait une cocotte de voyage en fer blanc.

– Heu… oui, répondit maladroitement Arka. Merci du conseil.

Puis elle se sentie très bête parce qu’elle n’avait rien pour réchauffer l’eau et qu’elle ne voulait pas partir sans boire. Depuis l’ombre de son chapeau à large bords, l’homme lui sourit.

– Tu m’as l’air bien perdue, jeune voyageuse.

– C’est à dire que…

Avouer qu’elle ne se souvenait pas de la façon dont elle avait atterri ici parce qu’elle était saoul lui faisait un peu honte, mais elle ne savait pas comment se justifier autrement.

– À vrai dire, je me suis perdue. J’essaie de me rendre dans la ville la plus proche pour retrouver mon chemin, mais je n’ai aucune idée de par où aller…

L’homme éclata de rire.

– Une voyageuse sans bagages, sans carte et sans sens de l’orientation ! Tu fais honte à la profession ! Allons, demoiselle, viens-là. Si tu as soif, bois au moins de l’eau propre et purifiée, et manges donc un morceau : en excluant les petits villages qui, quoi que pittoresques, ne te seront d’aucune utilité, le prochain bourg est à plus de trois heures de marche !

– D… D’accord.

Elle scruta les alentours à la recherche d’un pont. L’homme haussa un sourcil, amusé, avant de lui conseiller de sauter par-dessus le ruisseau si elle voulait s’épargner encore un peu de marche. Il y avait en tout un peu plus de deux mètres séparant les deux rives, et elle n’était pas sûre de pouvoir sauter si loin. Elle préféra retirer chaussures et chaussettes et entrer dans l’eau jusqu’aux genoux. Son jean slim était trop serré pour qu’elle puisse le retrousser jusque là, mais elle avait bon espoir que le tissu sèche rapidement.

Une fois de l’autre côté, l’homme lui servit du thé dans une corne creuse et lui fit don d’un sandwich à l’oignon cru qui, en dépit de son goût horrible, remplissait bien l’estomac.

– Ce serait indiscret de te demander d’où tu viens, mais tu as une sacrée drôle d’allure ! Surtout pour une voyageuse à pied, si tu veux mon avis.

Lui-même était chaussé de bottines de cuir dont l’épaisse semelle était taillée pour la marche, d’un pantalon en toile et d’une chemise ample à l’ancienne. Arka le dévisagea.

– Je me serais bien passée de ce voyage. Et d’ailleurs, vous aussi vous voyagez à pieds.

Un renâclement du côté d’un buisson lui donna tort. Tournant la tête, elle aperçut un cheval sellé qui paissait en toute liberté. Le voyageur étouffa un petit rire moqueur.

Se rappelant des mises en gardes formulées dans les lettres trouvées à son réveil, Arka hésita à lui en dire plus. Mais cela ne pouvait bien être qu’une blague, et elle ne voyait pas bien comment sa situation actuelle aurait put être pire.

– Cela va peut-être paraître fou, mais je n’ai aucune idée de comment je me suis retrouvée ici. D’ailleurs je ne sais même pas où je suis, et la seule chose dont je suis certaine c’est que j’habite au moins à plusieurs heures de voiture d’ici !

– Ah, ça ! s’exclama l’homme avec un vague geste de la main. Sacré retours ! Lorsque l’on ne sait pas les utiliser ils sont infernaux. Ce n’est vraiment pas de chance, mais pour te donner une idée, nous sommes ici dans l’Archizon. Il n’y a pas grand-chose, dans ce coin, à part des collines, des bois et des bûcherons. Si tu veux trouver une ville digne de ce nom, il te faudra pousser vers le nord sur la route principale. Ce n’est pas la plus courte, mais c’est la plus sûre. Une fois sortie du bois, il te suffira de suivre les guides indiquant Bleuevallée. C’est à la limite de Coeurforêt, alors mieux vaut s’y faire discret à cause des précurseurs, mais m’est avis que tu y trouvera des réponses, sinon une ligne de chemin de fer capable de te ramener chez toi plus vite encore que les chevaux !

Remerciant l’homme, Arka se leva et prit la direction indiquée. Juste avant de disparaître derrière un bosquet, elle se retourna.

– Au fait, je ne me suis même pas présentée ! Je m’appelle Arka.

Le voyageur éclata de rire. Quand il eut fini, il lui adressa un signe du chapeau.

– Enchantée, mademoiselle Arka. On m’appelle Bleut Land. Bonne chance pour votre route !

Elle partit d’un pas plus léger. Cette rencontre, toute étrange qu’elle fut, lui avait au moins rempli l’estomac et prouvé que toute la population terrestre n’avait pas disparu dans son sommeil. Elle retrouvait peu à peu espoir, même si un dernier détail la chagrinait : pour prendre le train et rentrer chez elle, encore fallait-il avoir de l’argent. Or ses poches étaient vides.

Haussant les épaules, elle décida qu’elle improviserait sur place. Elle devait d’abord se situer : mauvaise en géographie qu’elle était, le nom d’Archizon ne lui disait strictement rien !

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LionneBlanche
Posté le 20/09/2019
Coucou Moje !

Me voilà de retour après bien longtemps, mais j’avais lu ton prélude et il hantait toujours ma caboche. ^^
Du coup je l’ai relu, et j’ai compris pourquoi il me hantait, et je suis passé à la suite, enfin ! ^^

J’ai bien aimé ce chapitre, il se lit bien et j’ai passé un bon moment  Je ne suis pas mécontente d’être revenu à ton histoire. 
C’est un sacré réveil pour Arka ! Quelque chose me dit qu’en comprenant vraiment où elle est, elle risquerait de se méfier de l’alcool. ^^ Ça a un côté amusant de la voir se réveiller, chercher des explications crédibles, alors que nous, on sait très bien que son problème est plus grave qu’une longue balade en voiture dont elle ne se souviendrait pas… Mention spéciale pour les orties : jamais je n’aurais pu oublier la douleur si j’avais marché dessus ! ^^
Ce qui m’intrigue le plus pour l’instant, en fait, ce sont ces fameuses lettres. Qui est Grim ? Pourquoi Arka se retrouve ici pour le sauver ? (Cela dit j’aime beaucoup ce nom « Grim » qui, évidemment, me rappelle les contes… et une série ^^) Pourquoi elle ? J’avoue avoir été déstabilisé par le fait qu’elle ne s’interroge pas plus sur les lettres, surtout en découvrant des environs aussi étranges. Mais après, je me dis qu’elle croit vraiment qu’il s’agit d’une mauvaise blague et que c’est normal. Moi-même, dans sa situation, je chercherai à me rassurer comme je peux. (Au moins, je connais le numéro de ma mère ^^) Bon, après, j’aurais peut-être paniqué et chialer un peu, mais bon, elle est plus courageuse, ce qui n’est pas difficile à trouver… ^^

En tout cas, j’ai envie de savoir ce qui va se passer, comment elle va réagir en comprenant sa situation, ce qu’elle va faire, ce qui va l’amener à devenir l’Arka du prélude… Je me demande pleins de choses, donc. ^^ Et je vais continuer à lire ^^ (avant l’année prochaine, cette fois ^^)

À bientôt ! 

PS : trop drôle le coup des lardons ! ^^ et heu… les potirons qui se sauvent, c’est une image, n’est-ce pas ?
Re PS : ^^ Beurk le sandwich à l’oignon ! Bonjour l’haleine de phoque après ça ! ^^
Moje
Posté le 29/09/2019
Hello LionneBlanche!
Merci pour ta lecture et ton retour! Je suis contente que ce chapitre t’ai plus. Et je suis d’accord avec toi: un sandwich à l’oignon ça ne doit pas être très bon. Pauvre Arka, elle n’a vraiment pas de chance 🤭
Flammy
Posté le 26/08/2019
"Pour rentrer chez vous, vous devrez retrouver un sorcier du nom de Grim, disparut corps et biens" disparu

"gardez vos origines secrètes, tenez vous loin coupe-jarrets et des précurseurs." Il ne manque pas un "des" ?

"qu’elle avait comprit correspondait à ce qu’il était écrit" qui

"L’italique cursif et et serré " un "et" en trop

"Très joli" c'est la calligraphie qui est jolie donc "e"

"Elle a été crée par Guiving" créée

"La surveillance de cette dernière avait été confié à Grim" confiée

"C’est pour cette raison que tu devra chercher Grim seule" devras, ba dis donc, j'espère qu'elle est immunisée parce qu'elle vient d'un autre monde, sinon c'est particulièrement vache de la faire venir pour se coltiner la malédiction sur elle ='D

"Sa mémoire floue tanguait tant et si bien " le "tant et si bien", alourdit la lecture je trouve, et phonétiquement, l'allitération en "t" fait un peu bizarre je trouve ^^" Et de manière plus générale, ce n'est pas la première fois que tu utilises des tournures de phrases peu courantes qui alourdissent un peu trop je trouve, mais là-dessus, c'est vraiment un avis personnel.

"Les carreaux avaient quant à eux volés en éclat" éclats, je suppose qu'il y en a plusieurs ^^

"Arka écarte l’un d’entre eux du revers de la main" écarta

"il lui fallut quelques temps pour s’accommoder à la lumière cru" je ne suis pas forcément convaincue par le "quelques temps", je n'avais jamais vu cette formulation ^^" Et crue vu que c'est une lumière

"le paysage urbain dans lequel elle avait grandit" grandi

Les paragraphes suivants me plaisent beaucoup et se sont vraiment lus tout seuls, les descriptions sont chouettes =D

" Elle n’osait imaginer ce qui avait put " pu

"lorsqu’elle se souvint qu’elle ne connaissait aucun numéro de portable, le siens mis à part" sien

"Elle qui n’était pas sportive pour un sous " sou

"Pourtant, plissant ses yeux vert clair" verts clairs

"profiter du chants des grillons" chant

“ils avaient tout simplement fini par oublier de partir.” Tellement courant, tellement normal, et tellement triste =’D

“On ne sait jamais ce qui a put y tremper en amont.” Pu

“Allons, demoiselle, vient-là.” Viens

“Elle préféra retirer chaussures et chaussette” chaussettes

“Ce n’est pas la courte” la plus courte

“que toute la population terrestre n’avait pas disparut dans son sommeil” disparu

Alors, j’ai fini la lecture. Fais vraiment attention aux fautes d’accord et de conjugaison. J’ai relevé ce que j’ai vu au fil de ma lecture, mais il peut y en avoir plus, je ne suis pas non plus experte en correction ^^” Si tu as du mal à voir tes fautes par toi-même, tu peux demander une correction sur le forum =D

Pour l’histoire en elle-même, on a un retour en arrière avec Arka qui découvre son nouvel univers ^^ C’est compliqué au début, c’est normal =’D En tout cas, je suis curieuse de voir ce que ça va donner quand elle va vraiment réaliser ce qui lui arrive ! Et pour marcher aussi longtemps en jean slim, elle a du mérite, j’ai horreur de ça moi x)

Niveau style, c’est un peu irrégulier je trouve, il y a des passages qui se lisent plus facilement que d’autres. Certains passages sont un peu plus lourds tandis que d’autres se lisent très bien, c’est dommage du coup de ne pas faire bien partout ^^

Pour le moment, pas mal de questions restent sans réponse, mais je suppose qu’on en saura plus dans la suite =D

Bon courage pour la suite,

Pluchouille zoubouille !
Moje
Posté le 10/09/2019
Houlàlàlàlà... effectivement il va falloir que je trouve de l'aide pour corriger mes fautes avant de poster, mais surtout que je repose mes yeux entre deux corrections. J'ai... relu ce chapitre 3 fois. Bon, merci beaucoup d'avoir soulevé tout cela. Du coup... je m'apprêtais a poster le chapitre suivant, mais je vais peut-être encore le relire^^

Hum... pour le style je ne sais pas trop comment faire... peut-être que cela viendra à force d'écrire? J'essayerais de retravailler ces passages, en tout cas!

Mercibouille et à pluchette!
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