Chapitre 1

« Toute personne se révélant néostème devra se déclarer à saon médecin traitant·e, saon médecin de famille ou tout·e autre représentant·e de la santé publique. »

art.222-3, C3PM

(Code Pour la Protection des Populations Melkiennes)

 

Le rideau de fer descendit dans un lourd fracas pour marquer la fermeture de la supérette et enfermer les deux compères dans la pénombre. Le vieux patron alluma les néons. Ils éclairèrent la pièce d'une faible lumière ; les tubes grésillaient et cliquetaient comme pour communiquer. Le grand-père agita sa main pour inviter Erin à le suivre dans la réserve. Ses cheveux blancs flottant au-dessus de son crâne à moitié dégarni alors que le boutiquier se dandinait maladroitement sur ses petites jambes. Ses lunettes en demi-lune sautillaient sur le bout de son nez. Il ouvrit la porte estampillée « privé » et laissa passer la jeune fille.

« Va t'asseoir comme d'habitude », souffla-t-il d'une voix fatiguée, « pendant que je regarde ce que j'ai. »

Silencieuse, Erin s'installa sur l'une des seules chaises en plastique non empilées et observa le vieillard s'affairer entre les étagères recouvertes de poussière. Ses longs cheveux  blonds emmêlés, ternis par la saleté, lui tombaient devant les yeux. Elle les attacha comme elle put à l'aide d'un élastique rafistolé accroché autour de son poignet. Le vieux souffla, et étouffa de faibles grognements face à la hardiesse de sa tâche. La boîte qu'il portait devint soudain plus légère ; la jeune femme lui était venue en aide. Le boutiquier fronça les sourcils et le nez, ce qui plissa la tache de vin sur son front.

« Je t'avais dit de t'asseoir », grommela-t-il.

« Vous prenez déjà assez de risques pour moi. »

Il s'écarta pour lui montrer la pile de cartons ; il ne restait jamais fâché bien longtemps.

« Bon, puisque tu as commencé, enlève les boîtes,prend ce que j'ai de rangé derrière. Tout ça, c'est des nouveaux arrivages. »

La mâchoire tremblante, il observa la blonde d'un œil averti. De temps en temps, il entrouvrait la bouche sans raison ou passait sa langue sur ses lèvres gercées. Dès que la dernière caisse fut soulevée, il sortit un couteau de sa poche et s'approcha.

« Bon, tu as besoin de quoi, Erin ?

— De ce qui ne vous causera pas de problème. »

La lassitude de l'âge et du travail le fit capituler. Combien de fois déjà avaient-ils eu cette conversation ? Trop pour qu'il puisse compter, et ce soir, il ne trouvait pas la force de la contredire. Il tendit sa main vers elle et agita ses doigts sans un mot. Le signe était clair : elle enleva son sac de son épaule et le lui donna. Les emballages en plastique crissèrent quand il les attrapa et les fourra dedans. Le boutiquier resta quelques instants accroupis, immobile, la main appuyée contre le mur pour garder son équilibre, puis il finit par se lever dans un craquement de genoux.

« Bouge pas. »

Il disparut entre les étagères. En l'attendant, Erin regarda autour d'elle et se remémora les heures de travail passées dans cette réserve. Elle s'approcha d'un étal puis entreprit de redresser les livres qui avaient décidé de se coucher. À force de toujours voir le même titre, elle se saisit d'un exemplaire pour en inspecter la couverture. Elle suivit les bords du bout des doigts tout en observant, sur le carton épais et lisse, une illustration à l'aquarelle et aux crayons de couleurs. Celle-ci représentait un ver luisant aux yeux globuleux, en scaphandre. Le titre lui tira un sourire amusé : MunMun, le ver des lunes. Mais qu'est-ce qu'ils avaient encore bien pu inventer ? Elle le feuilleta le temps que son ancien patron revienne.

« C'est une nouvelle édition d'un vieux livre pour enfant. Il est sorti, mon fils avait dix ans... pour te dire. »

Erin émit un léger gloussement et échangea l'ouvrage contre son sac alourdi. « Je ne le connaissais pas celui-là.

— C'est étonnant, tous les gamins l'ont eu. En premier cycle, on l'utilise pour expliquer les Kalies aux enfants : pourquoi ce sont nos lunes, ce qui les compose, l'origine de leurs couleurs, toutes ces choses-là. Mais je ne sais pas d'où leur est venue l'idée du ver.

— Je ne suis pas sûre de pouvoir vous aider à ce sujet, Monsieur Lacroix.

— Perceval », assena-t-il, « et arrête de me vouvoyer ! On en a déjà causé. »

Pour toute réponse, elle se contenta d'un haussement d'épaule. Puis, elle cala son sac sur son ventre, une des bretelles passée à son bras, pour en inspecter le contenu. Ce petit rituel, Erin l'avait mis en place après chaque ravitaillement : elle découvrait ainsi son nouvel attirail, sous les yeux attentifs de monsieur Lacroix et, avant même qu'elle n'ait le temps d'ouvrir la bouche, il commentait tout ce qu'elle trouvait :

« Je t'ai donné des pains périmés. Mais ça se consomme très bien. » Il tremblotait de nervosité, comme s'il avait peur de ne pas l'aider assez. « Vu que c'est déshydraté, tant que ce n'est pas ouvert et que...

— Et qu'il n'y a pas d'humidité, ça ne moisit pas, compléta Erin. Je sais. Ne vous inquiétez pas, c'est parfait.

Perceval se calma un peu et acquiesça. Il continua la présentation des nouvelles provisions :

« Je t'en ai mis aux raisins secs, et d'autres à la viande pour que tu puisses varier un peu. Et tu trouveras avec des abricots et de la viande séchée... Je t'ai aussi donné des protections hygiéniques et une poche plastique : il est roulé en boule au fond. Puis il y a deux rouleaux de papier toilette. C'est moins encombrant que l'essuie-tout... »

Insatisfait, il gardait son regard fixé sur le sac. Erin le gratifia d'un sourire et le rassura :

« Ne vous en faites pas, c'est parfait... Mais vous n'avez quand même pas ouvert un paquet pour le papier ? Le but, c'est que je ne vous apporte pas d'ennui. »

Il secoua la tête et lui expliqua qu'il était simplement monté chez lui récupérer les rouleaux. Ils furent interrompus par la pendule qui les avertit de l'heure avancée de la nuit. Erin referma son sac et partit vers la porte arrière, accompagnée de Monsieur Lacroix. Celle-ci donnait sur une petite allée mal éclairée. Des escaliers de sécurité s'élevaient à perte de vue et filtraient la lumière froide de la ville. Erin sentit sa gorge se nouer.

« Je ne sais pas comment vous remercier. »

— Tutoie-moi pour commencer, et reviens me voir en bonne santé d'ici un ou deux mois. Ça suffira. »

Elle capitula et lança un amical : « prends soin de toi » avant de disparaître.

Malgré l'heure tardive, les murs de la ville ronflaient encore sous le grondement des moteurs, les voix des passants, les cris des fêtards ou la cloche du tramway. La jeune femme entendait l'avenue principale battre son plein dans un brouhaha flou et étouffé par les maisons et vieux immeubles qui la cachaient. Elle slalomait entre les bâtisses en rasant les murs ; ses pieds clapotaient sur le sol humide des ruelles. Les lumières des feux et des néons publicitaires coloraient les toits et les pierres luisantes de pluie, tout en se reflétant sur la peau pâle d'Erin.

Deux ans qu'elle vivait dans l'ombre à toujours calculer ses déplacements en fonction des patrouilles du CSA, qu'elle glissait entre les halos colorés du centre-ville, qu'elle se laissait guider par les teintes jaunâtres de quelques réverbères et que l'accompagnait cette odeur de vieille urine, de poubelles, qui lui tapissait nez depuis les bas quartiers.

Lorsqu'elle s'engagea dans la 27e rue, la pluie s'était calmée. Elle n'était plus qu'une bruine qui lui collait au visage et aux vêtements. Erin frissonna ; elle referma le col de sa veste en coton épais. Le temps avait beau s'adoucir avec le printemps amené par le mois de Pem, les gouttes perçantes et insidieuses qui coulaient dans son cou la frigorifiaient. Elle détacha ses cheveux pour protéger sa nuque le temps de trouver une venelle abritée par les toits.

Enfin à l'abri, Erin s'installa dans l'ombre et entreprit d'organiser ses rations. Sans baisser sa vigilance, elle basculait sa nourriture d'un côté à l'autre de son sac au fur et à mesure qu'elle l'inventoriait : il y avait de quoi tenir trois semaines si elle se rationnait bien. Un instant, elle hésita à alterner : deux pains le premier jour, un seul le suivant. Mais elle décida de conserver ses habitudes et d'adapter sa consommation à ses besoins, puis elle extirpa de son barda un sachet d'abricots. La jeune femme en fit tourner un entre ses phalanges. La peau douce et collante laissa une trace luisante sur la pulpe de ses doigts, qu'elle lécha après avoir avalé la friandise. Monsieur Lacroix aimait lui donner des fruits quand elle venait, toujours secs ou confits pour les conserver plus longtemps. Il lui avait déjà offert des pruneaux ou des prunes au vinaigre, et même des fraises qu'il s'était échiné à faire sécher. L'image du vieillard tout fier de ses confiseries lui tira un rire du bout des lèvres. Erin avait une chance indéniable, elle devait très largement sa survie à son ex-employeur.

Entre les toits, un liseré de ciel gouttait sur sa peau. La manche de sa veste s'humidifiait et commençait à poisser son bras. Erin poussa quelques caisses qui encombraient l'étroit passage et se lova derrière l'une d'elles, pressée contre le mur de la maison. Quand elle leva les yeux, elle vit les lignes électriques rayer les nuages. Ils étaient colorés — comme toute la ville — par les Lunes, vertes et bleues.

Des tuyaux rouillés rampaient sur la pierre noire et craquelée, glissaient sur le sol et s'y enfonçaient. Erin les sentait ronronner comme de vieux chats fatigués. Parfois, une ombre obstruait la ruelle : un simple passant menait sa vie, sans même imaginer qu'une arione se cachait là.

« Arione », en voilà un mot qu'elle détestait. Et pourtant, il lui collait à la peau ; il s'était immiscé dans son esprit et son existence, il avait parasité celui qui l'avait définie en premier lieu. Plus elle l'entendait, plus il grossissait, écrasait, phagocytait son prédécesseur : Néostème. « Arione » s'était implanté dans les journaux, la radio, la télévision, les livres, internet. Tout le monde l'exhibait et ce terme pollué sonnait comme une insulte. Il caractérisait désormais Erin, elle et beaucoup d'autres. Que le mot soit prononcé ou juste pensé, ils étaient tous ariones.

Coincée entre ses boîtes, la jeune femme somnolait en silence. Sa respiration soulevait lentement ses épaules et une mèche de cheveux dansait à chaque souffle. Quarante-cinq minutes plus tard, ses yeux bleus s'ouvrirent, embourbés de fatigue. Elle était devenue une véritable horloge. Ses siestes ne dépassaient jamais une heure ; Erin se réveillait spontanément et repartait aussitôt. Depuis quand n'avait-elle pas dormi une nuit complète ? Impossible de trouver la réponse.

Ses esprits bien vite recouvrés, la fuyarde se leva, épousseta ses vêtements couverts de caillasse et de bois pourri, puis reprit sa route. Après un rapide coup d'œil et une esquive des caisses, les voies d'Abriale la retrouvèrent.

Ses nuits répétaient perpétuellement le même schéma, rythmées par de maigres siestes et des promenades, agrémentées d'un piètre repas. Celle-ci ne dérogea pas à la règle : après avoir marché, dormi une petite demi-heure, et marché encore, la faim se fit sentir. Son ventre réclamait sa pitance. Les lunes, perchées bien haut dans le ciel, tamisées par les nuages effilochés, en coloraient la surface. Erin errait depuis plus de deux heures. Elle avait arpenté les rues d'Abriale, progressé à rase-murs. Béton et crépi avaient écorché ses poignets, ses joues ; son pantalon et sa veste y avaient laissé quelques fils, ses vêtements se retrouvaient noircis par la poussière.

Pour manger, Erin s'arrêta dans un recoin derrière un immeuble. La porte arrière était condamnée et encombrée de poubelles. La vagabonde entendait la chaufferie à travers les murs du bâtiment. Elle résonnait dans les vieux tuyaux qui ressortaient et serpentaient sur la pierre rougie par la rouille. La crasse noircissait la taule alors que quelques morceaux de métal s'étaient détachés et laissaient apparaître des creux effrités et souillés. La jeune fille avait pris quelques minutes pour évaluer les bruits environnants, avant de pousser une des caisses au fond du cul-de-sac, près des conduits. Le bois racla le sol breneux. Il s'en échappait des relents nauséabonds qui rappelèrent à Erin la crasse dans laquelle elle vivait. Prise au nez, elle manqua de vomir. L'eau n'aidait pas à cacher l'odeur. Il lui fallut quelques secondes pour se reprendre. Malgré l'insalubrité du lieu, sa faim était plus forte. Elle remit ses cheveux en arrière et respira par la bouche pendant qu'elle finissait son aménagement. Une couche visqueuse resta collée à ses semelles épaisses ; elle les sentait glisser sous son poids.

L'un des tuyaux tremblait dans son étrier. Le même choc, encore et encore. À force, le métal oxydé suintait. En dessous, le bois du cageot subissait l'assaut de l'eau chaude et virait au vert. Elle évalua la température en laissant une goutte tomber sur sa main. L'eau brûla sa phalange ; la jeune femme siffla de douleur.

Le doigt dans la bouche, elle farfouilla pour sortir une écuelle tachée par le temps, et le premier paquet qui lui vint. Elle l'ouvrit avec les dents ; de la poudre s'échappa et un goût acerbe attaqua sa langue. Quelques morceaux de garniture déshydratée craquèrent sous ses molaires. Erin toussa et pesta :

« Génial... »

La gamelle bien calée, Erin y vida le sachet et le plia de sorte à fabriquer une « touillette » — comme elle aimait l'appeler. Ainsi, elle mélangea la mixture jusqu'à ce qu'elle devienne une pâte. Dès que cette dernière commença à gonfler et à crouter, Erin récupéra son récipient pour attendre que le pain se forme.

La boule se creusa de milliers de trous et diffusa une odeur aigre. En son cœur, la jeune femme entendit les bulles d'air éclater. L'extérieur sécha et craquela au contact de la fraîcheur nocturne. Erin observa le processus en se mâchant la lèvre d'impatience. Enfin, le pain avait cuit ; la croûte maronnasse ne bougeait plus, les bulles s'était tuent. La vagabonde s'empara du mets, puis le coupa en deux.

Tiens, elle en avait attrapé un au raisin.

La mie fumait encore quand elle planta ses crocs dedans. Pas particulièrement sapide, il y avait, pour autant, bien pire. Ces pains composaient sa principale alimentation depuis qu'elle était partie. Avec le temps, elle s'était habituée, mais aussi résignée au goût. Les premiers mois s'étaient montrés difficiles. Il lui était arrivé de vomir après un repas tant elle ne supportait plus l'aigreur et la sècheresse de la mie, mais la faim et la fatigue avaient pris le dessus au point que sa langue ne sentait plus rien. C'était un morceau de carton qu'elle mâchait sans entrain. Les fruits secs de Monsieur Lacroix lui offraient au moins quelques petites joies gustatives.

Une fois son repas expédié, elle quitta son bouge pour se choisir un nouvel abri, où elle pourrait se reposer. Elle vogua de rue en rue, d'impasse en impasse : une ombre dans la nuit, fugace et discrète, un fantôme invisible aux yeux de tous.

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
AislinnTLawson
Posté le 11/08/2020
Donc moi je suis le genre de personne qui marque comme "lu" un chapitre mais qui le lis à moitié et qui surtout, ne lâche pas de commentaire !
Du coup, j'ai relu, oui oui, parce que j'avais besoin d'une pause et je ne suis pas du tout déçue, parce que ce premier chapitre prouve une première chose : que tu sais écrire et que tu maîtrises tes sujets !

Je n'ai pas grand chose à dire, en fait, puisqu'il me semble que le chapitre qui te pose le plus de problème, c'est le deux.

Ce premier chapitre est très bien, on y découvre l'errance d'Erin, le soutien de Monsieur Lacroix (il est doux, tu as déjà fait un dessin de lui même si on ne le revoit plus plus tard ?).

Bref, j'me sens un peu bête parce que là, j'ai vraiment pas grand chose à dire (et en plus j'suis fatiguée mdr) mais je ferai un plus gros effort sur le chapitre deux !
drawmeamoon
Posté le 09/08/2020
Wow

C'est tout ce que j'ai à dire : Wow.

J'ai même pas vu le temps passé en lisant tellement l'écriture était fluide et agréable, j'ai l'impression qu'aucun mot était là par hasard et qu'ils sont si bien choisis qu'aucun n'autre mot n'aurait pu les remplacer. Vraiment !

Ton premier chapitre est juste exceptionnel, j'adore déjà Erin et j'suis grave triste pour elle ;; Tes scènes sont crues et super intéressantes, ta manière de nous montrer quelqu'un a la rue comme ça, ça fait mal et en même temps c'est si réaliste. C'est juste posé comme ça mais ça marche si bien, j'adore.

Bonus pour les protections hygiéniques, j'ai pas envie de dire que c'est géniale car sa situation ne l'est pas mais oui c'est un réel problème et c'est super de l'avoir montré !!

Mr Lacroix je l'aime bien, tout simplement, c'est cool qu'il puisse aider Erin.

Et je suis grave intriguée par le nouveau nom des Néotsème, genre, c'est devenue si négatif qu'ils en ont crée une insulte (ces p'tits méchants), j'adore

Bref, ça me donne trop envie de continuer

Merci Ophé de nous partager ton histoire, elle est géniale, vraiment !!

PS : Tu écris si bien ;;
Eurys
Posté le 27/07/2020
Coucou ! Je ne pensais pas vraiment relire le chapitre un et je ne sais pas pourquoi j'ai cliqué dessus. Je dois dire que ça fait étrange de revoir Erin et Mr Lacroix ainsi, de se rappeler quand Erin errait et se faisait pas une nuit complète.
Je ne sais pas si tu as changé quelque chose depuis mais j'ai l'impression que ce chapitre est plus clair que le premier que j'ai lu, je ne me souvenait pas de MunMun le ver mais ca introduit bien le monde et les lunes !
En tout cas c'est toujours un excellent chapitre qui me donne meme envie de tout relire XD
Ophelia_Yeti
Posté le 28/07/2020
ah eurys je suis contente de te voir ici !
ça doit te faire bizarre oui de voir Erin à ses débuts xD elle en a fait du chemin !

Et pour le coup je n'ai rien changé au chapitre 1 :o c'est le 2 qui s'est fait un peu retravailler ! mais c'est cool ça veut dire u'il garde son intéret même quand on l'a déjà lu héhé
TheRedLady
Posté le 22/07/2020
Hello !
Un chapitre premier bien triste. On comprend vite que ta protagoniste est en fuite et Mr. Lacroix est très touchant. Mention spéciale pour la protection hygiénique, ça rend la scène douloureuse de réalisme et crue. Imaginer cette jeune fille dans la nuit, seule, affublée du tracas mensuel des règles, ça me fait beaucoup de peine. C'est bien introduit en plus, une simple mention dans un inventaire, rien de lourd ni de graveleux ni de dramatique. Juste la réalité des choses. C'est poignant. GG à toi
Ophelia_Yeti
Posté le 26/07/2020
merci beaucoup pour ton retour ça me fait vraiment plaisir de lire tes commentaires ;-;

je suis heureuse que la mention des protection soit appréciée
sache qu'elle m'a valu quelques reflexions de la part de mecs mdr c'était trop "degueulasse" apparemment x) (ça permet de faire un bon tri dans les lecteurs)
akasdraawr
Posté le 20/07/2020
Ton chapitre 1 est toujours aussi poignant. Je me doute que je n'arrive plus à avoir le regard d'une première lecture, mais je peux quand même te faire part de plusieurs choses !

Déjà, j'adore Mr Lacroix, qui aide Erin depuis pas mal de temps. Je sais pas si je me répète, mais la mention de protections hygiéniques me plait beaucoup !

La découverte de ta protagoniste est calme : comme la ville (on sent quand même la tension qui anime les personnages !). On la suit dans ses pérégrinations et on comprend qu'elle est en fuite constante, que sa seule source de survie se trouve en Mr Lacroix. La mention des Kalies est aussi très intéressante et donne tout de suite une atmosphère plus mystique aux décors. D'ailleurs, tes descriptions sont toujours aussi belles !

J'ai hâte de poursuivre ma relecture en tout cas !
Ophelia_Yeti
Posté le 26/07/2020
merci beaucoup clem <3
c'est vrai que ça date ta relecture de ce chapitre ! je suis contente qu'il fonctionne toujours !

Ton regard de bêta en tant que lectrice va être grave intéressant peut être que tu retrouveras des échos dans les chapitres suivant ce genre de chose !!

merci pour ton commentaire ♥
Vous lisez