Chapitre 1. Aube et crépuscule

Par Voltage

I. Aktas

L’aube et le crépuscule... Ils ont toujours été les points dominant du pouvoir. Plus que la lumière et les ténèbres, ils peuvent relier des mondes, des dimensions, des périodes de temps différents.... C’est là que commence cette épopée. Les Liens. Ils sont le moyen de connexion entre une dimension et une autre. Et ils s’ouvrent durant l’aube et durant le crépuscule. Deux amis, se complétant, le Ying et le yang, deux frères jumeaux. Pourquoi a-t-on choisi de les dissocier l’un de l’autre ? Parce que celui de l’aube permet de voyager vers un temps différent, et que celui du crépuscule permet de changer de dimension. Ces Liens sont répartis un peu partout sur la Terre et sur Aktas. Leurs points de débouchements sont appelés les miroirs de l’univers (NB : Durant l’histoire, les adolescents flemmards qui sont les personnages principaux se contenteront de les appeler les MUR). Ils resteraient bien-sûr inactivés si personne ne les empruntait. C’est pourquoi l’organisation a choisi des membres d’élites, et leur ont donné la mission d’être des voyageurs temporels. Malheureusement, ceux-ci vont bientôt expirer, et c’est leur devoir de former la nouvelle génération de voyageurs temporels.

 

Dimanche 14 octobre, -11 690, Aktas, village de laube, 7 h 12am

Une vague de lumière, de chaleur et d’énergie ondula devant moi. Elle n’apparaissait qu’un court instant, puis disparaissait. D’autres répétaient le même mouvement. Je voyais danser devant moi des spectres de lumière semblables à des aurores boréales. C’était magnifique. Le ciel était sombre et étoilé. Lorsque je marchais pour essayer de rattraper ces faisceaux lumineux d’énergie, je sentais la neige froide sur mes pieds nus. Il n’y avait pas de vent pour décoiffer mes cheveux noirs, me faire plisser les paupières. Dommage. J’aime bien le vent. Lorsqu’une rafale m’emporte, je me sens grisé, emporté, libre. Et la neige amortie bien ma chute. Mes pieds, ainsi que mes mains, étaient gelées. Sortir dehors lorsqu’il fait moins de 0°C et sans manteau peut s’avérer dangereux, voire mortel. Peu m’importe, je n’en ai pas besoin. Je soufflai dans les deux paumes de ma main, pour les désengourdir. Bientôt, apparurent au-dessus de mes paumes deux nouvelles lumières dans la nuit profonde. Elles n’étaient pas comme les serpents d’énergie ondulant toujours autour de moi, mais dans les teintes rouges-orangées. Deux petites flammes. Deux petits soleils au milieu de la nuit. Je rapprochai mes deux mains l’une de l’autre, et les deux faibles flammes devirent une flamme plus intense, qui prit de l’ampleur. La neige autour de mes pieds commençait à fondre sous l’effet de cette chaleur soudaine. Moi, je ne m’en inquiétai pas. Je contemplai ma flamme en souriant, laissant derrière moi mes magnifiques aurores boréales. Ma flamme grandissait encore, et j’avais de plus en plus de mal à la contenir. Pourtant je continuais de sourire, dans l’espoir que ma flamme se stabiliserait. Elle partait un peu vers la gauche, vers la droite…C’est bon ! Elle ne bougeait plus. Ma petite flamme était stabilisée, et resplendissante. J’étais émerveillé devant cette petite chose, semblable à un être vivant vibrant dans l’obscurité. Je venais encore de surpasser les élèves de mon niveau en arrivant à créer une flamme stable, moi Lionnel Shrike, à dix ans. J’étais tellement fier…Mais je préférais le garder pour moi, car sinon on allait encore me faire sauter une classe, et je ne voulais pas me retrouver avec des grands de 15 ans.

Les spectres de lumières changèrent de directions, convergeant tous vers un seul point, et formèrent un anneau de lumière. « Un Lien » pensai-je. « J’assiste à la création d’un Lien ». Ce phénomène était extrêmement rare, et vraiment très peu de personne avaient l’honneur d’assister à la création de ces phénomènes. L’anneau de lumière s’élargit, et je pus alors voir l’intérieur. Cela ressemblait à un parc, verdure proéminente, arbres tempérés, plusieurs lacs. Une rambarde de métal, des lampadaires discrets. Ce lien conduisait à la voie lactée. L’image que je vis me fit penser à Central Park. Ma première envie fut d’y pénétrer. Mais le crépuscule serait bientôt fini, et je risquerais de rester coincé là-bas. Je décidai alors de rentrer au village, déçu.

*

Que ce serait-il passé si j’avais suivi l’envie de mon cœur, et dépassé ce miroir de l’univers ?

J’aurais sans aucun doute une meilleure vie qu’ici. Quand je repense à ce souvenir, qui date d’il y a quatre ans, je regrette amèrement de ne pas avoir suivi mon instinct. Passer un MUR est mon rêve depuis que je suis né. Je m’appelle Lionnel Shrike. Aucune surprise si vous connaissez mon nom, car on a tous un équivalent par dimension. Même si je pense que je n’égalise pas encore mon double habitant sur la Terre, je peux faire des choses plutôt impressionnantes. Je suis assez connu, car je suis né d’une humaine et d’un Aktassien, ce qui m’a valu des capacités incroyables. Connu, recherché, traqué, exprimez ça comme vous voulez…Pour le moment, je suis bien caché dans un des villages paumés d’Aktas. Il se trouve à l’ouest du continent, près de forêts immenses, de plateaux et de grandes collines. Notre village se trouve d’ailleurs aux pieds d’un enchainement de collines. Il n’y a jamais grand-chose à faire à part les cours et les entraînements, et je passe ma vie à explorer et à lire. Le climat est généralement tendu, car les membres de l’organisation veulent le contraire de ce que je souhaite. Ils veulent me garder en sécurité dans un de leur repère ; je veux découvrir le monde, voyager en toute liberté au rythme du vent ; ils veulent me faire accomplir quelque chose d’important ; tout ce qui est important ma passe par-dessus la tête. Mon rêve est de devenir voyageur spatio-temporel, et après de nombreuses négociations, j’ai le privilège (sous le regard attentif de l’organisation) de pouvoir passer les examens, bien que je ne sache pas du tout ce qui m’attend si je les réussis, car je doute qu’ils me laissent sortir de ce village.

J’étais assis sur l’herbe fraiche et humide. J’attendais. J’attendais le lever du soleil. Il pleuvait à fines gouttes, et j’étais trempé. Mais la sensation était tellement agréable, que je les laissaient tomber sur moi. L’herbe dansait au rythme du vent, qui chantait des mélodies douces. Je les écoute souvent. Si on a une bonne oreille, on peut discerner plusieurs sons, et le chant final est magnifique. Mes yeux étaient fermés, me permettant de mieux me concentrer sur ce que j’entendais. Un son prenait forme dans mon esprit. La note émergea, comme une illumination soudaine. J’ouvris mes yeux vert émeraude. « Do » murmurai-je. C’est un do. » Je pris le carnet posé à côté de moi et écrivis la suite de la mélodie. J’aime être ici, c’est si agréable…J’allais refermer les yeux pour écouter de nouveau les notes discrètes de la mélodie du vent, lorsque j’entendis une voix derrière moi.

- Belle, matinée, n’est-ce pas ?

Quand je disais que l’on m’épiait à longueur de journée…Luppanos fait partie de l’organisation. Celle-ci le considère comme un garde du corps. Moi, je le considère comme un ami. Blond, la vingtaine, il est l’un des Pyromages les plus respectés de l’organisation. C’est lui qui s’occupe de ma capacité à contrôler les flammes. Malgré son amitié, je n’ai pas totalement confiance en lui. Je sais qu’il moucharde auprès des autres, et la moindre parole suspecte peut m’être fatale.

- Alors ? demandai-je en me retournant vers lui, ignorant sa question.

Il poussa un soupir, comme déçu de mon impatience et de mon abruptivité.

- Alors c’est bon. La réunion d’hier a voté à l’unanimité le fait que tu ne passeras jamais ces épreuves.

- Quoi ? criai-je, avec un mélange de colère et de déception de la voix.

- Ecoute, dit-il en s’asseyant en face de moi, me regardant droit dans les yeux. Bien-sûr que tu as le niveau et les capacités pour passer les tests, mais est-ce que tu crois vraiment qu’ils vont te permettre un jour de quitter Aktas ?

- Ils n’ont aucune raison de me garder captif ici comme du bétail, dis-je en balayant mon regard.

- Si, il y en a une.

Je me levai brusquement, en tâchant d’être le plus désagréable et le plus arrogant possible.

- Si je ne passe pas ces épreuves et qu’on ne me jure pas que j’ai une chance de réaliser mon rêve, ne comptez pas sur moi pour le reste.

Je descendis la colline rapidement, énervé. Luppanos me regarda descendre. Il avait une lueur de pitié dans les yeux. Mais il savait, comme moi, ce qui se passerait si j’arrivais à passer cette formation.

 

 

 

 

II. New York

 

East tower, New York, 26 October 1926, 3:23am

Daddy! Just… let me go and play with her! She’s so pretty and shine!  Did you make her just for me ?

On a toujours décrit cette tour comme une horreur, un endroit désert, froid, obscur, inhabité. Depuis que la Magic’s Company a mis les pieds là, c’est tout le contraire. Rien n’a jamais paru et été aussi vivant. Avant cette tour se dressait une ruine d’un château. Ces murs de pierres massifs et mystérieux ont été remplacés par des murs vitrés en béton et un sol en marbre noir. Toutes les colonnes aussi en marbres étaient teintées de blanc et faisait penser à une banque hautement surveillée. Pourtant ce n’était pas une banque, mais une entreprise de voiture : les voitures Rooneys. Si elle était tellement célèbre, c’est parce qu’elle était actionnaire de plus de milliers de marques comme Coca Cola, le Starbucks coffee, Disney Royal Pictures... Elle était multimilliardaire et le chef d’entreprise, peut-être l’homme le plus riche du monde, n’était connu que sous le nom de G.

Cet homme, semblant se cacher constamment sous un masque, recèle bien des mystères. Sa passion ouverte au public est l’argent et la technologie. Mais il garde une passion cachée, qui fait que cet homme est tout sauf ce qu’il montre être. Beaucoup pensent que cela est lié à cette petite fille de 4 ans qu’ils auraient retrouvés dans les ruines du château, lors de la construction de son entreprise, enfant qu’il a adopté depuis en la considérant comme sa propre fille. Une raison ? Il y en a forcément une. Mais qui pourrait la connaître ? Après tout, cet homme cache le fond de sa pensée comme le plus retors des pirates cache un trésor.

***

- Les dossiers, déclara le patron. Je les veux tous classés avant demain matin. Vous me les ferez par ordre alphabétique, puis par taux de rendement, de prix et d’affaire. Je suis sûr que vous y arriverez Betty.

- Je n’ai jamais dit le contraire monsieur, répondit-elle, de l’immense fatigue dans la voix, mais toujours déterminée. Tout sera prêt avant 6 h du matin.

- Parfait. Je n’en attendais pas moins de vous.

Deux personnes traversaient un des couloirs des locaux principaux de la Magic’s Company. Ce couloir était faiblement éclairé, pour ne pas montrer aux habitants de la métropole une activité nocturne chez cette entreprise. On voyait une jeune fille d’environ vingt-cinq ans qui avait tous les airs d’une secrétaire. Elle avait des cheveux blonds-cendrés, attachés en queue de cheval basse et un uniforme de travail, une veste chic et une jupe blanche. Elle avait le regard pétillant, avec des yeux bleus renforçant leur éclat, mais avait l’air épuisée. L’homme à côté, patron de la société, avait l’air plus détendu que jamais. G. avait la quarantaine, et gardait pourtant le même sourire éclatant, les mêmes yeux gris, la même mine sévère, chaque jour de sa vie. On ne savait jamais quand il jouait la comédie, ou quand il était sincère. Son physique était un masque, il était comédien, et au bout du compte, personne ne savait qui il était vraiment. Leur marche était rapide, comme s’ils avaient peur d’être vus. Betty avait un tas de dossiers dans les mains, qu’elle avait de plus en plus de mal à porter, mais faisait mine de bien aller. Au bout du couloir, ils passèrent une porte à identification vocale. Betty rentra la première, suivie de G. Ils arrivèrent dans un autre couloir semblable au précédent, gris, mal éclairé, glacial.

- Et autrement, qu’avez-vous à me signaler ? continua G.

- Le taux d’achat a augmenté de 7% ce mois-ci, répondit Betty. Et les inquisiteurs arriveront demain. Elle entendit soudainement son téléphone sonner. Elle s’arrêta, laissant s’échapper ses dossiers. Elle poussa un râle et décrocha. Betty resta attentive au cours message qui lui avait été laissé. Puis, avec une souplesse inouïe, elle ramassa ses dossiers en même temps, se releva, raccrocha, puis rattrapa le patron qui, bien-sûr, ne l’avait pas attendue.

- Boss, commença-t-elle essoufflée. Votre fille…Ruby…est encore sortie des locaux sans autorisation…

G. semblait pensif. Il savait que sa fille est en danger. Un rictus se forma au bout de ses lèvres.

- Laissez-la vivre. Je serai curieux de voir comment elle se débrouille…

***

Au beau milieu de la gare ferroviaire désaffectée, un parking fermé rempli de tags avait été autrefois l’espoir des hommes d’affaires lorsqu’ils eurent besoin d’un endroit où se garer. Placé juste à côté du chemin de fer et du guichet de compostage, il était également idéal pour les taxis arrivés à la dernière minute. Aujourd’hui, il était une ruine pleine de tags –plutôt réussis-. Ces derniers représentaient les 12 dieux olympiens de la mythologie grecque dans leur majesté. Le deuxième étage était aménagé en une sorte de repaire d’amis. Des consoles de jeux vidéo, des livres et autres artéfacts étaient disposés sur de vieux meubles achetés en brocante. Une seule lampe pouvait éclairer la pièce, mais, pourtant, cet endroit avait l’air de ne pas être visité depuis 20 ans. Un cadenas solide maintenait la porte fermée. Les autres étages étaient inoccupés et seul le toit qui surplombait les quatre étages avait une présence humaine. Une jeune fille était assise sur le rebord en train de lire un article de son journal favori sur la mythologie. Depuis le parking on avait une vue incroyable sur le coucher du Soleil. Le seul inconvénient, c’est que le vent glacial du matin a une grande amplitude et ne tardera pas à venir embêter l’occupante solitaire du toit du parking.

Le soleil commençait à pointer vers l’est, avant de disparaître complètement. Ruby leva les yeux pour observer le magnifique spectacle. Même avec le vent, ses cheveux roux ondulés ne se dressaient pas sur sa tête ou lui cachait le visage. Sa peau était extrêmement pâle, voir quasi-blanche, et mettait en valeur ses yeux noisette. Ruby n’était pas amatrice de mode : Elle portait simplement un gilet vert Kaki, un T-shirt noir et un jean gris. Elle avait autour du cou un pendentif doré avec une minuscule clé accrochée. Un cadeau d’une vieille femme lors d’une brocante de nuit. C’était d’ailleurs grâce à elle que ses livres de mythologie étaient aussi nombreux. Malheureusement, elle n’avait jamais trouvé la serrure correspondante.

 Son téléphone émit un son, ce qui la fit sursauter.

« N’oublie pas d’être à l’heure. Tu risques de le regretter sinon. »

Si le parton en personne avait pris la peine de lui envoyer ce message, cela signifiait beaucoup et peu de choses. Elle n’y fit pourtant pas attention. Elle se contenta de composer le numéro de Betty.

-Oui ? Tonna la voix de Betty sur un ton fatigué

- Betty, est-ce que mon colis est arrivé ?

- Non tu sais bien que non, le facteur ne passe que dans 3 min 56 min. Et puis, tu n’avais pas posté ton colis à l’adresse de la gare désaffectée ?

Mais oui ! C’est vrai ! Elle raccrocha aussitôt. Il fallait qu’elle se dépêche si elle ne voulait pas rater le facteur. Jordan était un élève de sa classe de 3ème. Il avait choisi de faire son stage comme facteur soi-disant pour « explorer la ville ». Elle connaissait bien ce garçon et il la connaissait assez pour savoir que la gare désaffectée n’était pas « désaffectée » et abritait un repaire qu’il voulait toujours découvrir. Ruby l’entendait déjà arriver avec son vélo. Pourtant, elle eut un mouvement de recul. Il ne fallait pas qu’un camarade de classe apprenne qu’elle est matinale comme ça. Ça pourrait la mettre en danger ainsi que la Magic’s Compagny. Elle attendit qu’il passe puis hésita. Non, elle irait le chercher ce soir ! Elle fit un détour et avança vers le quai de la gare. Elle déplia un plan et compta le nombre de stations à parcourir.

-Le sujet est en marche vers le quai. Terminé

Non-loin de là était postés une vingtaine de militaires en tenues qui observaient leur proie. Ils donnaient des indications précises sur ses moindres mouvements :

- Est-il armé ?

- Négatif.

Ruby replia son plan et descendit du toit du parking, grâce à l’escalier extérieur. Arrivée en bas, elle marcha tranquillement vers une station de métro qui était condamnée. L’escalier menant au sous-sol se terminait par une porte scellée. Ruby descendit seulement quelques marches de l’escalier.

 - Elle arrive dans un coin où l’on ne peut pas la voir. Autorisation de déplacement ?

- Accordée.

Deux des militaires arrivèrent vers la place où se tenait Ruby, armes pointées dans une direction précise. Arrivés sur place, ils n’en revinrent pas :

-Bon sang !

- Qu’y a-t-il ?

- Le sujet a disparu...

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Edouard PArle
Posté le 05/06/2023
Coucou Voltage !
J'ai été un peu gêné par les temps que tu utilises, tu navigues beaucoup entre imparfait et présent, j'avoue que ça m'a un peu perdu par moment. Autre point de détail, dans mon précédent comm je t'ai dit que j'aimais bien le ton léger / poétique, ce qui est toujours le cas. Il y a juste un moment où ça m'a gêné dans le 1er paragraphe : "(NB : Durant l’histoire, les adolescents flemmards qui sont les personnages principaux se contenteront de les appeler les MUR)." J'ai trouvé que ça cassait la dynamique du texte alors que c'était bien maîtrisé. Peut-être simplement : les personnages principaux se contenteront.... ?
Sinon, tu navigues entre pleins de personnages, pour l'instant c'est encore un peu flou mais j'imagine que ça va se décanter au fur et à mesure. Pareil pour l'univers, on ressent qu'il a été pensé en amont.
La chute est très intéressante, c'est bien de titiller notre curiosité dès le premier chapitre.
Mes petites remarques :
"se trouve à l’ouest du continent, près de forêts immenses, de plateaux et de grandes collines. Notre village se trouve" répétition trouve
"que je les laissaient tomber sur moi." -> laissais
"-Le sujet est en marche vers le quai. Terminé" manque ponctuation
Un plaisir,
A bientôt !
TheEternal
Posté le 22/05/2021
Bonjour !
Je trouve ce chapitre très bien écrit et je me demande où tout cela va nous mener. Je ne peux pas dire grand-chose de plus que ce que j'avais mentionné dans mon commentaire sur Plongés dans la nuit au niveau stylistique mais j'ai l'impression de voir néanmoins un léger progrès - si je puis dire - au niveau de la description de l'action et du personnage.

Sinon, j'ai bien aimé le suspense à la fin et je vais m'empresser de lire la suite !

P.S : Tu as écrit à un moment " Ying et Yang " mais attention car c'est censé être le Yin (sans g) et le Yang (la plupart des français l'écrivent comme ça car c'est dû à la prononciation courante où l'on a tendance à prononcer ce g pourtant inexistant).
Voltage
Posté le 05/06/2021
Cela me fait plaisir que tu t'intéresses à ce que j'écris.
Le suspens à la fin, c'est la particularité de mes histoires x) mais niveau effort stylistique, ça m'étonne que tu me dises ça parce que je ne vois pas de différences. C'est une histoire que j'avais écrite il y a très longtemps et que j'ai modifiée donc les traces font peut-être aussi une différence entre les deux styles. Je change d'univers et de narrateur, et Helena et Lionnel ne sont pas issus du même milieu, leur mode de pensée est aussi différent, donc cela impacte beaucoup sur le style.

P.S: Merci pour le Yin et le Yang
Taranee
Posté le 30/04/2021
Ouah ! Encore une fois, j'ai l'impression que tu as tout misé sur la fin du chapitre !
Ce qui m'amène à me poser pleins de questions :
Qui est Ruby ? Quelle est son histoire ? Pourquoi a-t-elle des militaires à ses trousses ? Comment a-t-elle disparu ?
En tout cas, c'était un super chapitre qui met bien en haleine !
Voltage
Posté le 30/04/2021
Merci, ça fait plaisir de savoir ce le début te plaît !
Tu auras des réponses à tes questions plus loin dans le récit, je dois d'abord présenter et développer les autres personnages.
Moi
Posté le 28/03/2021
Bonjour Voltage,

Merci d'avoir publié les premiers chapitres de ton récit.

J'écris mes remarques à chaud, je suis disponible pour en parler plus longuement si tu le souhaites.

Du point de vue du contenu :
Je pense que l'idée que tu développes a du potentiel. Ce sont des thématiques déjà abordées - les univers parallèles, les sociétés secrètes, la maîtrises des éléments - mais tu peux les utiliser pour créer ta propre histoire et faire un projet qui tient la route.

J'ai été surpris par le nom "Lionel Shrike", que j'avais déjà entendu dans "Now you see me", et tu expliques plus tard qu'il y a plusieurs versions de chaque Lionel Shrike, je placerais ce commentaire plus tôt, pour empêcher le lecteur de penser que tu l'as simplement emprunté.

"NB : Durant l’histoire, les adolescents flemmards qui sont les personnages principaux se contenteront de les appeler les MU"
Que penses-tu de trouver un acronyme qui donnerait MUR ? Les miroirs de l'univers r... pour créer une réalité lié à la nôtre et qui donne cette notion de séparation entre deux parties de l'univers ?

Je pense que tu peux avoir un impact plus fort si tu nuances davantage les personnages et les perceptions du monde. J'ai lu des descriptions qui parlent de clichés capitalistes, des patrons qui négligent leur secrétaire, et je pense que dans un univers où tu parles de magie, de société secrète et d'histoires parallèles, la notion de "subtil" est de mise.

Je suis curieux de découvrir où tu veux en venir.

En ce qui concerne la forme :
Tu fais preuve d'une belle richesse de vocabulaire, qui se heurte à des formulations que tu pourrais améliorer facilement.

Si tu lis ton texte à voix haute, tu t'apercevras sûrement du manque de concordance des temps qui, quelques fois, gêne la lecture.

Il y a quelques fautes de grammaire faciles à corriger, ce n'est pas le plus important à cette étape-ci.


Je te souhaite de continuer sur ta lancée !

Bonne écriture :)
Voltage
Posté le 28/03/2021
Merci pour tes remarques et tes conseils, ils me sont très utiles.
J'ai conscience que l'univers d'Aktas est un peu kitch, de même pour la maîtrise des éléments. Je vais faire en sorte d'en faire quelque chose d'original, de les modifier à ma sauce, pour tenter d'effacer le côté cliché, tout en respectant les codes mis en place par GuillaumeV. lorsqu'il a imaginé Aktas.

Je comprends que tu sois surpris en entendant Lionel Shrike.
Le concept a pour but de faire un lien avec toute la perfidie du membre des quatre cavaliers, sa manière de pensée qui est juxtaposée entre bienfaiteur et criminel, ainsi qu'avec l'adolescent que l'on retrouve ici, qui pense la même chose.
Lorsqu'on regarde Now you see me, on se demande au final qui a raison, le FBI ou l'œil. Voilà ce que je recherche.
On peut d'ailleurs interpréter l'œil comme l'organisation inter-dimensionnelle. Bien évidemment, ce n'est pas le cas. Si Dylan Rhodes est épaulé par toute une organisation, Lionel ici la fuit. J'essaie de faire une sorte de balance.

Bonne idée pour les MUR !

Quant au vocabulaire et à la concordance des temps...j'ai comment dire...un gros problème avec la grammaire. Je peux faire des passages successifs au présent et au passé sans m'en rendre compte. Je compte améliorer mes formulations, je demanderai conseil à ma correctrice.
La structure est, elle aussi, très indéterminée. Je compte normalement diviser chaque chapitre en deux parties, une à Aktas, une à New York, avec une taille variable à chaque chapitre.

J'espère tu as apprécié ce chapitre et que la suite te plaira, si tu souhaites la lire.

Voltage

Vous lisez