- Tu me rattraperas jamais !
Le soleil s’élevait au-dessus des Hautes Montagnes, lorsque retentit une voix pleine de malice : celle de la jeune Yunna. La petite fille aux cheveux noirs ornés d’un bandana turquoise courait à toute vitesse entre les bâtiments du Grand Village. Au milieu des habitations, perchées à plus de trois mille mètres d’altitude, Yunna slalomait de gauche à droite, direction le Grand Temple.
- C’est faux ! s’écria soudain, entre deux halètements, un jeune garçon qui tentait de la suivre.
- Ah ouais ?! lui rétorqua-t-elle en accélérant l’allure.
Le garçon peinait à la suivre. Essoufflé, il luttait afin d’éviter que l’écart ne se creuse entre eux. Yunna continuait sa course, faisant voler sur son passage les guirlandes de drapeaux colorés accrochées tout autour des maisons. Les pans de son manteau flottaient habilement en suivant le mouvement de ses jambes. La petite fille fonçait, esquivant de justesse les habitants qui se trouvaient sur son chemin. Ces derniers ne lui jetaient même plus un regard, habitués chaque matin à croiser sa silhouette telle une bourrasque. Seul ce vieil homme, posté sur son tabouret au coin de la rue, lui lançait en souriant :
- B’jour mam’zelle Yunna !
Ce à quoi la jeune fille répondait avec gaieté sans ralentir une seconde :
- BONJOUR !
Après ces salutations, elle poursuivait son avancée vers le Grand Temple et entamait l'ascension des deux cents vingt-deux marches qui conduisaient jusqu’au Domaine Sacré.
Malgré la douleur qu’il ressentait à son côté droit, son ami n’abandonnait pas et continuait à la suivre.
- Alors Udo ? T’es toujours là ? Je croyais que tu devais me doubler ? Pourtant je te vois pas ! lança Yunna sur un ton moqueur.
Époumoné, Udo mit un moment avant de parvenir à répondre entre deux respirations :
- O-Oui ! T-Tu vas voir.
Tandis qu’ils gravissaient tous deux les marches le long de la paroi rocheuse, le jeune garçon aux joues rouges et au front humide rassembla ses forces. D’un coup, il piqua une accélération lui permettant d’arriver au même niveau que la petite brune. Yunna, qui s’était un peu relâchée, fut surprise de voir son ami revenir à sa hauteur.
- Tu m'impressionnes ! lui avoua-t-elle. A croire qu’à force de faire la course avec moi t’as fini par devenir vraiment bon.
Udo tourna la tête vers son amie qui lui adressa un sourire espiègle avant de le dépasser de nouveau et de filer en le laissant derrière elle. Décidément, elle était vraiment imbattable à la course. Aucun enfant du village ne parvenait à la devancer. Bien qu’il tentait chaque jour de courir avec elle pour la dépasser, il n’était jamais parvenu à gagner malgré des progrès conséquents. Tandis qu’il se trouvait obligé de ralentir pour ne pas exploser, Yunna continuait à toute vitesse son escalade, creusant de nouveau l’écart.
Après avoir franchi l’immense arche parée de tissus multicolores, Yunna pénétra dans le Domaine Sacré. Dans un élan survolté, elle se précipita sur l’énorme cloche décorée de gemmes pourpres, située sur le côté. La petite fille poussa avec force l’épais morceau de bois suspendu. Un tintement lourd résonna, signalant à tous, son arrivée au sommet.
- J’ai gagné ! Encore une fois !
Udo arriva à son tour, au bord de l’effondrement. Face à son amie, il ne voulait rien laisser paraître et faisait toujours comme s’il allait parfaitement bien. Pourtant son visage écarlate, sa respiration bruyante et l’eau qui perlait à grosses gouttes sur son visage le trahissaient. Une main posée sur sa poitrine pour tenter de calmer son souffle, il avança vers Yunna. La petite fille se laissa tomber en arrière dans l’herbe taillée avec soin par les moines du Temple.
- Ah t-tu vois, t’es tellement épuisée que tu tiens plus debout ! Alors que moi je pourrais encore courir un moment, déclara-t-il avec un soupçon de mauvaise foi.
- Mais oui bien sûr, on repart tout de suite alors ! le provoqua Yunna en se redressant prête à bondir.
Udo ouvrit des yeux ronds qui appelaient à l’aide et se ravisa rapidement.
- Euh non mais c’est bon en fait, on est arrivé… Mais tu verras demain j’arriverais à te battre !
- Ouais, ouais… fit mine d’acquiescer la jeune fille en s'allongeant sur le dos.
Bras croisés derrière la tête, Yunna laissait les rayons du soleil levant caresser sa peau. Le Domaine Sacré était le point le plus haut du continent où l’Homme avait entreprit de s’établir. D’ici, il semblait à la jeune fille que la lumière du soleil était plus chaude, plus douce, plus agréable. Les Hautes Montagnes comptaient sept villages. Le Domaine Sacré se trouvait dans le plus grand de tous, le bien nommé Grand Village, celui qui surplombait tous les autres. A l’intérieur, orienté vers le nord, trônait fièrement le Grand Temple dédié à la déesse Alma, mère de tous les habitants des montagnes. On apercevait également le bâtiment du Conseil ainsi que les appartements de la famille Shenga, famille en chef des sept villages.
- Eh Yuyu ! Alors comme ça on fait bronzette juste à côté du Grand Temple ? interrogea un jeune homme qui s’avançait vers les deux enfants. Je te rappelle qu’ici les esprits te regardent, je me demande bien ce qu’ils pensent de toi.
Udo se retourna et lui répondit en soufflant :
- Laisse tomber, elle était tellement épuisée d’avoir fait la course avec moi qu’elle s’est écroulée au sol.
Yunna ne put s’empêcher d’éclater de rire, puis ses yeux se tournèrent vers le jeune homme qui venait de les rejoindre.
- A ton avis Dayun, qui a gagné ?
L’intéressé posa sa main sur son menton faisant mine de réfléchir longuement.
- Mhh... A en juger par ton sourire, la couleur des joues d’Udo et le fait que la cloche ait retenti à en réveiller tout le Domaine… Je crois, sans l’ombre d’un doute, que tu es encore la grande gagnante, déclara-t-il avec ironie.
- Bien vu… articula faiblement Udo en levant les yeux au ciel.
Yunna lâcha de nouveau un rire puis elle se releva d’un bond.
- Un jour quand mes jambes seront aussi grandes que les tiennes, c’est toi que je battrai Dayun ! affirma-t-elle en toisant son grand cousin d’un regard de défi.
- Ça je n’en doute pas, répondit-il gentiment en posant de façon affectueuse sa main sur la tête de la petite fille.
Dayun était l’un des hommes les plus grands du village. Son visage possédait encore des traits enfantins mais ses longues jambes fuselées, ses larges épaules ainsi que les muscles saillants de son torse se dessinant sous sa tunique orange, montraient qu’il avait tout du futur chef des Gardiens d’Alma. Ce groupe avait pour mission d’assurer protection, santé et sérénité pour tout le peuple des Terres d’Alma. Leur rôle était de régler les différents problèmes qui pouvaient survenir entre les habitants mais également de réaliser toutes les missions d’entretien et de rénovation des lieux de culte. Parmi leurs tâches, la plus importante restait la protection du Grand Temple et du Domaine Sacré, tâche à laquelle Dayun avait été assigné après trois ans d'entraînement intensif auprès des moines suivis de cinq ans de bons et loyaux services auprès de la population.
- Enfin ne soit pas trop pressée de grandir. Et toi aussi Udo, ajouta Dayun en regardant les deux enfants avec nostalgie. Mais d’ailleurs Yuyu, la Cérémonie du Renouveau se rapproche, tu ne vas pas…
- Si ! s’écria-t-elle avant qu’il ne puisse terminer sa phrase. Cette année je vais passer mon douzième printemps !
Dayun ouvrit grand les yeux en examinant la petite fille qui se trouvait face à lui. Cette dernière, les mains posées sur ses hanches, arborait un magnifique sourire emplie de malice. Yunna allait vivre son douzième printemps, il était temps pour elle de participer à la Cérémonie du Renouveau qui aurait lieu dans à peine un mois.
- Déjà… soupira le jeune homme. Tu vois que ça passe trop vite ! Profite bien de pouvoir encore être une petite furie têtue qui cavale partout et à qui on pardonne chaque bêtise sans exception, déclara-t-il avant de baisser d’un coup le bandana de Yunna sur ses yeux.
- Hé ! s’exclama-t-elle tout en relevant le morceau de tissu, à présent toute décoiffée. Cette fois-ci je pourrais dire à tante Panya que c’est pas ma faute si mes cheveux sont en pagaille ! lança-t-elle avant de se décaler puis de sauter par surprise sur le dos de son grand cousin.
Dayun la rattrapa de justesse puis la monta sur ses épaules avant de tanguer de tous les côtés pour lui faire peur. La petite fille riait aux éclats. Elle adorait grimper sur les épaules de Dayun, de la haut tout lui paraissait si petit, à cette hauteur on surplombait tout, tout semblait accessible.
- Faites attention quand même… Conseilla timidement Udo qui les observait, une pointe d’inquiétude se reflétant dans ses pupilles noirs.
- T’inquiète pas Udo ! J’ai un équilibre incroyable ! affirma Yunna juste au moment où elle manqua de tomber en arrière.
- Rassurant, lâcha le jeune garçon en levant de nouveau les yeux au ciel.
- Me dis pas que t’as encore peur de la hauteur ?! le piqua-t-elle. Dayun prend le sur tes épaules, comme ça il arrêtera de faire sa chochotte et il verra comment c’est trop génial !
Dayun écouta sa petite cousine et la reposa à terre. Il s’avança ensuite vers Udo qui semblait perdre toute confiance. Il eut à peine le temps de protester que le gigantesque Gardien d’Alma le chargea sur ses hautes épaules. Les membres tremblants, et après avoir poussé plusieurs cris de panique mêlée de peur, Udo se retrouva au sommet, cramponné à la tête de Dayun. Le garçon n’osait pas ouvrir les yeux.
Bien qu’il soit né au sein des Hautes Montagnes et n’ai jamais quitté ses terres toisant les cieux, Udo éprouvait une vive appréhension du vide. Il n’osait jamais s’approcher trop près du bord de la falaise. L’air de rien, il dissimulait les tremblements de ses membres lorsqu’il traversait les ponts en bois suspendus. Il masquait son stress lorsqu’il longeaient les parois abruptes. Jamais son regard ne s’écartait des minces chemins permettant de circuler entre les cols. Il se dépêchait toujours de rejoindre les alpages où des groupes de Yacks pâturaient paisiblement. Ces terrains plats étaient les plus sûrs pour lui.
Udo ne baissait jamais les yeux vers le monde en contre-bas par peur de s’y faire happer. Pour un enfant d’Alma, c’était impensable de craindre les hauteurs. Le concept de vertige n’existait même pas au sein du peuple de ces montagnes. Cette élévation sur le monde, les habitants des Terres d’Alma la percevaient au contraire comme protectrice, synonyme de tranquillité, de paix.
Se décidant à affronter sa peur pour ne pas paraître ridicule devant son amie, Udo ouvrit lentement les yeux puis dans un premier temps il scruta le toit azur au-dessus de lui.
- Alors ? Tu vois, y a aucune raison d’avoir peur ! assura Yunna avec entrain.
Le jeune garçon se risqua à tourner la tête pour élargir son champ de vision. Le Grand Temple ne lui paraissait pas avoir rétréci malgré la hauteur qu’il venait de prendre. L’imposant monument sacré fut la première construction humaine au sein de la chaîne de montagnes. Méticuleusement entretenu par ses Gardiens, le Grand Temple resplendissait encore comme à ses premiers jours. Son architecture géométrique simple était ornée d’une parure de couleurs éclatantes et de motifs complexes. Le bâtiment s’élevait dans les airs par un empilement d’étages carrés se resserrant petit à petit pour se terminer en une pointe dorée dont l'extrémité représentait la déesse Alma. Une immense statue de cette divinité mère trônait également à l'intérieur, bien au centre derrière un large autel constamment chargé d'offrandes. Le Grand Temple était toujours ouvert, tous les habitants des Terres d'Alma pouvaient y pénétrer librement – la déesse mère ne fermait jamais la porte à ses enfants.
Après avoir observé le monument, toujours aussi impressionné par son éclat, Udo porta son regard sur l'horizon en direction du sud. De ce côté-là au loin, les montagnes s’écartaient pour laisser place à des collines, puis des plaines, des villes. Timidement, le garçon se pencha en avant pendant que Dayun s'approchait du bord de la falaise. En posant pour la première fois ses yeux sur le monde d’en bas, Udo prit conscience que le Grand Village dominait toutes les autres terres. Un frisson le parcouru, sa peur de tomber était tenace et ses mains restaient fermement agrippées au col de Dayun. Yunna s’approcha aussi puis pencha son buste dans le vide comme si elle manquait de tomber.
- Yunna attention ! s’inquiéta Udo en sursautant, levant subitement sa main droite en direction de son amie.
La petite fille se mit à ricaner, elle aimait taquiner Udo. Plongeant son regard vers le flou de l’horizon en contre-bas, elle interrogea son grand cousin :
- Dayun, toi t’es déjà descendu tout en bas de la Montagne ?
- Non pas réellement, répondit-il tout en faisant descendre de ses épaules Udo qui fut ravi et soulagé de retrouver la terre ferme sous ses pieds. Pendant mon apprentissage de Gardien, je suis allé dans les autres villages, à Nupkang, Mokolu ou encore Keh, je suis descendu presque jusqu’au pied du sommet d’Agoy, mais je n’ai jamais quitté les Terres d’Alma. Tu sais Yuyu peu d’entre nous sont sortis de ces montagnes, affirma-t-il. Seuls quelques enfants d’Alma, dont ton père, se sont aventurés en dehors de nos terres. Mais tous sont bien vite revenus ici. Parce que c’est ici, perché à l’écart du monde, que se trouve notre place.
Udo hocha la tête en signe d'approbation. En effet, lui et Yunna n’avait même jamais mis les pieds au-delà des abords du Grand Village où ils étaient nés.
- Oui c’est vrai qu’on est super bien ici ! approuva Yunna. Mais quand même, un jour j’aimerais bien descendre de la montagne, avoua-t-elle. Au moins une fois, juste une fois, pour voir à quoi ressemble le monde et les gens en bas. Puis si Papa y est allé, alors je pourrais bien le faire moi aussi !
Dayun se tourna vers sa petite cousine qui fixait le monde d’en bas avec des yeux remplis de curiosité. Il soupira en se rappelant qu’elle aurait bientôt douze ans, le temps passait si vite. Un jour prochain elle serait adulte, d’un instant à l’autre elle devrait prendre la place de son père.
- Qu’est-ce que tu nous prépares encore comme bêtise ? demanda ironiquement une puissante voix grave.
- Papa ! s’écria Yunna en direction d’un homme vêtue d’une grande tunique turquoise entouré d’une large ceinture de cuire.
- Ah tiens Gyatso, lança Dayun pris de court par l’arrivée inattendue du Grand Chef du peuple des Terres d’Alma.
- On parlait du monde d’en bas, coupa Yunna en se rapprochant tout près de son père, il paraît que tu es l’un des rares à y être allé. Pourtant tu ne m’en a jamais parlé, bougonna-t-elle. Moi je veux que tu me racontes comment c’est là-bas ? Est-ce que le paysage est vraiment tout plat ? Est-ce que les gens sentent encore les rayons du soleil en étant si loin de lui ? Est ce qu’ils habitent dans des villages comme nous ? S’ils n’habitent pas dans les Hautes Montagnes, ça veut dire que ce ne sont pas des enfants d’Alma, mais alors de quels dieux sont-ils les enfants ?
Yunna se lançait dans une interminable tirade de questions comme elle en avait le secret. Elle possédait un véritable esprit aventureux et une curiosité sans limite qui la poussait à vouloir en apprendre toujours plus sur le monde. Heureusement pour lui, son père savait trouver les mots pour l’arrêter :
- Ce sont de très bonnes questions. Je te promets que je te donnerai les réponses que je possède, mais dis-moi… Ton cours de danse pour la Cérémonie du Renouveau commence dans quelques instants, si je ne me trompe pas ? déclara-t-il en lançant un regard accusateur à sa fille.
- Ah oui ! C’est vrai, je crois même que je suis déjà en retard, reconnut la petite fille en passant sa main derrière sa tête feignant d’être embarrassée. Désolée…
- C’est ça, lança son Gyatso avant de pousser un léger ricanement, allez file !
Yunna sourit tendrement à son père puis elle attrapa la main d’Udo et repartit en courant tout en articulant fortement :
- A CE SOIR PAPA !
Lâchant ensuite son ami, elle le défia de nouveau à la course en sens inverse et les deux petits s’éloignèrent joyeusement.
- Ah ces enfants, soupira Gyatso en souriant.
- Qu’ils en profitent tant qu’ils peuvent encore faire ce qu'ils veulent sans se soucier du reste.
- C’est sûr qu’être l’un des plus brillants Gardiens d’Alma ce n’est pas de tout repos. Jouer avec eux te rappelle le temps où tu pouvais encore faire plein de bêtises hein ?
Le jeune homme soupira en baissant la tête puis il adopta un ton plus grave et répliqua :
- Ça me fait surtout tout drôle, je me sens vieillir en voyant que Yunna va passer son douzième…
- N’en dis pas plus, l'interrompit Gyatso avant que son regard ne se trouble.
Dayun percevait chez son oncle la nostalgie débordante que possède un parent à l’égard de son enfant lorsqu’il grandit. Le physique de sa fille changeait peu à peu, la petite restait insouciante mais elle se rapprochait chaque jour plus dangereusement d’un âge où elle devrait assumer des responsabilités. Cependant, il n’y avait pas que cette inquiétude paternelle dans le regard et le silence de Gyatso, autre chose naissait, de la peur commençait à pousser lentement. Au moment où Dayun sentit que quelque chose n’allait pas, le Chef des Terres d’Alma reprit la parole avec une voix bien plus lourde que celle qu’il adoptait avec sa fille.
- Oui, Yunna va avoir douze ans et la Cérémonie du Renouveau approche, proclama-t-il. Un nouveau cycle va débuter, qui dit nouveau cycle dit changement, et en l'occurrence…
Il hésita un instant puis fixa son neveu en plantant ses pupilles dans les siennes.
- Kundaria est aux portes de la Montagne, lâcha-t-il d’une voix aussi tranchante qu’une lame venant tout juste d’être aiguisée. Ce soir je vais réunir les membres du Conseil en urgence. Leur milice a débarqué violemment à Tamy hier soir. Elle s’apprête à monter jusqu’ici pour nous rencontrer, ça n’augure rien de bon, confia-t-il, balayant l'atmosphère joyeuse et légère pour laisser place à une pesante réalité.
Cela faisait longtemps que Dayun n’était plus un enfant. Il savait ce que représentait la Nation de Kundaria. Il s’en était fait une image bien définie. Une société corrompue par la technologie et par une interminable course à l’innovation l’ayant déconnectée de tout bon sens. Un peuple armé d’une milice froide et impassible dont les membres n'avaient rien d’humain. Jamais il ne s’était rendu à Kundaria, jamais il n’avait rencontré un habitant du pays d’en bas, mais Dayun le savait, il savait que les Kundiens n’étaient pas comme lui, et il était convaincu qu’il valait mieux que chacun reste de son côté. Si chaque partie vivait sur son territoire, éloigné de l’autre, tout irait bien.
Cependant, Kundaria semblait de plus en plus intéressée par les Terres d’Alma. Déjà, les Kundiens avaient occupé toute la vallée sud qui bordait les sommets et ils grignotaient chaque jour davantage de terrain.
- Ils veulent piller le cœur de notre montagne hein ? Qu’ils essaient ! fulmina Dayun, poings serrés.
Le jeune garçon enrageait à l’idée de voir débarquer ces étrangers au sein des terres de son enfance, il refusait de les voir transformer ce sublime environnement si paisible en une nouvelle manne de richesse pour eux.
- Je comprends ta réaction, assura Gyatso à son neveu, nous désirons tous protéger nos Montagnes, mais je crains que cette fois cela ne soit bien plus compliqué.
Dayun décelait le doute dans les yeux de son oncle ce qui troubla son aplomb. Il se ressaisit pourtant et posa sa main sur l’épaule de Gyatso.
- Peu importe leur nombre et ce qu’ils demandent, nous ferons front ensemble. Moi je ne céderai rien ! proclama-t-il pour prouver sa dévotion aux Terres d’Alma. Ne doute pas de ton peuple, nous sommes forts.
Gyatso, d’abord surpris par les paroles de Dayun poussa ensuite un soupir calme et porta à son tour sa main sur l’épaule de son neveu.
- Nous rediscuterons de cela ce soir au Conseil, en attendant je te laisse, j’ai d'autres affaires importantes à régler, déclara-t-il afin de pouvoir s’éclipser.
- Oui à ce soir, lui répondit Dayun avant de partir lui aussi de son côté en direction du Grand Temple pour rejoindre les autres Gardiens d’Alma qui l’attendaient.
Le chef du peuple des Terres d’Alma marchait à pas rapide en direction de la salle du Conseil. La réaction de Dayun lui rappelait beaucoup les excès de confiance et d'arrogance qui le traversaient étant jeune. Avant qu’il ne devienne Grand Chef, et ne comprenne qua la diplomatie et les négociations étaient les meilleures armes dont il disposait contre les forces de Kundaria. De plus, contrairement à son neveu qui se targuait encore de la liberté de la jeunesse, Gyatso sentait son corps se rouiller avec l’âge.
Puis une autre entrave le tenait, il avait une fille. Une fille qui devait grandir dans la paix, dans la joie, une fille à laquelle il ne pouvait offrir un champ de bataille. Une fille qu’il protégerait des horreurs hantant les portes des Terres d’Alma et dont la résurrection était imminente.
Je trouve la deuxième partie de ce chapitre introductif trop chargée en infos. On n'a pas encore eu le temps de comprendre Alma qu'on a déjà beaucoup d'informations géopolitiques et histoires passées. Je pense qu'on peut s'en passer pour un premier chapitre.
Le passage sur le passé de Gyasto peut à mon avis attendre le deuxième chapitre. C'est intéressant mais je pense qu'il faut d'abord digérer un peu les trois premiers personnages. Je pense que le premier chapitre pourrait leur être exclusivement consacré en ajoutant deux trois péripéties tranquilles pour qu'il puissent mieux nous faire découvrir leur chez-eux.
Par contre, j'ai beaucoup aimé la première partie. La course était un excellent moyen d'introduire Yunna et Udo. J'aime bien le caractère de Yunna et c'est intéressant qu'Udo ait le vertige alors qu'il vit en hauteur. Et superbe introduction de Dayun, vraiment ! Avec simplicité et délicatesse. Le personnage est directement attachant. Il a une certaine expérience et en même temps une certaine naïveté, j'apprécie beaucoup ses premiers pas et j'ai hâte de le revoir ! Je trouve que Gyatso a aussi du potentiel, notamment pour sa relation avec sa fille, même si je pense que tu pourrais décaler son apparition pour le développer plus tranquillement dans le chapitre 2.
Sinon j'aime bien l'ambiance générale, ça m'a rappelé "Avatar", un animé qui m'a beaucoup marqué !
Pour la forme, j'ai relevé pas mal de choses mais de manière générale ce qui m'a un peu gêné c'est la longueur des phrases et la ponctuation. Je pense que tu pourrais souvent couper tes phrases, notamment pour les description, ça les rendrait bien plus agréables à lire. Pour la ponctuation, c'est de l'entraînement, mais se relire à l'oral peut aider (=
Mes remarques :
"A plus de trois milles mètres d’altitude, Yunna slalomait rapidement entre les habitations toutes en longueurs de la partie basse pour rejoindre le Grand Temple qui se trouvait plus haut." peut-être ajouter un peu de ponctuation ou couper, la phrase est longue
"- C’est faux ! s’écria soudain entre deux halètements un jeune garçon" je pense que le soudain est inutile dans cette phrase
"Le garçon peinait à la suivre, essoufflé, il luttait pour éviter que l’écart ne se creuse entre eux et accélérait alors à son tour...". j'aurais mis un peu plus de passé simple dans ce paragraphe, ce serait plus vivant que seulement de l'imparfait
"qui lui lançait en souriant : - B’jour mam’zelle Yunna ! Ce à quoi la jeune fille répondait avec gaieté sans ralentir : - Bonjour monsieur Giro ! Et après quoi elle poursuivait..." Pareil, je pense que le passé simple serait plus approprié
"A croire qu’à force de faire la course avec moi t’as fini par devenir vraiment bon." virgule après moi ?
"et bien qu’il tentait chaque jour" c'est un peu technique, mais après le "qu" il faut du subjonctif imparfait : qu'il tentât
"Aucun enfant du village ne parvenait à la devancer, et bien qu’il tentait chaque jour de courir avec elle de l’entrée du Grand village jusqu’au Temple se trouvant dans l’enceinte du Domaine Sacré, il n’était jamais parvenu à gagner malgré des progrès conséquents." la phrase est un peu longue, je pense que tu peux la couper en deux
"parée de tissus multicolores, dans un élan survolté" la virgule devrait être après survolté
"décorée de gemmes pourpres, qui se trouvait" le "qui" fait la liaison donc pas besoin de virgule
"Pourtant son visage écarlate," virgule après pourtant
"des moines suivi de cinq ans de bons et loyaux services auprès de la population." virgule après moines et : suivis ?
"- Enfin ne soit pas pressée de grandir," j'enlèverais le enfin, et peut-être qu'un trop avant "grandir" ferait plus naturel à l'oral
"épaules de Dayun, de la haut tout" point après Dayun ?
"de panique mêlée de peur," tu peux enlever mêlée de peur, c'est synonyme de panique
"se retrouva au sommet, cramponné à" point après sommet ?
"Montagnes et n’ai jamais quitté" -> ait
"ne lui paraissait pas avoir rapetissit" -> rapetissé
"le reste du monde en contre-bas." -> contrebas
"Timidement sa tête se pencha en avant" virgule après timidement ?
"un frisson le parcouru," -> parcourut
"Tu sais Yuyu peu d’entre nous" virgule après Yuyu ?
"parce que c’est ici perché à l’écart du monde" virgules après ici et monde ?
"En effet, lui et Yunna n’avait même jamais" -> avaient
"le temps passait si vite," j'aurais mis cette phrase à la fin du paragraphe, en guise de conclusion
"d’Alma, mais alors de quels dieux sont-ils les enfants ?" point après Alma ? "Une situation menaçant les Terres d’Alma" -> cette situation menaçait ?
"Dayun n’était plus un gosse," -> enfant (gosse ça peut passer à l'oral mais c'est pas top en narration)
"éloigné de l’autre, tout irait bien." -> éloignée
"- Nous rediscuterons de cela ce soir au Conseil," point après conseil ?
Désolé pour le pavé xD
A bientôt !
Me revoilà comme le covid, toujours en train de guetter une nouvelle occasion de m'improviser en critique littéraire du New York Times ^^
Donc voici ce que j’ai relevé, libre à toi de voir et modifier selon tes envies. Mon commentaire est subjectif et d’autres gens auront un autre avis que moi
Après d’un côté je sens que ta plume est hésitante et que tu cherches encore ton style (t’as vu je parle comme une ancienne qui est publiée mdr mais naan pas du tout qui suis-je pour dire ça ? Stephen King ?) et j’espère que mes remarques ne te feront pas trop mal au cœur. D’un autre côté je conçois que l’auteur a besoin d’une marge de liberté pour s’épanouir et s’exprimer et ainsi développer sa plume. Ne prends pas trop à cœur ce que je dis, encore une fois c’est subjectif et mon avis n’implique que moi x)
J’ai vu qu’au niveau des temps et des conjugaisons, certaines phrases passent de l’imparfait au présent de manière brute. Sinon pour les descriptions je les trouve bien pour planter le décors quoique parfois je les trouvais lourdes et longues. Tu donnes trop de détails insignifiants à mes yeux, ce qui alourdit les phrases.
Après, c’est peut-être juste moi, mais je trouve que vers la fin du chapitre, tu nous donnes un contexte et tu expliques certains faits historiques. Je trouve que ça donne un effet exposé scolaire et que c’est pas trop… naturel ? M’enfin, c’est peut-être juste moi qui chipote mais je trouve que donner autant d’informations dès le chapitre 1 n’est pas forcément mieux. Peut-être arranger ce passage pour le rendre plus naturel ?
Voici mes remarques au fil de la lecture :
« La petite fille aux cheveux noirs ornés d’un bandana traditionnel bleu turquoise aux motifs géométriques » je trouve qu’ici, il y a trop d’adjectif ce qui ralentit et freine.
« Yunna continuait sa course faisant voler sur son passage les guirlandes » : sa course EN faisant voler
« toujours suivi par son ami qui n’abandonnait pas malgré la douleur » suiviE
« Udo ouvrit des yeux ronds qui appelait à l’aide » appelaient
« Bras croisé derrière la tête » c’est un seul bras ou deux bras ? Dans ce cas faut rajouter un S à « croisé »
« ses larges épaules ainsi que les muscles saillants de son torse qui se dessinaient sous sa tunique orange » OHHHHH nice I love it, I want more, here we love pretty boys 😉 (il est célibataire Dayun ? C’est pas pour moi c’est pour une amie)
« Elle adorait grimper sur les épaules de Dayun, de la haut tout lui paraissait si petit, à cette hauteur on surplombait tout, tout semblait accessible. » cette phrase me semble un peu longue, ou alors peut-être que ce sont les virgules… ce n’est pas très fluide je trouve
« Le jeune homme s’amusait à la secouer tout en faisant attention à ce qu’elle ne tombe pas.
- Faites attention quand même, conseilla timidement Udo » ici on a une répétition de « faire attention » et je trouve que ça fait répétitif que Udo rappelle à Dayun de faire gaffe
« Il n’osait jamais s’approcher trop près du bord de la falaise » mdr mais moi aussi Udo t’inquiète, on est deux
« L’air de rien, il dissimulait les tremblements de ses membres et passait en vitesse lorsqu’il traversait les ponts suspendus en bois qui reliaient les différents sommets où lorsqu’il longeaient les parois abruptes où sillonnaient les minces chemins permettant de circuler entre les cols pour rejoindre les alpages où des groupes de Yacks pâturaient paisiblement » cette phrase est beaucoup trop longue, il a trop de propositions. Fais attention à bien couper avec les virgules
« Le Grand Temple ne lui paraissait pas avoir rapetissit » rapetissit ? je n’avais jamais vu ce verbe conjugué ainsi xD du coup j’ai des doutes
« Le Grand Temple était toujours ouvert, tous les habitants des Terres d'Alma pouvaient y pénétrer librement, la déesse mère ne ferme jamais la porte à ses enfants. » alors là je trouve la concordance des temps assez maladroite. On passe de l’imparfait au présent, et je te suggère de tout mettre à l’imparfait
« Mais tous sont bien vite revenus ici, parce que c’est ici » répétition de ici fais attention ^^
« s’écria Yunna en direction d’un homme vêtue d’une grande tunique turquoise entouré d’une large ceinture de cuire. » je trouve qu’il y a trop d’adjectifs dans cette seule incise
« - Ah tiens Gyatso » AVATAR THE LAST AIRBENDER OMGGGG IT’S REEL OMGGG
« - Qu’est-ce que tu nous prépare encore comme bêtise ? » prépareS
« Heureusement pour lui, son père s’avait trouver les mots pour l’arrêter » SAVAIT
« je te promets que je te donnerais » donnerai sans S car le futur simple
« - A CE SOIR PAPA ! » ELLE EST TROP MIMI (protect her at all cost)
« Jouer avec eux te rappelle le temps où tu pouvais encore faire plein de bêtises hein ? » pleinS
« Un nouveau cycle va débuter, qui dit nouveau cycle dit changement, et en l'occurrence… » Euh… j’ai qu’une idée en tête : AVATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR AANG
« Dayun n’était plus un gosse » j’aurais plutôt dit « enfant » que « gosse » pour rester dans le registre formel
« il savait que les Kundiens n’étaient pas comme lui et il était convaincu qu’il valait mieux que chacun restent de son côté » que chacun reste
« Si chaque partie vivait sur son territoire, éloigné de l’autre, tout irait bien. » éloignéE
« leur proposition de partage des Hautes Montagne et de cession d’un droit d’exploitation sur ces terres. » MDRRR « cession d’un droit » mais jpp on se croirait en cours de droit là c’est trop pour moi je vais aller pleurer
« Les années le rendirent plus sage et sa fougue d'antan disparut. » je trouve que le temps de cette phrase ne s’accordent pas avec les autres phrases du paragraphe, je propose plutôt : « Les années l’avaient rendu »
Pour un premier chapitre je trouve qu’il est cool ! vraiment je sens que la suite sera drôle, triste, effrayante et je te fais confiance pour la suite !
Après oui j’ai ressenti des faiblesses dans les descriptions mais les dialogues sont top ! ils font très réalistes et je te salue rien que pour ça ! et j’adore aussi la manière dont tu caractérises tes personnages. Tu les rends uniques et originaux !!! bravo encore ^^
Et on en parle de la vibe Avatar ?? hahaha on t’a cramé Anna. Mais j’aime troooop je raffole d’Avart ! je sens que Dayun a un air de Zuko mdr et que Kundaria ressemble à la nation du feu. Sinon les Hautes Montagnes ressemblent aux temples des nomades de l’air (et Gyatso lol on t’a vu)
J’aime beaucoup beaucoup beaucoup alors continue comme ça, ne lâche rien et continue d’écrire !!! j’irai jusque chez toi avec Alex pour te forcer à nous écrire la fin s’il le faut
Bref je retourne dans ma torpeur pour dormir, je t’envoie des bonnes ondes et des cookies et à bientôt !
Des bisous à la pâtée de chat saveur poulet
Cheery Cherry
Je m'attaque enfin à la réponse à ton commentaire, déjà avant tout merci d'avoir pris le temps d'écrire tout ça ! Sache que ça m'aide beaucoup d'avoir des retours et ne t'en fais pas je ne prends rien mal au contraire ça m'aide à voir ce que je dois travailler/améliorer et quelles sont mes forces et mes faiblesses.
Et puis en tant qu'artiste (je dis artiste même si je me sens jamais légitime à 100% d'utiliser ce terme pour me qualifier) j'ai l'habitude des critiques, je suis passée par mille dessins moches avant d'en faire un qui soit juste bien x) Donc t'inquiète je suis pas du genre à abandonner ni à me décourager face à la difficulté. J'ai pas su bien dessiner du jour au lendemain et ce sera pareil pour l'écriture.
Tout ça pour dire merci de m'aider à éclairer les points que je dois travailler ^^
Pour les descriptions, oui je suis consciente que c'est une de mes faiblesses. Je sais pas vraiment comment faire, j'ai pas trouvé ce qui marche pour moi, je vais le travailler pour l'améliorer et oui pour la longueur des phrases j'ai vu que j'avais tendance à faire ça, des phrases trop longues avec beaucoup de propositions, sûrement parce que ma tête est remplie de milles et une choses que j'ai envie d'écrire et qui arrivent en même temps x) Mais ouais je comprends que ça fasse lourd, déjà à la relecture il y a des passages que j'avais élagué parce que je trouvais que ça n'allait pas.
Pour le côté exposé sur la fin du chapitre, je peux comprendre ton ressenti. Je me suis moi même demandé si c'était pas trop ou un peu amené de façon maladroite, donc en effet peut être à retravailler (je pense que je le ferais après avoir écrit entièrement d'autres chapitres de la suite qui justement vont reprendre des éléments du contextes historiques pour l'approfondir et en fonction des infos que j'y mettrais j'en enlèverais dans la chapitre 1.
Ensuite pour tes remarques au fil de la lecture :
- Déjà merci pour toutes les remontées de fautes, j'irais corriger tout ça de ce pas, mais encore mercii. C'est là que je constate que je dois encore lutter contre ma dyslexie (genre sérieux le savait/s'avait c'est typique du dyslexique puisque les sons sont les mêmes, je me déteste quand je fais des fautes comme ça xD)
- Ensuite je notes toutes tes suggestions de corrections pour ma prochaine relecture ;)
- Pour une amie bien sûr x) Alors tu diras à ton amie que oui Dayun est célib ;)
- "« - Ah tiens Gyatso » AVATAR THE LAST AIRBENDER OMGGGG IT’S REEL OMGGG" Tu m'as tué de rire là xD Alors le nom n'était même pas censé être inspiré d'Avatar à la base. En fait je cherchais juste des noms de personnages importants de la culture tibétaine/bouddhiste pour me donner des idées pour nommer les personnages où certains lieux et je suis tombée sur Gyatso qui est l'un des noms que porte souvent les dalaï-lamas. J'aimais bien le nom et après je me suis souvenue qu'il était aussi utilisé dans Avatar et justement j'ai hésité à le mettre mais écoute c'est un nom super répandu dans la culture bouddhiste et je voulais un nom avec un Y donc voilà j'ai baptisé le père de Yunna : Gyatso Shenga x)
"je sens que la suite sera drôle, triste, effrayante" Ouaip ça me semble être un bon programme x)
"les dialogues sont top ! ils font très réalistes et je te salue rien que pour ça ! et j’adore aussi la manière dont tu caractérises tes personnages. Tu les rends uniques et originaux !!! bravo encore ^^" : MERCIII vraiment merci beaucoup !! <3 Je crois donc que ça ce voit que ce que je préfère écrire c'est les dialogues x)
Ouii Avatar le sang ! x) Au départ c'était pas censé être tant inspiré que ça d'Avatar mais je crois que mon inconscient a bien distillé plein de détails qui rappellent cette vibe. Je sais aussi pour l'environnement du début qu'il y a une part qui est inspiré de The Legend of Zelda. En fait je crois qu'on est toujours inspiré par les œuvres qui nous ont marquées ^^
Encore une fois merciii !! Ne t'en fais pas je suis une battante je lâcherai rien même si c'est dur !! Je me suis embarquée dans cette aventure et maintenant je peux plus reculer x)
Moi aussi je t'envoie plein de bonnes ondes ! (Ce soir j'irai lire le chapitre 13 des Héritiers de la Grenouille, je veux retrouver Vinh et Koki ^^)
A très bientôt ^^ (on se voit demain en fait, le retour en cours va être étrange au début mais j'ai hâte de vous retrouver !)
Petite Comète
Par où commencer ? Ce chapitre était super intéressant ! Selon, il s'agit d'une bonne introduction à ton histoire, qui nous présente les personnages centraux. De plus, tu installes un vrai passé, un contexte que j'ai réellement envie de connaitre davantage ! La rivalité entre Kundaria et les Terres d'Alma promet d'être...ravageuse ! Je sens que cette future entrevue avec leur armée ne se pa passera pas comme on le pense, obviously !
Concernant les personnages, j'ai déjà un petit préféré et c'est Dayun ! Certes, ce n'est que le premier chapitre mais il me paraît très gentil et loyal et j'aime la loyauté ! Udo est adorable ! J'aime les garçons sensibles et, mine de rien, il a de l'humour ! Yunna me semble très téméraire et imprévisible, en revanche. Elle va nous en faire voir des vertes et des pas mûres n'est ce pas ? 👀 De ce que j'ai pu lire, j'apprécie beaucoup son duo avec Udo en tout cas ! Hâte de les voir dans le prochain chapitre.
Ce que j'ai également aimé c'est comment tu as décrit les sentiments du père de Yunna vis-à-vis de sa fille. Je peux tout à fait comprendre ce sentiment de nostalgie car mon père lui-même me l'a très bien fait comprendre depuis que j'ai grandit.
Enfin, en ce qui concerne les fautes, il n'y en a pas tant que ça donc je te félicite ! 😊 Voilà donc ce que j'ai noté :
- Tu me rattrapera jamais ! -> rattraperas
- Udo ouvrit des yeux ronds qui appelait à l’aide -> appelaient.
Et à un moment tu as écrit "s'avait" alors que c'est savait mais je sais plus où c'est 😅
Voilà voilà ! En conclusion, c'est un super premier chapitre qui me donne envie de savoir la suite !
Je te fais un gros bisous ! 💜
Et oui je l'ai pas mal teasé un peu trop peut être parce qu'au moment de le sortir j'étais en plein doute et je commençais à retrouver ma mauvaise habitude de ne jamais aller au bout et de vouloir le modifier encore et encore 😅
Mais je vous l'avez promis je pouvais pas me défiler donc le voilà ^^
Tout d'abord, un grand merci pour ton retour et pour avoir pris le temps de me donner ton avis !!
Ensuite pour répondre dans l'ordre de ton commentaire :
- Oui mon but était de présenter les 4 personnages centraux du premier arc du récit (celui que je me suis défiée de sortir, je sais pas combien de temps ça prendra mais je vous promets j'irai au moins jusqu'au bout de l'écriture du premier arc même si dans ma tête j'ai déjà imaginé les 3/4 arcs suivants x))
- Oui je tentais a poser tout de suite les bases "géopolitiques" avec un aperçu du passé (sur lequel on apprendra plus de choses plus tard ;)). Et oui obviously rien ne va se régler facilement sinon l'histoire serait terminée en quelques pages x)
- Okay je note pour Dayun et je vois que tu l'as bien cerné ;) Et pour Udo ouiii je suis heureuse que tu le trouve adorable et pareil j'adore les garçons sensibles ^^ Et oui Yunna est une vraie tornade x) je suis contente que ce soit l'impression qui se dégage d'elle.
- D'écrire les sentiments des personnages j'adore ça x) (Je sais pas si je le fais bien mais j'aime le faire) Et oui je crois que c’est le sentiment de beaucoup de pères, pareil le mien y compris x)
- Merci beaucoup pour les fautes ! J'ai quand même rapidement corrigé la première parce que pas mettre le s pour le "tu" c'est assez gros 😅 Mais bon aussi cette langue française, pourquoi mettre un s à la fin du verbe quand tu le conjuges avec tu au présent ?! C'est une horreur pour dyslexique c'est terminaison qu'on prononce pas x)
Je te remercie encore vraiment !! Je suis heureuse que tu soit curieuse de la suite ! ^^
Je te réponds en pleine route pour mon appartement (t'inquiète c'est pas moi qui conduit x)) on se reverra donc très bientôt !
Gros bisous à toi !! 💜
Petite Comète