Le marteau d’Alris Fèvre épurait le fer. Elle tapait, cognait, tamponnait le matériau et la patience de son fils avec. C’était une opération nécessaire afin de rendre le fer homogène et praticable. Harmas le savait mais cela ne l’empêchait pas de grimacer à chaque coup.
Situé à quelques mètres de sa mère, Harmas vaquait sans conviction à sa propre tâche. Elle était similaire mais nécessitait moins de force brute et plus d’attention. Tels étaient répartis les ouvrages dans les forges de Fort-Erèbe : les jeunes recrues se chargeaient du travail du petit fer, celui des charnières et gonds de portes, les plus expérimentés travaillaient l’acier et la fonte destinés aux grandes grilles de l’entrée de la Tour des Juges. Harmas faisait partie des Bras-de-Fer, tandis que sa mère, Alris Fèvre, appartenait à la classe des Bras-d’Acier. Une distinction hiérarchique qui ne dérangeait pas particulièrement Harmas dont l'intérêt pour ses devoirs n’avait jamais réussi à le transcender.
« Bouge toi Harmas ! » hurla une voix lointaine, couverte par le vacarme de l’atelier.
Le visage d’Harmas ne marqua aucune expression même si l’agacement lui serra la gorge. Il appliquait de légers coups sur la charnière qu’il travaillait. On pouvait lire la crispation dans ses gestes. Les rires qu’il entendait au loin lui firent augmenter la cadence et l’intensité de ses mouvements. Il savait déjà que le résultat allait être mauvais. Quel intérêt trouver à la création d’une charnière de porte lorsqu’on sait que celle-ci sera rouillée et disparaîtra dans à peine un an ?
La ville de Fort-Erèbe était loin d’être hospitalière. Située au milieu d’une baie côtière, la capitale voyait régulièrement la mer monter et s’inviter au cœur de la ville, léchant les rez-de-chaussée et toutes constructions disposées à même le sol. La comptine Nez mouillé au rez-de-chaussée, chantée régulièrement par les enfants de la capitale, résumait parfaitement les conditions de vie des habitants du Pays de Lavasse. Les charnières des portes des bas étages prenaient alors la consistance du sucre dilué dans une eau trop chaude et s’effritaient face à la venue des marées salées.
Une douleur vive vint troubler la vue d’Harmas. Son marteau avait dévié de sa trajectoire et il se mit à gémir face à la vision de son ongle flottant à l’arrière de son pouce. Il sentit son coeur battre vivement dans son doigt et l'embarras lui monter aux joues. Il se leva, le visage fermé et se dirigea vers sa mère. Les coups de marteau n’avaient pas faibli depuis vingt minutes et Harmas sentit son irritation croître à mesure qu’il s'approchait de la source du vacarme. Alris examina brièvement la main de son fils tout en continuant son ouvrage.
« Espèce d’idiot… Heureusement qu’ils repoussent car cela ferait longtemps que la bande d’Arthriel t’aurait surnommé Doigts de Saucisses » raillait-elle tout en posant ses outils.
Harmas resta silencieux à la manière d’un musicien fatigué de jouer les mêmes accords depuis trop longtemps.
Alris, doyenne des Bras-d'Acier, sentit la lassitude de son fils et essuya vigoureusement ses mains épaisses sur son tablier de cuir. Elle les joignit ensuite pour atténuer les picotements qu’elle ressentait. Le bruit des mains rêches de sa mère se frottant l’une contre l’autre fit baisser la tête d’Harmas. Ses mains à lui étaient douces et meurtries. Son père avait beau lui répéter que l’habileté et l’endurance viendraient avec le temps, cela faisait bientôt un an qu’il avait commencé à travailler aux forges de la capitale sans qu'un changement remarquable fut à souligner. Trois ongles avaient sauté sur le coup, quatre autres étaient passés par diverses nuances de bleu et de vert avant de prendre leurs envols à leurs tours. Arthriel Bras d’Or, contremaître de la forge, avait fini par se lasser de railler les débutants pour se concentrer uniquement sur le cas d’Harmas.
Le sang de la main de l’apprenti gouttait sur les pavés noirs du sol de l’atelier.
« Va soigner ça, déclara froidement Alris comme agacée par ce manque de réaction.
– Arthriel est là haut, je n’ai pas envie de l’entendre, répondit Harmas.
– Ignore le, tu sais comment il fonctionne, c’est un abruti avec trop de responsabilités pour sa petite tête de pigeon, ricana-t-elle, travaille ta patience avant tes muscles, je crois que ça sera plus efficace face à lui. »
Alris reprit sa purification du fer sans attendre la réponse de son fils. Harmas eut un mouvement de recul. Il n’avait jamais supporté le bruit strident du métal frappé et se demandait ce qu’il faisait là.
Il se dirigea vers l’escalier central : une longue tour métallique située au milieu de l’atelier. Elle menait à la salle de repos située deux étages au-dessus. Harmas grimpa les marches d'un pas traînant. L’escalier ployait légèrement sous son poids et émettait un léger grincement qui participait au vacarme ambiant de l’atelier du rez-de-chaussée.
« Ah voilà notre vainqueur, beugla une voix vigoureuse, et avec un nouvel ongle en moins, tu vas pouvoir t’en faire un collier bientôt !
– Ce n’est pas drôle » marmonna Harmas en se dirigeant vers le meuble bancal disposé à côté de la porte d’entrée.
Arthriel l’observa se rendre vers le coffre qui faisait office d’infirmerie. Il avait les fesses posées sur le bout de sa chaise qui paraissait souffrir sous le poids du titan. Pourtant, la casquette rabougrie posée sur sa tête semblait quant-à elle trop grande et glissait sur son œil gauche. C’était l’une des caractéristiques d’Arthriel Müs, contremaître de la Forge : il était à la fois grand et robuste, les jambes solides et les mains vigoureuses mais son crâne semblait étonnamment petit proportionnellement à son corps. Si la forge pouvait avoir un corps et un visage, elle aurait probablement l'allure du contremaître.
« Viens boire un coup le gosse, dit Arthriel tout en versant dans son propre verre un liquide noirâtre et grumeleux, t’en as bien besoin il m’semble ! »
Harmas saisit un bandage propre au fond du coffre ainsi qu’une botte d’Achillée Millefeuille. On l’appelait aussi l’herbe aux forgerons, elle servait principalement à stopper les saignements. Il écrasa une feuille entre ses doigts qu’il déposa sur la plaie de son pouce. Puis d’un geste aguerri, il enroula le bandage autour son doigt tout en se dirigeant vers la table centrale. Arthriel le regardait faire, un sourcil levé.
« Tu sais y faire toi maintenant ! » admit-il. Il poussa son verre vers le fils d’Alris. Harmas s’installa, le saisit et le regarda d’un air songeur.
« Ecoute, je pense que je vais rentrer chez moi, lança Harmas. J’en ai assez fait pour aujourd’hui et vous n’avez clairement pas besoin de moi pour honorer la commande de la Tour des Juges.
– Tu te fous de moi ? On est censé livrer la porte principale de la tour dans deux semaines, avant les grandes marées, tu l’sais bien ! J’en ai rien à faire de ton manque de talent et de tes petites coupures aux doigts, des bras c’est des bras ! Tu vas descendre et finir ton travail pour aujourd’hui.
– D’accord, siffla Harmas, mon père attendra j’ai bien compris…
– Ton père ?, s'esclaffa Arthriel, tu ferais bien de t’occuper de ton cas mon gamin ! Je mise moins sur ton avenir que sur celui de ton père malade. Tu peux rester Bras-de-Fer un sacré moment avec le peu d’entrain que tu mets dans tes tâches ! »
Il marqua une pause et jeta un œil à son interlocuteur. Harmas contemplait son verre et le tourbillon des résidus suspects de sa boisson.
« Si ta mère était un gars, je douterais presque d’un quelconque lien de sang entre elle et toi, claironna le contremaître fier de sa trouvaille, mais bon… même enceinte jusqu’au cou, elle est venue honorer sa tâche et fracasser son marteau comme à son habitude. C’est peut être pour ça que tu n’as pas vraiment les idées en place gamin ! »
Harmas ne répondit pas. Il ne bougeait plus, ne cillait plus. Un silence s’installa. Arthriel fut déçu de sa réaction, comme à son habitude. Il se leva bruyamment, sans prendre la peine de soulever sa chaise.
« Ecoute gamin, je…»
Il se fit alors interrompre par un brusque fracas. Harmas venait d'abattre son verre sur la table. Les mains jointes autour de l’objet, le corps et les bras crispés, il avait effectué le geste, tel un automate tentant de se libérer de ses entraves. Le gobelet ne s’en était pas sorti indemne et le liquide pourpre commençait à s’écouler lentement de son contenant. Heureusement, les nombreux grumeaux de la boisson vinrent colmater la brèche. Harmas était livide et fixait la fenêtre embuée située en face de la table de repos. Sa bouche était tordue en un sourire grimaçant. Arthriel était stupéfié et examinait l’apprenti comme s’il le voyait pour la première fois. Son expression se rapprochait de celle d’un parent inquiet même si la fureur commençait à se dessiner sur son visage. Le contremaître avait toujours eu un temps de réaction assez long. Pour qui se prenait ce gamin ? Il récupéra non sans mal son verre des mains d’Harmas qui n’avait pas encore bougé. Au moment où Arthriel prit son souffle pour débuter ses reproches, le fils d’Alris se leva en trombe et quitta rapidement la salle de repos. Il planta là le contremaître fulminant.
Harmas dévala l’escalier central et se sauva de la forge par la porte destinée aux livraisons. Son cœur battait à lui rompre le torse et l’incendie qui brûlait son ventre n'apaisait pas la rage qu’il ressentait. Ce jus de raisin moisi était vraiment dégueulasse, se dit Harmas. Il savait que ce pauvre geste allait lui apporter son lot d’ennuis. Sa réputation d’incapable n’allait pas arranger non plus la situation. L’apprenti franchit la cour principale de la forge et atterrit finalement dans la rue principale de Fort-Erèbe. Un vent frais vint soulager ses joues cramoisies par la boisson d’Arthriel. Le vacarme de l’atelier laissa place aux bruits sourds de la rue Tourbière. Harmas marchait d’un pas vif évitant les passants pressés. Il pleuvait comme très souvent au Pays de Lavasse. Les habitants s’en étaient accommodés depuis bien longtemps et de grandes toiles vertes se dressaient entre les bâtiments hauts perchés de la capitale afin de rendre le quotidien moins humide. Cette protection ajoutait à l’ambiance des conversations mouvementées et des forges le doux bruit des gouttes de pluie sur les toiles tendues.
La ville était sens dessus-dessous depuis plus d’une semaine. La préparation de la fête de la transhumance avait commencé. Les commerçants s'affairaient dans les rues à la poursuite des apprentis les bras chargés de caisses en bois. La circulation était devenue très difficile depuis que les charrettes de la transhumance étaient arrivées. Alignées sagement le long des façades de la rue principale, elles se laissaient charger par les taverniers de caisses de bières et de vin sucré. Les falotiers y ajoutaient des bougies, de l’alcool et des combustibles en tout genre. Les pêcheurs de Gilmar remplissaient quant à eux leurs propres charrettes de poissons séchés et odorants. Les boulangers semblaient particulièrement en retard cette année et leurs charrettes faisaient grise mine à côté de celles de la confrérie paysanne.
« Hé Emnel ! J’ai trois sous avec moi, ça serait assez pour un petit pain salé ? demanda Harmas à un des apprentis qui passait les bras chargés.
– Prends ce que tu veux Harmas, je m’en fiche de ton argent. Le père Lionel nous mène la vie dure depuis trois jours et ce que je donne aux passants, c’est ça de moins à porter. Avec un peu de chance je perdrai mon apprentissage et je pourrai partir loin de ce vieux fou…
– Courage Frère, répondit Harmas en se servant dans un panier qui venait d’être chargé, je perdrai sûrement ma place avant toi !
– Arrête un peu, railla Emnel, Arthriel t’aime bien tu le sais et tu en as plus dans la tête que tous ces contremaîtres corompus.» Il reprit son souffle alors qu’il venait de poser un second panier rempli de roulés à la sardine dans un des véhicules. « Je ne voudrais pas être celui qui oserait virer le fils d’Alris !» raillia t-il.
Harmas lui adressa un sourire sans conviction et laissa Emnel à sa tâche tandis que ce dernier se faisait interpeller pour avoir déposé son panier dans la mauvaise charrette.
En continuant d’avancer le long de la rue Tourbière, Harmas aperçut au loin sa destination : une longue tour décharnée ressemblant à s’y méprendre à un donjon. Le toit pointait au-dessus d’un océan de petites tours toutes plus hautes et tordues les unes que les autres. Certaines avaient l’apparence de colonnes vertébrales courbées, tandis que d’autres s’apparentaient plutôt à un amas de pieds ou d’algues tenant miraculeusement debout.
Les demeures du Pays de Lavasse avaient toutes cette particularité liée à son emplacement géographique. Le pays se situait autour d’une grande baie côtière constituée de sable, de vase et de dunes. Éloigné de toute zone boisée, ce territoire vivait depuis des siècles au rythme des marées, du vent et des pluies incessantes. La jeune génération de Lavassien cherchait régulièrement les raisons de cette installation dans un milieu si hostile et trouvait un réel plaisir à s’en plaindre. Les habitations devaient leurs formes atypiques au sol très peu constructible qui ne cessait de varier. Les tours finissaient régulièrement par danser et s’affaisser au bon vouloir du vent, de la vase et du sel de la mer qui rongeait chaque construction. A Fort-Erèbe, on craignait plus les effondrements que les incendies.
Vivre dans une tour était la seule solution que les Lavassiens avaient trouvée aux deux grandes marées qui envahissaient le pays chaque année. Une au solstice d’été et une autre au solstice d’hiver. Ces grandes marées étaient telles que le rez-de-chaussées et le premier étage de chaque tour se voyaient inondés deux fois par an. On ne vivait ainsi qu’à partir du deuxième étage au Pays de Lavasse.
Harmas vit poindre une lumière orangée au dernier étage de sa destination. Son père venait de monter dans son atelier. La crispation fit grimacer Harmas. Il ne voulait pas que son père monte seul les escaliers tordus de la tour, c’était un déplacement risqué dans son état, et l’instabilité de la construction rendait les marches peu sûres. Le fils d’Alris accéléra le pas et pénétra dans une petite rue adjacente. Il passait régulièrement dans la rue des boulangers pour arriver plus vite chez lui.
Il entendit alors le bruit de plusieurs pas crisser dernière lui. C’était le son du sable qui recouvrait les pavés fatigués des rues de la capitale. Harmas n’y prêta pas attention. La rue des boulangers était toujours très active durant la préparation de la transhumance.
Une main saisit brusquement son col de veste qui lui serra la gorge et lui coupa le souffle. Il sentit alors une pression contre son visage et l’ombre se fit autour de lui. Il ne vit plus rien et ressentit une vive douleur sous ses paupières fermées.
« Ça fait mal hein Harminou ?! lança une voix qui était déjà lointaine. Tu te contrôleras la prochaine fois espèce d’idiot ! » Harmas perçut quelques ricanements à sa droite.
« Ce gars a cru qu’il pouvait se laisser aller à ses petites humeurs avec mon père alors qu’il a l’air encore plus malade que son propre père ! continua la voix.
– Bouffon ! ajouta une voix féminine.
– Tu as de la chance que mon père ait un grand cœur. Il était encore en train de te trouver des excuses…pauvre Harmas, pas simple d’être le fils d’Alris, heureusement qu’il en a dans la tête, ajouta t-il en imitant Arthriel d’une voix niaise. Il en a dans la tête certes mais il a aussi du sable dans les yeux maintenant ! »
Harmas se tenait contre le mur de la ruelle et tentait d’ouvrir les yeux. Le sable le brûlait et il comprenait que le fils d’Arthriel ne s’était pas contenté de lui jeter du simple sable mais il avait pris la peine d’aller chercher celui qui traînait autour de la forge. Quelques résidus de fer devaient à présent se trouver dans ses yeux.
Harmas savait qu’il ne pouvait rien faire dans la situation actuelle. Il commençait à craindre pour sa vue et se disait qu’il devait vite rentrer chez lui pour s’occuper de ses yeux. Il ressentait comme un creux froid au niveau de l’estomac, comme une colère contenue depuis des années. Il avait compris que c’était Felinel Müs, le fils aîné d’Arthriel, qui se tenait victorieux devant lui.
« Qu’est-ce que tu veux Felinel ? lança Harmas en se demandant comment ils avaient pu en arriver là.
– Qu’est ce que tu veux Felinel, répondit ce dernier en contrefaisant la voix d’Harmas. Il explosa de rire et se tourna vers la fille et le garçon qui l’accompagnaient. Vous l’entendez ? Il croit encore que je veux quelque chose de lui !»
Il réduit la distance avec le fils d’Alris et s’appuya contre le mur humide.
« Je veux que tu partes. Que tu ne vois plus mon père. Que tu arrêtes de lui inspirer cette pitié qui le rend mou. C’est mon père, tu entends Harminou ? Le tiens va crever d’ici peu, il est mou comme toi. Ne cherche pas un autre père, laisse le mien tu ne le mérites…
Felinel se fit interrompre par le corps d’Harmas lui tombant dessus. Ce dernier ne voyait rien et agissait sans vraiment réfléchir. Il était au sol, tenant fermement Félinel entre ses jambes. Celui-ci se débattait pour se dégager du poids du garçon. Harmas était plus vieux, plus grand mais peu adroit. Il tenta de frapper le visage de son adversaire mais il compris au champ électrique qu’il ressentit soudain, qu’il venait de frapper le sol dur et froid de la ruelle. Il fut saisi par la douleur.
Felinel en profita pour s’écarter. Il ne riait pas. Il se releva et observa Harmas sur le sol, les yeux clos, le poing tordu et ne ressentit que de la pitié.
« Ve..Venez» balbutia t-il au duo qui l’accompagnait. Il quitta la rue d’un pas rapide sans se retourner.
J'ai beaucoup aimé cette entrée en matière. On arrive très facilement à entrer dans ton univers, à comprendre et apprécier chacun des personnages, bien qu'ils soient tous très différents et que certains n'attirent pas forcément la sympathie.
Des passages descriptifs bien rythmés qui ne font qu'on ne s'ennuie pas, des dialogues que je trouve bien dosés... Vraiment, bravo !
Ce début me fait supposer que Harmas pourrait devenir un bon soignant. Je m’attache déjà à ce héros qui semble avoir d’autres qualités que la force brute. Le voilà déjà mis en difficultés, va-t-il perdre la vue ? Voilà qui promet des obstacles à franchir, du grain à moudre pour son histoire - et j’ai hâte de savoir comment il va s’en sortir.
Je me suis senti.e très vite plongé.e dans l’univers, grâce à tes descriptions très vivantes et en action.
Je relève quelques coquillettes, que voici :
« gouttait »
« noirâtre »
« Tu te fous de moi »
« pour qui se prenait ce gamin»
« je perdrai sûrement » : le futur simple plutôt que le conditionnel ?
concompus : est-ce une invention ou une coquille ? J’en aime la sonorité, en tous cas.
Au même endroit, au niveau de la ponctuation du dialogue, je me suis un peu perdu.e à cause du mélange entre le dialogue et la description. (il reprit son souffle…). Peut-être que ça vaudrait le coup de remettre des guillemets ? exemple : […] dans un des véhicules, « et je ne voudrais pas être
« La jeune génération […] cherchait »
« le rez-de-chaussée »
« agissait là sans vraiment réfléchir » ?
En tous cas, merci pour ce début d’histoire !
Merci mille fois pour tes retours sur les coquilles ! Pour les dialogues c'est un art que j'essaye encore de maîtriser, j'avais un doute sur la clarté des dialogues, je vais essayé de revoir ça.
A bientôt !
Je suis aussi intrigué par la suite et je me réjouis de voir que le "fils d'Alris" aura bientôt sa propre place à forger dans ton histoire.
Petite phrase dure à déchiffrer sinon : "Ce dernier ne voyait rien et agissait à sans vraiment réfléchir." Ne manquerait-il pas de mots ?
Je te souhaite une excellente poursuite de ta charmante histoire en tout cas !
Une place à forger en effet, j'aime beaucoup cette image ! Merci également d'avoir repéré la coquille, j'étais passée à travers.