“ I have outrun it, I have survived
It’s more than just breathing and staying alive
All that I feel is a fire inside, I have outrun it.
It’s a new dawn, it’s a new day
Some things are different, but nothing has changed. ”
Royal Deluxe, I’m back.
Le réfectoire de la base était bondé. Il était difficile de se mouvoir avec aisance dans ce flot incessant de jeunes soldats enthousiastes et affamés. Orion écarta les nouvelles recrues à l’aide de ses coudes, puis se fraya un chemin parmi la foule pour pouvoir atteindre sa table attitrée. Il s’assit avec les autres militaires de son rang et échangea des banalités avec Félix, son meilleur ami, mais son attention se détacha rapidement de la conversation et du petit-déjeuner.
La veille, lors de la Lune Pourpre, ses supérieurs l’avaient nommé caporal, un honneur qu’il avait reçu avec le calme habituel qui le caractérisait. La cérémonie avait été l’occasion de célébrer les accomplissements de l’année passée, de remettre des médailles et d’accueillir une nouvelle promotion de Gardiens. Orion y avait, aussi, croisé un fantôme. Une jeune femme qu’il n’aurait jamais crut revoir un jour, parce qu’il pensait qu’elle était morte.
Soline Barnes.
— Vous savez si Barnes est dans le coin ? demanda-t-il, en la cherchant du regard à travers les trop nombreux soldats.
— Oui, elle est là-bas. Seule.
Félix indiqua d’un signe de menton le fond de la salle, où leur camarade s’était installée, et ajouta :
— Elle a l’air… Différente.
Orion acquiesça en silence, pendant que ses yeux s’accrochèrent à la silhouette fantomatique de Soline. Elle était appuyée contre un pilier de marbre, mollement, en pleine analyse de son propre poignard. Orion fut frappé par sa transformation physique flagrante. Différente était un mot trop faible pour la qualifier. Il avait eu du mal à la reconnaître, hier. Ce matin, il peinait à croire qu’elle était bel et bien de retour à l’académie, si bien qu’il garda son regard braqué sur elle. Il craignait qu’elle disparaisse à nouveau. De ne pas avoir le temps d’élucider le mystère qu’elle représentait.
Un bandeau couvrait l’œil droit de Soline et des cicatrices, encore roses, serpentaient son cou et ses avant-bras. Une crinière noir de jais, indomptable, remplaçait ses cheveux blonds, ondulés et lumineux. Son teint, autrefois rayonnant, paraissait beaucoup plus terne, maladif même. Elle avait l’air d’un pirate solitaire et cabossé. Les recrues la contournaient avec prudence, comme si elle était une bête sauvage, prête à les dévorer. Orion se souvint du temps, révolu, où elle était la première à tendre la main pour intégrer les nouveaux avec un sourire chaleureux. À présent, elle n’avait plus rien de la fille exubérante et enjouée qu’il méprisait depuis des années. C’en était presque déstabilisant.
Soline releva la tête brusquement, ce qui fit sursauter Orion. Un air contrarié s’installa sur le visage de la Gardienne, déjà bien assombri par son cache-œil. Elle se redressa et scruta une table à quelques mètres d’elle. Une table de cadets particulièrement bruyants, appelés les Olympiens par la plupart des autres soldats de la Garde, à cause de leurs liens étroits avec les dieux-chefs de l’Olympe. Le plus remarquable d’entre eux était Flash Buchanan, et ça n’avait rien à voir avec ses prouesses… En réalité, le novice était plus connu pour sa langue bien pendue que pour ses qualités militaires. Comme bien souvent, il fanfaronnait. Orion avait beau être installé à l’opposé de ce groupe, il entendait distinctement Flash raconter comment il comptait briller lors des entraînements et des missions à venir.
— Je ne rate jamais ma cible, même les yeux fermés ! s’exclama-t-il, après avoir tapé du poing sur la table.
Poussé par les acclamations de sa cour, Flash ne se contenta pas de paroles. Il agrémenta son récit avec des gestes et se leva de sa chaise pour que tout le monde le voit. Des étincelles jaillirent de sa main gauche, signes distinctifs de son dieu mentor. Zeus. Les petits éclairs s’échappèrent de sa paume et crépitèrent un instant dans les airs avant de s’abattre sur la cuisse d’une nouvelle, assise non loin. Elle poussa un cri de surprise, vite suivi par des gémissements de douleur. Pourtant, Flash n’arrêta pas sa représentation. Au contraire, il accentua ses attaques, sans qu’aucun membre de son auditoire n’intervienne. Orion entreprit de se lever, mais Félix le retint à table. Une barrière invisible, sans doute érigée par sa notoriété, protégeait Flash de toute réprimande.
C’en fut trop pour Soline.
Elle s’avança dans la salle, puis circula entre les bancs d’une manière si furtive que personne ne la remarqua. Son poignard fendit l’air pour se planter dans le mur avec une précision chirurgicale, juste entre deux des doigts de Flash, alors qu’il s’apprêtait à lancer un nouvel éclair. Un murmure de stupeur se propagea d’un bout à l’autre du réfectoire ; les têtes se tournèrent vers Soline, qui afficha simplement un sourire satisfait. Flash, lui, se figea en constatant que le couteau était si près de sa main qu’il aurait pu lui couper une phalange.
— Comment oses-tu me défier, sombre idiote ? hurla-t-il.
Soline demeura impassible et ne répondit pas à ses provocations. À la place, elle se rapprocha de son adversaire pour récupérer son arme, encore enfoncée dans la paroi. Flash, furieux, mais calculateur, vit en elle une nouvelle victime et, par extension, une nouvelle opportunité de faire une démonstration de son pouvoir devant un public enthousiaste. Après tout, que pourrait-il lui arriver, à lui, le favori du Roi des Cieux, face à cette estropiée qui n’avait même pas su protéger son œil ?
D’autres grésillements lumineux s’agitèrent au bout des doigts de Flash, annonçant le début d’un tour supplémentaire dans son one-man-show. Au fond de la salle, le dos d’Orion se tendit. Combattre hors des heures d’entraînements dans un contexte de pure rivalité était interdit. Lui-même n’avait jamais poussé les limites à ce point, alors que ses deux mères étaient membres du Haut-Commandement et que mettre au tapis Soline lui aurait fait du bien de nombreuses fois. Il ne pouvait s’empêcher de dresser l’oreille, au cas où quelqu’un d’important débarquerait dans le réfectoire.
Soline ne se donna pas la peine de prendre une position de combat ; elle se tint immobile, dans l’espoir de paraître tétanisée et donc, plus vulnérable. Flash se méfia encore moins d’elle. Il se laissa convaincre qu’il n’y avait aucune raison qu’il perde. Mais au dernier moment, tandis que l’arc électrique se dirigeait droit vers elle, Soline se décala d’un mouvement gracieux. L’éclair la frôla à peine.
— Mh… Qu’est-ce que tu disais à tes potes déjà ? Tu ne rates jamais ta cible, c’est ça ? Eh bien, il ne faut jamais dire « jamais ».
Soline ponctua sa moquerie d’un clin d’œil mesquin. Le visage de Flash se tordit de frustration. Il ne supportait pas d’être ridiculisé et était persuadé qu’elle avait simplement eu de la chance.
— J’ai fait exprès de viser à côté pour ne pas te blesser, mais crois-moi que le prochain tir te fera griller sur place.
Afin de ne pas perdre la face devant ses semblables, il réitéra son assaut, Soline fut cependant plus rapide que lui. Elle bloqua sa main avec une poigne surprenante et retourna son bras dans son dos. Forcé de se plier en deux, Flash grogna, puis se débattit dans le vide, comme une poule sans tête le ferait. Son élan de fureur ne fit qu’accentuer le sarcasme piquant de Soline :
— Je croyais que les novices maîtrisaient le corps-à-corps… T’as séché tous tes entraînements ou quoi ?
Elle relâcha la pression quelques secondes, à nouveau dans le but de lui donner de faux espoirs. Même s’il était libre de se mouvoir, Flash se retrouva dans une mauvaise posture, ce qui offrit à Soline l’occasion parfaite de le mettre à terre. Elle le fit basculer en arrière, d’un seul coup de pied dans les côtes. Flash s’étala de tout son long sur le sol en marbre, sous les rires de ses compagnons les plus fidèles. Malgré sa défaite cuisante, le garçon ne montra aucun signe d’humilité et soutint férocement le regard de son adversaire. Il concentra ensuite toute sa colère dans sa main ; elle brillait d’une lumière éclatante et dangereuse. L’air se chargea d’électricité, Orion et les autres observateurs frissonnèrent, sans s’en rendre compte, captivés par la tension qui émanait des deux rivaux.
Soline attendait ce moment depuis le début.
D’un geste rapide, elle sortit son poignard à temps pour que tous les éclairs se dirigent vers la lame, comme si elle les aspirait. L’arme devint incandescente.
— La Commandante Klaus ne t’a jamais dit qu’il était essentiel de se renseigner sur les forces et les faiblesses de ses adversaires avant de les affronter ? Je reconnais que les troisièmes années ne sont pas très futés… Mais, à mon avis, tu dois être le plus stupide d’entre eux.
Flash perdit son arrogance habituelle, en un instant. Les paroles que Soline venait de lui lancer n’y étaient pour rien. Son visage se décomposa parce qu’il remarqua, bien trop tard, l’insigne de caporale sur l’uniforme de Soline, ainsi que le tatouage solaire dessiné le long de sa joue gauche. Il comprit qu’elle n’était pas une simple cadette, à son plus grand désespoir. Soline était une Gardienne d’Helios, en plus d’être sa supérieure hiérarchique. Elle pouvait donc manipuler toutes les sources de chaleur et de lumière — y compris la foudre. Flash avait scellé son propre sort dès la première seconde de combat. Soline mit un terme à l’affrontement d’un geste vif, avec son arme. Les éclairs rebondirent sur Flash et marquèrent son front de la même manière que si elle y avait apposé un fer à cheval chauffé à blanc.
— Respecte tes aînés et tes frères, avant de vouloir devenir un héros, à l’avenir. Je n’hésiterai pas à venir te recadrer si tu dépasses encore une fois les bornes, Buchanan.
Les portes de la cantine s’ouvrirent brusquement.
La silhouette imposante de la Commande Erica Klaus se révéla à leur place. Sa démarche était altière, sa mâchoire saillante, et sa carrure donnait l’impression qu’elle était en permanence aux aguets. Ses cheveux cendrés tombaient en cascade sur son uniforme de haut gradé, tel un halo qui accentuait son aura d’autorité. En tant qu’Instructrice Générale de la Garde, elle supervisait personnellement l’apprentissage des Gardiens. Sa présence ne passait jamais inaperçue. Ses sourcils se froncèrent à la vue de la scène qu’elle venait de surprendre. Elle gronda :
— Caporale Barnes ! Les démonstrations ne se font qu’aux entraînements. Posez ce poignard et relevez ce pauvre garçon !
Soline s’exécuta, en empoignant Flash par le col de son t-shirt, mais ne garda pas sa langue dans sa poche pour autant :
— Ce n’est pas une démonstration, mais une correction, Commandante.
— Dans ce cas, vous devriez savoir qu’ici les punitions corporelles sont prohibées.
La caporale resta interdite pendant quelques secondes, le temps de se rapprocher de sa supérieure d’un pas déterminé et de trouver quoi lui répondre. Elle se défendit à voix basse :
— Je n’ai fait que répliquer. Il a attaqué le premier, ce qui, je crois, est aussi prohibé dans notre règlement… et motif de renvoi, si je me souviens bien de ce que vous m’avez inculqué quand vous étiez encore mon professeur.
La commandante s’adoucit quelque peu.
— Vous avez raison, mais un renvoi dès le premier jour aurait des conséquences peu arrangeantes pour la Garde… Elle marqua une pause pour analyser Flash. Et de ce que je vois, Buchanan vous avez suffisamment sanctionné. Inutile de lui donner une leçon supplémentaire, pour cette fois. Je vous conseille de retourner à votre place.
Soline obtempéra, sans demander son reste, tandis que Flash, encore sonné, s’éloigna péniblement de l’allée. Erica frappa dans ses mains pour attirer l’attention de tous les soldats et annonça :
— Nous sommes à l’aube d’une nouvelle année d’entraînements, et je m’attends à un comportement exemplaire de la part de vous tous ! Un incident de ce genre n’arrivera pas deux fois. Je vous préviens : le prochain qui fera usage de sa magie en dehors des situations d’apprentissage sera immédiatement destitué. Je me suis bien fait comprendre ?
— Oui, Commandante ! répondirent les militaires à l’unisson.
— Bien. Maintenant, pressez-vous ! Les cours commencent dans quinze minutes pour les jeunes recrues et les sous-officiers sont attendus au débriefing pour les distributions de missions dans leurs divisions respectives.
Après avoir donné ses ordres, Erica se retira aussi rapidement qu’elle était arrivée, comme une ombre. Elle lorgna tout de même Soline une dernière fois, l’air de dire : tu n’échapperas pas à ma surveillance, cette année. La caporale n’en fut pas décontenancée ; elle soutint son regard de son unique œil. Elle quitta également la salle sans un mot de plus, pendant que ses camarades terminaient leur premier repas de la journée.
Orion dû avaler le contenu de son assiette et de sa tasse d’une seule traite, quand l’heure de partir sonna. Son meilleur ami, par peur d’être en retard, secoua légèrement son épaule pour qu’il abandonne la vaisselle et pour qu’il se presse de sortir. Sur le chemin du quartier général de leur division, Félix ressassait en silence le spectacle surréaliste du petit-déjeuner. Au premier virage, il s’exclama finalement :
— Barnes est inconsciente de s’être comportée comme ça, dès le premier jour ! Je ne sais pas ce qui lui a pris, mais il faut qu’elle se ressaisisse si elle ne veut pas être renvoyée… Parler à Klaus avec cet aplomb, c’était de la folie !
Orion haussa les épaules, puis répondit d’une voix morne :
— Je pense que si j’avais perdu tous mes équipiers en mission, je serais aussi enragé et incontrôlable, Félix. Peut-être même que je ferais des choses folles, comme elle.
— Comment ça ? Perdu tous tes équipiers ? Barnes n’a pas perdu son unité. Elle n’est pas seule, pas vraiment. Je suis sûr que les autres ne vont pas tarder à revenir à la Garde.
Figé par les affirmations de Félix, Orion s’arrêta net au milieu du couloir. Une dizaine de soldats, derrière eux, pestèrent et le contournèrent maladroitement, mais il resta immobile.
— Attends… T’es pas au courant ?
— Au courant de quoi ?
Orion déglutit difficilement et blêmit.
— Barnes, elle… L’unité Perseus. Ils ne reviendront pas. Rossi, McGregor, Sutherland… et les autres, ils… ils sont morts. Barnes a été rapatriée.
Les yeux sombres de Félix s’écarquillèrent. La nouvelle l’obligea à reculer contre le mur pour ne pas vaciller.
— Quand ? Comment ? balbutia-t-il.
Orion réfléchit un instant, ne sachant pas s’il avait le droit de révéler ces informations, qui lui venaient directement de ses mères. Il hésita, puis finit par se dire que, de toute façon, Félix pouvait être une tombe quand il le voulait vraiment. Il tiendrait sa langue, face à la gravité de la situation.
— Perseus est tombé dans un guet-apens, en pleine montagne, il y a six mois. Barnes n’a pas perdu que son œil lors de cette opération… Tu pensais que le reste de son équipe était où ?
Félix secoua la tête.
— Je… J’en sais rien… Encore en poste à l’étranger, bloqués dans une autre base ou en vacances… Tout ! Sauf morts, Orion ! Comment ça se fait que personne n’en parle ?
— Je crois que c’est secret défense, pour le moment, tant qu’ils ne savent pas qui a fait le coup…
Le couloir sembla se rétrécir autour d’eux, empli du poids de la révélation. Ils se tenaient là, dévastés, comme deux hommes pris au piège d’une vérité insoutenable. Dehors, des Gardiens, des frères et des sœurs, mourraient au combat, agonisaient en silence, alors qu’eux étaient sagement à l’académie pour entraîner les plus jeunes. Peut-être, d’ailleurs, qu’ils mèneraient ces mêmes jeunes à la mort, un jour. Orion frissonna à cette idée. Il n’avait encore jamais réalisé quels dangers se trouvaient hors du triangle des Bermudes, en dehors de la Garde. Heureusement, Félix brisa leur soudaine tétanie.
— Barnes est la seule survivante, alors ?
Orion acquiesça avec tristesse, puis recommença à marcher en direction des salles de réunions, derrière la grande Agora. Ils allaient être vraiment en retard s’ils continuaient à discuter sans bouger. Il n’y avait déjà plus aucun autre soldat aux alentours. En route, il souffla, presque pour lui-même :
— Je croyais qu’elle était morte, elle aussi.
Félix descendit les escaliers, non sans traîner les pieds. Il n’avait subitement plus envie d’aller au briefing. Tout l’enthousiasme qui l’avait envahi au réveil s’était dissipé et il ne pensait plus qu’au destin tragique de Soline et ses compagnons.
— Honnêtement, elle l’est peut-être, dans le fond. Ce matin, elle avait l’air d’une étrangère. Et je sais qu’on n’est pas censé l’apprécier, qu’il y a toujours eu de la compétition entre nous et Perseus, mais… elle me fait de la peine. J’ai envie de l’aider.
Avant d’enfin atteindre le quartier général du Génie Militaire, Orion se tourna une dernière fois vers Félix et affirma :
— Quand leur mort sera officielle, on devrait leur organiser des funérailles dignes de leur sacrifice. Pour leur rendre hommage… et pour Barnes.
Ils échangèrent un regard entendu, signant un accord muet, sur le pas de la porte de leur division. Peu importe l’éternelle rivalité, peu importe l’animosité. À côté du drame, tout ce qui les opposait à Soline, et aux défunts de Perseus, était risible, dérisoire et puéril. Orion et Félix prirent une dernière inspiration, puis rejoignirent leurs camarades. Par chance, les commandants n’étaient pas encore présents. Personne ne leur demanderait pourquoi ils avaient mis de temps à arriver et Orion en était plutôt rassuré.
Ce chapitre fonctionne très bien. Le ressort du harcèlement / sauveur permet d'introduire Soline Barnes en action. J'aime bien le fait qu'on ne découvre qu'en fin de chapitre pourquoi le narrateur la croyait morte, le fait qu'elle soit la seule survivante d'un terrible drame. L'exposition de ce personnage est très réussi, je suis curieux de voir ce que tu vas en faire !
Quant à Orion, j'avoue que je connais mal ce personnage, mis à part sa place de constellation^^ Je suis donc curieux de découvrir sa trajectoire ! Peut-être t'es tu pas mal éloignée des mythes, dans tous les cas curieux de découvrir ça !
Mes remarques :
"Le plus remarquable d’entre eux était Flash Buchanan, et ça n’avait rien à voir avec ses prouesses… En réalité, le novice était plus connu pour sa langue bien pendue que pour ses qualités militaires. Comme bien souvent, il fanfaronnait. Orion avait beau être installé à l’opposé de ce groupe, il entendait distinctement Flash raconter comment il comptait briller lors des entraînements et des missions à venir." je me demande si ce ne serait pas plus fluide en commençant par le fait que le narrateur entend Flash avant d'expliquer quelques mots qui il est
"Orion dû avaler le contenu de son assiette" -> dut
"Le couloir sembla se rétrécir autour d’eux, empli du poids de la révélation. Ils se tenaient là, dévastés, comme deux hommes pris au piège d’une vérité insoutenable." très bon passage ! j'aime beaucoup cette tournure (=
Je continue !
Bravo, ce début de roman est très qualitatif. L'exposition de ton personnage principal à partir d'un point de vue extérieur et le tout dans une scène de conflit montre que tu maîtrise parfaitement ton scénario (j'aimerais pouvoir en dire autant hum hum...)
Hâte de lire la suite. À bientôt.
Un grand bravo pour ton travail je vais continuer sans hésiter ❤️