Chapitre 1 : Le signe des dieux

Par Gardar
Notes de l’auteur : Premier chapitre d'une longue histoire.
Bonne lecture !
Avis à tous ceux qui saute le prologue, lisez-le, il est important !

Chapitre 1 : Le signe des dieux.

« Ting ! »

Tel fut le bruit que fit l’objet en frappant le sol juste devant Ceywan.

C’était une petite plaque de métal que le garçon, fébrile, s'empressa de ramasser. Et en effet, les mots se mirent à apparaître sur la plaque dès que le garçon la toucha. 

« Ceywan, avec l’ensemble des dieux, nous nous sommes mis d'accord : tu es prêt à rentrer dans l’école des dieux. Nous t’attendons à Herti. » 

Enfin ! Ceywan avait reçu le signe qui lui permettait de rentrer dans l’école des choisis des dieux. Il allait pouvoir quitter son village perdu pour aller dans la ville où il apprendrait à se battre dans la plus grande institution du système ! Il ne manquait plus que l’accord de Sind !

Le garçon ramassa son arc, qu’il avait fait tomber en son émoi, courut vers sa maison, abandonnant le gibier qu’il traquait. Un événement comme celui-ci méritait qu'on fasse diligence. Ce ne fut que le soir qu’il arriva chez lui.

De la petite maisonnette, au centre du village, parvenaient des éclats de voix.

Ceywan, la plaque de métal dans la poche resta à l’extérieur le temps que la dispute passe. Aux cris, il reconnut la voix de son père et de celle de son frère qui hurlait, furieux.

-La vrai menace n'est pas le système mis en place mais cette tolérance de l’existence des Nediques !

Ça c'était son frère. Elte faisait référence à la politique pour diriger le monde des humains et des Arouks : dans chaque grande ville était érigée une tour dans laquelle se trouvait le maître de la ville qui dirigeait l’ensemble du territoire alentour. Ces hommes, élus à vie, étaient soupçonnés de se remplir les poches sur le dos du peuple. Mais pour d’autres tels que Elte, le danger c'était l’existence des Nediques devenus les ennemis héréditaires des humains et des Arouks suite à la bataille de Dars.

Pourtant, le père d’Elte et de Ceywan n’était pas d’accord :

-Ce qui vient d’arriver est la preuve suffisante de la traîtrise dont font preuve les maîtres de villes !

Le ton monta encore d’un cran : 

-Les bêtes de la Crevasse ont été envoyées par les Nediques pour nous exterminer. Laisse-moi m’engager et j’irai casser la figure de ses bouseux ! Ils ont suffisamment dominé de leur puissance le continent ! 

-Tu n’iras nulle part, je t’interdis de participer à l’expédition punitive !

Le ton était plus désespéré que furieux. 

-Nous allons faire tomber les Portes de la Mort et nous détruirons ces Nediques ! Je reviendrai riche et gradé, tu verras, se calma le garçon.

-Contre les Nediques, vous n’avez aucune chance, je ne veux pas te perdre ! s’adoucit à son tour le père.

-Tu ne peux pas m’empêcher d’y aller !

-Ton devoir de fils est de rester ici. L’hiver est rude par ici mais l’est encore plus dans les montagnes !

-Quoi que tu dises, je pars ! hurla Elte en sortant de la maisonnette. Il se mit à marcher furieusement dans la neige lorsque Ceywan lui coupa la route.

-Qu'est-ce que tu veux minus ? cria son frère, une tête au-dessus de lui. 

-Tu ne peux pas partir comme ça ! Tu vas à ta mort ! s’exclama le garçon de treize ans. 

-Dégage de mon chemin ! De toute façon tu ne vaux rien comme papa ! Tu crois encore que les Nediques sont nos alliés et nos amis ! 

Elte le bouscula avant de courir vers la grande route, seulement équipé d'une maigre besace.

Ceywan voulu le rattraper mais son père l’arrêta :

-Laisse Ceywan ! Dans deux jours il reviendra ! Ce n’est qu’un coup de sang.

-Que s’est il passé ? Pourquoi une expédition punitive ?

-Rentrons, l’invita Sind d’un geste de la main.

Le père et le fils pénètrèrent dans la petite maison. Une bouffée de chaleur souffla sur Ceywan lorsqu’ils passèrent la porte : un feu brûlait dans l’âtre.

Ils prirent deux chaises repaillées et s’installèrent près du feu, Sind prit alors la parole :

-Comme tu le sais, les Onglats, les Arkers et les Ourtals surtout, nous pressent de plus en plus. Nous sommes sans nouvelles de Jonkle depuis une semaine, et la ville Arouk de Ster a été rasée, conquise et renommée Ourtals. Partout l’ennemi de la Crevasse triomphe !

-Et ? fit Ceywan.

-Et, il y a trois jours, le maître des hommes, le maître de Rabi, a ordonné à l’ensemble des civils de quitter la ville. Elle était menacée de destruction. Ces soldats ne tenaient plus. 

-C’est très bien ! s’exclama le garçon.

-Oui c’est bien mais ce qui l’est moins est le fait qu’il ait fait accompagner les civils par les trois quarts de la garnison militaire de Rabi. Le résultat est que Rabi est tombée hier sans que la garnison ait pu rejoindre la ville après l'évacuation de la population.

-Quoi ?

-Un massacre apparemment. Aucun de ceux qui étaient à Rabi, soit cent trente milles hommes, ne s'en sont sortis. En réaction, il a été décidé d'achever au plus vite la construction de la muraille entre les montagnes de Dalg et le port. Mais à l’invitation du maître de Farete, il a été aussi décidé de lancer une expédition de trois-cents mille hommes contre les portes de la mort, des Arouk et des humains en aussi grand nombre. Le pire est qu’ils engagent tous les volontaires qui ont pour la plupart l’âge de ton frère.

-Au moins ce ne sont que des volontaires, fit remarquer Ceywan.

-Oui mais les volontaires sont nombreux et au lieu de tuer des monstres, ils vont tuer des hommes et des femmes innocents.

-De toute façon, rien ne va plus depuis que les monstres de la Crevasse sont arrivés, même l'hiver n’est plus pareil.

-C’est vrai que toute cette neige arrive en plus grande quantité chaque hiver. Ce climat était celui qu'avaient les Nediques, nous ne sommes même plus dans un désert.

-Elte veut donc s’engager ? demanda Ceywan.

Le père soupira :

-Lui comme cent-cinquante gars du village et un environ un million de volontaires ailleurs.

-C’est monstrueux ! Va-t-il seulement nous rester des soldats pour nous défendre ?

-Ils n'emmènent aucun soldat comme promis mais cette armée de jeunes hommes n’est pas entraînée. Ce sera un massacre face aux Nediques ! 

Déprimé par la nouvelle, Ceywan préféra changer de sujet :

-Comment va maman ?

-Son état est stable. Cette terrible maladie l’empêche toujours de faire un seul mouvement mais le docteur a dit qu'elle avait encore du temps devant elle. As-tu rapporté quelque chose de la chasse ? s’enquit Sind.

-Pas de gibier mais j’ai autre chose, fit Ceywan avant d’ajouter, si tu veux bien, je vais d’abord aller voir maman avant de t’en parler.

Le garçon quitta la pièce chaude, grimpa l’escalier pour rentrer dans une chambre à l’atmosphère surchauffée. Sur un lit, près de la cheminée gisait sa mère pâle comme une morte.

Doucement, lentement, il s’avança vers le lit. Ses cheveux bruns étaient identiques à ceux de sa mère. En revanche, il avait le visage carré de son père malgré ses treize ans. Déjà, une légère moustache apparaissait sur un visage d’aspect très digne. Il était grand. Plus que ses amis. C’était pourtant un jeune homme frêle que la vie des champs avait forgé. Ces yeux vifs dénotaient l'intelligence et la perspicacité de son esprit. C’était un garçon qui grandissait dans son esprit où pointait la timidité et aussi les soucis qu’il endossait pour les autres sans même s’en rendre compte. La générosité et le calme le définissait. 

Un murmure s’échappa de ses lèvres :

-Maman !

Pendant un instant, Ceywan regarda le visage tranquille de sa mère endormie quand soudain, une convulsion la saisit. Elle gémit. Il eut une hésitation puis se retira alors, discrètement.

Il redescendit à la cuisine et retrouva son père endormi dans son fauteuil. Tant pis ! Il parlerai de la plaque de métal à son père le lendemain. N’osant pas le réveiller, il le laissa dans son fauteuil et monta dans sa propre chambre. Le lit fut vite retrouvé dans ce noir complet, la chambre étant presque vide. Sans même se changer, Ceywan se coucha en pensant à ce qui l'attendait à l’école des dieux. Au matin, le garçon se réveilla frais et en forme. Il fonça vers la cuisine où son père l’attendait. Mangeant une tartine de lehcer, Ceywan prit la parole :

-Hier, avant que tu ne t’endormes, je t’avais dit que je te parlerais d’une chose que j’ai trouvée en pistant du gibier.

-Ah oui c’est vrai ! Je suis désolé, le sommeil m’a emporté sans que je m’en rende compte, la journée avait été fatigante, mais maintenant je t’écoute !

-La bête que je pistais ne devait avoir qu'une heure d’avance sur moi lorsque, tombant du ciel, une plaque de métal tinta devant moi.

-Non ! C'était…

-… Une plaque des dieux ! Oui !

-C’est incroyable !

La stupéfaction avait envahi le visage du père, ça n'annoncait que des bonnes nouvelles. 

-Mais je voulais donc savoir si tu acceptes que je parte pour l’école des choisis ? demanda Ceywan. 

Le père prit une nouvelle bouchée avant de répondre, cherchant ses mots :

-Je veux bien mais pour que je puisse survivre avec ta mère, il faudrait de la main d’œuvre ou de quoi en payer même si on ne peut rien faire pousser pour l'instant. Il va falloir te remplacer à la maison et Elte n'est pas là.

-Il devrait revenir bientôt et je t’enverrai une partie de ma propre paye chaque mois.

Ainsi fut donc décidé sans plus de débat, les dieux devaient avoir rapidement une réponse. Ils firent une prière en remerciant et en annonçant leur décision aux dieux et Ceywan partit faire son sac. N’ayant pas grand-chose à y mettre, il redescendit rapidement à la cuisine. 

Son père l’attendait et il parla, ému :

-Il est temps que je te dise adieu. Quand tu auras fini ton entraînement, viens nous voir ! Ne fais pas confiance à n’importe qui et encore moins aux maîtres de ville et leurs sbires. Prie pour ta mère, qu’elle guérisse et surtout, ne te décourage pas si tu ne parviens pas à mériter l’attention d’un dieu pour le choix final. Rien n’arrive sans raison. Maintenant, va dire adieu à ta mère.

Ceywan obéit et monta de nouveau l’escalier, il alla trouver sa mère. Dans l’âtre se consumaient les dernières braises. Tout de suite, il fut frappé par l’atmosphère de la chambre. Une atmosphère glaciale, et c’était l’odeur de la mort qui flottait. 

Terrorisé, le garçon courut au lit. Sa mère semblait dormir mais il ne fallut que quelques instants à Ceywan pour découvrir la réalité.

 Sa mère était morte. 

Il poussa un cri de désespoir.

Alarmé, à son tour le père monta et n’osant pas y croire, s’élança vers la dépouille de sa femme.

"Pourquoi sa mère était-elle partie comme ça ? Sans personne pour l'accompagner ! Les dieux n'avaient-ils pas de pitié ? N'avaient-ils pas pu la sauver ? Pas voulu ?" hurlaient les pensées de Ceywan.

Au lieu d’une journée de départ, ce fut une journée d’enterrement. La cérémonie fut accomplie sous la neige avec tous les villageois présents. Le soir vint que Ceywan pleurait encore sa mère.

« Pourquoi… Pourquoi es-tu partie si vite ? »

Puis il maudit son frère qui les avait laissé tomber. 

La neige se remit à tomber, recouvrant le tertre à peine élevé : l’hiver était bien là.

Le soleil étant couché depuis longtemps, Sind ressortit et transporta son fils, couvert d’une neige à laquelle il ne prêtait pas attention, devant le feu. Il s’empressa de le frotter vigoureusement jusqu’à ce que le garçon reprenne des couleurs. Comprenant les sentiments de Ceywan, Sind ne fit pas de commentaire concernant sa veille sous la neige mais il dit tout de même :

-Je comprends entièrement que cela te marque violemment puisque je suis tout autant effondré. Moi aussi j’ai été secoué lors de la mort de ma mère mais ce jour, mon père m’a consolé en me disant que je la retrouverai bien un jour et que de toute façon c’était son destin. Quoique nous eussions fait, elle aurait rejoint les dieux à la même heure. C'est le destin. 

-Oui… Mais elle est partie sans adieu, protesta le garçon.

-Je sais et je le regrette autant que toi mais maintenant il faut regarder devant soi pour ne pas rester bloqué sur son passé.

Sind laissa son fils s’imprégner de ses paroles avant d’ajouter :

-Ne t’inquiète pas pour elle, je pense qu’elle est très bien là où elle est.

-Mais c’est tout de même injuste. Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ?

-Je te l’ai déjà dit, répéta l’homme, c’était son destin ! Et maintenant, va te coucher. Une grosse journée t’attend demain.

Ceywan obéit et, reprenant son sac, il monta l’escalier d'un pas lourd de tristesse. Mais dès qu’il eut franchi la porte, Sind se prit la tête dans ses mains et se mit à pleurer en silence.

-Seian… Seian… 

Elte n’était pas encore revenu…

A des millions de doors de là, sur le continent d’Amadit, Glamaria, l’empereur des Glaramites, seul peuple du continent, demandait à Borglar, le roi du Mal, que l’ensemble de son peuple, soumis à l’autorité des dieux, soient possédés par des démons et des esprits maléfiques de Borglar. Cet évènement d’importance était le cadeau par un fou d'un continent entier au Mal. Amadit devenait le continent de la terreur.

Mais, de son côté, Ceywan avait trouvé le repos et dormait sans savoir le destin qui l’attendait.

Le lendemain matin, après avoir pris son repas, dit adieu à son père et s'être recueilli sur la tombe de sa mère, Ceywan partit à pied pour l’école des dieux.

Une autre vie l’y attendait.

Ce n’était plus un garçon de ferme qui marchait sur la route mais un apprenti choisi des dieux.

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Alex3393
Posté le 18/04/2024
Bonsoir Gardar,

Je viens de terminer la lecture de ton premier chapitre et je dois dire que j’ai beaucoup aimé l’ambiance avec le village, la neige, je ne sais pas pourquoi mais instinctivement j’ai imaginé un décor un peu à la japonaise genre décor féodal.

J’aime aussi beaucoup l’entrée en matière qui nous plonge très vite dans ton univers. Les enjeux sont posés tout de suite et en ayant lu le prologue on imagine très bien le destin qui attends Ceywan. La dispute entre son père et son frère plus l’échange entre Ceywan et son père rappelle avec brio la situation « géopolitique » de ton monde. C’ est bien fait et nécessaire. ( Je dois dire que je me perds encore un peu avec tout les noms, les peuple, les villes, les dieux. Je suis un peu long à la détente désolé)

La mort de sa mère marque la fin de ton chapitre et celui du début de sa nouvelle vie. C’est bien écrit, on ressent le désarroi de ton personnage et son envie de se plonger dans l’aventure. J’ai hâte de voir comment fonctionne l’école des dieux.

J’ai noté deux petites choses :

« Le vrai danger qui nous menace » Je trouve cette formulation un peu bizarre peut être raccourcir un peu ? « le vrai danger est » ou « la vraie menace est »

«  Le lit fut vite retrouvé dans ce soir complet. » Je n’ai pas trop compris cette phrase, peut être une faute de frappe ? Tu voulais écrire noir à la place de soir ?

Bon courage pour la suite de ton histoire, je viendrais très vite lire la suite !

A bientôt !
Gardar
Posté le 19/04/2024
Bonjour à toi, Alex.
Tout d'abord merci de t'être rendu jusqu'à ce nouveau chapitre. Je prends ta deuxième formulation pour tes propositions, ça me convient. En effet, je voulais écrire noir et pas soir 😬.
Je te préviens, l'histoire commence doucement mais on va se trouver dans l'action dès le prochain chapitre.
À bientôt Alex
Merci encore
Gardar
Gardar
Posté le 19/04/2024
Et ne t'inquiètes pas pour les noms, ça viendra.
Arod29
Posté le 18/04/2024
Hello Gardar

Un bon chapitre qui présente bien les différents personnages et les enjeux. C'est fluide et rythmé. C'est parti pour découvrir l'école des Dieux!

Quelques remarques:

"équipé de seule sa besace" J'aurais plutôt mis "équipé de sa seule besace ou équipé seulement de sa besace."

"C’était un garçon qui grandissait dans son esprit où pointait la timidité et aussi les soucis qu’il endossait pour les autres sans même s’en rendre compte": J'avoue je n'ai pas compris cette phrase.

"ça n'annoncait que des bonnes nouvelles." Cela n'annonçait PAS que des bonnes nouvelles?

"A des millions de doors" Ce serait pas mal si tu mettais un lexique des termes de ton univers. J'imagine que Doors est une unité de longueur?
Tu as fait une carte de ton monde?
Merci et à bientôt.
Gardar
Posté le 18/04/2024
Merci d'être venu lire ce chapitre. Je vais corriger les phrases foireuses, merci. J'ai fait un complément/précisions ou tu verras quelques explications (je ne l'ai pas fini). J'ai de fait une carte de mon monde mais aucun moyen de l'afficher sur le site. Description non achevé dans le lexique.
À bientôt
Gardar
SagaLee06
Posté le 15/04/2024
Hey Gardar !
Je poursuis donc la lecture de tes écrits, c'est toujours aussi plaisant à découvrir ! Par contre, j'ai quelques petites remarques (pas grand chose je te rassure) car certains points m'ont interpellés :
1) Beaucoup de pronoms interrogatifs « que », les phrases peuvent être simplifiées et donc rendre le récit plus fluide, plus léger. Ça allègerait ton récit, en plus de laisser respirer les lecteurs.
2) « Ceywan, avec l’ensemble des dieux, nous nous sommes mis d’accord pour décider que tu est prêt à rentrer dans l’école des dieux. » —> J'aurais plutôt simplifié comme ça : « Ceywan, avec l’ensemble des Dieux, nous nous sommes mis d’accord : tu es prêt à rentrer dans l’école des Dieux. » Mais si tu n'aimes pas, je comprendrais 😅
3) Beaucoup de répétitions du mot « dieux »
4) Et petite faute mais c'est rien de grave non plus, je sais pas si c'est une faute de frappe ? « de ses bouseux » —> « de ces bouseux »

Voili voilou, j'ai hâte de lire la suite !
Gardar
Posté le 15/04/2024
Merci pour ta fidélité et tes remarques utiles. Je corrige tout ça et à bientôt Sagalee06
Gardar
SagaLee06
Posté le 15/04/2024
C'est toujours un plaisir de te lire !
Gardar
Posté le 15/04/2024
Merci beaucoup. À bientôt dans un de tes chapitres.
Gardar
Ayunna
Posté le 14/04/2024
Hello Gardar, comment te portes-tu ? Me revoilà sur cette histoire ! : )

C’est vraiment très bien écrit, fluide, bien mené. J’ai beaucoup aimé les noms des personnages, la créativité dans les mots, les lieux. Sacrée introduction à une grand épopée, cela se sent !
Le dialogue familiaile nous plonge directement dans la trame de ton univers, bien joué !

Si je peux apporter ma petite touche pour aider, tu en fais ce que tu veux ; ) je n’ai pas trouvé d’erreurs, juste la ponctuation ; ) c’est vraiment bien écrit : )

Ici « -Laisse Ceywan ! Dans deux jours il reviendra ! Ce n’est qu’un coup de sang. »
C’est tout bête mais comme tu utilises beaucoup le point d’exclamation dans ton chapite, j’enlèverai celui après il reviendra. Cela donnera plus de crédit à ta phrase.

Je reformulerai cette phrase ici pour que ce soit plus clair : « C’était pourtant un jeune homme frêle que la vie des champs avait forgé. Il restait un garçon fort pour son âge. » frêle et fort, on comprend ce que tu veux dire par là, mais il faudrait reformuler je pense :)

Ici, il faut enlever le point d’exclamation, garde le caractère sérieux, triste, quelque chose qui sonne comme un glas, de lourd :
« Tout de suite, il fut frappé par l’atmosphère de la chambre ! » juste un point tu verras cela fera son effet ^^

Il faut replacer le guillemet ici : "Pourquoi sa mère était-elle partie comme ça ? Sans personne pour l'accompagner ! Les dieux n'avaient-ils pas de pitié ? N'avaient-ils pas pu la sauver ? Pas voulu ? hurlaient les pensées de Ceywan." -- tu dois le mettre après le dernier point d’interrogation, avant « hurlaient » car ça c’est l’incise des pensées.

Le passage de la mort de sa mère est très bien fait justement, c’est convaincant, triste. Et en même temps on comprend que tout est fait dans ce chapitre pour que Ceywan parte de chez lui (quel joli nom d’ailleurs ! <3 )

En tout cas c’est très bien imaginé cette école des Dieux. On rentre facilement dans ce monde avec les noms différents, les détails dans ta création de nouveaux mots. Bravo car le tout est bien pensé, bien maîtrisé. On sent le scénario soigné derrière ; )
Gardar
Posté le 15/04/2024
Bonjour à toi, je vais bien merci.
Merci énormément pour ce retour si agréable et sympathique. Je prends en compte tes remarques. Ceywan est le nom que j'ai le plus travaillé et qui est mon préféré d'ailleurs, je suis content qu'il te plaise.
À bientôt sur Orfianne
Merci Ayunna en espérant que tu vas bien
Gardar
Ayunna
Posté le 15/04/2024
Avec grand plaisir Gardar :) comme je l'expliquais dans mon autre commentaire (sur ton autre œuvre) j'aurais été ravie d'expliciter par message privé pour ne pas encombrer cet espace, mais je ne comprends pas comment cela fonctionne sur ce site : pas de boîte de réception, je ne reçois rien et ne peux rien envoyer lorsque je clique sur "envoyer un message privé" la personne ne reçoit pas non plus , si tu pouvais m'éclairer
A bientôt sur nos histoires !
Ayunna
Ayunna
Posté le 15/04/2024
Gardar, j'ai signalé aux administrateurs du site le comportement inapproprié de "aug974 " sur tes œuvres qui répète bizarrement la même phrase, je voulais t'en parler
Gardar
Posté le 15/04/2024
Merci, je voulais justement le faire parce que c'est légèrement agaçant de se faire envahir de messages inintéressants. Je vais donc signaler aussi. En effet, il semblerait que nous ne puissions pas communiquer par message privé. J'aimerais bien que nous puissions échanger mais je crois qu'il y a un disfonctionnement.
Merci et à bientôt Ayunna
Gardar
Ayunna
Posté le 15/04/2024
Si cela ne te gêne pas, je peux te donner mon adresse mail ici, dans mon prochain commentaire. Je propose simplement mais tu me dis, je ne veux pas t'importuner :)
Gardar
Posté le 15/04/2024
Moi ça me va sans soucis. Merci de cette proposition flatteuse et très sympathique.
Gardar
Ayunna
Posté le 15/04/2024
ayunnamusic@gmail.com
Tu as désormais les cartes en mains :) ^^
Avec plaisir d'en savoir un peu plus sur toi, ce que tu fais :) vive la Fantasy !! haha
Gardar
Posté le 15/04/2024
Oui c'est ça !
À très vite !
Gardar
Cléooo
Posté le 09/04/2024
Coucou Gardar ! J'espère que tu vas bien. Me voici pour découvrir ce nouveau chapitre :)

Pour commencer, je dirai que ce chapitre est intéressant et une bonne introduction de ton personnage principal ! On découvre dès le début l'événement "déclencheur" avec la plaque qui tombe du ciel. C'est bien, ça nous met dans le bain tout de suite. Ensuite, j'aime que tu montres son environnement social, ses habitudes, son cadre de vie... Ça nous fait plonger dans ton monde sans nous submerger d'informations, c'est très bien !

J'ai eu de la peine pour Elte, qui n'était pas là pour l'enterrement de sa mère. Voilà qui pourrait être assez destructeur... En prime, il n'a même pas pu dire au revoir à son frère ! Je m'interroge sur l'impact que ça aura sur lui dans le futur.

Dans l'ensemble un très bon premier chapitre ! Je te fais toutefois quelques remontées, par rapport au sens de tes phrases, puis quelques corrections orthographiques :

Suggestions :

- "sortait des éclats de voix" -> je trouve que "des éclats de voix lui parvenaient" serait peut-être mieux. Je ne sais pas si "sortaient" se dit bien dans ce genre de cas.

- "le père l’arrêta" -> leur ?

- "Ce n’est qu’un coup de tête" -> un coup de sang ? (on dit agir sur un coup de tête pour une décision prise à la va-vite, un coup de sang est synonyme d'une colère intense et ponctuelle).

- "Rentrons, l’invita Sind d’un geste de la main.
Le père et le fils rentèrent" -> répétition ici. Tu peux simplement mettre "entrèrent" ou bien encore "pénétrèrent".

- "Une bouffée de chaleur souffla" -> plutôt que souffla, se répandit autour ? Le feu ne souffle pas, je pense.

- "donnaient la note d’intelligence" -> dénotaient une certaine intelligence

- "Le lit fut vite retrouvé dans ce soir complet, la chambre étant presque vide." -> je ne suis pas certaine d'avoir compris ce passage. Tu veux dire qu'il y a peu de mobilier ?

- "Seian" -> juste pour être sûre, c'est le nom de la mère de Ceywan ?

- "dormait sans savoir la vie qui l’attendait." -> dormait, ignorant ce que l'avenir lui réservait ?

- "Le lendemain matin, après avoir pris son repas, dit adieu à son père et à sa mère, Ceywan partit à pied pour l’école des dieux. Une autre vie l’y attendait." -> je pense que la phrase mérite une reformulation, et aussi, peut-on dire ça ainsi puisque sa mère est morte ?
Suggestion "Le lendemain matin, après avoir pris son repas, Ceywan fit ses adieux à son père, et s'arrêta sur la tombe de sa mère. Il partit ensuite à pied, pour l'école des dieux. Une autre vit l'y attendait."

Et fais attention à tes virgules !
"On va manger, papa" et "on va manger papa" ne veulent pas dire la même chose ! ;)

Corrections coquilles :
"tu est prêt" -> es ; "mit en place" -> mis ; "le maitre" -> maître ; "j’irais casser" -> j'irai ; "ont suffisamment dominés" -> dominé ; "Tu n'ira" -> n'iras ; "Je reviendrais" -> reviendrai ; "Qu’importe ce que tu dises, je pars" -> ce que tu dis, ou, je partirai (concordance) ; "qu’il ait fait accompagnés" -> accompagner ; "ne s'en sont sortis" -> ne s'en est (avec aucun, on utilise plutôt le singulier) ; "trois-cents milles" -> mille est invariable ; "nous rester des soldats pour se défendre ?" -> nous* défendre, défendre le village ; "d ses lèvres" -> de ; "je te parlerais" -> parlerai ; "je t’enverrais" -> t'enverrai ; "entrainement" -> entraînement ; "Pris pour ta mère" -> prie ; "jusqu’à ce que le garçon reprit des couleurs" -> reprenne ; "je la retrouverait" -> retrouverai ; "évènement" -> événement

Je te dis à très bientôt, bonne soirée :)
Gardar
Posté le 09/04/2024
Merci pour ton retour. C'est très sympa d'avoir un avis ponctuelle. J'ai beaucoup retravaillé ces premiers chapitres qui ont vu des modifications (pourtant non achevées) à la pelle. J'y vais petit à petit au début et le démarrage va être un peu long mais il est nécessaire. Merci pour tes suggestions, je vais voir ça et je corrige les (nombreuses 😬 coquilles). Pour Elte, et bien il va falloir attendre le tome 2 pour avoir ta réponse mais pour Ceywan, c'est presque une traîtrise.
À très bientôt dans ton prochain chapitre où je fonce.
Merci beaucoup
Gardar
Samuel
Posté le 09/04/2024
C'est un chapitre fort intéressant, j'ai hâte de lire la suite ! il y a quelque point qui sont peut être a améliorer comme : pourquoi Elte se casse alors que sa mère est très malade ? mais dans l'ensemble, c'est super !

Bonne continuation ! a bientôt !
Gardar
Posté le 09/04/2024
Elte n'est pas vraiment sympathique, il est un peu obstrué de préjugés.
A plus
Gardar (*)
Vous lisez