Un mois plus tard, Twelzyn
Livana
Je maudissais Ame de tout mon cœur.
Pourquoi avait-il fallu que je la suive dans la taverne du Serpent à Deux Têtes à la veille d’une journée si capitale ? Comment avais-je cédé à l’ivresse, moi qui m’étais promis de m’arrêter après le deuxième verre ? Et surtout, pourquoi devais-je payer seule les conséquences de nos errements ? Malheureusement, je connaissais trop bien les réponses à ces questions.
J’étais princesse, elle une chevalière sans maître. Si j’avais une fois de plus suivi Ame, c’était parce que je l’admirais. Elle incarnait plus que quiconque la femme que je m’étais jurée de devenir enfant. Une femme indépendante de toute convenance sociale, déterminée à assouvir à tout prix son appétit de vivre, à mille lieues de la rigidité sans charme de ma mère. J’aurais voulu être cette femme-là, voyageant aux quatre coins du royaume au gré de ses envies, capable de coucher avec des inconnus, tournoyant chaque été dans toutes les fêtes et festivals du pays.
Ma vie d’épouse et de mère n’était pas fade, seulement pas taillée pour moi. Surtout au lendemain d’une nuit si arrosée. La tête lourde, les paupières closes, je subissais coiffure, maquillage et habillage dans un demi-état. Bien que mes domestiques soient cinq, la préparation me semblait interminable. Cependant, cela n’était rien face à ce qui m’attendait d’ici quelques heures : la clameur d’une foule immense. Toute la capitale se rassemblerait pour assister aux fiançailles de la reine Sarvinie.
Lorsqu’on me lava le visage avec de l’eau froide, je sortis enfin un peu de ma torpeur. Les visages de mes servantes se firent plus distincts, entremêlés de fulgurances de la veille : le sourire d’Ame, l’alcool qui me brûlait la gorge, les chants et les rires. On me présenta un miroir et je grimaçai. Même parée de ces riches artifices, je n’étais pas belle à voir avec mes larges cernes et mon air las. Plus que jamais, ma robe de satin et mon collier de diamants me donnaient l’impression d’une imposture. Je n’avais rien fait pour mériter ces vêtements-là.
— Vous êtes magnifique, m’affirma la vieille femme derrière le verre. Nous en avons bientôt terminé.
Magnifique, vraiment ? C’était aussi ce que n’avait cessé de me répéter Arnic depuis notre mariage. Lumineuse, belle comme une reine, éblouissante... Je lui savais gré de jouer le rôle du jeune amant fougueux, alors que tout comme moi, on lui avait imposé ce mariage. Ces compliments exagérés prenaient avec lui une véritable douceur. J’étais assez intelligente pour comprendre qu’à une autre place, jamais je n’aurais reçu de tels éloges. J’avais un physique des plus ordinaires : les yeux marrons, les cheveux bruns, une taille moyenne et des courbes discrètes. Un seul détail me différenciait un peu de la norme : mes pommettes généreuses, qui se soulevaient à chaque sourire.
Tout à coup, une silhouette raide pénétra sans frapper dans mes appartements. Je reconnus aussitôt la Bras Droit de la reine : Renzya. Parée d’une solide cotte de maille, un long fourreau qui n’avait rien d’apparat à la taille, la deuxième femme la plus puissante du royaume semblait davantage préparée pour une bataille que pour les festivités à venir. Sans me jeter un regard, elle annonça :
— Il est l’heure, princesse.
Le véritable cauchemar commençait.
Un pied après l’autre, je me concentrais sur mon pas pour ne pas tomber et pour oublier le reste. Ma tête tournait, j’avais les oreilles aussi bouchées qu’au sortir d’un long bain. Je ne percevais du tumulte alentour qu’un bruit lointain. Des cris, des applaudissements, le claquement des bottes des gardes de la reine. Plus que jamais, illuminée des deux pleines lunes et des centaines de braseros disposés au milieu de la foule, sous une voûte étoilée sans nuages, Twelzyn resplendissait. Sans les bruits de la foule, j’aurais cru revivre l’état d’extrême fascination qui m’avait saisi lors de ma première venue dans la plus belle cité du monde. Celle qui était aujourd’hui ma maison.
Le convoi royal arriva à l’entrée du temple souterrain de Talissa. Une centaine de soldats gardaient l’accès du lieu sacré, dont les innombrables richesses avaient toujours attiré maintes convoitises. Nous nous arrêtâmes et je compris que la prêtresse de l’harmonie allait offrir sa bénédiction à la reine en extérieur. Mon époux se tourna vers moi et descendit notre fils Drakic de son épaule. Il lui donna ma main en haussant la voix pour se faire entendre :
— Garde-le un peu, je dois accompagner ma mère.
Je me contentai de hocher la tête, trop épuisée pour dire un mot. Drakic vint se serrer contre ma jambe et je lui rendis son étreinte en caressant ses boucles blondes. Quand il leva sa tête, je vis de l’inquiétude dans ses yeux azur. Malgré l’obscurité, mon fils devinait mes tourments et devait me croire malade. Je composai un sourire rassurant.
On alluma plusieurs dizaines de torches autour de la prêtresse, vêtue d’une longue cape sombre tenue par plusieurs servants. Elle avait le regard fixé vers les nuages et se tenait aussi immobile que la statue de Twelzyn, à l’autre bout de la place. La reine Sarvinie s’avança d’un pas lourd, ralentie par sa robe trop serrée et ses nombreux ornements. Je souris en découvrant les flots de sueur mêlés de maquillage qui coulaient dans son cou. Trois membres du convoi royal se détachèrent pour l’accompagner : son fils Arnic, la Bras Droit Renzya et le Grand Chantre Giadeo. Ma belle-mère parcourut seule les derniers pas.
Renzya prit sa trompe et sonna pour calmer le vacarme. En vain, la foule continuait de gronder, comme un chien refusant d’être dressé. Des sifflements et huées accompagnèrent l’agenouillement de Sarvinie. Quelques excités parvinrent même à franchir la première ligne de garde avant d’être neutralisés. Cette réaction ne m’étonna guère : le peuple n’appréciait pas plus ma belle-mère que moi. Sa politique belliqueuse lui valait l’hostilité d’un royaume dont la principale politique depuis des siècles était la paix. Couverte par le tumulte, je bâillai sans retenue, tout en serrant mon fils dont le contact me raccrochait à la réalité.
Soudain, la prêtresse de Talissa leva un bras, imitée par tous les religieux derrière elle. En quelques instant, un silence de plomb s’établit. La bénédiction pouvait commencer. La maîtresse du culte de l’harmonie enleva sa capuche, dévoilant une cascade de cheveux gris. Sans jeter un regard à Sarvinie, elle avança vers la foule. Je vis Renzya mettre la main au fourreau, surprise par ce manquement au protocole. Même dans mon état, je pouvais sentir la tension qui montait un peu plus à chaque instant. Sarvinie se releva, interloquée. La prêtresse s’arrêta brusquement et cria d’une voix assurée :
— Jamais le culte ne bénira une reine qui veut la guerre ! Que la paix et l’harmonie demeurent toujours en Amarina, ainsi que l’ont voulu les dieux et nos ancêtres. Paix ! Paix ! Paix !
Son cri fut repris par une majorité de la foule, prise de délire. La prêtresse se dissimula à nouveau sous sa capuche avant de se retirer d’un pas solennel. Furibonde, Sarvinie cria à ses hommes :
— Arrêtez cette traîtresse !
À ces mots, tous les fidèles de Talissa firent un pas en avant, menaçants, tandis que les gardes royaux dégainaient leur lame. Renzya courut derrière la reine et la saisit par l’épaule, arrêtant l’étincelle qui s’apprêtait à mettre le feu aux poudres. Ce qu’elle lui chuchota à l’oreille la dissuada de dire un mot de plus. Peu à peu, les deux camps rangèrent leurs armes dans une ambiance électrique et le convoi royal fit volte-face.
Ce geste inconsidéré de Sarvinie fit basculer la foule dans la folie pour de bon. Tous, hommes et femmes, jeunes et vieux, criaient « paix » dans un même élan grandiose. Cette réaction m’impressionnait. Lorsque la reine avait dévoilé son projet de guerre, quelques mois plus tôt, je n’avais pas imaginé que la contestation prendrait une telle ampleur. Après ces siècles de paix, Amarina refusait de prendre les armes.
J’accélérai le pas, inquiète de la tournure des évènements. Si la cérémonie venait à mal tourner, je serais en première ligne. À côté de moi, Arnic avait les doigts crispés sur ses tresses et quelques gouttes de sueur coulaient à ses tempes, souillant son maquillage.
Les soldats de notre escorte durent redoubler d’effort pour repousser l’étau de la foule. L’arrivée de plusieurs régiments de renfort permit de nous dégager une voie vers l’estrade où la cérémonie devait avoir lieu. Son épée rengainée, Renzya avait pris le contrôle des opérations. Elle orientait ses soldats comme sur un champ de bataille, indifférente à la masse grouillante qui nous entourait. Cet incident eut le mérite de me sortir de mon abattement, même si un sifflement bourdonnait encore dans mes oreilles et que les veines de mes tempes continuaient de battre à tout rompre.
À mesure que nous avancions vers l’estrade, je distinguai mieux les traits du Colosse de Twelzyn, illuminé de braseros suspendus. Le jeu d’ombre et de lumière des flammes donnait vie au visage gigantesque de la petite fille. J’eus l’impression de voir des larmes de feu couler le long de ses joues rondes. La statue de celle qui avait donné son nom à notre capitale nous écrasait de son ombre lunaire.
Seul un bâtiment de la place rivalisait avec la taille du Colosse : la Citadelle. La plus importante place forte du pays, construite bien avant la création de Twelzyn ne disposait quant à elle d’aucun éclairage à l’exception des torches de quelques sentinelles. Cette grande masse sombre obstruait la ligne d’horizon. Je me souvenais de la première fois où je m’étais retrouvée à ses pieds, quelques semaines avant mes fiançailles avec Arnic. J’avais été effrayée par cette démesure, ma propre insignifiance.
Je serrai fort le bras de Drakic entre mes doigts pour m’assurer de ne pas le perdre pendant notre pénible progression. Après une longue lutte, la stratégie de Renzya semblait enfin porter ses fruits : deux colonnes de soldats avaient coupé la progression de la foule et nous arrivions en vue de l’estrade où seraient célébrées les fiançailles de la reine. Je pus enfin respirer à mon aise. Le convoi de la famille Igis nous attendait depuis presque une heure, arborant avec fierté ses longs oriflammes bleu et blanc. Ses rangs étaient dégarnis, la plupart des soldats ayant volé à notre secours.
Au premier rang des Igis, le futur époux de Sarvinie, Delmeron se tenait auprès d’un brasero. Il avait été habillé d’une superbe armure aux motifs de feuille et d’une longue cape qui flottait au vent. Je plaignais le promis de Sarvinie qui, à seulement vingt-cinq ans, se voyait obligé d’épouser une femme de presque deux fois son âge. Le jeune homme dépassait d’une bonne tête tout son entourage mais sa taille ne lui permettait pas de rivaliser avec l’attention portée à son père.
Lors des précédentes années, rares avaient été les occasions de rencontrer Kelas, trop occupé à administrer sa cité et diriger ses soldats dans le sud du royaume. Je ne l’avais vu que deux fois depuis la montée sur le trône de Sarvinie et à chaque fois, je m’étonnais de sa résistance aux temps. Depuis notre première rencontre, il me semblait n’avoir pas vieilli du tout. Son regard dur, sa peau râpée, sa barbe grisaillant et ses multiples cicatrices témoignaient de son expérience militaire. Même de loin, je pouvais distinguer ses mains mutilées, qui lui avaient valu son surnom légendaire. Six Doigts.
Lorsque nos deux groupes firent jonction, Renzya et Kelas furent les premiers à se saluer d’une accolade pleine de respect. Nous nous arrêtâmes au pied de l’estrade disposée pour la cérémonie et Arnic revint à mes côtés. Une fois qu’il eut pris Drakic dans ses bras, je me laissai distraire par la voûte étoilée, ignorant le début de la cérémonie. Les nombreuses lumières de Twelzyn limitaient la visibilité mais je pouvais sans difficulté retrouver la constellation des Siamoises.
Chaque nuit, je regardais avec émotion ces huit étoiles brillantes qui dessinaient deux visages. Cette observation me plongeait dans la nostalgie du temps où mon père tenait ma main pour dessiner les constellations dans le ciel. Il me racontait de sa voix douce la légende extraordinaire de ces sœurs qui avaient mérité par leurs exploits une place dans les cieux. J’aurais donné sans hésiter dix années de vie pour revivre l’une de ces veillées au milieu du Jardin des Jonquilles de ma Lagen natale. Pour écouter sa voix douce décrire à nouveau chacun des détails de l’ultime champ de bataille des Siamoises, des grains de poussière jusqu’aux étendards.
J’entendais d’une oreille inattentive le grand chantre bénir les deux fiancés et leurs familles. Les applaudissements timides ponctuant l’évocation du nom de Sarvinie, les acclamations à celui de Delmeron. Plusieurs fois, j’ouvris les yeux en sursaut juste avant de m’effondrer. Engourdie par l’immobilité, je priai pour que la cérémonie ne s’éternise pas. Après l’échange des promesses, je pourrais m’éclipser avec quelques soldats pendant que Twelzyn plongerait dans l’ivresse.
Le son prolongé d’un cor me sortit de ma léthargie. Au cours de mon adolescence, c’était lui qui m’éveillait à l’aube et sonnait les pauses, rythmant mes journées aux côtés des soldats. Je ne l’avais plus entendu depuis longtemps. Surprise et hagarde, je regardai tout autour de moi sans rien discerner d’inhabituel. Sarvinie et Delmeron se tenaient debout sur l’estrade, face à face, la cérémonie allait s’achever. Je mis de longues secondes à remarquer la présence d’une flèche fichée à côté de la robe de la reine. Le cor prévenait d’une attaque.
D’autres sifflements annoncèrent que l’assaut ne venait pas d’une personne isolée, ce qui acheva de plonger la foule dans la panique. Femmes, hommes et enfants s’enfuirent en tous sens en poussant des hurlements de terreur. Ils se bousculaient, se renversaient et je vis plusieurs corps être piétinés. Ahurie, j’eus la présence d’esprit de me rapprocher des soldats de l’escorte, qui formaient déjà un carré défensif. La précision des tirs ne trompait pas : il s’agissait d’une attaque programmée.
Renzya sonna à nouveau de son cor et grimpa sur l’estrade avec ses meilleurs éléments. Ils entourèrent la reine et son promis de leurs boucliers en quelques secondes. Au loin, des renforts accouraient, venus de tous les coins de la place. Leur progression était obstruée par la masse incontrôlable de la foule. Une nouvelle volée de flèches vint frapper l’estrade et je vis Renzya s’effondrer. Privés de Bras Droit, nos soldats auraient pu sombrer dans la panique mais Kelas ne tarda guère à prendre son relais.
Celui qui avait tant de fois mené les bannières amarines vers la victoire reçut aussitôt l’adhésion de tous les soldats. Cependant, l’ennemi n’en démordait pas. Des dizaines de personnes sommairement armées venues de la foule se ruaient vers Sarvinie. Tous portaient un masque sur le visage et cela constituait leur seul point commun. Ils attaquèrent en désordre, profitant du passage d’un gros nuage devant les lunes. Dans l’obscurité, ils avaient une chance de l’emporter.
Une soldate aux cheveux bruns me tira derrière son bouclier, aux côtés de mon époux et de mon fils. Je ne pus plus percevoir de la bataille que les cris de douleur, les insultes et le fracas des armes. Ignorer ce qui se jouait à seulement quelques mètres me plongea dans une grande colère. Inconsciente du danger, je brûlais d’aller aider les soldats amarins. Je voulus me dégager mais la guerrière me maintint fermement à genoux, sans prendre garde à mes imprécations.
Par chance, cet état d’impuissance ne dura que le temps de l’arrivée des renforts. Lorsque j’entendis le hennissement de nos cavaliers, la soldate me relâcha. Les nuages s’étaient dissipés et en un coup d’œil, je compris que notre victoire ne faisait plus aucun doute. Un fort noyau d’amarins s’était formé autour de l’estrade et galvanisés par les encouragements de Kelas, ils repoussaient férocement les derniers assaillants. Je fus soulagée de voir toutes leurs offensives échouer comme des vagues contre une falaise. Déjà, plusieurs dizaines de blessés gémissaient sur le pavé et leur sang brillait à la lueur des torches.
Comprenant que leur attaque contre la reine était vouée à l’échec, ils se dispersèrent en désordre. Cependant, les plus audacieux refusèrent de fuir et se jetèrent vers une nouvelle proie : le prince héritier. Arnic se trouvait juste à côté de moi, seulement protégé par une dizaine de guerriers. Les autres avaient rejoint le centre de la place. Habituellement, j’aurais pris Drakic dans mes bras pour l’emmener en sécurité mais je n’étais pas en état de courir sans tomber. Devinant ma faiblesse, mon époux demeura à mes côtés, refusant d’accompagner le lieutenant qui voulait le faire fuir vers un endroit plus sûr.
Nos soldats se battirent vaillamment, conscients qu’il ne leur fallait tenir qu’une poignée de secondes avant d’être secondés par leurs camarades. En relevant la tête, je vis nos cavaliers lancer l’assaut contre les archers ennemis et nos hommes entourer les masqués. Sans issue, condamnés, ces derniers se battirent avec l’énergie du désespoir. Nos hommes et femmes tombèrent les uns après les autres et le danger gagna en consistance. Dans un instant, Drakic et Arnic seraient à portée de leurs lames.
Incapable de rester immobile à un instant si dramatique, je ramassai l’épée encore sanguinolente de la femme aux cheveux bruns, qui gisait à quelques mètres de moi. Je titubai jusqu’au dos d’un masqué et le frappai de toutes mes forces. L’impact provoqua un craquement au niveau de ses omoplates et il tomba à genoux. Grisée par cette première victoire, je m’élançai vers un autre adversaire mais il s’effondra avant que je puisse l’atteindre.
Je découvris avec joie l’arrivée d’amarins partout autour de moi. Mon fils et son père devaient être en sécurité, c’était bien là l’essentiel. Je ne vis qu’au dernier moment l’attaque désespérée d’un des derniers ennemis survivants. Couvert de sang, son masque arraché, il s’était traîné sur un mètre pour se trouver à ma portée, s’était redressé en utilisant ses dernières forces et comptait bien achever une victime de prestige avant de mourir. Lorsque son poignard plongea vers mon visage, j’eus le réflexe d’opposer ma lame. Pas assez vite.
Son arme me taillada le visage de part en part. Je ne ressentis aucune douleur, seulement le souffle froid du métal sur ma peau et le sang qui me coulait dans les yeux. J’avais la tête plus lourde que jamais et en même temps une certaine lucidité, réveillée par la situation. Le cœur battant, je vis deux amarines planter leur lame dans le corps de mon agresseur. Alors que mon souffle redescendait en intensité, je réalisai peu à peu le caractère extraordinaire de l’évènement auquel je venais d’assister : on avait mené un attentat massif contre la reine en plein cœur de la capitale. Nombre de questions surgirent : qui ? pourquoi ? Je décidai de les repousser à plus tard.
— Princesse, vous allez bien ?
Bien que mon pitoyable état semblât indiquer le contraire, je hochai la tête de manière aussi rassurante que possible face au jeune lieutenant à mon chevet. Plusieurs soldats s’étaient rassemblés autour de lui en un cercle respectueux. Ils semblaient ignorer la conduite à tenir en pareille situation, je dus hausser la voix pour qu’on me prête assistance :
— Soldat, votre épaule !
M’appuyant sur l’assistance qui m’était offerte, je me redressai et pus enfin découvrir l’état chaotique de la place des Merveilles. Des dizaines de corps ensanglantés, d’innombrables objets abandonnés, quelques enfants éplorés ayant perdu leurs parents dans la panique, les lignes de soldats amarins en armes et les rares masqués survivants emmenés couverts de liens me donnaient l’impression de flotter dans un rêve. Se pouvait-il que l’alcool permette d’accéder à de telles visions ? L’euphorie retombée, la blessure de mon visage me rappela à la réalité.
Enfin, j’aperçus le visage tourmenté d’Arnic. Mon époux hébété jetait d’innombrables regards autour de lui, comme un enfant perdu au milieu d’une foule. À l’exception d’un coup de bouclier au visage, il semblait indemne. Toute mon inquiétude se relâcha lorsque je vis les boucles blondes de Drakic à ses côtés. Mon fils sauf, je n’avais plus rien à craindre de cette journée. J’avançais péniblement vers les hommes de ma vie grâce à l’appui du soldat à mes côtés.
En m’apercevant, Arnic s’arracha aux soldats qui l’entouraient et courut dans ma direction. Il pâlit en apercevant le sang qui coulait de mon front.
— Liva’, ça va ?
— À merveille, répondis-je d’une voix rassurante en essuyant le sillon vermeil. Une simple égratignure.
Le soldat qui m’accompagnait confirma mes propres d’un hochement de la tête. Soulagé, Arnic me serra dans ses bras avec la fougue d’un amant transi, la respiration sifflante. Il ne me relâcha que pour m’offrir ses lèvres et un baiser au goût de sang.
Ce chapitre est assez dense, et pour être tout à fait franche, j'ai eu un peu de mal à le suivre.
Ma première question a été : quand est-ce que ça se passe ? On se trouve chez les amarins, mentionnés dans l'histoire de Pellon, contre qui son peuple était en guerre 20 ans auparavant si je me base sur le chapitre précédent, pourtant, ici, on parle de siècles de paix ("d’un royaume dont la principale politique depuis des siècles était la paix."). Donc dans ma tête, je suis forcément pas au même moment, et j'ai besoin que tu m'éclaires sur cette partie. Ou sur ce que les amarins qualifient de "paix".
Pour les deux autres points majeurs que je voudrais soulever ici, je dirais :
- Qu'il y a beaucoup beaucoup de personnages d'un coup, j'avais un peu de mal à m'y retrouver. C'est probablement enrichit par une difficulté personnelle à retenir les noms qui sont des noms inventés, mais j'ai dû faire des aller-retours dans le chapitre pour être certaine de qui était mentionnés. Je pourrais te suggérer de mettre un peu moins d'informations, en présentant moins de personnages d'un coup ou moins d'historique, parce qu'ici on passe à la fois par les relations familiales, la politique, la religion, la situation géopolitique passée... Ça fait beaucoup d'un coup.
- L'autre : j'ai eu un peu de mal à comprendre (je n'ai pas vraiment compris) le but de cette cérémonie. On parle de fiançailles de la reine. Pourquoi y a-t-il une bénédiction ? Pour valider les liens entre les futurs époux ? Mais pourquoi parler de refuser de bénir une reine qui veut la guerre ? Elle est déjà reine, mariage ou non, n'est-ce pas ?
Dernier petit détail : il n'est pas clair de pourquoi les assaillants s'en prennent à toute la famille, puisque c'est la reine qui semble poser problème, pas forcément son entourage.
Deux petites reamarques :
- "et cela constituait leur seul point commun." -> je ne sais pas si c'est utile, on comprend qu'ils se ressemblent parce qu'ils sont tous masqués, mais je ne vois pas quelles sont les différences mises en avant par cet unique point commun.
- "j’aurais pris Drakic dans mes bras pour l’emmener en sécurité mais je n’étais pas en état de courir sans tomber. Devinant ma faiblesse, mon époux demeura à mes côtés, refusant d’accompagner le lieutenant" -> mais n'aurait-il pas pu, lui, prendre leur enfant dans les bras pour fuir ? Et elle ne peut pas porter son enfant, mais se lancer avec une épée sur les assaillants, ça passe mieux ? ^^
Je te dis à très bientôt pour la suite :)
Ton commentaire me confirme que ce chapitre est un gros écueil, qui perd la plupart des lecteurs. C'est dommage parce qu'en vrai il y a plus beaucoup d'intro après^^ Je vais réfléchir à quoi garder, comment amener les choses autrement. J'espérais que l'introduction de Kelas et Renzya dans le fragment faciliterait l'arrivée d'autres personnages mais force est de constater que ça ne marche pas. Et ce qu'il y en a certains en particulier que tu verrais arriver plus tard ?
Oui, cette histoire de paix amène de la confusion, je vais modifier la tournure.
Cette scène de bénédiction vise à montrer l'impopularité de la reine et de la guerre mais avec du recul, il y a sans doute moyen de faire l'impasse dessus. Ca rendrait sans doute le chapitre plus digeste.
Je prends tes remarques en compte !
Merci de ce retour qui m'aide beaucoup !
Peut-être que ça serait intéressant de commencer le chapitre sur un contexte géopolitique, de faire un entonnoir descendant plutôt que montant.
Je m'explique (parce que je schématise dans ma tête mais c'est pas forcément clair ce que je dis) :
Là, on est en entonnoir descendant : on part de Livana et on s'ouvre sur tout ce qui l'entoure et son contexte puis tout s'enchaîne.
Si on partait du contexte (que tu pourrais peut-être illustrer via une conversation avec Ame ?) pour ensuite situer notre protagoniste dans son contexte, on aurait une image sûrement plus nette de tout ce qui l'entoure.
Je simplifie beaucoup mais :
- parler d'abord de l'impopularité de la reine (et la situer dans le contexte temporel)
- d'éventuelles inquiétudes au sujet de ce qui va se tenir le lendemain (le fait que pour une fois, le peuple entre dans la cité etc)
- indiquer qui est la protagoniste au milieu de tout ça (la belle-fille et son positionnement par rapport à la reine)
- présenter les familles des fiancés (leur placement dans l'histoire : exemple, un rappel pour Kelas et Renzya dans le conflit précédent)
- passer à l'attaque en dernier, réalisant ainsi les craintes pressenties par la protagoniste et accentuant ainsi sur ce contexte géopolitique -> ici comme ça on sait déjà que c'était à risque d'arriver, et on comprend pourquoi. Un peu comme la mort d'Élimsa, on savait que ça pouvait arriver, et pourquoi.
Je pense que ça pourrait aider à recueillir plus rapidement où on se situe, ce qui est important puisqu'on passe d'une nation à l'autre avec des narrateurs très différents. À mes yeux en tout cas, savoir où l'on se place est essentiel pour pour pouvoir suivre ce qu'il s'y passe. Si on est perdu, on est distrait.
Voilà, mais ça reste mon avis personnel évidemment ^^
Ce chapitre m’a un peu dérouté voire perdu, si je dois être tout à fait honnête ^^
Je me suis laissé porter sans trop savoir si je devais/pouvais raccorder les évènements avec ceux qui précédaient.
Et ça a rendu ma lecture quelque peu laborieuse, ce qui n'était absolument pas le cas lors des chapitres précédents où tout me paraissait beaucoup plus clair et fluide d'emblée.
J’ai dû faire de nombreux allers-retours, y compris dans les chapitres précédents pour essayer de raccrocher les wagons. Et je ne suis pas certain d'y être toujours parvenu.
Voici un peu toutes les questions que je me suis posées au fur et à mesure.
Pourquoi la princesse a bu autant, à la veille d’un mariage dont on peut deviner qu’il va être à haut risque (puisqu'il n'est pas souhaité/béni par les religieux) et alcoolisé à son terme ? Est-ce que cette cuite est liée à l'évènement ou pas ? Pourquoi son mari ne l'en empêche-t-il pas ?
Livana se plaint de ne pas être une femme libérée comme Ame, mais après une cuite comme celle-ci on peut estimer qu'elle n'est pas une princesse bridée pour autant (son mari a l'air gentil et tolérant par ailleurs). Que lui manque-t-il véritablement ? Est-elle alcoolique ?
On passe d’un Empire à une Monarchie, à un mois d’intervalle. Du coup, je me dit qu’on doit être complètement ailleurs géographiquement ? Un autre pays ? Peut-être sur un autre continent ?
C’est le couronnement de Sarvinie, dans un royaume qui n’a pas connu la guerre depuis des siècles. Du coup comment qualifier les évènements d’il y a 32 ans ? Le combat, les troupes, le royaume de Sarvinie n’était-il pas en guerre ? A-t-elle voyagé ailleurs dans l’intervalle ? S’agit-il d’un mariage avec un roi d’un autre pays ? Si oui, pourquoi choisir parmi toutes les femmes à épouser une guerrière comme Sarvinie plutôt qu'une femme pacifiste ?
D’ailleurs, un royaume en paix depuis des siècles a-t-il besoin d’armée et de soldats ?
La bénédiction de Sarvinie est compromise parce que la prêtresse n’approuve pas sa politique. Du coup est-ce que ne pas la marier a un impact sur la politique ? Pourquoi la prêtresse se trouve-elle là ? Pourquoi ne pas carrément boycotter le mariage et ne pas s'y rendre ? Quel impact cette contestation a-t-elle puisque Sarvinie semble déjà gouverner de toute façon ?
Et globalement, j’ai eu du mal à croire que pour un couronnement qui est aussi peu souhaité (manifestation, émeute, complot, attentat), on n’impose pas un couvre-feu ou une cérémonie à huit-clos.
Tu as sans doute une idée bien précise des évènements, des personnages et du monde, tout semble très défini et très détaillé. Ça se sent vraiment à la lecture et c'est bon signe pour la suite.
Pour moi ce chapitre est un peu trop dense pour être facile d'accès en une seule lecture.
Hâte de découvrir la suite.
Artichaut
Je comprends ton ressenti, tu n'es pas le seul à m'avoir remonté ce chapitre là comme un peu plus dur à suivre et comprendre. Le fait que ce soit le premier personnage pdv autre que Pellon, l'introduction de pas mal de persos etc joue forcément mais tu as raison, pas mal de petits points autres sont aussi à retravailler.
J'espère que la suite te plaira !
Nous découvrons un nouveau personnage dans ce chapitre ! Livana est donc une amarine de haut rang, dont les responsabilités n’ont pas du tout l’air de lui plaire. Elle semble plutôt rêver à l’aventure et l’indépendance. Malgré les nombreux rebondissements, le déroulé du chapitre est plutôt clair, on y va par étape pour la mise au point politique, historique, ainsi que pour la précipitation des événements. Voyons voir ça de plus près :).
« Je maudissais Ame de tout mon cœur. »
« J’aurais voulu être cette femme-là, voyageant aux quatre coins du royaume au gré de ses envies, capable de coucher avec des inconnus, tournoyant chaque été dans toutes les fêtes et festivals du pays. »
→ Eh bien, s’il s’agit d’Ameldyn, son destin est bien éloigné de ce qu’elle aurait pu être si elle n’avait pas disparue ^^. Elle n’a pas l’air de mal le vivre.
« La tête lourde, les paupières closes, je subissais coiffure, maquillage et habillage dans un demi-état. »
→ Lequel ? Un état semi-conscient ?
« Toute la capitale se rassemblerait pour assister aux fiançailles de la reine Sarvinie. »
→ Oh, Sarvinie aussi a dû avoir une vie chargée. Ses fiançailles… je suppose qu’il s’agit d’un remariage, du coup. Elle a dû épouser Anastor Igis à la place d’Elimsa. Anastor a donc péri ? Et elle épouse à nouveau quelqu’un de cette famille.
« — Vous êtes magnifique, m’affirma la vieille femme derrière le verre. »
→ Sur le coup, je n’ai pas compris à quoi ça correspondait, le « verre ». Mais il s’agit du miroir en fait ? Pour plus de clarté, peut-être laisser « miroir » du coup ?
« Tout à coup, une silhouette raide pénétra sans frapper dans mes appartements. Je reconnus aussitôt la Bras Droit de la reine : Renzya. »
→ Il s’agit du bras, donc masculin ^^ « le bras-droit » même s’il s’agit d’une femme. Un exemple qu’on m’avait donné : c’est comme Batman, c’est la chauve-souris de Gotham City, même si c’est un homme ;).
« Le véritable cauchemar commençait. »
→ Je compatis avec cette jeune dame, Livana. Beaucoup aimerait être à sa place, et elle, elle n’en est pas satisfaite. C’est très humain.
« Trois membres du convoi royal se détachèrent pour l’accompagner : son fils Arnic, la Bras Droit Renzya et le Grand Chantre Giadeo. Ma belle-mère parcourut seule les derniers pas. »
→ On découvre au fur et à mesure la situation familiale de chacun : Livana la princesse, femme d’Arnic le fils de Sarvinie. Visiblement, Livana n’a pas l’air de porter sa belle-mère dans son cœur (comme le reste du peuple !). C’est progressif et on ne s’y perd pas ^^.
« Soudain, la prêtresse de Talissa leva un bras, imitée par tous les religieux derrière elle. En quelques instant, un silence de plomb s’établit. »
→ Il est intéressant de voir que le pouvoir militaire n’arrive pas à calmer la foule, alors que le pouvoir religieux si.
« Renzya courut derrière la reine et la saisit par l’épaule, arrêtant l’étincelle qui s’apprêtait à mettre le feu aux poudres. Ce qu’elle lui chuchota à l’oreille la dissuada de dire un mot de plus. »
→ Ouch. Coup dur pour l’autorité de Sarvinie de ne pas poursuivre la réplique. Renzya semble plus pondérée et sait bien que tout peut basculer dans le chaos en quelques secondes.
« Lorsque la reine avait dévoilé son projet de guerre, quelques mois plus tôt, je n’avais pas imaginé que la contestation prendrait une telle ampleur. »
→ Je ne crois pas qu’il soit mentionné les raisons de ce projet de guerre, d’ailleurs. On le saura plus tard ? Si le pays est en paix, et même si Sarvinie est une guerrière dans l’âme, elle doit avoir une sacrée bonne raison de risquer la guerre civile pour son projet.
« La statue de celle qui avait donné son nom à notre capitale nous écrasait de son ombre lunaire. »
→ Il est toujours agréable d’avoir ça et là des repères historiques, suggérant un bel univers riche et cohérent :)
« La plus importante place forte du pays, construite bien avant la création de Twelzyn ne disposait quant à elle d’aucun éclairage à l’exception des torches de quelques sentinelles. »
→ une virgule entre Twelzyn et ne disposait
« Au premier rang des Igis, le futur époux de Sarvinie, Delmeron se tenait auprès d’un brasero. »
→ une virgule après Delmeron
« Je plaignais le promis de Sarvinie qui, à seulement vingt-cinq ans, se voyait obligé d’épouser une femme de presque deux fois son âge. »
→ Alors que dans le chapitre précédent, on nous dit que Linuléa s’est mariée à quinze ans, il semble au contraire que Delmeron se marie fort tardivement. C’est plus le fait qu’il se marie avec une femme deux fois plus âgée qui semble à plaindre, quel que soit son âge.
« Son regard dur, sa peau râpée, sa barbe grisaillant et ses multiples cicatrices témoignaient de son expérience militaire. »
→ grisaillante
« Même de loin, je pouvais distinguer ses mains mutilées, qui lui avaient valu son surnom légendaire. Six Doigts. »
→ Ce serait peut-être plus percutant de mettre : « son surnom légendaire : Six Doigts. » avec les deux points.
« Pour écouter sa voix douce décrire à nouveau chacun des détails de l’ultime champ de bataille des Siamoises, des grains de poussière jusqu’aux étendards. »
→ Ce passage de souvenir entre Livana, son père et les étoiles est très joli et doux :)
« Tous portaient un masque sur le visage et cela constituait leur seul point commun. »
→ Ahah, les masques sont de retour ! On ne peut que supposer qu’il s’agit d’un masque similaire à celui trouvé par Pellon. Cela suggère un renouveau de cet ordre des Masqués ?
« Grisée par cette première victoire, je m’élançai vers un autre adversaire mais il s’effondra avant que je puisse l’atteindre. »
→ Il semble que ce n’est pas la première fois que Livana manie une arme ^^
« Il ne me relâcha que pour m’offrir ses lèvres et un baiser au goût de sang. »
Pour un mariage arrangé, il semble tout de même qu’Arnic s’accommode très bien de sa femme, à laquelle il semble porter beaucoup d’affection ^^.
Que d’aventures ! On se retrouve ici du côté Amarin de l’intrigue et il s’y passe des événements tout aussi troublants. On peut donc supposer une sortie de « troisième protagoniste », qui n’a ni royaume ni frontière. Le mystère s’épaissit ! On est du point de vue de Livana, qui ne peut donc pas tout observer, mais j’imaginais bien Sarvinie agir de même, prendre une épée à quelqu’un et se mêler à la bataille pour défendre chèrement sa vie. Elle n’a pas l’air d’être du genre à se laisser protéger sans broncher.
Il me tarde de voir quels sont les tenants et aboutissants du récit :).
A bientôt :)
Tant mieux si ce chapitre est plutôt clair, c'est pas évident vu le nombre de nouveaux personnages et le fait qu'on change pour la première fois de narrateur.
"Sarvinie aussi a dû avoir une vie chargée. Ses fiançailles… je suppose qu’il s’agit d’un remariage, du coup. Elle a dû épouser Anastor Igis à la place d’Elimsa. Anastor a donc péri ? Et elle épouse à nouveau quelqu’un de cette famille." Je vois que tu as bien suivi ahah ça fait plaisir de voir que tu aies fait le lien c'est pas évident à ce stade
Je vois ce que tu veux dire pour Sarvinie, il y aurait pu y avoir une petite mention de ses réactions, c'est vrai que j'ai préféré me concentrer sur Livana.
Merci de ton commentaire !
Le style est propre et fluide. On sent que tu as bien travaillé ta réécriture. Cependant, en tant que lecteur j'ai été très déstabilisé à la lecture de ce chapitre pour deux raisons.
Premièrement, tu utilises depuis le début Pellon en narrateur à la première personne et là, tu nous changes le point de vue. Surtout, nous savons juste que c'est une princesse. Nous n'avons aucun nom et aucun indice pour l'identifier.
Deuxièmement, je me suis retrouvé emporté dans un tourbillon de noms, de peuples et de religions. Sur tes premiers chapitres, tu avais pris le soin d'apporter ton "world building" par petites touches? Je trouvais ça assez équilibré. Mais dans ce chapitre, j'ai ressenti une déferlante qui m'a totalement perdu. Je ne sais pas si cela était lié à la question "Qui est cette princesse?". Peut-être que cela m'empêchait de m’immerger entièrement dans ton récit.
Là je te donnes mon ressenti de lecteur. Derrière on sent qu'il y a un univers solide de construit. En remontant, je viens de voir que le titre c'est Livana, donc le nom de la princesse. Mais personne ne l'appelle par son prénom en fait! C'est peut-être juste ça qui m'a déstabilisé
En tout cas, tes scènes de batailles j'arrive parfaitement à me les imaginer.
Et quelque chose me dit que cette cicatrice en plein visage va être importante pour la princesse.
Je vois que tu as noté plusieurs fois cette difficulté à identifier le narrateur. Il est donné à chaque fois dans le titre de chapitre, c'est pour cela que je ne fais pas de rappel ou d'explication dans le texte (=
Je note la difficulté à entrer dans ce chapitre, c'est vrai que le changement de narrateur peut être déstabilisant.
Content que tu aies apprécié les scènes d'action (=
Merci de ton commentaire,
A bientôt !
Et puis l'assassinat, et la, ils sont a l'oppose l'un de l'autre. L'Empereur est tue par une fleche unique envoyee par une femme archer (archere?) hors pair. La Reine (est-elle morte au fait?) par une attaque brouillonne et sanglante.
J'avoue que la Livana de ton premier jet me manque un peu par rapport a celle que nous decouvrons ici. Elle n'avait pas besoin d'Ame pour aller joyeusement s'amuser a la taverne. Enceinte, elle se battait comme une lionne pour defendre son mari dont elle semblait nettement plus amoureuse. La, elle trebuche des le premier coup d'epee. Ce sera interessant de suivre sa progression.
J'aime beaucoup la facon dont tu inverses les cliches et des roles traditionnels entre hommes et femmes une fois de plus : ce n'est pas une jeune fille qui epouse un Roi vieillissant, c'est un jeune homme qui doit se marier avec une femme d'age mur. C'est inattendu ! Bien joue!
Ca surprend que le colosse - la statue - represente une petite fille. Le mot evoque plutot un guerrier. Statue colossale?
"Trop choquée pour réagir, je me laissai tomber sur le visage." > La, il faudrait que tu mentionnes pourquoi elle ne peut pas proteger son visage de ses mains. Blessure? Elle tient son fils dans ses bras? C'est vraiment un des reflexes les plus fondamementaux de nos corps.
"j’aperçus le visage soucieux d’Arnic". > Je crois qu'un adjectif plus intense que "soucieux" s'impose dans ce pugilat sanglant.
Beaucoup d'actions ici ! Et tu maitrises tout ca parfaitement ! On te lit avec grand plaisir.
A tres bientot !
Oui, c'est clairement un miroir du chapitre précédent sur pas mal de points même si les décors et personnages varient...
Je comprends que cette Livana te manque, je la veux un peu plus nuancée (même si tu vas voir qu'elle va se lâcher quand même plusieurs fois plus loin dans le roman xD), même si bon, elle arrive quand même en gueule de bois au mariage de la reine.
Bien vu pour l'inversion sur le thème du mariage, je trouvais ça vachement intéressant (=
Pour le colosse, je suis assez d'accord mais je ne trouve pas de meilleur mot, ça décrit super bien la statue que j'imagine, de la même stature que le Colosse de Rhodes. Je ne sais pas si je vais garder ou pas, à voir...
Merci pour tes remarques !
Un plaisir,
A bientôt !
Dans ce chapitre, j'ai été perdue ! Tu verras avec mes notes. Pendant tout un moment, j'ai eu du mal à comprendre ce qui se passait. J'ai l'impression que les blocs d'action ne s'enchaînent pas de façon fluide.
J'essaie de récap :
1. Une princesse a la gueule de bois
2. Ils quittent le palais et se rendent tous sur une place pour les fiançailles de la reine avec un homme plus jeune (donc la mère de la princesse si j'ai bien compris ?).
3. Ils n'arrivent pas à atteindre le temple à cause de la foule en colère.
4. La prêtresse surgit alors et décide de venir bénir la reine ici même
5. La reine a alors un accès de folie, elle attaque la prêtresse, et ils font alors plusieurs fois l'aller-retour entre le centre de la place et les abords de la place.
6. Ils rejoignent une estrade où d'autres nobles se sont réfugies.
7. Des flèches pleuvent sur eux et ils fuient.
8. Des ennemis tailladent le visage de la princesse.
9. Le mari de la princesse l'embrasse à la fin.
Je trouve que ces événements sont étranges et difficiles à lier entre eux, donc pour moi, la lecture n'a pas été fluide. Je n'ai pas arrêté de revenir en arrière pour relire et essayer de tout emboîter.
Aussi, je n'ai pas compris la psychologie des personnages :
- La foule est dangereuse et difficile à contenir mais la perso sourit
- la reine attaque la prêtresse qui vient de la bénir !! Mais personne ne réagit sauf la commandante... qui arrête la reine ???
- la princesse trouve ensuite normal d'être ballotée dans la foule
- Elle subit une attaque et ne comprend qu'ils sont attaqués qu'à la fin, quand son visage est tailladé ??
- Elle sourit même en regardant la foule qui tente de massacrer sa famille sur l'estrade ? Pourquoi ? Est-elle folle ?
Mes notes de lecture :
Tu verras dans mes notes. Un moment, je perds pied !
"Comment avais-je sombré, moi qui m’étais promis de m’arrêter après le deuxième verre ?"
> Tu es sûr de l'emploi du verbe sombrer ? J'aurais mis "pourquoi avais-je bu autant" ou un truc du genre ?
"Et surtout, pourquoi devais-je payer seule les conséquences de nos errements ?"
> Pourquoi se dit-elle ça ? Son amie est immunisée contre la gueule de bois ? Tu dis qu'elle est pauvre, ça doit donc être plus difficile pour son amie si elle doit bosser le lendemain non ? En plus, si c'est une simple employée, elle risque de perdre son emploi si on décrouvre qu'elle boit, alors que la princesse ne risque rien du tout.
"Si j’avais une fois de plus suivi Ame, c’est parce que"
> Attention à la concordance des temps
"J’en vivais les heures les plus pénibles à cet instant, entre les mains de mes servantes."
> Ça va, être pouponnée par des servantes ne me paraît pas le pire de la vie d'une mère ! Surtout que son soucis principal est sa gueule de bois, pas de savoir comment elle va nourrir et élever ses enfants. Enfin je dis ça mais on est dans la tête de ta perso. Ça me renvoie donc d'elle une image de femme superficielle et puérile qui aime se plaindre sans raison. Si c'est ton intention, tu peux même renforcer ce point.
"et enfin le plancher"
> 🤔 Pas sûre de comprendre la fin de la phrase
"Sans je me jeter un regard"
> Un mot qui traine là
"Mon époux se tourna vers moi et descendit Drakic de son épaule."
> Je préciserais qui est Drakic dans la phrase, du genre "et descendit notre fils Drakic de son épaule" En fait, comme ils sont assis dans un carrosse, je n'imaginais pas que c'était un enfant qui toucherait le plafond de la voiture. Je pensais plus à une bête de prime abord, un petit chien ou un chat par exemple. Pourquoi tient-il son enfant de la sorte ? Sa tête ne heurte-t-elle pas le plafond du carrosse ? Et s'il n'y a pas de plafond, n'est-ce pas bizarre de le tenir ainsi et pas assis à côté ?
"En vain, la foule continuait de gronder, comme un jeune chien refusant d’être dressé"
> Est-ce la meilleure comparaison ? Essaie-t-il de dresser la foule ? Et pourquoi l'image d'une jeune foule ?
"réaction m’arracha un sourire "
> Tu confirmes le fait qu'elle est puérile. Elle ne semble pas se rendre compte du danger.
J'ai du mal à bien suivre. La prêtresse donne sa bénédiction sur une place ? Ne sont-ils pas dans un temple ? À quel moment la princesse est-elle sortie de la voiture ? Où sont-ils ? Sur le parvis du temple ?
"Furibonde, Sarvinie se jeta vers elle"
> J'ai du mal à comprendre ce qui se passe. Où sont les persos, pourquoi agissent-ils ainsi ? Que se passe-t-il ?
"Je frissonnai, autant de froid que d’admiration"
> Pourquoi autant de froid que d'admiration ? Je peine à comprendre.
"L’arrivée de plusieurs régiments de renfort permit de nous dégager une voie vers le centre de la place."
> Vers le centre de la place ? Mais où étaient-ils tous avant ? Dans un coin de la place ? Depuis avant, je suis perdue.
"Cet incident eut le mérite de m’éveiller pour de bon"
> A-t-elle été droguée ? Que lui arrive-t-il ? Pourquoi ne comprend-elle rien ?
"À mesure que nous avancions vers le centre de la place"
> Avant tu as "L’arrivée de plusieurs régiments de renfort permit de nous dégager une voie vers le centre de la place." donc je les imagine au centre de la place (mais avant aussi en fait). J'ai l'impression qu'ils n'ont de cesse d'aller et venir de quelque part vers le centre d'une place (place que tu ne décris pas donc j'ignore où ils sont depuis avant).
"nous arrivions en vue de l’estrade où seraient célébrées les fiançailles de la reine. Le convoi de la famille Igis nous y attendait depuis presque une heure, arborant avec fierté ses longs oriflammes bleu et blanc."
> L'estrade est sur la place ? Pourquoi la famille Ignis ne les aide-t-il pas ? Ou pourquoi ne fuient-ils pas eux aussi ? Je ne comprends plus.
"Delmeron avait été habillé d’une superbe armure aux motifs de feuille et d’une longue cape qui flottait au vent"
> Elle a le temps de voir ça alors qu'elle est poussée de tous côtés par la foule en colère ?
"Le son prolongé d’une trompe me sortit de ma léthargie"
> J'ai l'impression que des trompes de ne cessent de sonner mais la perso se dit "je ne l’avais plus entendu depuis longtemps.". Mais si ici : "Renzya prit sa trompe et sonna pour calmer le vacarme."
"Guidés par leur instinct, ils avaient abandonné toute humanité"
> Pourquoi ? J'ai l'impression qu'on les attaque. C'est pourtant une réaction normale pour quiconque essaie de sauver sa peau et celle de ses proches.
"reçut aussitôt l’adhésion de tous les soldats. Son commandement ne tarda guère à être mis en difficulté"
> Les deux phrases se contredisent. Laquelle croire ?
"Ils attaquèrent en désordre, profitant du passage d’un gros nuage devant les lunes"
> Attends voir, c'est la nuit ??? C'est une cérémonie importante et personne n'a amené aucune lumière ??
"le temps de l’arrivée des renforts"
> Tu as souvent cette répétition d'idées dans le chapitre. Les renforts arrivent plusieurs fois.
"Mon sourire s’effaça quand je compris que les masqués allaient changer de cible."
> Elle sourit ? Décidement, j'ai du mal à comprendre la psychologie de ce personnage. Elle n'a aucune réaction et se contente de sourire tout du long ?
"Comprenant que leur attaque contre la reine était vouée à l’échec, ils se jetèrent sur leur deuxième proie : le prince héritier. "
> J'ai du mal à comprendre leur réaction.
"je pris peu à peu conscience de l’extraordinaire évènement auquel je venais d’assister : on avait mené un attentat contre la reine en plein cœur de la capitale."
> Mais que lui arrive-t-il ? Pourquoi ne comprend-elle rien à rien ?
"Arnic fut animé d’une joie qui n’avait rien de théâtral"
> Il ne remarque pas son visage tailladé et qu'elle est blessé ? N'est-il pas inquiet ? Pourquoi l'embrasser dans un tel moment ? Si je découvre mon époux blessé après un combat, je serais morte d'inquiétude ! Je ne comprends decidement pas les réactions des persos dans ce chapitre.
N'hésite pas à revenir vers moi si tu as des questions. Comme tu peux le voir, la lecture a été plus difficile pour moi dans ce chapitre mais c'est peut-être juste moi !
Effectivement, je vois à tes comms que tout n'est pas clair. J'ai essayé de modifier les passages clés en m'appuyant sur tes remarques. J'espère que ce sera plus clair maintenant. C'est vrai que c'est pas un chapitre très facile comme il y a beaucoup de persos / d'action / la narratrice est sonnée, n'hésite pas à me dire ce que tu penses des modifs.
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Me revoilà pour cette suite de premier chapitre. Ma première réaction, à la lecture, ça a été de me dire "M'enfin ! Sarvinie ! Mais je la connais en fait !" Elle était dans la précédente version, n'est-ce pas ? Et moi qui ne faisais pas le rapprochement en lisant le prologue avec le duel. Je suis vraiment nouille avec les prénoms, c'est terrible !
Je retrouve mes marques, donc. J'ai reconnu sans difficultés Livana qui commence sur un ton un peu geignard avant de se révéler (c'est d'ailleurs comme ça que je me la représentais) être un femme forte à la personnalité complexe. On sent qu'elle est tiraillée entre ses devoirs de princesse et ce qu'elle voudrait vraiment. D'où son admiration à l'égard de Ame.
Le rythme escalade au fil du chapitre. Le coup des masqués qui lancent un attentat contre la reine m'a rappelé le masque du chapitre précédent. Je me demande s'il y a un lien... Comme tu aimes semer des indices, je me dis que oui, mais alors si c'est le cas, quel est ce lien...? En tout cas la scène était très bien orchestrée. On sent bien le chaos et l'urgence qui vient bouleverser l'atmosphère de cérémonie officielle. Livana y semble davantage dans son élément, d'ailleurs.
Tout de même, entre une reine attaquée, un empereur assassiné, il fait pas bon de porter une couronne, par chez toi.
La fin offre une conclusion rassurante : voir les liens entre Livana et sa famille nous la rend attachante. Cela dit, la scène se termine sur une note légèrement amère... Tu chapitres bien, y a pas à dire. Les conclusions sont toujours efficaces et remarquables.
Je me laisse porter par le récit et j'ai hâte de découvrir la suite,
A bientôt !
C'est un plaisir de voir tes réactions ! Content que tu aies apprécié retrouver Livana, qui est effectivement un sacré personnage.
Oui, tu t'en doutes ce premier chapitre ne s'appelle pas les masqués pour rien, le lien entre tout ça se fera au fur et à mesure... Effectivement, les couronnes pèsent lourd en ce début de roman...
Merci de ton retour (=
A bientôt !
Livana est un personnage très intéressant et complexe. Elle semble en décalage par rapport à sa situation, par rapport également à sa perception d'elle-même, ce qui pourrait se traduire par un manque de confiance. Je n'ai eu aucune difficulté à suivre le cheminement de ta pensée, tu nous guides progressivement vers cette fin assez dramatique pour cette princesse tout en nous montrant l'amour sincère d'Arnic à son égars.
Un chapitre bien rythmé où l'intrigue va crescendo.
Quelques remarques, mais là je pinaille :
- je subissais coiffure / l’impression de subir les assauts / je subirais la clameur : paragraphe 3
- Vous êtes magnifique, m’affirma la vieille femme derrière le verre : "derrière le verre" n'est pas très heureux. Il me semble que tu peux le supprimer
- sans me jeter un regard, elle m’annonça : elle annonça
- Je ne percevais d’un tumulte alentour : du tumulte
- où mon père prenait ma main pour dessiner les constellations avec moi : tu peux supprimer "avec moi" et peut-être remplacer "prenait" par "tenait".
- ...pendant qu’il me racontait : cette phrase est très longue, n'hésite pas à couper et à commencer directement par "Il me racontait..."
- Conscient de ma faiblesse / conscients qu’il ne leur fallait tenir
A bientôt
Tant mieux si l'introduction de Livana fonctionne bien et que le chapitre en général t'a plu (=
Merci de tes remarques judicieuses, les changements sont faits ^^
Merci de ton passage et à bientôt (=
Les tentatives d'assassinat s'enchaînent ! À nouveau, on retrouve cette histoire de masques qui pose question, on ne peut s'empêcher de se demander si le masque trouvé par Pellon juste avant l'assassinat de l'Empereur ne désigne pas la mystérieuse archère comme faisant partie du même groupe qui vient de tenter de tuer Sarvinie.
En tout cas, j'aime cette entrée en matière de Livana. On la découvre en décalage avec le monde dans lequel elle vit, on sent bien qu'elle subit cette vie de cour plus qu'elle ne l'apprécie et que l'âme d'une guerrière brûle toujours quelque-part en elle.
Je me demande bien où tout cela va nous mener.
Au plaisir,
Ori'
En effet, ce chapitre est un miroir du précédent (= Ta théorie sur le masque trouvé par Pellon est vachement intéressante
Content que tu apprécies l'intro de Livana, en effet elle vit en décalage avec le cadre qui lui est destiné.
Merci de ton commentaire !
D'autant plus contente qu'on a un chapitre consacré à Livana ! Je me souviens bien de la novela que tu m'avais faite il y a 2 Noëls (wow le temps passe si vite j'ai l'impression que ça remonte à hier haha) et qui était concentrée autour de son perso, alors il me tardait de la retrouver et sur une plus longue histoire ! ;-)
J'aime bien son caractère de guerrière coincé dans le rôle qu'elle doit jouer en tant que princesse et mère, on sent que ce n'est pas un personnage qui parvient à tenir en place quand les choses dégénèrent. Le fait qu'elle s'empare d'une épée et participe au combat, même si c'est brièvement, en dévoile beaucoup sur son perso. Pour autant, elle n'est pas une mère froide ou une princesse qui rejette complètement son rôle, je trouve que tu as trouvé un juste équilibre tout en nourrissant une forme de tension dans son perso !
Ensuite, je trouve chouette le retournement qui advient dans ce chapitre, vis-à-vis du dernier. Alors que dans l'autre, Livana (si c'est vraiment elle) tue l'Empereur, ici on mène un attentat contre la reine. A mon avis, cet événement va exacerber les tensions et faire naître plusieurs conflits politiques, je me demande même si l'attentat est en réaction après le meurtre de l'Empereur ?
Que le peuple ne veuille pas d'une nouvelle guerre est aussi intéressant, j'aime bien qu'une forme de contestation est possible et que les différentes voix peuvent s'exprimer, même si elles sont aussitôt réprimées. Ca permet de bien faire ressentir la colère du peuple et montrer qu'il n'est pas forcément très docile quand on prend des décisions qui ne lui sont pas en sa faveur :)
Un plaisir, comme toujours ! A pluuuche, je lis la suite tout bientôt !
Désolée, comme tu as beaucoup de personnages (sans que ça soit négatif hein !!), j'ai encore de la peine à comprendre les différents camps qui s'opposent et quels sont les différents conflits politiques qui régissent ton univers, c'est peut-être aussi dû à ma vitesse de lecture, ma lecture de certains chapitres remonte à quelques mois quand même, je peux avoir oublié des choses :) Donc hésite pas à m'éclaircir sur certains points si jamais je dis des bourdes ou ai oublié des choses !
Ça fait plaisir de te lire ! Ah ouiii c'est vrai, oui déjà 2 ans ahah Tu verras que le personnage a évolué mais a gardé quelques traits de caractère^^ Je suis content que tu la voies comme un personnage "équilibré", j'essaye d'écrire des personnages autant complexes et nuancés que possible, tant mieux si ça se sent dès le début.
C'est très intéressant de lire toutes tes hypothèses ! C'est très normal que les raisons de l'attentat soient inexpliqués.
"j'ai encore de la peine à comprendre les différents camps qui s'opposent et quels sont les différents conflits politiques qui régissent ton univers," C'est normal, on n'est qu'au chapitre 1 xD A priori, ça va s'éclaircir progressivement, j'ai décidé de ne pas donner toutes les clés dès le début pour éviter une introduction trop lourde. Tu me diras ce que tu en penses en avançant (=
"je suis en train de me demander si Livana ne devrait pas se poser la question et émettre des hypothèses sur pourquoi on chercherait à attenter à la reine, pour donner quelques pistes de lecture au lecteur, même si ce sont des fausses pistes. Ou alors elle en émet et c'est moi qui les ai ratées ?"
J'aime bien l'idée, après à ce stade je ne sais pas trop à quelles hypothèses elle pourrait penser sans complètement perdre le lecteur. Des pistes sur cet attentat vont arriver très vite.
Juste une petite question, qu'est-ce que tu as pensé du fait que Livana sorte d'une nuit de fête ? Est-ce que son état de fatigue était bien rendu ?
Merci beaucoup de ton passage !
A bientôt (=
Concernant les hypothèses de Livana : alors si t'as pas envie de perdre le lecteur, tu pourrais juste mettre : "Livana avait quelques idées quant à qui pourrait attenter à la reine mais décida d'y penser plus tard" ou qqch du genre ? Comme ça le lecteur SAIT qu'il lui manque ces infos mais que c'est normal ? Après c'est pas forcément nécessaire, mais parfois juste ça aide parce que là je me demandais si c'était normal ou pas que j'arrive pas à avoir mes hypothèses, si c'est une lacune de ma part ou pas. Tandis que si tu indiques au lecteur que telle ou telle question est en suspens, ça peut aider :) Du moins, ça m'est utile personnellement quand les auteurs utilisent ce procédé !
Après bien sûr c'est ma façon de voir les choses, une autre plume pourrait te dire que ça sert à rien de marquer que Livana a des hypothèses si c'est pour pas les dévoiler x) Ca peut avoir sa part d'inutilité, donc essaie de discuter de la question avec d'autres !
Sinon, oui son état de fatigue est bien rendu ! Tu accentues à plusieurs reprises que malgré le maquillage elle a une mine épouvantable et que ses traits sont tirés, ou qqch du genre, on le ressentait bien :)
Je vais garder ta remarque en tête et relire un coup pour voir si je change.
Top !
Merci de ton retour (=
En vrai, c'est la première fois que j’expérimentais un "creux" pas dû à la vie extérieure, c'était pas évident mais je reviens avec la motivation et avec du recul donc ça m'aide au final xD
Je suis animateur, je pars presque tout l'été avec des ados (=