Chapitre 1 : Les Masqués - Pellon

Notes de l’auteur : Le fragment a été en bonne partie réécrit, n'hésitez pas à y jeter un oeil !
Je suis en tout cas ravi de pouvoir enfin publier la suite de cette réécriture, la suite devrait enchaîner beaucoup plus rapidement. Je suis très pressé d'avoir vos retours (=
Je remercie Péridotite pour son retour, qui m'a bien aidé.
Ce premier chapitre prend place de longues années après le duel entre Elimsa et Sarvinie. Poursuivi par une guerrière Matir, Pellon avait échoué à sauver Ameldyn, perdue dans un village abandonné.
Corrigé le 29/06/2023

Trente-deux ans après la chute du faucon, forêts du Nord

Pellon

Derrière un buisson de ronce, une lueur attira mon attention. Intrigué, j’arrêtai ma monture et descendis observer les traces sur le sol. L’escorte impériale me dépassa sans que personne ne prête attention à moi. Une fois le dernier page disparu, je dégageai d’un coup d’épée le passage vers l’objet de ma curiosité avant de le tirer du sol boueux. Il s’agissait d’un masque doré, finement sculpté, recouvert d’une couche de poussière. Je le frottai contre mon manteau avant de l’étudier à nouveau.

Il resplendissait dans la pénombre du bois. Quelques pierres précieuses savamment agencées scintillaient sur son front. Sans les deux ouvertures béantes au-dessus du nez, on l’aurait cru vivant. Il semblait avoir été fondu directement sur la peau de son propriétaire, sans doute un riche dignitaire. Cet objet détonnait avec la sobriété des innombrables troncs centenaires qui m’entouraient. Je me demandais pourquoi aucun pillard ne s’en était emparé.

Mû par une inspiration soudaine, je saisis sa lanière de cuir et la nouai autour de mon visage. Le masque m’allait comme un gant et se révélait très confortable grâce à un léger rembourrage. J’avançai jusqu’à une flaque voisine pour découvrir mon reflet. Pour une fois, j’admirai l’image que me renvoyait l’eau trouble. Cependant, ce masque doré ne pouvait suffire à dissimuler l’éclat brillant de mes pupilles, celles du banni, du soldat, du traître et du meurtrier.

Au loin, la sonnerie des trompes, le hennissement des chevaux et les cris des chasseurs continuaient de résonner. Ce vacarme durait depuis l’aube. Je détestais la chasse à courre, monter à cheval me rappelait toujours un affreux souvenir. Celui de ma première campagne, vingt ans plus tôt, lorsque j’avais vu les hordes de cavaliers Maitir charger, lorsque j’avais cru perdre Lagorn et Telwan, lorsque j’avais fui avec la petite Ameldyn sur l’épaule. Mon cœur se serra à la pensée de sa disparition, de mon échec.

Je songeai que ces bois devaient porter le souvenir de traumatismes, de souffrances et de peurs encore plus lourdes. L’écorce de nombreux arbres était constellée de cicatrices, héritées autant du feu que des armes. Çà et là, la terre avait recraché des armures et lames rouillées, indices de la violence des guerres passées. Au cours de notre voyage vers l’est, Tresiz m’avait raconté l’histoire de cette région tourmentée qui avait vu les plus grandes batailles de la Grande Guerre.

Les troncs gigantesques des arbres qui m’entouraient semblaient s’élever jusqu’aux nuages. Ces titans nés au cours d’une époque oubliée avaient vu passer des siècles d’empereurs et de rois. Ils avaient connu l’âge d’or de la dynastie Corbac, certains disaient même qu’ils existaient avant l’arrivée des premiers hommes sur le continent. Selon la légende, c’était en leur honneur que notre continent avait été nommé la Terre des Géants.

Qu’étais-je face à ces témoins de l’histoire ? Il me semblait n’être qu’une brindille misérable et éphémère, condamnée à disparaître sans laisser de trace. À l’ombre des souverains de la forêt, la végétation se faisait rare. Seuls quelques fourrés et buissons parvenaient à subsister sur le sol mousseux car rares étaient les rais de soleil à se frayer un chemin jusqu’à la terre. En ce milieu d’après-midi, ils s’affaiblissaient déjà trop pour dissiper l’obscurité.

Je me demandais souvent ce qui poussait l’Empereur à vouloir chasser ici, dans ces forêts lugubres transformées par la Grande Guerre en un macabre cimetière sauvage. On trouvait aussi des ours dans les forêts au sud de la capitale. Pourquoi s’infliger ces interminables semaines de voyage pour s’offrir le cadavre de quelques bêtes ? Quand j’avais posé la question à Tresiz, mon maître avait tenté de m’expliquer qu’il s’agissait d’un symbole. Une manière pour la famille impériale d’asseoir sa souveraineté sur l’Empire en chassant sur les terres de son ancien ennemi. Cela me semblait vain. Après nos innombrables campagnes, jamais l’Empire n’avait été aussi fort. Il contrôlait les plus grands ports et places d’armes du monde. La paix avec le royaume d’Amarina n’était plus menacée depuis de longues années.

Soudain, la sonnerie des trompes résonna en chœur. Les traqueurs avaient enfin découvert la trace de l’ours, le dénouement de la chasse approchait. Je me relevai aussitôt, le cœur battant. Avait-on découvert ma disparition ? Lié par mon serment, je devais toujours rester aux côtés de Tresiz. Je risquais gros si je brisais cet engagement qui m’avait évité la condamnation à mort. Cependant, une petite voix me souffla que personne ne s’en était rendu compte, que je ne valais rien pour les serviteurs de l’Empereur. Je savais qu’elle avait raison.

À regret, j’enlevai le masque doré, retrouvai ce visage médiocre qui était le mien. J’hésitai à remettre l’objet où je l’avais trouvé mais finis par me résoudre à le garder. Sans nul doute, il intéresserait Tresiz. Je revins sur mes pas, retrouvai Joyau qui n’avait pas bougé d’un pas. Je n’avais jamais eu de monture plus docile que lui, noble destrier élevé depuis sa naissance pour être chevauché par des princes et des ducs. Au lieu de cela, il devait porter les fardeaux d’un paria. Quelle ironie.

Fourbu après ces heures de chevauchée, je dus m’y reprendre à deux fois pour remonter en selle. L’effort m’arracha une grimace de douleur. Voilà trop longtemps que je ne m’étais plus entraîné. Un coup de rein me suffit à lancer Joyau au trot. L’animal fila aussitôt entre les arbres et quelques minutes lui suffirent à rattraper notre retard. Personne ne parut s’étonner de me voir débouler au galop. L’attention générale était focalisée sur la traque, tous commentaient les traces fraîches laissées par l’ours dans une flaque de boue. Au vu de la largeur de ses pattes, la bête devait être immense.

Le seul à échapper à cette agitation était Tresiz. Mon maître était affaissé sur la crinière de sa jument, les yeux mi-clos. Lorsque j’arrivai à sa hauteur, il se redressa en esquissant un sourire.

— Ah, Pellon ! Te voilà enfin. Je me demandais où tu étais passé.

Suant et soufflant, il avait peiné à prononcer ces mots sans s’interrompre. Ses cheveux étaient trempés, son visage avait pris une teinte rouge et ses cernes étaient plus marquées que jamais. Habituellement peu enclin à quitter ses appartements, le frère de l’Empereur avait souffert de la chasse. Pourtant, il souriait, me montrant sa joie de me voir. Son éternelle bonhomie qui dépassait la façade m’étonnait toujours.

J’admirai cet homme sans qui je serais mort bien des années plus tôt. Dans la tourmente, son autorité m’avait évité le naufrage. En dépit de ce que j’avais fait, Tresiz semblait me voir autrement que les autres. J’avais essayé de ne pas trop m’attacher à lui, craignant une nouvelle perte, une nouvelle déception. Malgré moi, j’en étais cependant venu à l’aimer, autant que l’on peut aimer un maître.

Beaucoup regrettaient qu’il ne soit pas né avant Landriz. Malgré son physique disgracieux, son hideux bec-de-lièvre, il aurait sans aucun doute fait un excellent Empereur.

— Je me suis arrêté pour ramasser un objet qui avait attiré mon attention, répondis-je. Je me demandais ce que vous en penseriez.

À ces mots, je lui tendis le masque doré caché sous ma cape. Le temps d’un instant, Tresiz s’immobilisa, la bouche arrondie sous l’effet de la surprise, puis il saisit mon cadeau. Il admira la finesse des traits, la brillance des pierres précieuses, un sourire béat aux lèvres. Sa réaction me fit penser à celle d’un enfant fasciné par un nouveau jouet. À mon tour, je souris : le voir heureux me faisait du bien.

Face au masque, Tresiz eut la même idée que moi ; il l’enfila en nouant ses lanières derrière son crâne chauve.

— Ma mère aurait sans doute préféré que je ressemble à ça, s’amusa-t-il d’une voix rieuse.

Je n’arrivai pas à rire de cette plaisanterie. L’autodérision de Tresiz me déstabilisait toujours : comment parvenait-il à s’amuser de son bec de lièvre ? Il m’avait plusieurs fois raconté les humiliations infligées par l’impératrice défunte lorsqu’il était enfant à cause de sa laideur. Comment pouvait-il parler d’elle sans être dévoré par la haine ?

— Où as-tu trouvé cette merveille ? me demanda Tresiz avec candeur.

— Derrière des ronces.

— Eh bien, tu peux remercier les dieux pour une telle trouvaille. Ce masque doit valoir le prix d’une vingtaine d’armures complètes.

— Tant que ça ?

Je sentis que Tresiz brûlait de m’en dire plus au sujet du masque. Féru d’histoire, il suffisait de quelques questions pour le lancer dans de longs exposés. Et cela ne manqua pas :

— Oh que oui ! Il appartenait à un membre de l’ordre des Masqués. Ces hommes et femmes consacraient leur vie à la divinité du faucon à l’époque des Corbac. Ils devaient assurer la protection personnelle de l’Empereur et le culte dans le palais impérial. J’ai plusieurs fois admiré leurs ornements dessinés dans des livres mais je n’avais jamais vu un masque en vrai. Il est magnifique. Quelle finesse, quelle….

Les cris perçants venus de l’avant de l’escorte interrompirent Tresiz. Et le grondement de l’ours retentit soudain. Mon maître rangea le masque dans un sac accroché à sa selle et m’invita à le devancer d’un signe de la main. Je m’exécutai, ne pouvant nier une certaine curiosité morbide : comment exécuteraient-ils l’ours ? Résisterait-t-il ? Combien de temps ? Cette fois, Joyau se montra peu enclin à m’obéir, il devait sentir la proche présence de la bête sauvage et l’excitation de la meute dont les aboiements déchaînés retentissaient dans le bois.

Enfin, je découvris l’ours, entouré par les chasseurs et les chiens. Je n’avais jamais vu une proie aussi effrayante. Dressé sur ses pattes arrière, il repoussait à coup de griffes les limiers trop imprudents, grondant plus fort que les trompes. Plusieurs flèches s’étaient fichées dans son dos et son ventre, son poil était souillé de sang.

À quelques pas de lui, l’Empereur poussait des hurlements extatiques, pressé d’en finir. Ce personnage me dégoûtait, je me demandais comment la cour avait fait pour ne pas encore se révolter contre ce souverain tyrannique. Son oncle Telbor, chef de guerre de légende, n’aurait eu aucun mal à soulever l’armée impériale s’il en avait eu l’audace. Pourquoi cet homme que j’avais autrefois tant admiré se satisfaisait-il d’un monarque aussi cruel qu’incompétent ?

Entre eux, l’impératrice Linuléa ne prenait même plus la peine de dissimuler ses blessures. Les violences de son mari étaient de notoriété publique depuis des mois. À l’aube, lorsque j’avais découvert une nouvelle marque violacée le long de son bras, il ne m’avait pas été difficile d’imaginer l’horreur de leurs nuits conjugales. À chaque fois que mon regard se posait sur la jeune femme, je me sentais coupable. Comme tout le monde, je me taisais. Qui aurait pu faire quoi que ce soit ? Tresiz lui-même n’avait jamais pu raisonner son frère.

Linuléa, bien qu’au milieu des cavaliers, n’avait jamais semblé aussi seule. Immobile, droite, les yeux perdus dans le lointain, elle se désintéressait complètement de la chasse. Femme dans une cour d’hommes, étrangère, elle devait regretter le temps de sa jeunesse, dans l’est, à Nolima. Lorsque j’avais servi sa famille dans ma jeunesse, je me souvenais l’avoir aperçue alors qu’elle n’était qu’une enfant. Elle courait partout, riait aux éclats. Un bonheur évanoui par ce mariage politique, conclu alors qu’elle n’avait que quinze ans.

Rendu fou par ses blessures, l’ours attaqua soudain un groupe de cavaliers trop proche de lui. Un des hommes n’eut pas le temps de l’éviter, il le désarçonna. Le chasseur terrifié tenta de reculer, sortit son épée en appelant à l’aide. En vain. L’animal l’écrasa comme une poupée de chiffon, le déchiqueta à grands coups de griffes. Malgré leur expérience, plusieurs de mes voisins ne purent retenir des cris d’horreur. Les archers redoublèrent d’effort, leurs traits percèrent partout la fourrure brune. Cependant, la douleur semblait donner des forces nouvelles à l’ours qui partit à nouveau à l’attaque, ignorant les chiens qui le mordaient aux pattes.

Cette fois, les chasseurs se tenaient prêts. Une dizaine d’entre eux avaient dégainé leur lance et chargèrent ensemble. Le choc fut terrible, deux cavaliers tombèrent de selle. Arrêté net, l’ours poussa un grand râle. Sentant sa faiblesse, la meute entière se rua sur l’animal blessé, sur son sang frais. Le géant de poil tituba encore un peu avant de s’effondrer sur le côté. Malgré sa souffrance, ses innombrables blessures, il parvint encore à s’en prendre aux chiens, en tua deux. Plusieurs hommes vinrent lui sectionner les tendons pour l’immobiliser.

Après que tout danger fut écarté, les chasseurs dégagèrent un passage pour Landriz. C’était à l’Empereur que revenait l’honneur d’achever la bête. À celui qui avait fait le moins pour sa capture. Cette coutume m’écœurait. Landriz avança à petit trot vers l’ours, un regard méprisant posé sur sa proie. Il espérait sans doute davantage de résistance, plus de blessés. Le plaisir tiré par Landriz des épisodes de chasse sanglants était de notoriété publique, il se plaisait à les raconter sans cesse lors des banquets, avec mille détails sordides.

Sans surprise, le spectacle de la mise à mort se révéla pitoyable. Engrossé par les banquets et corrompu par les excès de la cour impériale, Landriz n’était plus que l’ombre du prince fringant de sa jeunesse. Sa monture, pourtant un destrier imposant, peinait à porter un tel poids. L’Empereur dégaina sa longue épée, trop belle pour lui, et chargea péniblement vers sa proie. Une lueur de cruauté animale s’alluma dans ses yeux de rapace et ses lèvres difformes dessinèrent un large sourire.

Mal ajustée, la trajectoire de la lame s’acheva loin du cœur de l’animal blessé, ne lui infligeant qu’une blessure minime. La charge eut pour seul effet de faire assez souffrir l’ours pour qu’il se redresse dans un dernier sursaut en grognant. Landriz saisit à nouveau son épée à deux mains avant de la dresser lorsqu’un sifflement fusa. Une longue flèche lui traversa le ventre de part en part, arrêtant net son geste. Son cheval rua et devant l’escorte médusée, sa selle se cassa et il tomba en arrière. Le choc violent leva un vent de panique.

Comme tous mes voisins, je cherchai le tireur des yeux. Derrière un fourré une cavalière vêtue de noir baissait son arc. Toucher sa cible à une telle distance constituait un exploit prodigieux. Je ne pus apercevoir que quelques mèches de cheveux noirs et un collier de perles vertes qui scintillaient dans la pénombre. À peine l’avais-je aperçue que déjà, elle faisait volte-face. Plusieurs soldats s’élancèrent à sa poursuite.

Quant à moi, je me hâtai vers le lieu de l’accident. Landriz avait le corps distordu, le crâne ouvert par un rocher, le visage blême. Ce visage habituellement si suffisant s’était paré d’un masque de surprise, il avait la bouche grande ouverte. Très vite, les murmures devinrent cri et la nouvelle se répandit aussi vite qu’un feu de forêt.

On avait tué l’Empereur.

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Cléooo
Posté le 21/04/2025
AH! On est 20 ans plus tard donc, et moi je m'attendais à enquêter sur la disparition mystérieuse de la jeune fille.
Cette ellipse était surprenante mais elle marche bien, elle permet de se poser mille questions sur le comment on en est arrivé là. Est-ce que c'est lié à la disparition d'Ameldyn qu'il soit tombé en disgrâce, est-ce qu'il s'est passé autre chose dans ce laps de vingt ans... Tout à fait possible.

Tu présentes très bien Tresiz, on sent tout de suite qu'il est quelqu'un sur qui on peut compter, et c'est d'autant mieux mis en avant de par la comparaison brutale avec l'empereur.

La scène de chasse est d'une violence très bien rendue, c'est intense et ça tord un peu le ventre (les morts d'animaux me font toujours mal au ventre alors là je suis servie).
Remarque sur l'empereur qui va achever l'ours : j'imagine l'animal à terre, du coup, à coup d'épée, ça me semble difficile de l'atteindre pour l'achever. Je pense qu'il devrait avoir une lance ou descendre de cheval.
Aussi, j'aurais adoré, puisqu'il tombe à côté de l'ours, que ce dernier lui file un dernier coup de crocs bien mérité et que ça soit l'ours qui achève l'empereur et plus le contraire (ironie quand tu nous tiens)

Petite remarque :
- "ses cernes étaient plus marquées" -> marqués (un cerne)
Edouard PArle
Posté le 24/04/2025
Hello Cleooo !
Eheh, moi aussi j'aime bien les ellipses xD (il y en aura quand même moins que dans Delos^^)
Génial, Tresiz est un personnage hyper important dans cet univers, qui a survécu a de très nombreuses versions et histoires. C'est un des symboles de la Terre des Géants à mes yeux^^
Oui, très bonnes suggestions ! J'adore l'idée de l'ours qui l'achève xD Un beau karma.
Merci de ton commentaire !!
Arod29
Posté le 30/03/2024
Me revoilà!
Franchement bravo!
C'est prenant. tes descriptions sont tops. En tant que spécialiste des ellipses temporelles, j'apprécie celle-ci doublement! ;-)
La chasse à l'ours est particulièrement bien rendu mais tu es toujours à l'aise avec les scènes d'action et de combat.
Et cette fin en suspens est parfaite!
Toujours un plaisir de te lire!
A bientôt.
Edouard PArle
Posté le 04/04/2024
Coucou Arod !
Re^^
Yes, les ellipses c'est la vie xD
Content que tu aies apprécié la scène de chasse et la chute.
Merci de ton retour et à bientôt (=
Artichaut
Posté le 06/02/2024
Hello Edouard.

Beaucoup de chouettes choses dans ce nouveau chapitre :
- une ellipse inattendue mais très plaisante
- une description de forêt visuelle et poétique
- une chasse à l’ours très bien rendue (pauvre bête)
- un empereur détestable et grotesque
- une fin surprenante qui tient en haleine (qui est cette femme mystérieuse ?)

Parmi les petites choses que j’ai pu relever :

« une lueur attira mon attention »
« rares étaient les rais de soleil à se frayer un chemin jusqu’à la terre. »
>
On a un masque caché par des ronces, enfoui en partie sous la boue (donc à priori sale et non brillant), qui parvient quand même à être lumineux dans une forêt sans lumière (ou quasi). J’ai un peu de mal à visualiser la chose précisément du coup, du fait de de ce paradoxe.

Un chien ne pourrait-il pas le renifler et le déterrer, sous les yeux de Pellon ?
Ou un sabot du cheval de Pellon ne pourrait-il pas cogner le métal du masque, ce qui fait tiquer le cavalier ?


« celles du banni, du soldat, du traître et du meurtrier. »
>
Il s’en est passé des choses depuis la disparition d’Ameldyn. On a quitté Pellon soldat, il n’a pas ajouté les meilleures qualifications à son CV.
Je me suis demandé si tu avais placé ces informations dans un ordre chronologique ou non, et ce qui justifiait cet ordre-là. Passer de banni à soldat me semble curieux. Pourquoi enrôler un banni ? Là où passer de meurtrier à banni me paraît logique.
Et la deuxième interrogation que ça soulève, comment un banni, un traître ou un meurtrier se retrouve à chasser à courre avec la Cour impériale ? Sous la coupe du frère de l’Empereur.
Intriguant tout ça. Hâte de découvrir le pourquoi du comment.

« elle devait regretter le temps de sa jeunesse, dans l’est, à Nolima. Lorsque j’avais servi sa famille dans ma jeunesse »
>
Petite répétition de jeunesse. Ça m’a fait tiquer.

« Un des hommes n’eut pas le temps de l’éviter, il le désarçonna. »
>
Quand je lis « il » dans cette phrase, je pense à l’homme et non à l’ours.

« L’Empereur dégaina sa longue épée »
S’il est à cheval et obèse, j’ai du mal à le voir être assez souple pour parvenir à planter une épée - même longue - dans le corps d’un ours affalé au sol.
Une lance ou un javelot me semblent plus maniables. Ou alors, l’Empereur met pied à terre.


Ta plume est toujours très agréable à lire en tout cas. Très visuelle.
J'ai hâte de découvrir la suite.

Artichaut
Edouard PArle
Posté le 17/02/2024
Coucou Artichaut !
Cela fait plaisir de lire ton commentaire. Je suis content que tu aies apprécié ce chapitre qui est finalement la véritable introduction de ce roman^^
Merci beaucoup de ton passage et de tes remarques !
Dzêtagon
Posté le 26/12/2023
Bonjour :)

Je suis très contente de découvrir la suite des aventures de Pellon ! Vingt après, il semble s’être passé beaucoup de choses, et pas que des joyeuses… Voyons un peu ça ^^

« Il s’agissait d’un masque doré, finement sculpté, recouvert d’une couche de poussière. »
→ D’après ce que je comprends, le masque était sous les ronces et dans la boue. Dans ce cas, il me paraît miraculeux qu’il ne soit recouvert que d’une couche de poussière. Après, tout dépend depuis combien de temps il est ici ^^. S’il a été jeté il y a quelques temps, c’est plausible. S’il est aussi ancien que le reste du matériel militaire alentours, c’est différent. Il peut effectivement être couvert de boue, de feuilles, de mousse, d’humus… Le métal (s’il est en métal, mais c’est l’impression que ça me donne) peut aussi être un peu patiné ?
Après, s’il s’agit d’un artefact particulier, qui ne s’abîme pas, Pellon peut s’étonner de le trouver en si bon état ? En première lecture, il me paraît « un peu trop propre » pour un objet retrouvé en forêt ^^.

« Cet objet détonnait avec la sobriété des innombrables troncs centenaires qui m’entouraient »
→ J’aime bien :)

« Le masque m’allait comme un gant et se révélait très confortable grâce à un léger rembourrage. »
→ Un peu dans la même veine que ma première remarque, j’ai du mal à imaginer qu’un objet ramassé en forêt soit « très confortable » ^^’’. Je ne sais pas en quoi est le rembourrage, mais il doit être à tout le mieux humide, avec des petits éléments forestiers dessus (petits cailloux, feuilles en décomposition, petites bestioles en tout genre, moisissures…). Il m’arrive régulièrement d’oublier des sacs ou des rubans en tissu en forêt et dès le lendemain ils sont dégoûtants. Humides, avec de la bave de limace, des petites bêtes… Une fois, un papillon a même eu le temps de faire son cocon dans les plis d’un sac que j’avais laissé dans un arbre ! Bon, après je pinaille. Il suffit que Pellon frotte un peu le rembourrage et c’est bon…

« Cependant, ce masque doré ne pouvait suffire à dissimuler l’éclat brillant de mes pupilles, celles du banni, du soldat, du traître et du meurtrier. »
→ Oh ? Il semble qu’il se soit passé beaucoup de choses durant ces années, et pas des belles. Est-ce qu’il a écopé de ces quatre qualificatifs uniquement à cause de la disparition d’Ameldyn, ou alors a-t-il accumulé les poisses ? Je pencherai pour la deuxième hypothèse. Pellon n’a pas de chance et en vingt ans il a eu le temps de collectionner les problèmes :/

« Je détestais la chasse à courre, monter à cheval me rappelait toujours un affreux souvenir. »
→ Lu ainsi, on a l’impression que Pellon ne monte à cheval que pendant les chasses à courre. Or, de ce que je comprends dans la suite, il travaille pour un très haut dignitaire. Il doit donc régulièrement l’accompagner dans ses déplacements.
→ Petite suggestion : Je détestais la chasse à courre et montrer à cheval… Ou : Je détestais la chasse à courre. De plus, monter à cheval…

« Les troncs gigantesques des arbres qui m’entouraient semblaient s’élever jusqu’aux nuages. […] Il me semblait n’être qu’une brindille misérable et éphémère, condamnée à disparaître sans laisser de trace. »
→ Ce passage me plaît beaucoup. On sent une certaine révérence dans la description que Pellon fait des arbres. C’est joliment décrit :). Et on retrouve aussi une sorte de complexe d’infériorité déjà évoqué lors des fragments. Décidément, Pellon ne s’aime pas.

« Quand j’avais posé la question à Tresiz, mon maître avait tenté de m’expliquer qu’il s’agissait d’un symbole. Une manière pour la famille impériale d’asseoir sa souveraineté sur l’Empire en chassant sur les terres de son ancien ennemi. Cela me semblait vain. »
→ De même, on retrouve ce détachement envers les façons de faire belliqueuse des autres. Pellon fonctionne tellement différemment qu’il ne comprend même pas comment on peut perdre son temps avec des vétilles pareilles.

« Lié par mon serment, je devais toujours rester aux côtés de Tresiz. Je risquais gros si je brisais cet engagement qui m’avait évité la condamnation à mort »
→ Eh bien, ces vingt ans n’ont pas été de tout repos visiblement ! Une condamnation à mort, carrément… Lui qui m’avait toujours semblé gentil et droit, je me demande comment il en est arrivé là. Victime des circonstances ? Ou punition suite à un acte répréhensible ? Que de mystères ^^

« J’avais essayé de ne pas trop m’attacher à lui, craignant une nouvelle perte, une nouvelle déception. […] Malgré son physique disgracieux, son hideux bec-de-lièvre, il aurait sans aucun doute fait un excellent Empereur. »
→ Voilà une description prometteuse d’un personnage intéressant ! Tresiz a l’air d’être quelqu’un d’intelligent, bienveillant, agréable. J’ignore depuis combien de temps Pellon est à son service, néanmoins, un peu comme lui, je ne peux m’empêcher de me dire qu’un jour il lui devra quelque chose. Dans ce monde-là, rien n’a l’air d’être gratuit.

« — Oh que oui ! Il appartenait à un membre de l’ordre des Masqués. Ces hommes et femmes consacraient leur vie à la divinité du faucon à l’époque des Corbac. »
→ On en apprend un peu plus sur ce qu’est ce mystérieux faucon ! Et un petit cours d’histoire par la même occasion :). Je ne sais pas si tu as déjà joué à Morrowind, mais ça m’évoque un peu les Ordonnateurs du Temple (et en plus ils ont des casques avec un masque doré!).

« Je m’exécutai, ne pouvant nier une certaine curiosité morbide : comment exécuteraient-ils l’ours ? Résisterait-t-il ? Combien de temps ? »
→ Je suis un peu surprise de cette réaction venant de quelqu’un qui aime tant les animaux. Mais après, on peut changer en vingt ans.

« Pourquoi cet homme que j’avais autrefois tant admiré se satisfaisait-il d’un monarque aussi cruel qu’incompétent ? »
→ On sent une certaine amertume dans les paroles de Pellon. De manière générale, même s’il est redevable à son maître actuel, il m’a l’air de quelqu’un rongé par l’insatisfaction. Il se déprécie beaucoup, se sent coupable de ne pas pouvoir intervenir pour Linuléa, n’a pas l’air d’accord avec la politique du monde qui l’entoure…

« Rendu fou par ses blessures, l’ours attaqua soudain un groupe de cavaliers trop proche de lui. […] Malgré leur expérience, plusieurs de mes voisins ne purent retenir des cris d’horreur. […] Plusieurs hommes vinrent lui sectionner les tendons pour l’immobiliser. »
→ Dans la même idée que la « curiosité morbide », la description que fait Pellon de la scène fait froide et détachée, comme s’il n’était pas touché ni dégoûté. Des hommes d’expérience crient d’horreur, mais pas lui ? Il ne sourcille pas à mesure que l’ours subit diverses mutilations ? Pour faire un parallèle avec les fragments, il reste « au chevet » du cheval à la jambe brisée qu’il a achevé, mais là il ne semble éprouver aucune émotion face à cette boucherie étalée sur plusieurs paragraphes. Il éprouve du dégoût pour l’Empereur, mais on n’a pas l’impression que la situation l’émeuve outre mesure.
Soit il est devenu comme ça, mais dans ce cas il faut peut-être l’éclaircir d’une ou deux phrases ? Ou alors rajouter quelques petits éléments qui soulignent que ça le dégoûte : frissons, chair de poule, nausées, crispation, regard détourné etc.

« Sa monture, pourtant un destrier imposant, peinait à porter un tel poids. »
→ Petit pinaillage, je préciserais plutôt : « peinait à porter un tel poids après plusieurs heures de chasse ». Un destrier peut porter des charges lourdes, mais au bout d’un certain temps de monte il peut subir les conséquences d’un cavalier trop lourd pour lui. Je doute qu’on fournisse à l’Empereur une mauvaise monture inadaptée dès le début ^^

« Mal ajustée, la trajectoire de la lame s’acheva loin du cœur de l’animal blessé »
→ Je ne suis pas du tout au fait des détails de la chasse, mais n’est-ce pas plus compliqué de porter le coup de grâce depuis le cheval, par rapport à être à pied ? Et ce passage peut être l’occasion pour Pellon de brûler d’envie de sauter de son cheval pour aller lui-même achever l’ours et abréger ses souffrances ?

« Son cheval rua et devant l’escorte médusée, sa selle se cassa et il tomba en arrière. »
→ A moins d’un sabotage, je ne vois pas comment la selle de la monture de l’Empereur lui-même peut casser comme ça. Elle doit être bien entretenue et remplacée si besoin. Vue sa condition physique et sa blessure, l’Empereur n’a pas forcément besoin que sa selle casse pour tomber ^^.

« Ce visage habituellement si suffisant s’était paré d’un masque de surprise, il avait la bouche grande ouverte. »
→ Et ce masque-là n’est pas doré ;)

« On avait tué l’Empereur. »
→ Et je n’ai pas l’impression qu’il manquera à grand monde !

Un chapitre qui démarre sur les chapeaux de roue ! Un masque mystérieux, un Pellon au passé (encore plus) trouble, des personnages intrigants et un meurtre impérial pour terminer ! Je me demande qui est la mystérieuse archère. L’Empereur avait forcément beaucoup d’ennemis, elle a donc pu être commandité par n’importe qui… Des nobles, la famille ou des amis de Linuléa, voire son propre frère.
Des rebondissements sont à prévoir ^^. J’ai hâte de lire la suite :)

A bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 05/01/2024
Coucou Dzet !
Content de te voir par ici ! Désolé du délai de réponse, j'ai un peu délaissé l'écriture en fin d'année dernière car j'étais en Erasmus. Mais je reviens motivé !
En effet, les 20 dernières années ont vu pas mal de choses se passer pour Pellon.
Content que Tresiz t'ait l'air intéressant, il va avoir un rôle à jouer par la suite (=
Oui, pas mal de questions pour ce premier chapitre, il en faut bien. Les réponses viendront petit à petit...
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Sebours
Posté le 28/11/2023
Salut Edouard.

Voici une belle ellipse de 15 ans qui fait poser de nombreuses questions au lecteur. Pourquoi Pellon à été condamné?Où se trouve la princesse Ameldyn? Pourquoi n'a-t-il pas été récompensé de l'avoir sauver d'ailleurs?

Personnellement, j'éprouve une certaine difficulté a trouver des nom. Souvent, j'utilise des générateurs et je prends ceux qui sonnent bien. Parfois, se sont des jeux de mot. D'autres fois, je pioche dans mes connaissances historiques. Mais trouver un nouveau nom est toujours compliqué. Dans ce chapitre, tu parle de l'époque des Corbac. Pour moi, c'est l'argot pour désigner les corbeaux. Est-ce voulu? Sinon, cela peut déstabiliser le lecteur.

Sinon, le caractère des deux frères est bien retranscrit je trouve. Et ce masque d'or apparait comme un mystère. Je n'ai pas relevé d'incohérence dans cette partie. Il faut juste que le masque est une utilité par la suite (principe du fusil de Tchekhov).

Comme je viens de faire une rupture du tendon d'Achille, je suis en arrêt et je vais pouvoir lire un chapitre par jour je pense.
Edouard PArle
Posté le 15/12/2023
Coucou Sebours !
Oep, ce saut temporel a clairement pour but d'interroger le lecteur (=
Oui, c'était un choix volontaire, j'avoue que les raisons ne sont pas tant développées car cette famille est très secondaire dans le roman.
Content que le mystère du masque fonctionne bien.
Courage pour le rétablissement et merci pour tes commentaires !
Hâte de repasser chez toi (=
Peridotite
Posté le 11/08/2023
Coucou Édouard,

Nous nous retrouvons donc 15 ans plus tard, après le duel et la fuite de Pellon dans le désert. Pellon est désormais au service de l'empereur ou plutôt de son frère. On le sent coupable d'avoir failli au cours de cette campagne et en même temps, tu introduis un point intrigant : le fait qu'il ait de justesse été sauvé d'une exécution, qu'on le soupçonne de traîtrise ? Je me demande ce qui s'est passé. Est-ce parce qu'il s'est enfui pour sauver la petite ? L'a-t-on pris pour un déserteur ou cela cache-t-il autre chose ? En tout cas, je me demande ce qui s'est passé. L'explication de Traviz sur les Masqués est aussi intrigante. Je me demande qui ils sont et quels rôles ils auront à jouer. J'aime bien cette ouverture où tu donnes l'impression d'un monde vaste et cohérent.

Pellon semble avoir pris du gallon, il a l'air plus sûr de lui, même si l'on devine encore en lui une âme plus douce, avec notamment le fait qu'il n'aime pas la chasse qu'il juge trop barbare, ou qu'il prenne le temps de s'arrêter pour s'émerveiller de la beauté de la forêt. Tu dévoiles ainsi sa personnalité tout en douceur.

J'ai trouvé le texte globalement bien écrit. Tout s'enchaîne bien.

La fin est intrigante. Qui est cette femme qui a tué l'empereur ?

Mes notes de lecture :

"témoins de la violence des guerres passées. Au cours de notre voyage vers l’est, Tresiz m’avait raconté l’histoire de cette région tourmentée. Les plus grandes batailles de la Grande Guerre avaient eu lieu ici."
> Je trouve que les phrases "témoins de la violence des guerres passées" et "Les plus grandes batailles de la Grande Guerre avaient eu lieu ici." veulent dire la même chose. L'une ou l'autre peut être enlevées ou alors les deux phrases combinées entre elles ?

"sans bouger d’un pouce."
> C'est des arbres, donc on s'en doute. J'enlèverais donc ce petit bout de phrase. Cette clarification n'est pas nécessaire à mon avis.

" témoins de l’histoire"
> Attention tu crées une sorte de répétition de structure avec "témoins de la violence des guerres passées" un peu plus haut

"un macabre cimetière naturel."
> Pourquoi un cimetière naturel ? Il n'est pas naturel s'il est le fait des multiples guerres passées ? Il est dans la nature en un sens, mais je me demande si le terme est le meilleur.
Ça me rappelle un voyage à Verdun une fois, des paysages encore dévastés de nos jours où l'on devine sous les collines les carcasses des chars ou la présence des corps. Ça m'avait donné froid dans le dos !

"Je me demandais où tu étais passé."
> En question pour être plus direct : "où étais-tu passé ?" ?

"fasciné par une fleur"
> Par une fleur ? 🤔 Par un nouveau jouet non ? Ou quelque chose comme ça ?

" parvenait-il à s’amuser de son hideux bec de lièvre ?"
> Tu dis plus tôt que T a un physique disgracieux, mais je te conseille de glisser une rapide description physique de lui la première fois où on le voit. Là son bec de lièvre tombe un peu comme un cheveux sur la soupe dans ma tête.

Sinon, je trouve la lecture fluide et le tout bien écrit 👍 on se laisse porter.

"— Où as-tu trouvé cette merveille ? me demanda Tresiz avec candeur.
— Derrière des ronces.
— Eh bien, tu peux remercier les dieux pour une telle trouvaille"
> Je trouve que la première question est rhétorique finalement. À mon avis, tu peux couper sa réponse (le fait que le masque soit derrière des ronces) qui n'apporte pas grand chose, à moins que ça n'ait une importance pour la suite ?
> Exemple : "Où as-tu trouvé cette merveille ? me demanda Tresiz en tournant et retournant le masque dans ses mains. Sont-ce les dieux qui ont guidé tes pas ? Ce masque doit valoir le prix d’une vingtaine d’armures !"

"plusieurs fois vu leurs ornements dessiné dans des livres mais je n’avais jamais vu un masque en vrai._
> vu/vu

"Je n’avais jamais vu une proie aussi effrayante."
> Je remonterais cette phrase, juste avant ta description.

"Sa monture, pourtant un destrier imposant, peinait à galoper avec un tel poids sur sa selle."
> "peinait à le porter" ? (car il ne galope pas en ce moment)

Au plaisir de lire la suite 🙂
Edouard PArle
Posté le 19/08/2023
Coucou Péri !
Content de voir toutes tes questions et hypothèses, le but de ce saut de ce temporel était entre autre de mettre pas mal de mystère sur le passé de Pellon, qui a vécu pas mal de trucs depuis le fragment.
Oui, tu l'as bien vu par la suite, les masqués jouent un sacré rôle dans l'intrigue^^
Content que tu aies apprécié à ce chapitre, j'ai procédé à pas mal d'ajustements en lisant tes remarques,
Merci de ton retour,
A bientôt (=
annececile
Posté le 10/08/2023
Un tres bon chapitre, ou a travers l'action, tu decris parfaitement Tresiz et l'Empereur et la dynamique entre eux. On retrouve aussi Pellon, sa culpabilite.... La facon dont tu decris la foret ancienne et les "souvenirs" de la guerre est aussi tres bien rendu.
On rejoint les sentiments de Pellon qui trouve reconfort au milieu de ces immenses arbres, et le contraste avec la scene de la chasse au denouement inattendu. C'est une vraie surprise !

Petits details :

recouvert d’une couche de saleté > Parler de poussiere, ou de boue serait peut-etre plus juste?

Mon cœur se serra en repensant à sa disparition > en evoquant?

Avait-t-on découvert > un t de trop

que je ne valais rien pour les serviteurs de l’Empereur > les serviteurs de l'Empereur consideraient que je n'avais aucune valeur?

leurs ornements dessinéS dans des livres

À chaque fois que mon regard se posait sur la jeune femme, je me sentais affreusement coupable. > nous savons que Pellon a de bonnes raisons d'eprouver de la culpabilite, mais il y a un moment ou ca devient un peu trop omnipresent pour etre credible. Personne, pas meme Tresiz n'y peuvent rien, mais Pellon se sent coupable de ne rien faire? Il pourrait se sentir navre pour elle sans ajouter un cri de douleur finalement narcissique ("Tout est de ma faute! Meme la violence de l'Empereur contre sa femme!") ce qui ne colle pas avec le fait qu'il a quand meme beaucoup de bon sens.

Plusieurs hommes vinrent lui sectionner les tendons pour l’immobiliser. > Ca me rappelle la facon cruelle dont il a sectionne le tendon du bras de Lagorn... (Tu sais ce que j'en pense... :-)

Comme tes amis, je note que les details qu'il reussit a apercevoir de la mysterieuse meurtriere alors qu'elle est si loin sont etonnant de precision. A moins qu'il ait des jumelles?

En tout cas, c'est un nouveau debut passionnant pour cette histoire ! Et la qualite de ton ecriture impressionne. Bravo!
Edouard PArle
Posté le 25/08/2023
Coucou Annececile !
Content que le personnage de Pellon te paraisse bien rendu après ce long flashback, ainsi que ceux de Tresiz et de l'Empereur.
Merci pour tes remarques, j'ai fait les corrections nécessaires (=
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 08/08/2023
Hello !

A moi, il ne me manquera pas, cet empereur. Tu l'as rendu détestable avec une grande efficacité, eheh. Il a tous les vices : il est corrompu, cruel avec les animaux comme les humains, violent, arrogant, il n'a aucune compassion...
J'ai été content de retrouver Tresiz, par contre, car j'en gardai un bon souvenir.

Le chapitre en lui-même est très bien écrit. J'ai partagé le sentiment de Pellon à l'égard de la chasse : bruyante, attisant la violence, chaotique... J'ai trouvé amusantes les petites piques posées ça et là par la narration : la focalisation interne te permet de laisser transparaître les traits de personnalité de tes personnages, comme le côté un peu plaintif de Pellon. "L'épée trop belle pour lui" et le "chargea péniblement" m'a fait rire. J'imaginais bien ton perso en train de considérer la scène en râlant intérieurement.
Le reversement de situation fonctionne par son ironie : le chasseur était finalement la proie. La scène où l'empereur tombe et meurt était vraiment saisissante : tu ne lésines pas sur les détails, et on visualise parfaitement la scène, aussi glauque soit-elle.
Comme de coutume, on termine sur un mystère, l'identité de la cavalière sera probablement l'une des énigmes qui nous occupera, lecteurs et personnages, dans la suite ?

"Je détestais la chasse à courre, monter me rappelait toujours un affreux souvenir." Ici, la syntaxe m'a paru un peu bizarre ?
"Çà et là, la terre avait recraché des armures et lames rouillées, témoins de la violence des guerres passées." -> J'aime beaucoup cette image !

Tu commence très bien, donc. J'ai hâte de découvrir la suite !

Au plaisir et à bientôt !
Edouard PArle
Posté le 25/08/2023
Coucou Ozskar !
Ahah tant mieux si je l'ai rendu détestable aussi vite, content que tu te souviennes de Tresiz (=
Content que tu trouves la focalisation interne, c'est vrai qu'en terme de ressentis ça ajoute un vrai plus. Et oui, évidemment ce mystère ressurgira tôt ou tard...
Content aussi que tu aies apprécié l'image de la forêt remplie de restes du passé, j'aime beaucoup ce lieu.
Merci beaucoup de ton commentaire !
A bientôt (=
Maëlys
Posté le 23/07/2023
Coucou ! Je dois dire que je suis très impressionnée par ce premier chapitre, nettement mieux écrit encore que les versions précédentes (très bien écrites aussi). Je trouve que ton style "s'affirme" et que dès le début, il est simple de s'attacher à certains personnages et d'en haïr d'autres (Landriz est très légèrement visé).
La chasse à l'ours est bien écrite, dynamique, assez horrible sur certains points. La chute du chapitre est froide et directe, j'aime bien. Je continue ma lecture avec plaisir !
bonne continuation :)
Edouard PArle
Posté le 30/07/2023
Coucou Maëlys !
C'est super que tu sentes du progrès depuis la précédente version !
Je suis content que tu aies apprécié lire ce chapitre.
A bientôt !
MrOriendo
Posté le 02/07/2023
Hello Edouard !

On retrouve Pellon des années plus tard ainsi que le personnage de Tresiz dont j'avais déjà entendu parler, sûrement quand j'avais commencé à lire l'ancienne version de ton roman.

J'ai bien aimé cette chasse à l'ours qui est bien relatée, et qui s'achève sur un final à la fois pitoyable et surprenant. Tu utilises la chevauchée dans le bois pour nous donner juste ce qu'il faut d'informations, je me demande bien quel rôle aura ce fameux masque dans la suite de l'histoire puisqu'il semble occuper une place importante.

Une petite remarque, si je peux me permettre ?
Lorsque l'archère assassine l'empereur, tu dis que "toucher sa cible à une telle distance relève d'un exploit prodigieux", et pourtant Pellon est capable de la détailler jusqu'à apercevoir la couleur de ses yeux ?
Soit il a vraiment une excellente vue avec quelque-chose qui relève de la magie, soit il se tenait juste à côté d'elle, soit c'est impossible.

En dehors de ce détail, j'ai vraiment apprécié le chapitre. Notre mystérieuse archère serait-elle Livana ? Mystère...
Je continue ce soir :)
Edouard PArle
Posté le 02/07/2023
Coucou Ori !
Oui, Pellon et Tresiz sont deux personnages qu'on retrouve souvent dans mes histoires xD
J'ai essayé de faire une introduction assez douce en terme d'infos, mais assez forte en terme d’événements / action. Je suis content de voir que ça te plaît jusqu'ici.
Tu as raison, le détail des yeux c'est un peu abusé, je vais retirer.
Je ne pensais pas que la piste Livana reviendrait autant dans vos commentaires xD C'est toujours intéressant de lire vos hypothèses ^^
Merci de ton retour,
A ce soir !
Hortense
Posté le 28/06/2023
bonjour Edouard,
Je retrouve Pellon et Treisiz avec un plaisir non dissimulé. Deux personnalités aussi attachantes l'une que l'autre.
Tu distilles petit à petit les informations, nous laissant le temps de bien les assimiler, c'est habile. Je ne m'attendais pas à cette fin mais je dois dire qu'elle me réjouit plutôt. Exit l'affreux Landriz, "Vive l'empereur Treisiz !!!" mais peut-être que je m'aventure un peu trop vite dans les suppositions.
La chasse à l'ours est redoutablement efficace et effrayante, mais je ne peux m'empêcher de pleurer pour la pauvre bête...

Comme d'habitude j'ai beaucoup commenté , tu me connais je suis bavarde. Donc des suggestions que tu jugeras opportunes ou pas et j'ai relevé aussi la grande utilisation d'adjectifs possessifs qui ne sont pas toujours nécessaires.
Bon courage pour avaler mon charabia !


- Je tirai sur mes rênes, intrigué. Après être descendu de selle, je fis mine d’observer des traces sur le sol : il me semble que tu peux lier les deux phrases, par exemple : J'arrêtai ma monture et descendais observer les traces sur le sol.
-je fis mine d’observer /de l’observer à nouveau : de l'étudier à nouveau
- Il était splendide, resplendissait au milieu de la pénombre du bois : il resplendissait dans la pénombre du bois.
- savamment orchestrées : agencées ?
- Cet objet contrastait : détonnait ?
- Cependant, même avec ce masque doré, je continuais d’apercevoir l’éclat brillant de mes pupilles : cependant ce masque ne pouvait suffire à dissimuler l'éclat brillant de mes pupilles... ?
- On m’infligeait ce vacarme depuis l’aube : je ne suis pas fana des "on". Plus simplement : ce vacarme durait depuis l'aube ?
-de cavaliers Maitir charger face à moi : je supprimerai face à moi, c'est implicite
- la petite Ameldyn sur mon épaule : sur l'épaule
- des armures et lames rouillées, qui témoignaient de la violence des guerres passées : c'est soit des armures et des lames rouillées, soit armures et lames rouillées (je préfère le second), témoins de la violence plutôt que "qui témoignaient"
- Au cours de notre voyage : le "notre" mériterait un petit rappel
- condamnée comme tous mes congénères : je ne mettrais pas "comme tous mes congénères". Je comprends ce que tu veux dire mais je trouve que cela alourdit la phrase sans présenter un réel intérêt. "Condamner à disparaître sans laisser de trace" est beaucoup plus fort.
- Seuls quelques fourrés et buissons parvenaient à subsister sur le sol aride : du coup je suis perturbée. Cette forêt dense aux arbres magnifiques aurait-elle pu se développer sur un sol aride ? Ces grandes forêts ont souvent au contraire un sous-bois frais et humide, couvert de mousse et de genêts... sauf peut-être en forêts méditerranéennes, plus clairsemées et à la végétation plus pauvre.
- que la Grande Guerre avait transformées en un macabre cimetière naturel : transformées par la Grande Guerre en macabre cimetière.
- Cependant, mon esprit me souffla : je mettrais simplement "une petite voix me souffla" pour éviter les "mon" et "me"
- Je savais qu’il avait raison. : qu'il ou qu'ils ?
- Rendu fourbu par les heures de chevauchée, je peinai à remonter en selle. Après deux impulsions vaines, je trouvai enfin le courage d’offrir l’effort nécessaire au prix d’une violente douleur dans le bassin. N'hésite pas à faire plus simple : "Fourbu après ces heures de chevauchée, je dus m'y reprendre à deux fois pour remonter en selle. L'effort m'arracha une grimace de douleur." ou quelque chose du genre.
- et chargèrent ensemble sur l’animal : tu peux supprimer "sur l'animal"
-Le choc violent leva un vent de panique autour de moi : je ne mettrais pas "autour de moi"
- Comme tous mes voisins, je cherchai le tireur des yeux. J’aperçus derrière un fourré une cavalière vêtue de noir qui baissait son arc : nous cherchions tous le tireur des yeux. Derrière un fourré, une cavalière toute de noir vêtue abaissait son arc ?
- Quant à moi, je me hâtai : Je me hâtai ensuite...
- il peina à prononcer ces mots : il avait peiné
- Ses cheveux étaient trempés, son visage avait pris une teinte rouge et ses cernes étaient plus marquées que jamais. Habituellement peu enclin à quitter ses appartements, le frère de l’Empereur avait souffert de la chasse : beaucoup d'adjectifs possessifs dans ce paragraphe. Suggestion : cheveux trempés, visage rouge, cernes des yeux trop marquées, le frère de l'empereur avait souffert de la chasse
- Pourtant, il me souriait, me montrant sa joie de me voir : idem "pourtant il souriait, montrant la joie de me revoir.
- Je n’avais jamais compris d’où il tirait cette éternelle bonhomie qui dépassait la façade : cet air d'éternelle bonhomie m'étonnait toujours ?
- Lorsque j’avais connu la tourmente : dans la tourmente
- Même s’il savait ce que j’avais fait, Tresiz semblait me voir autrement que les autres : en dépit de ce que j'avais fait, Tresiz me voyait différemment des autres.
- que je cachais sous ma cape : caché sous ma cape
- et prit une grande inspiration. Puis il se remit en mouvement, me demanda de lui donner ma trouvaille : il me semble que tu peux supprimer. Tu pourrais simplement dire : A ces mots, je lui tendis le masque doré caché jusqu'alors sous ma cape.
- les humiliations que lui avait fait subir l’impératrice : infligées par l'impératrice
- comment cet homme que j’avais autrefois tant admiré pouvait se satisfaire : comment cet homme, autrefois tant admiré, pouvait se...
- elle devait regretter le temps de sa jeunesse, alors qu’elle vivait dans l’est, à Nolima. : elle devait regretter le temps de sa jeunesse, dans l'Est à Nolima ?
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 29/06/2023
Coucou Hortense !
Ça me fait plaisir de voir ton attachement pour Pellon et Tresiz (=
Oui, j'essaye d'introduire l'intrigue et l'univers petit à petit pour que ce soit digeste et intéressant. Oui exit Landriz, pour Tresiz empereur, tu auras vite la réponse...
Tant mieux si la chasse à l'ours fonctionne, je voulais une scène avec de la tension avant la chute du chapitre...
Génial le petit pavé de remarques, ça m'avait manqué^^
Pour les adjectifs possessifs, c'est à cause de mon passage à la première personne, alors je suis très intéressé pour voir ceux qui seraient superflus^^
Merci pour tes remarques, je les ai prises en compte !
A bientôt (=
Hortense
Posté le 29/06/2023
Beaucoup plus fluide ! Ecrire à la première personne est un exercice très difficile, il faut arriver à tenir à contenir les adjectifs possessifs et les les verbes pronominaux, ce n'est pas une mince affaire mais un véritable défi, mais on ne peut pas tous les supprimer. Je trouve qu'à présent la mesure est plus juste.

Juste encore quelques mini coquillettes :
- dans ces forêts lugubres que transformées par la Grande Guerre : un "que" en trop
- je me demandais comment la cour /Je me demandais comment cet homme : une répétition qui m'avait échappé
- une cavalière vêtue de noir qui baissait son arc : un "qui" de trop
- le visage blême. Son visage si suffisant : N'hésite pas à insister davantage sur le second "visage" justifier la répétition, comme par exemple : Ce visage d'habitude si suffisant, paré à présent d'un masque de surprise et qui ouvrait grand la bouche.
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 29/06/2023
Content que tu voies du progrès ! Effectivement, c'est un exercice pas évident quand on a toujours écrit à la 3e, surtout qu'en fantasy c'est pas très répandu.
Merci pour les coquillettes complémentaires ! C'est vrai qu'en corrigeant, on refait souvent d'autres erreurs xD
A bientôt !
Louison-
Posté le 21/06/2023
Coucou Edouard ! :D

Ca m'a fait plaisir de replonger dans ton histoire qui ne manque pas d'actions haha, la mort de l'Empereur, rien que ça ! Je n'ose pas imaginer ce que la suite nous réserve, déjà que les fragments étaient plutôt mouvementés avec la mort d'Elimsa et la perte d'Ameldyn ! Surtout que l'univers que tu dépeins est toujours aussi rude, que ce soit la scène avec l'ours ou les violences que subit l'impératrice, je crois il faut que je me prépare au pire ! ;)

J'aime bien le personnage de Tresiz sinon, et sa passion pour l'histoire. Ce casque d'or récupéré par Pellon est bien intriguant en tout cas !

Petite question sinon : je n'arrive pas à comprendre le découpage de tes chapitres, il y a eu 3 fragments de Pellon, puis le chapitre 1 mais je n'arrive pas à voir ce qui distingue les fragments de ce chapitre (si ce n'est le saut temporel), puis je vois que la prochaine partie est juste intitulée "Livana", et donc, est-ce un chapitre ou un fragment ou autre chose encore ? Et est-ce que tu as trois fragments pour un meilleur découpage PA ou même dans un livre édité ce serait 3 fragments ?
Je dis pas du tout que c'est un mauvais découpage mais je suis juste un peu perdue et j'aimerais bien que tu m'expliques pour que j'arrive mieux à comprendre les différences entre tes différentes parties ^^ Merciiii d'avance !

Oh et aussi ! Cette fameuse femme qui apparaît à la fin : suuper intriguant aussi hihi, je me demande si ce n'est pas Livana justement :D

Bisou, à vite !
Edouard PArle
Posté le 21/06/2023
Coucou Louison !
Je suis ravi de te lire, ça faisait longtemps que je n'avais plus publié de chapitres récents donc ton commentaire est vraiment le bienvenu !
Oui, j'ai essayé de faire un départ en fanfare xD Mais il y aura aussi des passages plus calmes, promis^^ En effet, un univers assez dur mais tu verras que je ne développes pas que son côté aussi sombre, j'aime aussi écrire de belles choses (au sens littéral et figuré).
Cool que Tresiz te parle bien dès ce premier chapitre !
Pour le découpage, c'est vrai que ça paraît un peu bizarre à ce stade xD Le fragment est un gros prologue découpé pour PA. Les chapitres sont divisés en 4 pdvs, un pour chaque perso principal : Pellon, Livana et d'autres que tu découvriras assez vite. J'ai essayé de clarifier en réécrivant chap 1 devant Livana. Je sais pas ce que tu en penses et si tu as bien compris ?
"Oh et aussi ! Cette fameuse femme qui apparaît à la fin : suuper intriguant aussi hihi, je me demande si ce n'est pas Livana justement :D" eheh mystère !
Merci beaucoup de ton retour,
A bientôt (=
Louison-
Posté le 01/07/2023
Coucou !
Pour le découpage : ah oui que tu aies marqué à chaque fois chapitre 1 rend la chose beaucoup plus claire, c'est parfait merci ! :D
Edouard PArle
Posté le 01/07/2023
Impeccable !
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