Chapitre 1 - Par un jeudi pluvieux - Partie 2

Silas tendit l’oreille. Avait-il bien entendu ? Il aurait juré que quelque part, non loin, un être vivant geignait.
Il tourna la tête de gauche et de droite, mais ne parvint pas à trouver l’origine de ces étranges couinements, étouffés par le murmure des gouttes s’écrasant sur les pierres tombales et sur les sommets en ardoise des caveaux. Ça ressemblait à quelque chose de vaguement humain, mais il n’en était pas certain. Silas était bien davantage accoutumé à des bruits de cimetière. Et ce qu’il percevait à ce moment-là, ça ne ressemblait en rien à un bruit de cimetière. Voilà de quoi susciter tout autant de la curiosité qu’une bien légitime méfiance.
Que risquait-il ? Probablement rien du tout. De petits geignements, il n’y avait pas là de quoi fouetter un chat noir ! Ce fut en tout cas ce qu’il se répétait tandis que, le dos courbé, il faisait discrètement le tour de la vaste et dernière demeure des défunts de la grande famille DeBruyère.
Il n’alla pourtant pas au bout de l’édifice. Il se figea, les yeux grands ouverts. Par reflexe, il rabattit les noirs pans de sa cape de cuir ciré. Ainsi, immobile dans l’ombre du caveau tout autant que dans le gris des nuages gorgés d’eau qui obscurcissaient le ciel, il était presque devenu invisible.
Là-bas, à quelques pas tout au plus de sa cache improvisée, sur les marches d’un caveau tout neuf – et fort coquet, par ailleurs – une silhouette était accroupie, penchée au-dessus d’un panier d’osier.
Silas retint son souffle. Avec la plus grande prudence, il se dissimula encore davantage derrière un des piliers de marbre soutenant le frontispice de la dernière demeure des DeBruyère.
En soi, il n’était pas rare qu’une âme en peine vînt pleurer un proche disparu. Mais par un jeudi ? Un jeudi pluvieux, de surcroît ? Tout cela était pour le moins inhabituelle. Pour ne pas dire suspect. Surtout que ce caveau, devant lequel la silhouette se tenait, était vide. Silas en était certain. Il ne l’avait pas encore vendu.

De là où il se tenait, il ne pouvait rien percevoir de l’identité de la personne. Une large cape la recouvrait entièrement, et elle était dos face à lui. À défaut de la voir, le fossoyeur tendit l’oreille. L’apparition s’exprimait, à voix basse, mais la pluie couvrait la plupart des mots qu’elle prononçait.
—     Je suis désolée… disait la voix féminine. J’espère que… - un grondement de tonnerre couvrit les paroles - Je suis désolée, je dois… J’espère que… pardonnera.
Le fossoyeur se figea, les muscles crispés. Un frisson le parcourut de la tête aux pieds.
Sans qu’il ne comprît ni comment, ni pourquoi, une longue dague d’or flottait à présent dans les airs, au-dessus de la femme. Elle glissa ainsi, sans que personne n’accompagnât son mouvement, jusqu’à se maintenir au-dessus du panier, à la verticale, pointe vers le bas. De l’objet se dégageait une lumière vive, tout autant qu’inquiétante, qui étira les ombres des tombes et des caveaux.
Silas craignit soudain que la clarté nouvelle ne révélât sa cache. Il tenta de s’enfoncer davantage dans l’obscurité de l’ombre projetée par la colonne.
Que devait-il faire ? Pétrifié par l’indécision, il continua de regarder la scène irréelle avec autant de curiosité que d’effroi.
Les geignements qu’il entendait jusqu’alors se muèrent tout à coup en cris.
« Il y a un moufflet dans c’te fichue panière ! comprit-il. Mais c’est quoi ce couteau ? Qu’est-ce qui se passe, ici, par la peste ? »
La dague descendit lentement pour s’approcher du couffin.
La silhouette marmonnait quelque chose.
—     Per vetustam magiam materiae. Per vetustam magiam materiae…
Silas ne comprenait rien à cette langue bizarre que la pluie rendait presque inaudible. Ce qu’il savait, en revanche, c’est que ça sonnait comme la langue des sortilèges. Son sang ne fit qu’un tour. S’il ne faisait rien, dans quelques secondes, la pointe de la lame allait rencontrer le corps du bébé et ce dernier… eh bien, il n’était nullement nécessaire d’être doué de divination pour imaginer la suite.
—     Lux Aeterna…
Silas Picsapin prit une décision. Il banda ses muscles pour faire un bond hors de sa cache. Il était encore temps d’arrêter tout cela. Dans sa gorge se formaient déjà les mots qu’il s’apprêtait à crier. « Hé ! Vous ! Arrêtez-vous ! »
Mais, alors qu’il s’apprêtait à s’élancer, un immense flash l’aveugla. Il protégea ses yeux de l’intense lumière et dut remettre son projet. Cependant, il était encore temps de crier. L’enfant qui se trouvait dans le panier pouvait peut-être encore être sauvé de l’étrange maléfice qu’on lui jetait. Cependant, il ne fit rien.

Il ne fit rien car une série d’évènements l’en empêcha.

Une déflagration secoua le cimetière, faisant vibrer jusqu’à la pierre de la colonne abritant le fossoyeur. Silas jeta un regard effaré dans la direction qu’il pensait être à l’origine du grondement. Était-ce le tonnerre ? L’orage était-il si intense et si proche pour provoquer pareil fracas ? La silhouette se redressa, tournant également la tête dans le même sens que Silas. Ses mouvements étaient brefs transpirant de nervosité. Avait-elle peur ? De quoi ? Elle souleva le berceau. Plongea son visage à l’intérieur. Silas l’entendit prononcer encore quelques mots sans qu’il pût en saisir la teneur.

La femme gravit alors les deux marches qui menaient jusqu’à la porte du caveau. Elle en ouvrit la double porte, déposa le panier à l’intérieur et le referma. Un éclair illumina le ciel. Durant un infime instant, Silas put distinguer le visage de la femme. Il était celui d’une personne jeune. De longs cheveux bruns, mouillés par la pluie, se collaient à ses joues. Les traits de son visage étaient fins, bien dessinés, venant se terminer par un menton en pointe. Silas n’eut pas besoin d’en savoir davantage pour se faire l’idée que la femme devait être d’une grande beauté. C’est alors que leurs regards se croisèrent. Dans les grands yeux de la femme se mêlaient cet étrange mélange de tristesse et de détermination qu’on pouvait parfois lire chez les personnes se sachant condamnées, mais qui accompliraient jusqu’au bout leur devoir.

Le fossoyeur n’en sut pas davantage sur son identité. Ils ne partagèrent pas un mot. La femme rompit le bref contact. Elle regarda encore une fois vers l’origine de la déflagration. Elle partit alors en courant, dans la direction opposée, dans de longues et souples enjambées.

Il ne s’écoula que quelques instants avant que le fossoyeur, toujours immobile et indécis, n’entendît le son caractéristique, lourd et menaçant, que produisaient des sabots heurtant un sol détrempé. Des cavaliers approchaient. Avant même qu’il eut pu esquisser un geste, il était là, devant lui, se dressant de toute sa hauteur : Un sombre destrier, encuirassé de plaques d’aciers aussi noires qu’une nuit sans lune. Silas put distinguer la vapeur que crachaient ses naseaux fumants.

Sur son dos se tenait un chevalier. Le fossoyeur ne put distinguer son visage, recouvert par un casque évoquant un crâne de chèvre. Il déglutit péniblement quand il avisa le long fourreau qui pendait à sa ceinture. Était-ce des hommes du vice-baron ? Son armure n’arborait ni les armoiries du baron Cussaque, ni celles du Seigneur Delachaise. L’homme s’arrêta, à seulement quelques pas du fossoyeur. La respiration intense de la monture envahit l’espace sonore, reléguant la pluie à l’arrière-plan. Il tournait la tête dans toutes les directions. Il cherchait quelque chose. Il cherchait la femme, Silas en fut immédiatement persuadé.
« Faites qu’il n’entende pas l’enfant… Faites qu’il ne l’entende pas… » supplia-t-il quelques divinités, sans bien qu’il sût laquelle fût la plus appropriée en pareille circonstance.
Que pouvait-il faire, lui, si jamais il fallait protéger l’inoffensif occupant du panier, contre un tel monstre de cuire et d’acier tranchant ? La réponse était aussi amère qu’implacable. Rien du tout.

Le cavalier fut rapidement rejoint par trois autres guerriers à cheval, qui le dépassèrent et s’élancèrent au galop dans la même direction par laquelle la femme avait fui, seulement quelques instants plus tôt. Elle ne pourrait leur échapper. Silas en était convaincu. Le cavalier tira les rênes de sa monture, lui faisant opérer une rotation. Silas se serra à la colonne du caveau des DeBruyère. À moins de ne faire plus qu’un avec la pierre, il ne pouvait s’y coller davantage.
Le cavalier le vit, Silas en fut persuadé, mais il ignora sa présence. Comme si le fossoyeur faisait partie du décor, comme s’il était négligeable. Le cheval frappa le sol de ses sabots, trépignant de poursuivre sa route. Le cavalier n’insista pas. Il éperonna sa monture qui s’élança au grand galop.

Silas inspira une longue goulée d’air. Depuis quand avait-il cessé de respirer ? D’un geste hésitant, il abandonna sa cache pour rejoindre l’allée boueuse qui sillonnait le quartier des caveaux. Il se tint là, droit, sous la pluie battante, incrédule, lorgnant d’un œil vide le paysage soudain déserté vers lequel tous les protagonistes étaient partis. Au loin, d’intenses lueurs zébraient le ciel. Était-ce l’orage ? Des grondements sourds lui parvinrent, faisant vibrer chacun de ses membres, jusqu’à l’intérieur de sa poitrine. Seulement quelques instants plus tard, tout disparut. Silas sentit bien que ce n’était pas un phénomène météorologique qui pouvait provoquer de telles lueurs, un tel vacarme. Il s’agissait d’autre chose…

Il recouvra ses esprits lorsqu’il entendit les cris étouffés qui provenait de derrière les portes closes du caveau. Il jeta un dernier coup d’œil à l’horizon, comme pour s’assurer que le danger était écarté, et gravit les deux marches. Il entrouvrit la porte.
—     Il y a quelqu’un ?
Les gonds grincèrent. Silas se raccrocha, en bon professionnel, à ce bruit familier. Un bon caveau, digne de ce nom, devait voir ses portes grincer lorsqu’on y pénétrer. C’était là un élément essentiel du cahier des charges. Une autre sensation confortable l’entoura. Celle d’un froid humide. Quand bien même l’air extérieur fût étouffant de chaleur, un bon caveau devait être froid et humide. C’était ainsi.
Mais cette sensation rassérénante ne l’apaisa pas longtemps. Une boule se forma déjà dans sa gorge. Il n’avait pas oublié la dague lumineuse. Qu’allait-il trouver ici ? Des petits geignements aigus s’élevaient du panier posé là, à même le sol dallé de grès. Silas s’en approcha, refrénant du mieux qu’il le pouvait l’appréhension d’y découvrir une boule agonisante de chaires ensanglantées.

Silas resta coi.

Ses yeux venaient de croiser un regard placide. Il se raidit, comme se sentant pénétré par ces iris étincelants et ces pupilles si singulières. Il s’ébroua pour tenter de chasser cette étrange et désagréable sensation et se pencha sur la corbeille contenant le moufflet tout emmitouflé de laine épaisse.
—     He ben… T’es vivant, on dirait bien.
—     Bleeeuh, blih.
Le fossoyeur fouilla les alentours du regard.
—     Et il est passé où, le couteau ?
—     Bleh.
L’homme se redressa. Il en était sûr. La femme n’était pas repartie avec. La dague lumineuse devait encore se trouver là. Pourtant… après une rapide inspection, il dut se rendre à l’évidence. De dague, il n’y avait point de trace. Silas ne sut que faire. Il se trouvait là, dans un de ses caveaux, à regarder à l’intérieur d’une panière contenant un marmot pas plus grand qu’un gros chat, tout emmitouflé de laine.
—     Bon… He bien… Hum ! Quelle drôle d’aventure, hein ? Ravi que tu ailles bien, en tout cas. Et de t’avoir connu ! Je suis en vie, tu es en vie, c’est pas mal, hein ? Allez ! Oublions ce qui vient de s’passer. Je sais pas qui étaient tous ces gus, mais les affaires des autres, moi, ça me regarde pas. Et crois-moi que je vais pas aller leur demander s’ils ont besoin d’un truc, hein ? Bon. Eh bien, je dirais que c’est l’heure de se dire aurevoir, t’en dis quoi ? Ah oui ! Si jamais tu as besoin d’une sépulture décente, pour un de tes proches ou quoi, n’hésite pas à faire appel à mes services.
Le fossoyeur reprit ses allures de fossoyeur, il referma les pans de sa cape cirée, rabattit son ample capuche autour de sa tête et vouta son dos. Ainsi, il fut bien dans son rôle. Il était croquemort après tout, pas nourrisse.  
—     Boh ! 
—     Oui. Si tu veux bien m’excuser, je dois travailler, maintenant.
Il enjamba adroitement et délicatement le berceau et inspecta le caveau coquet, tentant d’ignorer les deux yeux qui le suivaient dans la pénombre. Un bien bel ouvrage en vérité, avec des colonnades ouvragées et des goules de plâtre effrayantes. La porte qui en barrait l’entrée était en parfait état. Il en refit jouer les gonds, s’assurant une nouvelle fois qu’ils sonnaient bien. Une note parfaitement sinistre mais bien entretenue.
—     Il est pas mal ce caveau, réfléchit-il tout haut. – il se tourna vers le berceau – T’en penses quoi, toi ?
—     Bleeeeh ! Bleh !
—     Oui. Sir Edward en sera content, j’en suis persuadé.
Lui répondirent des babillements. Il s’approcha à nouveau de la corbeille en osier.
—     Hum. Et, tu attends quelqu’un ? Enfin, je veux dire, tu sais pas quand tes parents vont revenir te chercher, par hasard ? Enfin, ça me regarde pas. Ça peut être aussi une tante ou une nourrisse. S’pas mes affaires.
Le bébé planta son regard dans le sien. Ses yeux étaient vraiment étranges. Une couleur peu commune en vérité. Sans parler de la forme des pupilles. Ce n’était pas évident, dans la faible clarté d’un jeudi pluvieux, d’en distinguer davantage mais Silas en eut des frissons dans le dos.
Un doute le saisit.
Il avança prudemment une main et dégagea une des oreilles du poupon de son écrin de laine.
—     Ouf… murmura-t-il. Au moins, tu n’as pas les oreilles pointues. C’est déjà ça ! 
—     Baaaah ! Bah ! 
—     Ouai. T’as bien raison. Et donc. Pour ce qui est de tes…
Mais il ne continua pas. La vision de la silhouette penchée au-dessus du berceau lui revint. La silhouette et surtout, le couteau. Un bien long couteau pour une si petite frimousse. De toute évidence, la personne qui s’apprêtait à commettre un acte odieux avait été interrompue dans son geste ignoble. Mais si elle revenait… Pire… Si les cavaliers revenaient…

Silas soupira.

Il ne savait pas dans quoi il avait fourré son nez, et ne voulait pas le savoir. Qui étaient les gentils et qui étaient les méchants ? Était-ce la femme, avec son long couteau ? Étaient-ce ces cavaliers, pourtant si menaçants, mais qui avaient probablement sauvé la vie de cet enfant ? Difficile à dire. Cependant, force était de reconnaître que la femme ne l’avait pas blessé. Elle avait même perdu de précieuses secondes en le cachant ici, dans ce caveau. Mais alors, si elle n’était pas mauvaise, pourquoi cette dague ? Tout cela était obscure, bien trop obscure, pour une âme aussi terre à terre que celle de Silas.
—     Je peux pas te laisser là, grogna-t-il. Tu vas venir avec moi. Tu dois avoir faim en plus, hein ? Doit me rester un peu de ragout de midi.
Il souleva la corbeille, l’abrita de la pluie d’un pan de sa cape, et se vouta. Plus que d’habitude.
—     Ah oui. Je me suis pas présenté. Je m’appelle Silas Picsapin. Je suis le fossoyeur de ce beau cimetière. Et toi ? Tu as un nom ?
—     Bleeeeeh ! Bih bah.
—     Hum. Oui. On en parlera plus tard.
Veuf depuis toujours, Silas n’avait jamais eu d’enfant et cela, par les dieux, ne lui manquait pas du tout. À partir de ce jour, sa vie changea radicalement. Sa première leçon, il la reçut seulement quelques minutes plus tard lorsqu’il apprit qu’un bébé ne mangeait pas de ragout. Il devrait désormais composer avec un bambin empoté. Elle ne savait rien faire toute seule ! Ni parler, ni manger, ni même se laver. Elle, car oui, il s’aperçut bien vite qu’il s’agissait d’une fille.
« Une fille ! Par la peste. Une fille, ça creuse pas bien ! »

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Edouard PArle
Posté le 09/11/2024
Coucou Rob !
Je me suis demandé si j'avais manqué un chapitre, mais c'est juste la 2e partie de ce que j'avais déjà lu, c'est ça ?
En repassant par ici, la chute m'a re-amusé xD
Bon, allez j'attaque la suite.
-Henemiole-
Posté le 31/08/2024
Hello !
J’adore ce chapitre, il est vraiment trop touchant et l’action est bien menée !^^

Au fil de la lecture :

« Silas était bien davantage accoutumé à des bruits de cimetière. Et ce qu’il percevait à ce moment-là, ça ne ressemblait en rien à un bruit de cimetière. » —> J’adore le fait que l’on évoque le son, je trouve que ça amène tout de suite un certain réalisme ! :)

« Tout cela était pour le moins inhabituelle. » —> Inhabituel

« De l’objet se dégageait une lumière vive, tout autant qu’inquiétante, qui étira les ombres des tombes et des caveaux. » —> Waw, j’aime trop les ombres qui s’étirent, ça donne une image impressionnante ! Parfait pour un peu de magie !^^

« eh bien, il n’était nullement nécessaire d’être doué de divination pour imaginer la suite. » —> Ici, j’avoue avoir un peu bugué au milieu de la phrase… Elle est tout à fait juste, mais je la trouve un peu longue, personnellement, je mettrais « eh bien, il n’était pas nécessaire d’être devin pour imaginer la suite. » Mais après, peut-être que ça ne colle pas à ton style, tu connais ton texte mieux que moi…^^

« Que pouvait-il faire, lui, si jamais il fallait protéger l’inoffensif occupant du panier, contre un tel monstre de cuire et d’acier tranchant ? La réponse était aussi amère qu’implacable. Rien du tout. »
—> J’adore cette partie, on ressent bien la frustration quand arrive le « rien du tout ». :)
—> Cuir sans « e ».

« Il recouvra ses esprits lorsqu’il entendit les cris étouffés qui provenait de derrière les portes closes du caveau. » —> provenaient

« Un bon caveau, digne de ce nom, devait voir ses portes grincer lorsqu’on y pénétrer. C’était là un élément essentiel du cahier des charges. Une autre sensation confortable l’entoura. Celle d’un froid humide. Quand bien même l’air extérieur fût étouffant de chaleur, un bon caveau devait être froid et humide. C’était ainsi. »
—> Hi hi, j’adore ce passage, c’est vrai qu’on n’imaginerait pas un caveau sans portes grinçantes… :)
—> pénétrait

« Bon… He bien… Hum ! Quelle drôle d’aventure, hein ? Ravi que tu ailles bien, en tout cas. Et de t’avoir connu ! Je suis en vie, tu es en vie, c’est pas mal, hein ? » —> C’est trop mignon ! Je trouve que Silas est trop touchant, en essayant de parler à un bébé. On voit bien qu’il n’a pas l’habitude d’en rencontrer…^^

« Il était croquemort après tout, pas nourrisse. » —> Nourrice

« Une couleur peu commune en vérité. Sans parler de la forme des pupilles. » —> Hmm, j’aurais bien aimé savoir la couleur et la forme immédiatement, mais j’imagine qu’il la dira plus tard, s’il ne distingue pas encore très bien. :)

« Tout cela était obscure » —> Obscur

« Ah oui. Je me suis pas présenté. Je m’appelle Silas Picsapin. Je suis le fossoyeur de ce beau cimetière. Et toi ? Tu as un nom ?
— Bleeeeeh ! Bih bah.
— Hum. Oui. On en parlera plus tard.
Veuf depuis toujours, Silas n’avait jamais eu d’enfant et cela, par les dieux, ne lui manquait pas du tout. À partir de ce jour, sa vie changea radicalement. Sa première leçon, il la reçut seulement quelques minutes plus tard lorsqu’il apprit qu’un bébé ne mangeait pas de ragout. »—> Trop mignooon !^^

« Une fille ! Par la peste. Une fille, ça creuse pas bien ! »—> Hi hi, j’adore ce petit gag de la fin.^^

Voilà voilà, désolé si c’était long…
A bientôt, j’ai hâte de lire la suite !^^
robruelle
Posté le 02/09/2024
Hello !

Merci pour ton commentaire ! Je suis très content que ce chapitre t'aies plu ! J'espere qu'il en sera de même pour la suite :o)

Merci pour les corrections, j'avoue que c'est pas mon point fort, quand bien je me relis et relis encore hihi

À bientôt j'espere !
Vous lisez