La nuit suivante fut pour lui aussi instructive que longue et désagréable. Il eut bientôt connaissance d’une autre leçon : un si petit être pouvait être capable de grandes choses. Il s’en rendit vite compte lorsque, cherchant désespérément quelque chose à lui donner à manger, il s’aventura près du berceau.
— Parbleu ! Qu’est-ce que c’est que cette odeur ? Y a un truc qui a crevé ou quoi ? Hé, mais attend ! C’est toi qui pues comme ça ?
Il se pencha au-dessus du panier. Le nourrisson y avait l’air profondément concentré.
— Gnnniiiiiiih !
— Par la grande peste…
N’écoutant que son courage, il se lança dans cette inimaginable opération de salubrité. Ne cessant de grimacer et de se pincer le nez, il tenta d’abord une serviette. Mais, ne disposant pas des attaches nécessaires, il abandonna bien vite cette idée. Finalement, à son grand désespoir, ce fut une chemise, adroitement nouée par les manches, qui vint à son secours.
— T’as intérêt à me la rendre en bon état, hein ? Hors de question de chier dans ma chemise, t’as bien compris ?
Autant le dévoiler tout de suite, sa menace resta vaine.
Ce fut donc dès potron-minet, le lendemain, les yeux cernés de nuit blanche, qu’il prit le panier sous le bras et sortit. Les torrents de la veille n’étaient plus qu’un souvenir prenant la forme de flaques parsemant un sol boueux. Le ciel était au beau. Le soleil poignant à l’est donnait des couleurs oranges et roses à de minces nuages blancs qui s’étiraient avec nonchalance. À les voir ainsi, feignant l’innocence, il était bien difficile de s’imaginer que jusque tard dans la nuit, ils avaient déversé des trombes d’eau.
D’un pas bien moins assuré que d’habitude, Silas emprunta la direction de la maison de la vieille Hortensia, connue entre autre pour être la veuve de l’ancien vogt, premier notable du village. Il ne fut pas surpris, alors que les premiers rayons de lumière peinaient encore à se frayer un passage dans les heures nocturnes, de voir la vieille siroter une tasse fumante d’eau de café, sous sa véranda. Il ne fut pas étonné non plus de la voir accompagnée de son amie, la non-moins vieille Ésmeranda.
Le fossoyeur soupira.
Dans ce village, comme dans tant d’autres, les gens parlaient. Et, sur ces vieilles, l’on racontait – à voix basse, cela va sans dire - beaucoup de choses. Silas le savait, cependant, il ne savait pas vers qui se tourner, et il était à peu près certain de les trouver là, déjà levées, habillées et apprêtées avant que le premier coq ne chantât.
Ce fut la seconde vieille, Ésmeranda, qui, le voyant approcher, lui jeta un regard perçant. Le genre de regard qui pourrait couper en deux une plaque de verre d’un demi-pouce d’épaisseur aussi précisément que s’il se fût agi de papier.
— Tiens, mais ne serait-ce pas le jeune Picsapin qui vient ? dit-elle de la faible voix aigüe et sifflante d’une frêle grand-mère.
Avant de s’adresser à lui, nettement plus fort :
— Passe ton chemin, fossoyeur ! Aucune d’entre nous n’est encore morte. Pas de boulot pour toi aujourd’hui. Tu peux rentrer chez toi !
À ses côtés, Hortensia sourit. Pour être tout à fait exact, la commissure de ses lèvres remonta légèrement, tout en faisant apparaître une galaxie de rides.
— Regarde, ma belle, il vient avec un panier. Peut-être est-il enfin décidé à se montrer poli et à se faire pardonner le tour de la dernière fois en nous apportant des fruits ?
Ce à quoi la veuve de l’ancien vogt faisait référence, « le tour de la dernière fois », Silas s’en souvenait à peine. Quelques trente ans plus tôt, lorsqu’il n’était encore qu’un enfant, il était venu cueillir un fruit sur le pommier d’Hortensia, dans son jardinet. La vieille – qui, elle, l’était déjà - ne lui avait jamais vraiment pardonné ce crime et, depuis, Silas Picsapin vivait dans l’opprobre. Cela, avant aujourd’hui, ne lui prenait guère de temps et il s’accommodait de la situation.
Il lâcha un second soupire. Il était encore temps d’opérer un demi-tour ou, au contraire, de passer devant cette maudite demeure sans s’arrêter. Il était encore temps d’échapper à ce désagréable moment qui se profilait. Il avait le choix, il… Non. La petite occupante du panier qu’il transportait se rappela à lui. Il n’avait pas d’alternative. Il avait vraiment besoin de conseils. Il ne pouvait pas continuer ainsi, pas après la nuit qu’il venait de vivre. Quelle mouche l’avait piquée hier ? Pourquoi avait-il pris ce panier ? Pourquoi ? Il savait très bien pourquoi. Il ne pouvait pas décemment laisser ce petit être seul, dans un caveau à même le sol. C’était impossible. Silas n’était pas inhumain. Seulement voilà, celui qui était embêté, maintenant, c’était lui.
Les gens au village aimaient parler, donc. Et au sujet des vieilles, que disaient-ils ?
Les deux femmes, souvent accompagnées d’une troisième – heureusement absente ce jour-là – étaient fréquemment assimilées à une sorte de couvent. À partir de là, les opinions différaient, tant l’on ne savait pas si ce couvent entrait dans la catégorie des nonnes, ou dans celle des sorcières. Cela alimentait bien des conversations tard le soir, autour des profondes chopes du « Poney Pochtron », la taverne locale, un peu avant qu’une courageuse dernière tournée générale fût déclarée. Dernière tournée qui mettait généralement un terme à ces débats enflammés, lorsque les tribuns se mettaient à disparaitre les uns après les autres sous les tables, emmitouflés de jurons réconfortants.
La vérité se situe bien souvent au beau milieu des opinions manichéennes.
Ce qui était à peu près certain, c’était que des religieuses, elles tiraient un grand pouvoir moralisateur. Quant à ce qui était des sorcières… hé bien… elles s’en inspiraient pour le reste. Concernant leurs choix vestimentaires, il était difficile de choisir auquel des deux côtés elles se referaient. Des robes noires à l’austérité éclatante, couvrant un certain nombre de jupons tandis que des chandails venaient par-dessus des gilets qui eux-mêmes… Un géologue expert en couches sédimentaires n’aurait pas trouvé autant de strates dans une carotte prélevée en montagne. Le tout était systématiquement agrémenté d’un foulard à carreau sombre retenant des cheveux gris.
Décidant de faire fi des remarques des deux femmes, il poussa le portillon et, dans un silence palpable traversa le jardinet pour s’approcher jusqu’en bas des deux marches qui donnaient sur la véranda. La scène lui faisait un peu penser à un de ces gueux qui, régulièrement, osaient demander audience au baron. Il chassa rapidement cette pensée. La vieille Hortensia n’était pas baronne. C’était juste une vieille aigrie qui, l’espérait-il, pourrait lui prodiguer quelques conseils pour sa sauvegarde à lui et accessoirement à celle de l’enfant.
— Je vous salue, heu… Mesdames. Je… - il se racla la gorge qui, d’un instant à l’autre, se trouvât bien sèche - Je viens vous demander quelque chose.
Il sentit, presque physiquement, les deux paires d’yeux blanchis de cataracte, le fixer.
— J’ai trouvé… ça…
— Voyez-vous ça. Il vole une pomme et croit qu’il peut venir comme ça lui chante ! Bon. Approche, mon petit, montre-nous, l’invita Hortensia.
Le fossoyeur gravit les deux marches. Le bois ploya sous son poids dans une plainte grinçante. Il leur présenta le contenu du berceau.
Un sourire en coin, les deux vieilles se penchèrent avec dédain vers l’intérieur du panier. Sans un mot, elles contemplèrent le bébé qui avait alors entrepris de réaliser une étude comparative du goût de ses gros orteils.
La scène dura quelques secondes. Les expressions sur les visages de deux vieilles ne varièrent pas d’un iota.
Ésmeranda finit par lever un œil rusé vers Silas.
— Eh bien… Eh bien, eh bien, eh bien. Qu’avons-nous là ? On dirait que notre jeune Picsapin n’a pas chômé. – elle marqua un temps avant de poser l’ultime question - Qui est la mère ?
Silas fit tout pour garder contenance, mais n’y parvint qu’à moitié. Ses yeux s’ouvrirent, ses pupilles se dilatèrent.
— Ha non non ! voulut-il les détromper d’une voix un peu plus aiguë qu’à l’accoutumée. Vous faites erreur ! Non ! Je n’ai pas… Enfin, il n’y a pas de mère… Enfin si, j’imagine qu’il y en a une, mais pas avec moi. Enfin vous voyez, on n’a pas… Bref ! Ce n’est pas le mien ! Ce n’est pas mon enfant !
Il aurait aimé ravaler ses propos mais c’était trop tard. Il aurait préféré ne pas bafouiller devant ces deux vieilles. Il n’avait plus dix ans, par la peste ! Ces deux-là avaient vraiment le chic pour mettre les gens mal à l’aise.
Il risqua un regard vers la veuve du vogt. Le même sourire en coin s’était figé à la commissure de ses lèvres. Peut-être était-il coincé ? Que la peau avait fini par définitivement sécher dans cette expression ?
Non, il se trompait, car l’expression de la vieille changea. Lentement, ses lèvres formèrent un « o » tandis que ses sourcils s’arquèrent. Les rides se déplacèrent en un mouvement étrange, comme si on avait jeté une pierre à la surface d’un lac et que tout se chamboulait avant de gagner une autre place.
— Ah bon ? s’étonna Hortensia. Et pourquoi c’est avec toi qu’il est, alors ? T’l’as volé ? Ça m’étonnerait pas, ça, tient.
Silas soupira à nouveau ; le troisième soupir en si peu de temps.
Il ignora la remarque et entreprit de leur raconter, le plus brièvement possible, les événements de la veille ; qu’il avait trouvé cet enfant au cimetière ; que depuis, il attendait que ses parents revinssent le chercher ; qu’il ne pouvait décemment pas la laisser là-bas car… hé bien hier, il pleuvait ; et qu’hier, on était jeudi.
Les deux femmes se murèrent dans le silence un long moment. Hortensia hocha la tête.
— Il est vrai qu’un jeudi, c’est pas le jour pour emmener un enfant dans un cimetière. T’as bien fait, j’imagine, de le mettre à l’abri. Mais, t’es bien sûr de tout nous dire, n’est-ce pas ?
Silas hocha la tête. Bien sûr, il mentait. Mais ce qu’il voulait, c’était juste savoir comment s’occuper du marmot le temps qu’il retrouvât ses géniteurs. Avaient-elles vraiment besoin de connaître ce qui n’était finalement que des détails, comme la silhouette encapée, la dague d’or, ce qui s’apparentait à des formules de magie, et accessoirement quelques cavaliers pour le moins impressionnants ? Non.
Les deux vieilles partagèrent un regard en coin.
— Bon. Fais voir le gosse. De plus près, enfin ! On va pas le manger ce petit !
— Cette petite, en fait, crut-il bon de corriger.
La vieille lui jeta un regard mauvais.
— S’tu veux bien, Silas Picsapin, va pas croire que je me fis pas à ton jugement, mais quand-même…
Elle tomba nez à nez avec la chemise nouée par les manches qui habillait maladroitement le bassin du bébé.
— Par toutes les déesses, qu’est-ce que c’est que ça ?
— Je… Elle… sentait pas bon… Alors… je… bafouilla le fossoyeur.
— Et tu t’es dit que le mieux, c’était de la mettre en chemise, le coupa Ésmeranda, l’œil rieur.
— J’ai fait ce que j’ai pu, tenta-t-il de se défendre.
Il jugea bon de ne pas préciser qu’il s’agissait en fait là de la troisième chemise. Les deux tiers de sa garde-robe étaient désormais passés par le postérieur démoniaque du rejeton. Certaines étaient dans un bien piteux état. Il espérait que de l’huile de coude et beaucoup de savon suffiraient à lutter contre les tâches… et l’odeur.
— Bon. Voyons voir.
Hortensia souleva le bébé pour le prendre dans ses bras. Silas observa la scène, l’air inquiet. Les deux vieilles contemplèrent un instant le visage de l’enfant, avant de partager un nouveau long regard en coin.
— Y a un problème ? s’enquit le fossoyeur.
— Hum. Je sais pas. J’imagine que ses yeux ont pas pu t’échapper, à toi non plus.
Silas le reconnaissait. La couleur des iris, autant que la forme des pupilles n’étaient guère communes.
— Je l’ai trouvée comme ça ! se défendit-il, croyant que les deux vieilles allaient encore l’accuser d’un quelconque méfait.
— J’imagine que t’as vérifié les oreilles ?
Silas fut soulagé ! On ne l’accusait pas ! Enfin, pas encore. On se contentait de l’interroger. Et de surcroit, il avait la réponse ! Comme un écolier devant un maître d’école, il répondit avec enthousiasme :
— Oui ! Elles sont pas pointues !
Les deux vieilles opinèrent.
— Même si les oreilles sont normales, ça ressemble quand même beaucoup au résultat de… tu sais, Horty, ce que je… chuchota Ésmeranda.
— Chut ! la coupa net Hortensia. N’en dis pas plus. Dis, fossoyeur, t’es bien sûr de tout nous avoir raconté, hein ?
Silas déglutit péniblement, tout en hochant la tête.
Après l’avoir étudié un moment qui lui parut interminable, la veuve de l’ancien vogt soupira.
— Bon. Écoute. J’espère pour toi que tu retrouveras vite ses parents. Ce sera mieux pour tout le monde en fait. Mais en attendant, Ésmé et moi, on va t’aider un peu.
Elle s’adressa à sa consœur :
— Dis, tu veux bien aller chercher pour moi ma boite d’épingles dans le premier tiroir dans l’entrée ? Et quelques langes dans la chambre.
Tandis que l’autre vieille se levait et pénétrait dans la maison, Hortensia s’adressa à nouveau au fossoyeur.
— On va te montrer comment la changer, et comment lui donner à manger. Tu devrais aller voir Jeanine Dulac, aussi, t’sais. Elle vient d’avoir un marmot. Elle pourra peut-être te dépanner d’un peu de lait.
Silas ne put s’empêcher de retenir une grimace, ce qui fit sourire la vieille.
— Hé oui, mon p’tit, c’est la vie. Les bébés moutons, ça a besoin de lait de mouton. Les bébés humains, ça a besoin de lait d’humain.
L’homme hocha la tête. Intérieurement, il priait pour que sa vie redevînt comme avant, rapidement.
— Oui, tu as raison. Ce serait mieux pour tout le monde. Mais bon. Tu l’as trouvée, tu l’as prise avec toi, maintenant tu dois assumer.
Un instant, Silas se demanda si la vieille lisait dans ses pensées. Était-elle douée de magie, comme le prétendait la rumeur ? Il chassa vite ces pensées.
— Et… pour les yeux, donc. Vous pensez que ça va changer ?
— Je pense pas, mon p’tit. Ces yeux-là, ils sont particuliers. Ils bougeront plus d’un pouce.
— Et vous savez… pourquoi… ils sont…
— Non ! Je sais pas.
— Mais Madame Ésmeranda, tout à l’heure, elle avait l’air de…
— Elle sait pas non plus.
Jamais un point à la fin d’une phrase ne s’était fait autant remarquer. Il coupa la discussion si nette que Silas ne sut plus quoi ajouter.
— C’est bon ! lança joyeusement Ésmeranda en sortant de la maison. J’ai tout ce qu’il faut !
Les vieilles, alors, entreprirent de montrer à Silas comment langer un enfant.
Une heure plus tard, le panier sous le bras, le fossoyeur s’en repartit, en soupirant, et en les remerciant.
— De rien ! lui lança la vieille. Et quand tu voudras rembourser ta dette, pour la pomme de l’aut’ jour, sens toi libre de repasser, hein ?
Après son départ, les deux femmes gardèrent un moment le silence.
— Dis, Horty, pourquoi il a menti ?
— Je sais pas, admit l’autre.
— Pour les yeux de la petite, tu crois que… Enfin, on dirait… Tu sais… Ça fait penser à…
— Chut ! Pas un mot de plus. Je sais à quoi tu penses. C’est de la vieille magie, ça. Faut la laisser là où elle est, t’entend ? J’aime pas trop ça, que des gens jouent à ça dans le coin. Y a plus qu’à espérer qu’elle reste pas trop longtemps de par chez nous. Ce genre de truc, c’est rien que des problèmes. Mais…
La vieille n’alla pas plus loin. L’autre opina.
— Personne viendra, hein ?
Hortensia remua faiblement la tête.
— Je pense bien que le jeune Picsapin en a pour un bon moment, ouais.
Je profite d'un peu de temps pour poursuivre mes lectures. Et je dois dire que le ton plein d'humour de ton récit ne manque pas de donner le sourire et à oublier ses petits tracas (à moins que ce ne soit les gros ennuis de Silas qui m'aident à relativiser :p)
Je ne m'attendais pas vraiment à ce que Silas aille tout de suite demander de l'aide, je pensais plus ou moins qu'on allait passer par une phase où il tente par tous les moyens de cacher le bébé avant sa découverte inévitable, et je dois dire que je suis agréablement surprise. Et quelle aide il reçoit ! Ces deux grand mères ne sont pas tendres avec lui !
J'aime beaucoup le traitement que tu leur as donné, il y a des "trucs de grand-mère" qui sonnent assez authentiques je trouve, notamment le : "Passe ton chemin, fossoyeur ! Aucune d’entre nous n’est encore morte" qui m'a bien fait rire et est totalement une sorte d'humour du 3e âge x)
Le coup du petit délit d'il y a 20 ans qui est ressassé en boucle est bien trouvé également, pauvre Silas !
Je suis quand-même rassurée que ces grand-mères n'ont pas eu l'intention de finir le rituel, j'avoue avoir eu un petit doute :p Mais en tout cas, elles ont l'air d'en savoir plus que ce qu'elles ont bien voulu dire...
Petite coquille (je pense !) relevée au passage : "À ses côtes, Hortensia sourit". Je pense que tu voulais dire côtés ? Ou alors, elle est vachement souple cette grand-mère pour sourire à ses côtes :p
J'ai hâte de voir ce que tu réserves pour la suite ! A bientôt, bonne écriture à toi ! :)
Merci pour ton passage et ton commentaire !
Je suis ravi que les personnages des vieilles t'aient plu :)
Pour la coquille, tu as tout à fait raison, c'en est bien une ! Hortensia n'est pas une prof. de yoga à la retraite :)
J'ai vu que tu avais eu le temps de poster un nouveau chapitre, je vais aller voir ça !
À bientôt
Merci beaucoup :)
J'ai vu que tu avais commenté le chapitre suivant, je vais le voir de ce pas !
J'adore les métaphores, j'ai bien rigolé sur ces 2 chapitres XD ton écriture s'est beaucoup améliorée, j'ai l'impression
Par rapport à tes autres œuvres, il a du mieux, quelque chose de plus immersif
Bienvenue sur mon histoire !
Ha ben t'sais, j'essaie toujours de saupoudrer un peu d'humour de ci, de là ;) Mais y a pas que ça, ouh la non !
Ça me fait plaisir que tu trouves que je me suis amélioré ! Vraiment. J'ai toujours l'impression désagréable de faire moins bien qu'avant. Tant mieux si c'est pas le cas !
Ouaip ! J'ai franchi le cap et, ma foi, je suis assez content du résultat. Y a déjà quelques lecteurs et ça me fait très plaisir. Gagner des sous avec des livres, même si c'est beaucoup moins que mon salaire, bizarrement, ces euros là ont un gout différent :)
Merci pour les couvertures !
À bientôt !
Sympa de continuer ton histoire. Les personnages des trois vieilles sont assez amusants, j'imagine qu'on va apprendre à mieux les connaître par la suite. L'association avec le fossoyeur est assez surprenante, tu as une vraie capacité à faire ce genre de choses inattendues. Ca apporte des dynamiques intéressantes dans les relations entre les personnages.
Un petit truc : peut-être fait un petit rappel dans la note d'auteur de la situation vu que tu donnes peu d'éléments de contexte dans les premiers paragraphes. J'ai eu un peu de mal à me retrouver.
Le mystère sur les yeux fonctionne bien pour donner envie de découvrir la suite.
Mes remarques :
"La vieille – qui, elle, l’était déjà" ahah xD
"que je me fis pas à ton jugement," -> fie
Un plaisir,
A bientôt !
Ouh lala, je suis désolé, j'ai mis une plombe à répondre à ton message... désolé... Les deux derniers mois ont davantage été consacrés à lutter contre les virus qu'à écrire, malheureusement.
Merci en tout cas, pour ton retour !
C'est pas mal ton idée d'un petit rappel oui, tu as raison
À bientôt =)
C'est assez touchant le parcours du fossoyeur, qui comprend peu à peu qu'il devra assumer le rôle de père...C'est qu'il devait être vraiment désemparé pour aller voir la vieille Hortense, qui le déteste depuis...30 ans!
Petite remarque sur cette phrase : "Les deux femmes (...) étaient fréquemment assimilées à une sorte de couvent", je ne la trouve pas très claire, est-ce à dire que la population les assimile souvent comme étant membre d'un couvent? Peut-être à reformuler..
Merci pour la remarque, je vais regarder ça !