Chapitre 1 : Un généreux remerciement

Par Elly

Il était une fois une déesse aimante

Colère des Hommes, elle incarnait

Colère des opprimées, elle défendait !

 

Il était une fois une déesse méritante

Louée de tous, elle rayonnait

Aimée de tous, elle impressionnait !

 

Il était une fois une déesse puissante

Dans la folie, elle tomba

Ses fidèles, elle tua !

 

Des tasses de bières débordantes s’entrechoquèrent, ponctuant le chant des deux ivrognes au fond de la taverne. Un sourire niais s’épanouissait sur leurs visages rougis par l’alcool. Leurs voix tonitruantes qui résonnaient avec gaieté dans la salle provoquaient des migraines à la jeune femme assise au comptoir en bois. Elle avait voulu se détendre après une journée entière de marche, mais sa nervosité ne cessait de croître depuis son arrivée. Cette chanson qui la hantait nuit et jour. Elle soupira. Qu’avait-elle espéré en venant ici ? Du calme ? Ce n’était pas dans une taverne qu’elle le trouverait.

Elle s’attarda sur le tavernier qui préparait sa commande. Le vieil homme à la barbe blanche fournie et à la moustache taillée versait dans une tasse à l’intérieur tapissé de chocolat un liquide doré. Elle déglutit, couvant du regard ce breuvage scintillant.

Le gérant était concentré sur sa tâche. Ses sourcils froncés accentuaient les rides sur son front. Avec sa silhouette imposante, il ne devait pas avoir de difficulté pour séparer les buveurs au sang chaud. Son air bienveillant avait convaincu la jeune femme d’entrer malgré son hésitation.

Il déposa la tasse devant elle.

  —  Voilà votre Nectar.

  —  Merci.

La boisson avait l’odeur sucrée du miel mêlée à celle du chocolat. Son nom venait de sa ressemblance avec le précieux breuvage des dieux au royaume des Immortels. Elle porta le récipient à ses lèvres. Un soupir de contentement lui échappa lorsque le liquide chaud et sirupeux caressa ses papilles. Ses muscles se dénouèrent comme si le breuvage dissolvait la tension accumulée. Ah, voilà ce qu’elle avait cherché ! Du réconfort.

Le tavernier la laissa se délecter de son Nectar, nettoyant quelques verres sales. Tout en buvant, la jeune femme observa distraitement l’agitation qui animait la taverne. La pièce ne disposait que d’une poignée de tables. C’était suffisant pour un petit village comme Niox. Elle n’y restait qu’une nuit avant de reprendre son voyage. Habituellement, elle appréciait la convivialité des tavernes, mais ce soir, les rires gras et les blagues vaseuses des deux ivrognes l’agaçaient. L’un d’eux monta sur la table, sa tasse vide dans la main. Il tituba, puis se remit à chanter la suite de la chanson avec la justesse d’une casserole, acclamé par son ami.

 

Il était une fois, une déesse punie

Sous la lame divine, elle faiblit

Sous le jugement divin, elle fléchit !

 

Il était une fois, une déesse enlaidie…

 

La fin du chant ne vit jamais le jour car le chanteur perdit l’équilibre et dégringola de la table. Loin de s’inquiéter, son ami s’esclaffa. Il vida d’une traite son verre et interpella le tavernier.

  —  Eh, m’sieur ! Une autre… hic !

Le chanteur se releva difficilement, s’appuyant sur la table pour tenir sur ses jambes. Il fixa sa tasse, l’air de s’étonner qu’elle soit déjà vide, et la leva de concert avec son ami. Le tavernier abandonna ses verres et son torchon pour contourner le comptoir. Il se planta devant les deux soulards, les bras croisés. La jeune femme remarqua le couteau accroché à sa ceinture.

  —  Bien sûr, si vous avez de quoi payer, exigea le vieil homme.

Les deux buveurs gloussèrent. Le chanteur enfonça sa main dans sa poche et en ressortit une pauvre pièce en bronze. Il la lui tendit. Le tavernier secoua la tête.

  —  C’est pas assez.

  —  Ah bon ? J’vois trois pièces dans ma main, moi… hic…

Le gérant saisit par le col les deux hommes. Leurs tasses tombèrent de leurs mains. L’un transpirait à grosses gouttes et l’autre papillonnait des yeux, à deux doigts de s’endormir. Le vieil homme les traîna jusqu’à la sortie. Ils protestèrent vaguement, puis le calme s’installa. La voyageuse esquissa un sourire, satisfaite de ne plus entendre cette chanson lui torpiller les tympans. Elle pouvait désormais déguster son Nectar en paix.

  —  Voir une si belle femme seule me brise le cœur, confia une voix grave.

Elle se raidit. Ses doigts se crispèrent autour de sa tasse. Son désir était simple mais si dur à atteindre… Elle jeta un coup d’œil à l’homme qui venait de surgir à sa droite. Jeune et sûr de lui, il n’était pas dans un état d’ivresse prononcé. Elle reporta son attention sur sa boisson.

  —  Rassure-toi, ma propre compagnie me suffit.

Elle but une gorgée de son Nectar, comptant dessus pour l’apaiser, mais l’homme ne lui facilitait pas la tâche. Un rictus amusé déforma ses lèvres.

  —  Les femmes indépendantes et froides sont mes préférées. J’aime les réchauffer…

Il accompagna ses propos d’un regard libidineux. Dégoutée, elle reposa sa tasse d’un coup sec, mais son air clairement rebuté ne le repoussa pas, au contraire. Il replaça une mèche noire de la voyageuse derrière son oreille. Le tavernier, qui avait retrouvé sa place de l’autre côté du comptoir, lui lança un coup d’œil, prêt à intervenir. Elle refusa son aide en secouant légèrement la tête. Ce n’était pas nécessaire. Elle savait comment se débarrasser de ce genre d’individu qui s’arrêtait à son physique.

Son épée vrombit à sa ceinture. Elle serra le manche pour lui intimer de se tenir tranquille. Elle n’avait pas envie de passer le reste de sa soirée à nettoyer la lame.  

L’homme saisit le menton de la voyageuse pour faire pivoter son visage, pressé de voir autre chose que son profil. Il retira sa main comme si elle avait été brûlée en découvrant l’entièreté de son faciès. Un sourire carnassier étira les lèvres de la jeune femme.

  —  Mauvais choix. Tu risques de te brûler avec moi.

L’homme bredouilla quelques excuses avant de retourner auprès de ses compagnons de beuverie, raillé pour avoir raté son coup.

  —  Je suis navrée que vous ayez subi la grossièreté de ce client, se désola le tavernier. Quant à sa réaction, à la fin, ne vous en souciez pas. Vous êtes très jolie.

  —  Ne vous inquiétez pas, le rassura-t-elle. Je ne vais pas pleurer parce que je n’ai pas plu à un porc.

Plaire aux humains était la dernière chose qu’elle souhaitait. Si l’homme avait su qui elle était, la séduire était tout sauf ce qu’il aurait eu envie de faire. Même le tavernier qui lui adressait un sourire compatissant la toiserait comme si elle était le pire des monstres.

Elle but son Nectar pour noyer l’amertume qui refaisait surface. Le goût melliflu qui lui plaisait tant se révéla écœurant. Les ivrognes chassés, l’ambiance était plus agréable, mais les exclamations dans son dos l’irritaient. Tout compte fait, c’était la joie des autres qui l’énervait. Elle jeta un coup d’œil à la table du client grossier et de ses compagnons. Ils encourageaient un jeune homme doté d’une cape avec une capuche noire à enchaîner les verres, qui s’exécutait volontiers. Encore un qui allait passer la nuit dans son vomi…

Elle délaissa sa tasse vide sur le comptoir, dépitée. Venir ici était une mauvaise idée. Elle se leva et sortit de sa sacoche une bourse.

  —  Quatre oroles en bronze, c’est ça ? demanda-t-elle au tavernier.

  —  Non, je vous l’offre. J’espère que ce Nectar vous aura fait un peu de bien.

Elle le remercia, un sourire crispé sur les lèvres. Elle ne supportait pas d’être prise en pitié, mais elle n’était pas contre quelques économies. Elle avait exceptionnellement dépensé pour le confort d’une chambre plutôt que de dormir à la belle étoile. Le ciel nocturne était beau, mais en cette fin d’hiver, elle ne dirait pas non à un lit chaud et douillet.

Elle quitta la taverne, traversa les ruelles étroites où quelques pierres lumineuses incrustées dans les murs chassaient l’obscurité, et rejoignit l’auberge dans laquelle elle logeait. En refermant la porte derrière elle, elle poussa un long soupir comme si elle relâchait la pression. Cette pression que le Nectar avait réussi à estomper un instant, qui était revenue en un rien de temps. Elle était sortie pour ne pas ruminer seule dans sa chambre, mais son moral avait empiré. Si Tila avait été là, la soirée se serait passée autrement.

Son épée s’échappa de son fourreau sans qu’elle ne lève le petit doigt.  

  —  Pourquoi tu ne m’as pas dégainée ? s’emporta l’arme. Avec mon aide, tu lui aurais donné une bonne leçon !

  —  Justement, l’éduquer ne m’intéresse pas, et tuer pour des broutilles non plus.

  —  Pff ! T’avais juste la flemme de me nettoyer…

La jeune femme l’ignora et déposa le fourreau ainsi que sa sacoche sur une table en bois. Son regard accrocha sur un miroir fixé au mur. Un frisson la parcourut en apercevant sa tête. Elle refoula l’envie de briser le reflet en abattant son poing dessus. Cette apparence était l’incarnation de son châtiment pour ses crimes. Elle serra les dents en voyant ses cheveux noirs et raides abimés par les teintures, ces yeux gris métallique et surtout, ce cache-œil en cuir sur le côté gauche de son visage, duquel une cicatrice rosée dépassait, barrant son sourcil jusqu’à sa joue.

Son humeur était définitivement pire qu’avant.

  —  Bouhouhou… Je ne suis plus qu’une épée de décoration…

Sa fidèle arme se jeta sur son lit, se plaignant de ne sortir de son fourreau que pour tuer des monstres. En même temps, la discrétion n’était pas son fort, et des rumeurs circulaient à son sujet. Une épée parlante, ce n’était pas commun. La voyageuse était obligée de prendre des précautions pour éviter qu’on devine son identité.

  —  Quel pleurnichard ! se moqua-t-elle. Tes lamentations me donnent envie de t’accrocher à un mur.

  —  Tu es cruelle, Alizéha ! Vraiment sans-cœur…

  —  C’est moi qui devrais te dire ça. Tu n’en as littéralement pas…

L’épée roula sur le lit tel un enfant en train de piquer une crise. Il critiqua l’humour et l’empathie médiocre de sa maîtresse, ce qui lui arracha un sourire. Avec sa lame noire et ses reflets rouges comme si le sang l’avait teintée au fil du temps, Virko n’avait jamais quitté la jeune femme depuis leur rencontre, à ses dix ans. Malgré ses jérémiades récurrentes, Virko était d’un soutien infaillible et s’accordait parfaitement avec elle au combat. Pour rien au monde elle ne l’échangerait, même si elle aimait prétendre hésiter à le vendre contre un poignard bon marché pour le taquiner.

Virko s’immobilisa sur la couverture en laine.

  —  J’ai encore espoir d’être un jour de nouveau brandi pour faire régner la justice…

La mine d’Alizéha s’assombrit. Elle était désolée pour Virko qui regrettait cette époque où leur présence dans le royaume des mortels était utile et désirée, mais ce temps était révolu. Elle regretta d’éprouver un pincement au cœur en se remémorant ceux qui avaient été son unique famille, ceux pour qui elle avait fièrement accompli son rôle, et qui lui avaient tourné le dos sans hésiter. La justice n’existait pas en ce monde.

Elle comptait répliquer avec un sarcasme bien senti quand un grattement retint son attention. Elle se figea, perturbée par cet étrange son. Sur la porte, la poignée s’agitait. Elle l’avait fermée à clé, ce qui ne décourageait pas la personne qui avait l’audace de tenter une effraction devant elle.

Alizéha tendit le bras. Comme un aimant attiré par son opposé, le manche de Virko atterrit dans sa main. Qui que soit le voleur, il allait le regretter.

La poignée s’agitait de plus en plus, signe que l’individu s’acharnait pour forcer la serrure. Alizéha déverrouilla sa porte et l’ouvrit brusquement. Elle tomba nez à nez sur un jeune homme la dépassant de quelques centimètres. Ses boucles noires collaient sur son front moite, et ses yeux sombres comme la nuit la dévisageaient avec confusion. À sa longue cape à capuche noire usée, Alizéha reconnut l’un des clients de la taverne. Sa main moite tenait une clé numérotée.

  —  Qu’est-ce ‘vous faites dans ma chambre ? bafouilla-t-il.

Alizéha prit le temps d’inspirer pour ne pas enfoncer la lame de son épée dans la gorge du jeune homme et le désenivrer en moins de deux.

  —  C’est ma chambre, abruti, asséna-t-elle. Regarde.

Elle désigna le numéro sur sa porte, puis celui sur la clé qu’il tenait. Son regard navigua plusieurs fois entre les deux chiffres comme si son cerveau peinait à assimiler la différence, jusqu’à ce qu’une étincelle de compréhension illumine ses prunelles.

  —  Ah, j’vois ! Merci beaucoup, beaucoup…

  —  Pas de souci, marmonna-t-elle, pressée de mettre fin à l’échange.

  —  Pour te remercier, je vais… je vais…

Il porta une main à sa bouche. Avant qu’Alizéha ait pu refuser son généreux remerciement, le jeune homme vomit à ses pieds, puis s’écroula sur le seuil de sa porte. Un silence s’écoula. Alizéha sentait les tremblements de Virko qui refoulait son hilarité dans sa main. Elle toisa l’inconscient comme s’il était le plus misérable des insectes.

  —  Fais quelque chose ! l’incita Virko.

  —  Tu as raison. Découpons les membres de son corps qui dépassent dans ma chambre pour que je puisse fermer ma porte.

  —  Alizéha !

Elle fit la moue, peu encline à aider l’inconnu qui avait sali ses chaussures et le pas de sa porte. Elle lâcha Virko, qui se contenta de flotter à côté d’elle, et tira par les jambes le jeune homme pour le déplacer sur le côté. Elle l’adossa contre le mur. Après avoir nettoyé son visage et ses vêtements avec un mouchoir en tissu pour qu’il garde un peu de dignité, elle retourna dans sa chambre.

  —  Tu aurais pu le ramener dans sa chambre… lui reprocha Virko.

  —  Qu’il se débrouille. J’ai eu la gentillesse de mettre sa clé dans sa poche. S’il se fait voler, c’est son problème.

Elle retira ses bottes sales et les lava dans la salle de bain sous les jets de la fleur cracheuse d’eau dans l’évier avec un net dégoût sur le visage. Une fois l’entrée de sa chambre propre, elle s’écroula sur son lit. Virko se posa contre sa table de nuit où une fleur-soleil éclairait la pièce.

  —  Tu pues le vomi.

  —  La ferme, l’amnésique !

  —  Parle pour toi !

Sa réplique arracha un rictus à Alizéha. Virko était une arme particulière, car les épées ordinaires ne parlaient et ne volaient pas. Elles ne percevaient pas non plus leur environnement comme si elles avaient des sens. L’existence de Virko était un mystère. Tous deux s’étaient rencontrés ce fameux jour où la vie d’Alizéha avait basculé, sans qu’aucun d’eux ne sache comment ils s’étaient retrouvés là.

Elle bâilla. La douche attendrait demain. Elle se délesta du surplus de vêtements et se réfugia sous la couette avant que l’air froid ne lui hérisse les poils. Elle donna une pichenette sur la cloche transparente de la fleur-soleil, et la boule de lumière à l’intérieur devint une étincelle dans le noir. Alizéha vérifia que Virko était à sa portée, puis s’autorisa à se détendre jusqu’à ce que les affres du sommeil l’emportent.

Ce soir, un homme lui avait vomi dessus. On avait la vie qu’on méritait. La sienne était les restes d’un passé glorieux. Elle vivait dans la peur et dans la rage de se cacher car personne ne devait découvrir qu’elle était Alizéha, la déesse de la colère, déchue pour avoir massacré une population entière.

Son châtiment faisait d’elle une ombre pourchassée, sauf qu’Alizéha était déterminée à réécrire les lignes de sa destinée.

 

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Shadowmoon
Posté le 19/09/2025
L’épée qui parle...... Référence à Magnus Chase et les dieux d’Asgard?

Ce premier chapitre est prenant et j’adore déjà la protagoniste, qui semble être un personnage complexe et donc très intéressant.
Elly
Posté le 22/09/2025
un des livres de Rick Riordan ? Je crois que je l'ai lu il y a plusieurs années mais je ne me souvenais pas qu'il y avait une épée qui parle dans l'histoire ! L'univers de Rick Riordan est un de mes préférés car j'adore la mythologie donc possible que ça m'ait influencé !

J'ai fait de mon mieux pour que son développement soit intéressant alors j'espère qu'elle continuera de te plaire au fil des chapitres !

Merci pour ton commentaire !
Carlarqlm
Posté le 09/09/2025
Salut Elly,

J'aime beaucoup ta plume, je me sens instantanément prise dans l'histoire ! L'épée parlante est une très bonne idée. Virko amène une dose d'humour qui manque à Alizéha du coup je trouve que le duo fonctionne super bien.

J'ai hâte de lire la suite :)
Elly
Posté le 09/09/2025
Coucou !

Merci beaucoup ! Je suis contente que ce début et ce début fonctionnent bien !

J'espère que la suite te plaira !

Merci pour ton commentaire !
Urukem
Posté le 20/08/2025
Hello Elly.
Ce premier chapitre est bien fait. Bien qu'il ne se passe pas encore grand chose. Alizéha, une déesse déchue et son fidèle épée Virko. C'est très intriguant.

Heureusement qu'elle s'est retenue de découper le gars qui lui a vomit dessus. Les mauvaises manies sont difficiles à corriger.

Juste une suggestion.

Elle retira ses bottes sales et les lava dans la salle de bain sous les jets de la fleur cracheuse d’eau dans l’évier avec un net dégoût sur le visage.

Tu devrais mettre une virgule ou deux pour aéré.

Bref, hâte de lire à la suite.
Urukem.
Elly
Posté le 20/08/2025
Coucou !

Merci beaucoup ! Oui pour l'instant ça reste assez tranquille, mais l'action va venir !
Le nettoyage aurait aussi été beaucoup plus fastidieux si elle l'avait tué !

C'est vrai que la phrase est un peu longue, je vais voir ce que je peux faire avec les virgules !

Merci pour ton commentaire, j'espère que la suite continuera de te plaire !
Anthea-17
Posté le 19/08/2025
Je ne vais pas être très originale, j’adore l’épée !
J’aime beaucoup aussi cette chanson que tu as imaginé. Ça donne vraiment envie d’en découvrir plus sur ce qui s’est passé. J’aime beaucoup cette idée !
Hâte de continuer la lecture !
Elly
Posté le 20/08/2025
Je suis contente que Virko te plaise, je m'amuse bien avec lui dans l'histoire !

Merci beaucoup, j'ai bien aimé écrire cette petite chanson !

Merci pour ton commentaire, j'espère que la suite te plaira !
MelyMelouve
Posté le 26/06/2025
On peut dire que ce chapitre continue sur la lancée du prologue, avec une entrée puissante en la matière... sauf qu'on a pas de sang cette foi, mais autre chose d'encore moins glamour :')

J'apprécie beaucoup ton personnage d'Alizéha. Elle semble porter une palette de couleurs impressionnante en elle. Oh et, je ne m'attendais pas du tout à rencontrer un personnage comme Virko, mais je suis déjà en adoration !
Je n'ai qu'une envie, c'est d'en découvrir davantage sur leur passé et leurs secrets !
Elly
Posté le 29/06/2025
J'aime marqué le lecteur de différente façon xD

Je suis contente qu'elle te plaise ! Effectivement, j'ai beaucoup aimé travailler sa psychologie assez complexe sur certains aspects.
Virko, c'est la petite surprise du roman ! J'aime bien mettre des personnages de ce genre un peu atypique dans mes histoires ^^ je suis tout aussi fan de lui que toi !

J'ai hâte que tu découvres ce qu'il en est ^^ !
Ema
Posté le 03/06/2025
J'aurais appris un mot : melliflu, merci!
J'aime ton rythme, le personne d'Alizéha aussi, qui a l'air assez mélancolique, comme si elle ne l'avait pas eu facile. Il y a des ouvertures que je trouve peut-être un peu timides mais qui sont suffisantes pour donner envie de continuer... ce que je vais faire de ce pas!
Elly
Posté le 09/06/2025
J'adore découvrir de nouveaux mots peu connus et les utiliser, donc je suis contente de les faire connaître à d'autres !
Oui, elle a un sacré passé derrière elle...
J'ai toujours peur de trop en dire et que ça gache l'envie au lecteur de lire la suite pour découvrir , ou qu'il devine trop facilement x) en tout cas j'espère que la suite te plaira !
ZAODJA
Posté le 22/05/2025
Salutations,

Quel délice ce premier chapitre ! Je suis fan de ton style d’écriture. Tu mélanges humour, amertume, une pointe de tristesse, de rancœur et plein d’autres choses en même temps. C’est un vrai régal !

Ton personnage principal offre plein de possibilités d’émotions. C’est très intéressant de l’associer avec cette mystérieuse épée qui n’a pas sa langue dans sa poche. ( l’un de mes personnages principaux aura une lame similaire à la tienne et sa propre histoire également. ).

Je crois que je vais être obligé de mettre ton roman dans ma PAL. Je ne veux pas passer à côté d’un roman si parfait à mes yeux.

Bonne continuation et au plaisir !

Zao
Elly
Posté le 25/05/2025
Coucou !

Désolée si j'ai mis un peu de temps à répondre ! Ton retour me fait très plaisir ! J'aime écrire des histoires avec une large palette d'émotion, à travers les personnages ou l'intrigue, c'est ce qu'il y a de plus amusant intéressant à écrire, donc je suis contente que ça plaise autant qu'à moi !

ça me rend très curieuse à propos de ton histoire, tiens !

Merci beaucoup pour ton commentaire qui me fait très plaisir (mon égo va gonfler d'un coup xD) ! J'espère que les prochains chapitres te plairont <3

ZAODJA
Posté le 25/05/2025
Salutations,

Malheureusement pour toi, le personnage avec son arme « magique » n’arrive pas tout de suite…

Dans les prochains chapitres que je dois écrire, je parle d’une arme aux capacités hors normes. Une arme en métal liquide. Je te laisse imaginer ce que l’on peut en faire. Je suis obligé de garder une part de mystère.

C’est très difficile de se lancer dans l’écriture, alors tous les compliments sont bons à prendre, en plus, tu le mérites amplement !

Plus tard, nous pourrons comparer nos armes ^^ .

Zao
Minerve
Posté le 09/05/2025
J'aime trop! Le caractère d'Alizéha, déjà, une protagoniste puissante et avec un côté sarcastique qui ajoute une touche d'humour : elle est incroyable. Ensuite, je ne m'attendais pas du tout à l'épée qui parle mais l'idée est géniale, d'autant plus que la complicité entre les deux personnages et les répliques échangées entre eux sont vraiment trop cool!
Les descriptions sont claires, il y a déjà des détails intéressants sur le fonctionnement de ce monde de "médiéval-fantaisie", avec les fleurs magique (cracheuse d'eau et la fleur-soleil) ou encore les cristaux incrustés dans les murs (trop beau)!
Elly
Posté le 09/05/2025
Je suis ravie que ce début te plaise ! J'adore les personnages plus ou moins sarcastiques et les objets qui entretiennent une relation complice avec leur propriétaire dans mes histoires. ça fait partie de ce que je préfère écrire donc je suis contente que ça te surprenne et te plaise !
J'essaye de disséminer quelques infos par ci par là avec en effet une inspi médiévale !

Merci beaucoup pour ton commentaire ! Si jamais tu poursuis la lecture, j'espère que la suite te plaira :)
Eyram
Posté le 05/05/2025
Ce 1er chapitre séduit par son ton vif et son ambiance décalée ! Alizéha et son épée ont l'air de former un duo attachant et original. L’univers se dévoile par petites touches, et l’on sent qu’un passé complexe et tragique plane derrière la légèreté apparente des scènes. C’est une lecture plaisante, rythmée, avec juste ce qu’il faut de mystère pour donner envie de découvrir la suite ! :)
Elly
Posté le 05/05/2025
Je suis contente que ce premier chapitre t'ait plu ! C'est pas toujours facile de titiller la curiosité du lecteur sans trop en dire donc je suis plutôt contente d'y arriver ^^

Merci pour ton commentaire, j'espère que la suite te plaira :)
Reveanne
Posté le 04/05/2025
Un début dans l'action, pas de blabla inutile, on découvre le monde au fur et à mesure = j'adore.
L'héroïne a un caractère bien trempé, et j'adore son épée parlante. (un petit côté Rubilax dans Wakfu que j'adore! Vive Virko!)
Après je trouve que ça manque un peu de décors pour bien planter l'action, là c'est un peu flou.
Mais c'est une début très prometteur. :)
Elly
Posté le 04/05/2025
Contente que ce début te plaise !
J'aime les protagonistes avec un certain caractère, c'est plus drôle à écrire. Et virko, que dire, c'est un de mes personnages préférés dans cette histoire, je m'amuse bien avec xD je connais Wakfu de nom, pas les personnages ou rubilax, mais je suis contente qu'on l'apprécie !
C'est toujours mon problème, les descriptions x) soit j'en fais trop et c'est trop longs, soit j'en fais pas assez. Je vais essayer de retravailler ça.
Merci beaucoup, ça me rassure que ce début d'histoire soit pas si mal ^^
Reglisse000
Posté le 18/04/2025
Chapitre 1 interressant ! Seulement, petite question dans le prologue, il me semble qu'Alizéha a les cheveux roux, et là, elle a les cheveux noirs. Est ce que c'est parce que c'est une déesse déchue ou qu'elle ne veut pas qu'on l'a reconnaisse ?
Aussi, le fait que Virko l'ait appelé l'amnésique m'a beaucoup intrigué. Hâte de découvrir pourquoi !
Elly
Posté le 18/04/2025
Effectivement, sa couleur de cheveux est différente. C'est voulu. Je laisse un peu de suspens mais la raison sera expliquée au fil des chapitres, tu devrais finir par comprendre, sinon j'éclaircirai ce point pour que ce soit plus compréhensible.

J'espère que la suite te plaira ! Merci beaucoup pour ton commentaire !
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