Chapitre 2 : De voyageuse à garde rapprochée

Par Elly

Alizéha aimait les matins à l’auberge. Les pâles rayons de soleil caressaient le visage des clients fraîchement réveillés et éclairaient les tables à travers les fenêtres. L’atmosphère était aussi paisible que le chant d’un oiseau à l’aube. Une symphonie que le faible bruit des mastications et les bavardages matinaux reproduisaient, à leur façon. La déesse appréciait la sérénité qui faisait défaut aux auberges des grandes cités. Une nuit au chaud et une douche froide l’avaient requinquée. Si elle se sentait aussi fraîche que la rosée du matin, d’autres avaient l’allure d’un poisson mort. L’alcool facturait parfois chèrement sa compagnie.

Le serveur apporta l’assiette de perles nacrées qu’Alizéha avait commandée. Sans attendre, elle fourra un de ces gâteaux blancs et ronds aux reflets irisés dans sa bouche. La pâte duveteuse se déchira et le noyau de confiture à la myrtille fondit sur sa langue. Elle se délecta de la saveur fruitée enrobée de sucre et du mal-être de ces hommes nauséeux qui peinaient à avaler une bouchée de leur pain beurré. Dans le lot, elle repéra le client grossier et ses compagnons ainsi que les deux ivrognes avachis sur leur table. Leurs mines grincheuses et les regards noirs qu’ils s’échangeaient lorsque l’un d’eux osait faire trop de bruit étaient un délice. Celui qui avait vomi sur elle ne devait pas être en meilleur état. En quittant sa chambre, elle ne l’avait pas aperçu dans le couloir. Il avait dû se réveiller dans la nuit et retourner dans son lit.

Tandis qu’elle dégustait ses perles nacrées, le jeune homme en question descendit l’escalier. Il s’étira, sa longue cape noire ondulant près de son corps, puis avança vers le groupe d’hommes avec qui il avait passé la soirée. Son regard balaya rapidement la salle et s’arrêta sur Alizéha. Il se figea. Elle aussi. Était-ce un sourire qui s’épanouissait sur le visage de son voisin de chambre ? Perplexe, elle l’observa changer de direction pour rejoindre sa table.

  —  Bonjour. C’est toi, la fille sur qui j’ai vomi ? l’interrogea-t-il.

Alizéha se renfrogna. Était-ce tout ce qu’il retiendrait d’elle ? « La fille sur qui j’ai vomi » ? Fabuleux…

  —  Étonnant que tu te souviennes de ce détail, vu l’état dans lequel tu étais.

Il émit un rire en tirant la chaise pour s’asseoir en face d’elle. La voyageuse fronça les sourcils. De quel droit se permettait-il de s’installer à sa table ?

D’une voix pleine de reproches, elle lui demanda :

  —  Pourquoi tu ne vas pas rejoindre tes amis ?

  —  Mes amis ? Je ne me souviens même pas de leur prénom. Je me suis incrusté dans leur groupe pour ne pas boire seul à la taverne, c’est tout. Mais discuter avec toi me paraît plus intéressant qu’avec eux…

Il jeta un coup d’œil à la table ses compagnons de beuveries qui ressemblait plus à une réunion de morts-vivants qu’à un petit-déjeuner entre hommes.

  —  Tu devrais être dans le même état qu’eux, si ce n’est pire, fit-elle remarquer.

C’était presque frustrant de le voir en si bon état. Ses yeux noirs supportaient sans mal la lumière du jour, et sa démarche était fluide, comme si aucune courbature ne l’embêtait. Ses boucles noires et souples ne collaient plus à sa peau laiteuse, mais quelques-unes tombaient sur son front.

Il esquissa un sourire et se pencha pour chuchoter sur le ton de la confidence :

  —  Ne leur dis pas, mais j’ai de l’herbe Gueule-grise.

Cette fine plante cendrée de la taille d’un index était connue pour atténuer les effets de la gueule de bois et lutter contre les symptômes de maladies mineures. Il suffisait de la mâcher pendant plusieurs minutes avant de l’avaler. En revanche, son goût digne d’un œuf pourri restait en bouche un long moment.

  —  Tes papilles doivent souffrir, se moqua-t-elle.

  —  Justement, sauve-les de leur agonie, si tu me permets…

Il approcha sa main de l’assiette en bois, mais Alizéha s’empressa d’éloigner ses victuailles de la menace.

  —  Et puis quoi, encore ? Si t’en veux, tu vas t’en payer.

Il fit la moue.

  —  J’ai plus d’argent. Ma bourse a mystérieusement disparu cette nuit…

  —  Ta nonchalance m’épate. On reconnaît l’habitué des tavernes.

Il haussa les épaules.

  —  J’aime vivre et avoir la liberté de faire ce que je veux, mais j’avoue avoir abusé hier soir. Je ne m’emporterai plus comme je l’ai fait.

Il lorgna avec envie la dernière perle nacrée qui subsistait dans l’assiette. Alizéha la goba, jubilant devant l’air anéanti du jeune homme. Elle espérait que son estomac vide le faisait souffrir.

Soudain, elle se figea. Pourquoi le coin de ses lèvres se retroussaient ? Était-elle en train d’apprécier ce moment ? Un flot d’angoisse la submergea. Elle ne pouvait pas. Pas avec un humain. Voyager seule ces dernières semaines l’avait rendue plus sensible à de la compagnie, voilà tout.

Elle se leva.

  —  Bon. Discuter avec toi était divertissant mais je dois partir.

Il l’imita.

  —  Vraiment ? Où vas-tu ?

Son ton curieux la crispa. Elle le toisa.

  —  Pourquoi me le demandes-tu comme si tu comptais m’accompagner ?

  —  Avoir un compagnon de route est agréable, tu sais ? Et puis… Eh, attends !

Alizéha n’avait pas attendu la fin de ses explications pour récupérer sa sacoche et filer vers la sortie de l’auberge. Elle pesta en l’entendant courir derrière elle, et claqua la porte en espérant le freiner dans son élan. Malheureusement, il la rattrapa et lui barra le passage. Dans ce village où les maisons en pierres identiques se succédaient, égayées par quelques plantes grimpantes, ils faisaient tache dans ce décor immobile.

Elle attrapa le manche de son épée. Il leva les mains.

  —  Je te promets que je ne te veux aucun mal ! Je ne suis qu’un vagabond qui va où la vie le mène. Je suis fauchée donc je ne peux pas rester à l’auberge. Si je dois repartir, autant que ce soit avec quelqu’un. Quelqu’un qui sait se battre, idéalement…

Son regard glissa sur l’épée de la déesse. De mieux en mieux. Il comptait sur elle pour le protéger des méchants monstres qui dévoraient sans mal les voyageurs inconscients comme lui. On ne vagabondait pas sans être capable de se défendre. Alizéha ne lui devait rien, elle ne savait rien de lui et n’avait aucune raison d’accepter. Il avait tout intérêt à la suivre, mais elle, qu’avait-elle à y gagner ? Rien, à part des ennuis.

Le jeune homme comprit, à son visage fermé, qu’Alizéha se fichait de son sort. Il ouvrit la bouche, probablement pour argumenter, et la referma quand un cri retentit.

  —  Madame-la-voyageuse, attendez !

Alizéha fixa le vieillard qui dévalait la rue pavée à toute vitesse. Il s’arrêta devant elle et s’appuya sur ses genoux, essoufflé. Il avait une tête de moins de hauteur qu’elle, un crâne chauve qui luisait au soleil et une barbe poivre et sel. Méfiante, elle attendit qu’il prenne la parole pour juger la situation.

Il se redressa, un air avenant sur le visage.

  —  Je m’excuse de vous avoir interpellé si sauvagement. Je suis le chef du village, Fustius Kamphel. Êtes-vous bien la voyageuse à l’épée tranchante qui réussit toutes les missions qu’on lui attribue ?

Alizéha fronça les sourcils, embêtée d’avoir attiré l’attention. À sa ceinture, Virko vrombit, content de retrouver une petite renommée. Il y avait plusieurs façons pour un voyageur de gagner de l’agent. Les principales étaient de revendre les monstres tués – plus ils étaient rares ou dangereux, plus le prix montait – ou bien de réaliser des missions. Leur difficulté variait selon les villes et leurs besoins, les récompenses aussi. Alizéha évitait les requêtes importantes pour ne pas qu’on s’intéresse trop à elle. Les demandes des villages du coin étaient simples alors elle les avait enchaînées. Malheureusement, ses succès avaient fini par lui créer une réputation locale. Préférant rester discrète, elle allait devoir faire profil bas un moment.

Malgré son mécontentement, elle acquiesça. Elle ne se rappelait pas avoir vu de missions accrochées sur le panneau d’affichage. Ce devait être un problème de dernière minute. Le vagabond siffla, et le visage de Fustius s’illumina.

  —  Merveilleux ! J’ai une mission à vous confier, si vous l’acceptez. Mes petits-enfants sont partis cueillir des baies étoilées dans le bois avant que les farfadets ne les mangent. Les environs sont plutôt sûrs, mais je viens de trouver près de ma maison une fleur Trompe-œil. C’est la première fois que j’en vois. Je crains que d’autres aient poussé dans la forêt et que Marvin et Lora se soient fait avoir. Ils n’ont que huit et six ans…

Le front de Fustius se plissa. Son inquiétude toucha Alizéha, même si elle n’en montra rien. Les fleurs Trompe-œil s’adaptaient à leur environnement, créant des fruits similaires à ceux des plantes à proximité. Cependant, ces faux fruits étaient du poison. Un poison facile à contrer mais qui faisait perdre connaissance à la victime. Inconsciente, elle se laissait tuer à petit feu, et une fois morte, n’ayant pu bénéficier de soin, la plante se nourrissait de la décomposition du cadavre.

  —  J’aurais voulu y aller moi-même, poursuivit-il, mais la fleur peut se montrer agressive, et je n’ai plus l’âge pour ça. En cherchant de l’aide, on m’a rapporté votre présence au village ce matin. Pouvez-vous aller chercher mes petits-enfants, et les sauver si besoin ?

  —  J’accepte, mais ce sera pour cinq oroles d’or.

Pas question qu’elle fasse de la charité par compassion. Elle avait besoin d’argent pour vivre. Et puis, Fustius requérait les services d’une célébrité locale. Quitte à être connue, autant en profiter, pour une fois qu’elle n’était pas traînée dans la boue.

Le jeune homme lui lança un regard, comprenant qu’elle abusait de la détresse de Fustius pour être payée plus que nécessaire. Cette mission valait trois pièces d’argent, tout au plus. Alizéha ressentit une vague de culpabilité, qu’elle chassa rapidement. Quand on voulait le meilleur en dernière minute, il fallait y mettre le prix. Fustius sembla de cet avis car il acquiesça.

  —  Bien, je vous payerai quand vous les aurez ramenés.

Cela convenait à Alizéha. Le jeune homme se racla la gorge pour attirer l’attention sur lui. Il passa un bras autour des épaules de la déesse avec une aisance qui la prit de court, et assura avec ferveur :

  —  Ne vous inquiétez pas, nous réussirons cette mission.

Alizéha le dévisagea comme s’il venait de proférer la pire insulte qui soit. « Nous » ? Comment ça, « nous » ?

Fustius sourit.

  —  Je compte sur vous.

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Shadowmoon
Posté le 20/09/2025
”Madame-la-voyageuse, attendez !

Alizéha fixa le vieillard qui dévalait la rue pavée à toute vitesse.”

On dirait un gosse quand il parle mais c’est un vieillard... Tout est normal.

”J’aurais voulu y aller moi-même, poursuivit-il, mais la fleur peut se montrer agressive, et je n’ai plus l’âge pour ça. En cherchant de l’aide, on m’a rapporté votre présence au village ce matin. Pouvez-vous aller chercher mes petits-enfants, et les sauver si besoin ?”

Wow, quel grand-père génial . Ses petits-enfants sont potentiellement en danger et, non, il ne va pas les chercher lui même, il envoie une dame qu’il ne connaît pas, alors qu’à tout moment ça peut être une personne dangereuse.
Elly
Posté le 22/09/2025
Je ne trouve pas particulièrement que ça ressemble à la phrase d'un gosse étant donné qu'il y a assez peu de mots. peut-être est-ce le surnom qui donne cette impression ? Il ne connait pas son prénom donc il improvise pour l'interpeller

C'est vrai que ça peut paraître un peu imprudent vu comme ça... Je vais réfléchir s'il y a une meilleure manière de faire
Urukem
Posté le 01/09/2025
Hello Elly.
Ce jeune homme me rappelle un peu ce gars dans raiponce... le criminel, me souviens pas de son nom.
Alizéha.... une tsundere. J'ai pas d'autres mots, elle coche toute les cases.

Maintenant, quelques commentaires.

Elle se délecta de la saveur fruitée enrobée de sucre et du mal-être de ces hommes nauséeux qui peinaient à avaler une bouchée de leur pain beurré.

Bro... ou soeurette ? Met une virgule s'il te plaît 😭

J’aime vivre et avoir la liberté de faire ce que je veux, mais j’avoue avoir abusé hier soir. Je ne m’emporterai plus comme je l’ai fait.

C'est ce qu'ils disent tous... avant de boire comme un vagabond en plein désert.

crâne chauve qui luisait au soleil et une barbe poivre et sel

Poivre ? Sel ?... hein ? Pourquoi ça parle de condiment ? J'ai pas compris.

Mes petits-enfants sont partis cueillir des baies étoilées dans le bois avant que les farfadets ne les mangent.

Les gosses sont morts ou ils sont en dangers de morts ? Là, ça dit qu'ils se sont fait manger. Puis juste après, qu'elle doit les sauver...


Bref, magnifique chapitre. Juste quelques retour et saut de ligne pour aéré un peu, et ce serait nickel, mais j'imagine que c'est une question de goût. Perso, je suis pas fan des pavé. Dans l'homme de paille. L'oeuvre que j'écris, c'est vraiment plus... espacé. Je t'invite à lire pour que tu ressente la différence.
Bref, hâte de lire la suite des aventures de Alizéha.
À plus
Elly
Posté le 08/09/2025
Coucou !

C'est pas impossible que ça m'ait influencé, raiponce est mon disney préféré x)

poivre et sel est une nuance de cheveux de ce que j'avais lu, une couleur qui est mélange de cheveux gris et noirs

effectivement pour les enfants la phrase manque de clarté, je voulais dire que avant que les farfadets mangent les baies x) je vais la corriger

Merci beaucoup pour tes conseils et tes commentaires ! J'espère que la suite continuera de te plaire !
Anthea-17
Posté le 25/08/2025
Bravo pour ce chapitre. Ces perles de nacre font vraiment envie ! Tu as su nous mettre l’eau à la bouche !

Je pense qu’une petite coquille s’est glissée dans ton chapitre au mot argent : Il y avait plusieurs façons pour un voyageur de gagner de l’agent.

En tout cas, j’ai hâte de découvrir ce que ce duo va donner par la suite !
Elly
Posté le 08/09/2025
Merci beaucoup ! J'avoue avoir tout donner pour la description de la perle nacrée xD

ah oui effectivement, merci de l'avoir souligné !

J'espère que la suite continuera de te plaire !

Merci pour ton commentaire !
MelyMelouve
Posté le 26/06/2025
Ca promet un sacré duo, tout ça ! Je pense que je vais beaucoup l'apprécier lui aussi. Il est attachant, avec sa dynamique de pot-de-colle x)
L'idée de la plante est super ingénieuse, et c'est d'autant plus intéressant avec la manière dont expliques sa fonction. Ton texte n'est pas lourd du tout, et punaise, qu'est-ce que c'est fluide !
J'aime vraiment beaucoup ta plume, les actions s'enchaînent très facilement, c'est super agréable !
Elly
Posté le 29/06/2025
C'est clair qu'entre la fille indépendante et le mec collant, ils forment un duo de choc xD tant mieux si tu l'apprécies parce qu'il n'a pas une petite présence dans l'histoire, vu comment il s'accroche à Lize x)
ça me fait très plaisir que mon écriture te plaise ! Un moment je trouvais que ma plume était un peu trop simple mais je crois que ce n'est pas si mal, finalement !
Minerve
Posté le 05/06/2025
Coucou!!
Je suis trop fan des détails ! Juste les "perles nacrées" m'ont vraiment fait envie, la description est parfaite! Pareil pour les fleurs "trompe-oeil" c'est super intelligent je trouve, avec les détails botaniques et l'idée trop cool d'une plante magique carnivore!
En ce qui concerne le nouveau personnage, j'ai comme l'intuition qu'il va se révéler vraiment intéressant par la suite et je l'aime déjà (avec son côté sans gêne et audacieux, il est attachant!)
Elly
Posté le 09/06/2025
Coucou !

Je suis contente que tous ces petits détails t'aient plu ! C'est typiquement le genre de petites choses que j'aime inventer ^^
Ah ça, il est déterminant dans l'intrigue ! J'ai beaucoup aimé l'écrire et le développer alors je suis contente qu'on l'apprécie !

Merci beaucoup pour ton commentaire, si la suite te tente, j'espère qu'elle te plaira !
ZAODJA
Posté le 26/05/2025
Salutations chère amie,

Ta description de l’ambiance matinale de la taverne est hallucinante. J’y étais vraiment, d’un côté les gueules de bois avec les yeux vitreux et leurs ouï hypersensible, de l’autre, ceux qui n’aiment pas causer le matin. Le bruit des cuillères qui raclent, les déglutitions. J’aurais peut-être poussé le vice de rajouter des odeurs de pain chaud et du précieux nectar matinal.

Encore un chapitre super bien ficelé. Ta plume est impressionnante. Je m’incline devant ton talent, bien bas, très bas, carrément allongé…

Hâte de lire la suite !

Zao
Elly
Posté le 26/05/2025
Coucou !

Les descriptions sont souvent mon point faible alors quand on dit que j'ai bien décrit ça me fait toujours très plaisir ! En plus, n'ayant jamais eu de gueule de bois, j'ai du faire avec les recherches sur internet sur les contre-coups de l'alcool et essayer de m'imaginer bourrée xD après pour ceux qui n'aiment pas causer le matin, je ne dirais pas que ça s'inspire un peu de moi, ça non...
C'est une bonne idée pour l'odeur, peut-être que je vais l'inclure !

ahah merci ! Mes chevilles vont tellement gonfler que je ne vais pas pouvoir enfiler mes chaussures demain xD

Merci beaucoup pour ton commentaire, j'espère que la suite continuera de te plaire !
Reveanne
Posté le 04/05/2025
On peut le frapper le jeune homme, là? ou pire, un coup de talon dans les roubignolle? non? pourtant il mérité là. pfff pas drôle l'autrice.
Sinon, très crédible et réaliste la gueule de bois des soiffard de la veille et c'est trop souvent oublié dans les romans de fantasy.
Le chef du village à un côté très PNJ là. XD One plonge en plein RPG. (j'aime les RPG ;) )
Sinon, comme au chapitre 1, ça manque une peu de décors et de décorum. ;)
Bref, je reviendrai lire a suite.
Elly
Posté le 05/05/2025
Ahah ne t'inquiète pas, il n'aura pas de coup de talon dans les roubignolles mais il ne sera pas épargné pour autant dans les chapitres à venir xD
J'essaye un peu d'évoquer ce qu'on ne mets pas souvent en avant dans ce type d'histoire donc je suis contente que tu le remarques !
Je ne peux pas nier le côté PNG qui débloque une nouvelle quête xD Peut-être qu'un RPG m'a influencée...
Je retombe dans la faiblesse de ma plume sur les descriptions ! Je vais travailler ça.

Merci pour ton commentaire, j'espère que la suite te plaira !
Reglisse000
Posté le 25/04/2025
J'ai adoré ! Tu as toujours une belle plume, et j'ai trouvé Fustius très attachant. Ses paroles laissaient apercevoir un homme bien vivant que tu as su merveilleusement bien dépeindre
Attention : Alizéha appréciait, Alizéha aimait,... Il y a une petite répétition au début ( tu pourrais remplacer par elle )
Elly
Posté le 26/04/2025
Contente que ça continue de te plaire ! J'ai bien aimé écrire le personnage de Fustius, son apparition sera brève mais pas moins importante ;)

Merci pour la remarque, je vais corriger ça ! Et merci pour ton commentaire !
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