Les Yokais sont enfermés depuis beaucoup trop longtemps.
Cette évidence éclate dans mon esprit, claire et vibrante. Comment ai-je pu douter, hésiter si longtemps ? C’est bien sûr ce que je dois faire. C’est ça la Promesse d’Yseult. J’effectue un pas vers l’avant et je me laisse tomber dans le vide. Les brumes m’accompagnent, m’offrant un cocon protecteur.
Je sens tout autour de moi les Lames de Sang qui s’organisent pour tenter de m’arrêter. Je tire sur une volute, la décale. Le Tachi qui prenait appui dessus chute avec un hurlement de surprise. Une telle maîtrise, un tel contrôle, c’est si jouissif. Et après la libération… Oui, après la libération, tout ira mieux. Ma vie prendra enfin tout son sens.
Les brumes se déchirent pour laisser passer un Nodachi. J’esquive sans mal son attaque. Un autre essaie de me blesser par l’arrière, je pare sans même me retourner et, d’un mouvement sec, je plante ma lame dans sa chair. Ils ne m’empêcheront pas de délivrer les Yokais. Même si je dois tous les tuer… ils ne m’arrêteront pas.
Ma vision est tellement écarlate que je distingue difficilement les formes devant moi. Pourtant, je n’ai jamais vu aussi clairement. Je perçois… les énergies ? Toutes leurs tentatives sont vouées à l’échec. Même lorsqu’ils réussissent par miracle à me blesser, je me soigne. Ces avortons me ralentissent à peine, ils se servent si mal de la mistergie comparé à ce dont je suis capable…
Je parviens sans encombre jusqu’au troisième niveau. Les hukas sont tellement compactes que les lumières ne les traversent pas. Non… Les projecteurs ont été éteints. Pourtant, je n’ai pas attaqué la ville. Je ne veux pas tuer les humains. Juste… libérer les Yokais.
Une blessure me sort de ma torpeur. Il ne s’agit que d’une éraflure, mais je souffre, je ne réussis pas à la résorber. Je cherche le coupable. Érika ne se tient pas très loin de moi, en position défensive sur une passerelle, à peine plus haut. Elle va le regretter. Ça, et tellement de choses. Je me jette sur elle. Je la domine, mais d’autres Nodachis et des Tachis viennent la rejoindre. J’arrive à en éliminer deux de plus, mais face au nombre, je peine. Malgré tout… Malgré tout, la puissance de la mistergie me permet de les écraser. Nous en avons tous conscience. Je vais gagner, ce n'est qu'une question de temps.
— Ombre !
Le hurlement me prend par surprise, ainsi que les bras qui s’enroulent autour de ma taille. Je ne comprends pas. Pourquoi les brumes ne m’ont pas prévenu de la menace ? Je m’apprête à tuer l’inopportun, mais du coin de l’œil, je constate qu’il ne s’agit pas d’une Lame de Sang. C’est Lumi. Le nez cassé, un œil au beurre noir, terrifié, mais c’est bien lui. Il s’accroche à moi, je ne comprends pas pourquoi.
L’espace d’un instant, j’hésite. Je pourrai détruire toute la ville pour libérer les Yokais. Lui, je ne peux pas le blesser.
Érika profite de mon moment d’inattention pour attaquer de nouveau. Lumi m’empêche d’esquiver, je le repousse sur le côté. Si je ne le mets pas à l’abri, il va être tué et…
Le sabre d’Érika se plante dans mon ventre. La brûlure et la douleur sont horribles. Je peux pas retenir un cri. Je n’ai jamais souffert à ce point. Alors que je m’apprête à lui rendre la politesse, d’autres lames traversent mes membres et même l’abdomen, évitant parfois de justesse les organes vitaux. Je me retrouve épinglé comme une vulgaire feuille, incapable de bouger. Et la lame d’Érika qui me fait si mal…
Mes forces me quittent. Je laisse tomber mon sabre et mes yeux se ferment malgré moi. Je bascule vers l’avant. Je crois qu’Érika me rattrape, mais les ténèbres sont plus rapides qu’elle.
~0~
La position est inconfortable. J’essaie de me retourner dans mon lit mais une douleur me foudroie au niveau du ventre et termine de me réveiller. Putain de merde. Qu’est-ce qui se passe ? Je…
Des mains saisissent délicatement mais fermement mes épaules et m’empêchent de trop remuer. J’écarte péniblement les paupières. Érika me surplombe, le visage neutre comme à son habitude, mais elle a presque l’air… inquiète ?
— Ne bouge pas trop, ou tu vas rouvrir ta plaie au ventre. Elle… cicatrise mal.
Je me contente de la fixer sans comprendre. Des bribes d’images perdues dans des brumes blanches me reviennent mais… Je n’ai pas pu attaquer des Nodachis. Je ne serais pas vivant sinon. Et pourtant, la blessure… Qui à part Érika ?
— Pourquoi… Pourquoi je suis toujours en vie ? murmuré-je, affaibli.
Érika se passe une main sur le visage. Elle aurait préféré éviter cette conversation, mais je sais qu’elle va quand même me répondre, sinon elle serait partie après m’avoir tabassé. Enfin… peut-être pas aujourd’hui pour les coups. En plus de son sabre, elle porte le mien, comme à chaque fois que je suis trop mal en point le protéger. Elle aurait pu reléguer cette tâche à quelqu’un d’autre, ou même se servir d’un coffre fort, mais à chaque fois, elle y accorde autant d’attention que moi. L’arme préparée pour vaincre le Yokai majeur. Elle reste silencieuse tellement longtemps, que je me sens obligé de préciser ma pensée.
— Je… J’ai vraiment tué des…
Une quinte de toux m’empêche de terminer. Érika se décide enfin à me répondre laconiquement.
— Trois Tachis et un Nodachi. Et un Nodachi qui sera probablement estropié à vie. Je ne parle pas des autres blessés.
Ok. C’est encore pire que ce que je croyais. Pourquoi je suis pas mort ? Ça n’a aucun sens. Ma migraine m’aide pas à réfléchir.
— Voilà pourquoi il ne faut absolument pas boire de l’alcool. Tu… Tu as dépassé le stade où tu n’es dangereux que pour toi-même depuis longtemps.
Érika reste calme pour une leçon de morale. D’habitude, elle tempête, crie un peu, me frappe pour bien me faire comprendre. Là… Elle énonce juste des faits. Elle semble éreintée et, pour la première fois, j’ai l’impression de distinguer le poids des années qui voûte ses épaules.
— Je sais que ce n’est pas de ta faute, que tu as été piégé. C’est pour ça que nous ne t’avons que neutralisé. Mais… une telle hécatombe, comme si nous avions besoin de ça en ce moment…
Je ne l’ai jamais vue aussi lasse. Elle s’assoit sur une chaise et reste un moment silencieuse. Pour moi, Érika a le même âge depuis que je la connais, elle ne vieillit pas, ce n’est pas possible. Et pourtant, pour la première fois, j’ai l’impression de distinguer des rides. Des certitudes s’effondrent. Érika, c’est pas juste une Nodachi, c’est l’essence des Lames de Sang dans ce que je peux admirer et haïr. Mais là… il ne s’agit que d’un être humain.
— Qu’est-ce qui s’est passé ?
— Tu te rappelles il y a quelques années, le Kaiken qui avait vendu des informations aux journalistes et que Lumi avait éliminé ? Il en savait beaucoup plus que ce qu’on pensait, et une blogueuse en particulier, Galathéa en a appris beaucoup trop. Notamment le fait que donner de l’alcool à des Lames de Sang bien placées dans la hiérarchie peut avoir des effets… insoupçonnés.
Érika croise les jambes et se rejette contre le dossier, le regard perdu au niveau du plafond.
— Nous avions fait preuve de négligence vis-à-vis d’elle, nous n’aurions jamais cru que… Elle prépare son plan depuis des années. Elle avait fini par comprendre que Lumi hébergeait une Lame de sang. Elle t’a fait livrer les boissons piégées et s’est postée dans une tour en face pour prendre une vidéo et la mettre sur l’intranet.
Je porte les mains à mon visage. Je n’ose pas imaginer les répercussions. Je ne sais même pas ce qui est le pire entre des Palladiums liés aux Lames de Sang ou les pouvoirs issus de la mistergie qui sont révélés. Et une fois que quelque chose traîne sur l’intranet… Impossible de l’en déloger.
— À quel point la situation est…
— Absolument rien n’a fuité. Avant, j’aurais tué Lumi sans broncher si tu ne m’en avais pas empêché. Mais je saisis mieux pourquoi tu lui fais confiance. Il a tout de suite imaginé plusieurs explications à ton… empoisonnement et a conclu que le plus sûr était encore de couper l’électricité dans tout Néo-Knossos le temps de comprendre et éviter que tu te fasses surprendre. Autant te dire que cela a provoqué la panique, mais nettement moins que prévu.
Je souris. Bien sûr que Lumi gère. Je tourne la tête sur le côté, je m’attends presque à le voir surgir du placard. Pourtant, il n’y a aucune trace de lui ou de son passage. Pas de fleurs, pas de livres. Je fronce les sourcils. Ce n’est pas normal. Je ne me souviens pas très bien de ce qui est arrivé mais… Je tente de me redresser, paniqué.
— Où est Lumi ?! Il…
Érika, un sourire amusé aux lèvres, m’indique l’autre côté de la pièce, où un deuxième lit est masqué par des rideaux.
— Il a été tellement incontrôlable que nous avons dû le sédater pour qu’il évite de faire des bêtises. Il se réveillera d’ici quelques heures. Il tient… beaucoup à toi.
Je me laisse retomber sur le matelas sans répondre. Je sais pas quoi dire de toute façon. Après m’avoir reproché ado de ne pas être assez proche de Lumi, j'ai l'impression qu’elle n’apprécie pas non plus notre trop grande proximité. Faut se décider merde !
— La journaliste ?
— Morte, bien entendu.
Je reste silencieux. Je me sens toujours mal. Pourtant, la migraine s’estompe. Comme si ma vie n’était pas déjà assez compliquée. Ce gâchis en plus… cela me donne juste envie de tout abandonner et de me terrer dans un coin pour qu’on me laisse tranquille.
— Au fait, reprend Érika d’une voix dénuée de toute émotion. Une annonce publique a été faite au sein des Lames de Sang pendant que tu dormais. Toutes les Lames de Sang ont été conviées à assister à une exécution, au maximum en présentiel, sinon en vidéo. Il faudra que tu regardes toi aussi l'enregistrement quand tu seras plus en état.
Je fronce les sourcils en fixant Érika. Il y a déjà eu des mises à mort parmi les Lames de Sang, ne serait-ce que les Kaikens que j’ai moi-même démembrés, mais jamais avec autant de décorum. Pourquoi toutes ces consignes ?
— Nick a été exécuté.
Que, quoi ?! Depuis les années, Nick était devenu Nodachi. Après s’être occupé de l’entraînement des Kaikens et des Tantos pendant des années, il avait été promu sans avoir la possibilité de se confronter au Choix et gérait avec son Palladium la branche mafia des Lames de Sang. D’après les échos que j’avais, il faisait bien son boulot. Il prenait même parfois le temps de venir me voir pour discuter. C’était l’une des rares Lames de Sang avec qui j’avais des contacts.
— Le Kaiken qui a trahi et donné des informations à la journaliste possédait des secrets qu’il n’aurait pas dû connaître, comme notre sensibilité à l’alcool. Après enquête, il s’est avéré que Nick avait été… un peu trop loquace des années plus tôt. Il a été tué pour cela, ainsi que pour ne pas nous avoir prévenus. Si nous avions été au courant de la moindre possibilité de fuite de cette nature, jamais nous n’aurions laissé la journaliste en vie.
J’ai froid, je ne parviens plus à déglutir. J’ai toujours pensé que Nick était trop bavard, mais qu’un Nodachi soit exécuté si facilement… Surtout Nick en fait. Je détestais sa désinvolture, je n’aimais pas ses manières, mais… mais…
Sans un bruit, Érika se lève et s’assoit sur le bord de mon lit. Avec une douceur que je n’aurai jamais attendue d’elle, elle repousse sur le côté mes mèches de cheveux collées par la sueur et commence à les caresser.
— Je sais que tu appréciais Nick. C’était réciproque. Lorsque nous sommes venus l’arrêter, il n’a même pas tenté de protester ou de s’enfuir, il a juste demandé de tes nouvelles. Il a semblé soulagé que tu sois toujours en vie.
Une larme coule le long de ma joue. Érika l’essuie sans commenter. Elle continue à essayer de me réconforter. Elle ne s’est jamais comportée de la sorte avec moi. Les derniers événements ont dû beaucoup la secouer, elle aussi.
— Nous avons fait ce qui doit être fait. Personne n’a le droit de te mettre en danger, même indirectement. Il faut que tu puisses éliminer le Yokai majeur. Tu comprends ?
Mon sang se fige dans mes veines. Pendant quelques minutes, je m’étais senti de nouveau enfant. Je ne détestais plus Érika, j’éprouvais de l’empathie pour elle, les Lames de Sang n’étaient plus mon ennemi. Mais là… J’aimerai juste repousser sa main et m’en aller mais mon corps, trop faible, refuse.
— La protection de la ville avant tout, hein ? murmuré-je d’une voix aigre.
Le mantra des Tachis réveille mes envies de meurtre. Érika ne bronche pas alors que j’aurai dû prendre une correction. Elle se contente de détourner le visage, tout en me caressant les cheveux.
— Je me contrefous de la ville. Je veux juste qu’il meure.
Je fixe Érika avec des yeux écarquillés. Des années qu’elle me bassine avec les mantras et Néo-Knossos, pour maintenant m’annoncer qu’elle aussi s’en branle ? Mais alors pourquoi tout ça putain ? Elle doit saisir mon incompréhension parce qu’elle reprend d’une voix atone :
— Il y a seize ans, lorsque ce Yokai s’est éveillé… J’étais Tachi à cette époque-là. Formée pour le combattre, si j’en faisais le Choix. Sauf que je n’étais pas prête, je n’avais pas fini mon entraînement dans la maîtrise de la mistergie, mon sabre, même si opérationnel, aurait eu besoin de plus d’imbibitions. Et surtout… Je n’étais physiquement pas en état de lutter.
Ses doigts tremblent sur mon front. J’aimerais me redresser pour la regarder dans les yeux, mais je n’y arrive pas.
— J’étais enceinte. De sept mois. J’ai quand même dû y aller. Je n’ai pas été seule à combattre, bien au contraire, mais seule ma lame était efficace contre lui. J’ai réussi à limiter les dégâts sur la ville, assez pour permettre de bricoler la solution actuelle. J’avais rempli ma mission, mais… mais j’avais perdu le plus important.
Érika ramène sagement ses mains sur son ventre. Elle reste si longtemps silencieuse et immobile que je commence à sombrer dans le sommeil, mais elle finit par reprendre la parole.
— Une Lame de Sang ne peut tenter qu’une seule fois sa chance contre un Yokai médium ou majeur. Je ne pourrais jamais me rebattre contre lui, même si je m’entraîne sans fin pour.
Elle me regarde enfin de nouveau. Ses traits ont retrouvé leur sévérité habituelle, les rides ont disparu. La Érika que j’ai toujours connue est de retour. Elle manipule un instant sa montre, et celle-ci s’éteint, ainsi que la mienne. Elle se penche alors vers moi et me murmure, les yeux fichés dans les miens :
— Apporte-moi ma vengeance et je t’accorderai tout ce que tu veux. Et quand je dis tout… C’est vraiment tout.
Elle n’a pas besoin de préciser plus. Je comprends pourquoi elle a désactivé nos montres et les micros qui vont avec. Jamais cette discussion ne devra jamais sortir de cette pièce, jamais une autre Lame de Sang ne devra être au courant, sans quoi Érika sera elle aussi exécutée.
En échange de sa vengeance, elle serait prête à tout, même à m’offrir la destruction de la ville si je la lui demandais. Son regard ne laisse planer aucun doute. Je hoche la tête pour lui signifier que j’ai saisi ce qu’elle souhaitait me faire passer. Elle se redresse, satisfaite, et rallume nos montres. Elle en profite pour lancer quelques paroles, comme si elle poursuivait une conversation anodine.
— Si tu veux donner un sens à tout ça, réussis lorsqu’il faudra éliminer le Yokai. Mais les bons sentiments n’ont pas leur place ici.
L’efficacité, avant tout le reste. Et pour l’après… on verra. La proposition d’Érika me fait renaître une motivation que les menaces des Lames de Sang avaient éteintes depuis longtemps.
→ "Érika ne bronche pas alors que j’aurai dû prendre une correction." j'aurais
→ Je suis dubitative de pourquoi la promesse d'Érika a un effet sur Ombre puisqu'il ne sait pas ce qu'il veut après les Yokais. S'il avait un rêve qu'elle pourrait lui obtenir, je comprendrais, mais là ça me semble très abstrait.
→ On ne sait toujours pas qui est le Palladium d'Érika. Est-ce que c'était le père de son enfant et est-ce qu'il est mort en essayant de donner son énergie comateuse pour emprisonner les Yokais ?
→ Pour l'explication sur Lumi qui débarque, je pense que ça peut être naturellement la question après "il est où" "il tient à toi" et "comment il est arrivé aussi vite jusqu'à nous" "il a convaincu une Lame de l'amener à toi, il savait que tu lui ferais pas de mal".
→ Quand Érika a dit qu'elle voulait juste que "il" meure, je n'ai pas compris à qui ça faisait référence. Je l'ai compris en lisant ta réponse à Clément. Mais du coup, je suis dans un nouveau doute. Le Yokai qui a tué son bébé, il n'est plus là, si ? Ou est-ce que c'est justement lui qui a été emprisonné ?
Pour la première fois, j'éprouve un peu de compassion pour Erika... mais je sais pas pourquoi, je ne lui fais tellement pas confiance. Elle est clairement contre les Yokai, alors qu'en tant que lecteur, j'ai carrément envie qu'Ombre les libère. Tu connais mon point de vue hein ;)
Bon chapitre là encore. Juste petite question : Comment Lumi a t il réussi à enlacer Ombre pendant la course poursuite ? Il en est normalement pas capable si? Etait-ce vraiment lui ou une illusion utilisée par Erika par exemple? (C'est le questionnement qui m'est venu pendant la lecture en tout cas)
Petites remarques cadeaux :
"En plus de son sabre, elle porte le mien, comme à chaque fois que je suis trop mal en point le protéger." > je pense qu'il manque des mots dans la phrase, je te laisse la relire pour savoir ce que tu voulais dire :)
"Depuis les années, Nick était devenu Nodachi. Après s’être occupé de l’entraînement des Kaikens et des Tantos pendant des années, " > répétitions de "des années" un peu lourde à lire.
"J’aimerai juste repousser sa main et m’en aller mais mon corps, trop faible, refuse." > J'aimerais
"Érika ne bronche pas alors que j’aurai dû prendre une correction" > J'aurais
Au plaisir de lire la suite
Pour Lumi, c'est une Lame de Sang qui, à sa demande, l'a ramené près des combats et il a essayé d'arrêter Ombre lui-même, persuadé qu'Ombre lui ferait rien et qu'il fallait tenter de le calmer pacifiquement plutôt que de tenter direct de le tuer. J'avoue que je ne savais pas trop comment caser l'explication quelque part sans que ça fasse cheveux sur la soupe ^^'
Merci pour le relevé de fautes ! =D