Chapitre 10 :

William fut pris d'une certaine panique à l'instant.

-Comment ça commençons ?

-Notre discussion. Tu veux mes services non ? Dis-moi ce que tu veux et nous verrons si j'accepte.

-Ah car tu as le droit de refuser ?

-Évidemment. Bien que vu mon prix j'imagine que je ne le pourrais vraiment.

Caecilius alla s'asseoir sur son lit. Ses yeux or se mirent à briller. William se sentait quelque peu prit au piège.

-Alors dit moi Liam. Que me veux-tu ?

-Mon nom est William.

-Ici c'est moi qui commande. On est pas chez toi là Liam.

William ressorti le paquet d'argent et le mit face à Caecilius.

-Reviens m'enseigner. Redeviens mon professeur et mon majordome.

-Et pourquoi je ferais cela ?

William n'avait pas réfléchi à cette potentiel réponse. Alors il décida d'être franc.

-Car les autres m'ennuient.

-Hm ? Mais encore.

Caecilius se veut insistant dans ses paroles toutefois posés.

-Tu es celui qui sait comment le mieux m'apprendre. J'ai essayé de trouver quelqu'un de ta tranche mais disons que c'est compliqué.

-Je sais que je suis unique.

-Prend pas la grosse tête. Donc j'ai besoin de tes services. Redeviens mon majordome et professeur Caecilius.

-Oui.....mais non.

William écarquilla les yeux surprit.

-Pourquoi ?!

-Qui te dit que j'en ai envie ?

-Je peux doubler voir tripler la somme.

-Ce n'est pas une question d'argent. Tu as voulu m'évincer et tu as eu ce que tu voulais non ? Pourtant tu es là un peu plus d'un mois si ce n'est deux, plus tard.

-Je t'en prie Caecilius. Je n'y arriverais pas sans toi.

A cette phrase Caecilius comprit que quelque chose n'allait pas. D'habitude, William n'irait pas jusqu'à le supplier. Même s'il était plus que satisfait de l'avoir en face de lui. Il comprenait enfin les picotements de sa nuque. C'était lui, il était là.

-Qu'est-ce que j'y gagne ? L'argent ne m'intéresse pas. Je paye mes services ici et non en dehors de ce bâtiment.

-Si tu m'aides à garder mon nom et à faire de moi un gentleman, je t'accorderais ce que tu veux.

-Se que je veux ?

-Dans la limite du possible.

-Hmmm je ne sais pas. Tu voudrais pas te mettre à genoux ?

-Non.

-Dommage.

Caecilius s'étira un peu et se leva. Il s'approcha de William qui recula et se retrouva bloqué contre la porte.

-Caecilius recule.

-Hm ? Toujours aussi peu dans le contact à ce que je vois. Tu sais Liam il va bien falloir en passer par là quand tu coucheras avec quelqu'un. Les femmes sont très tactiles. Je suis prêt à t'accorder une leçon gratuite là tout de suite Liam.

-Non je n'en veux pas.

Caecilius bascula le brun sur son épaule et se dirigea vers le lit un peu plus loin et l'y jeta. Il ligota le Jones avec son fameux fil.

-Les services sont censés être d'un commun accord. Détache-moi !

-Je suis prêt à revenir mais j'ai mes conditions.

William ne se sentait pas serein de la situation. Mais il était en position de faiblesse. Même s'il essayait de se hisser à son niveau, il avait toujours un coup d'avance. Puis il vit son regard. Il reflétait cette force et il n'y voyait aucune peur comme avec les autres. S'il voulait être sûr d'arriver à ses fins et ne pas perdre son nom.

-Je t'écoute.

-Je veux être libre de faire et de dire ce que je veux.

-Jusqu'ici ça ne change pas de la dernière fois.

-Je vais te poursuivre Liam. Si jamais je t'attrape je te dévorais.

Un frisson parcourra le long de sa colonne vertébrale. Il commença à s'agiter. Il essayait de se libérer.

-Qui y a-t-il ? Aurais-tu peur ?

Le mot peur raisonna dans la tête de William. La peur était une chose qui devait être inexistante dans sa famille. Jamais il se devait d'en éprouver au risque de se faire avoir par un adversaire. Par une cible à abattre. Donc ils se devaient de ne jamais l'éprouver et faire en sorte que jamais il puisse arriver à en éprouver.

-Je n'ai pas le droit d'éprouver de la peur. Surtout face à toi.

-Bonne réponse. Pourtant tu as peur que je te touche sans gant.

William serra les dents. Caecilius saisit le menton et pressa son pouce sur la lèvre inférieure.

-C'est sec. Tu ne prends pas soin de toi Liam.

Sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, Caecilius scella leurs lèvres. Il passa sa langue pour réhydrater les lèvres du brun. Mais ce dernier tenta de le repousser. Il réussit à placer ses pieds sur l'aine du magicien et à le propulser. Il rencontra rapidement le mur. William était à bout de souffle. Caecilius se releva et frotta sa tenue de scène. 

-Au moins tes lèvres sont hydratées. Donc résumons. Je vais revenir sous mes conditions. Tu me payes d'un baiser et d'une morsure.

-Pardon ?!

-Tu croyais que j'allais te laisser sortir d'ici sans la moindre marque ? J'ai une réputation à tenir. Tu as un endroit préféré ?

-C'est non.

-C'est ça ou tu te débrouilles tout seul.

Caecilius jubilait de le voir dans cette position. Il jouait avec lui et il en était plus que content. Il voulait le voir dans tous ses états et il rêvait de l'entendre crier. Il s'en lècha discrètement les lèvres. William soupira et se tourna dos à Caecilius et à plat ventre sur le matelas. Le sang pulsa dans les veines du magicien mais il se retenait.

-Quelle est ta réponse ?

-Mords.

L'excitation du magicien explosa et se mit à quatre pattes au-dessus du brun.

-Que dirais-tu de l'intérieur de l'épaule ?

-Fais ce que tu veux.

William savait qu'il n'avait pas le choix. Il devait aller contre ses principes pour pouvoir garder son nom à l'avenir. Il n'aimait pas trop ce que l'avenir tracé par ses parents lui réservait mais il devait s'y plier. Son nom est son travail et il ne voulait pas tout perdre juste par ego. Il sentit rapidement le souffle dans son cou et il sentit le métal de ses boucles d'oreille pendante. Qui sous la surprise l'avait fait bouger de quelques centimètres.

-Mes boucles d'oreilles te gène ?

-Dépêche toi qu'on en finisse.

-Alors je vais te toucher.

Le cœur de William sembla s'arrêter l'espace d'un instant mais il était captif. Il serra ses liens fin et presque invisible et enfonça sa tête dans les oreillers moelleux.

-Dépêche-toi.

-Quel enfant impatient.

Mais Caecilius savait qu'il devait faire vite car il aussi était au bord de ce qu'il pouvait contenir. Alors il écarta le col du brun, ouvrit la bouche et croqua le Jones. Celui-ci sentit les dents tranchantes du magicien perforer sa peau et étouffa un petit gémissement en mordant un coussin à son tour, ce qui n'échappa pas au prédateur qui resserra la mâchoire mais il se retira rapidement. William revient alors sur le dos.

-Tu as eu ce que tu voulais détache moi maintenant.

-Séduis moi pour. Je veux voir ton niveau actuel.

William soupira et se lança.

-My lady toi qui est une créature au delà des plus belles déesses de l'olympe. Permet moi oh simple mortel d'avoir ton attention, ta clémence, ta pitié.

Le cœur de Caecilius se serra à cet instant, le terme déesse de l'olympe c'était lui qui l'avait employé dans son travail et il le savait, il claqua des doigts et William fut libéré. Il frotta ses mains et s'assit sur le lit. Puis une alarme retentit. C'était la fin de journée pour certains.

-Ma journée est terminée. Tu veux venir chez moi ? Il est tard. On pourra soigner ma morsure.

-Non merci.

-Je te laissais pas le choix. Les leçons reprennent dès ce soir Liam.

William ne savait plus s'il avait fait le bon choix car il avait face à lui un prédateur. Un magicien qui cherchait à assouvir quelque chose. Une pulsion voir des choses que le brun ignorait encore. 

-Ce soir ? Mais il est minuit.


 

-Et alors cela te pose un problème Liam ?

-Non. Allons-y.

William se leva du lit blanc maintenant accompagné de quelque goutte de son sang. Il soupira et reprit son sac. Caecilius verrouilla la porte et ils virent d'autres personnes sortir des autres pièces proposées. Le magicien guida le brun dans les couloirs toujours sombres. Il entrèrent dans un vestiaire où Caecilius récupéra ses affaires personnelles et déposa son biper de travail et bien d'autres. Armé de ses clés et de son portable il se plaça devant le Jones avec son sac.

-Aller on y va.

-Tu ne te changes pas ?

-Pas besoin. Je ne vis pas trop loin. Juste à vingt petites minutes de marche.

-Bien.

Caecilius s'avança mais un homme lui barra le passage. Cet homme n'était autre que son patron.

-Ah magicien je te cherchais.

-J'allais partir.

Le ton de Caecilius qui jusqu'ici était un temps soit peu joyeux avait viré à froid. William comprit qu'entre les deux cela n'était pas la joie. Enfin surtout pour son majordome.

-J'ai cru comprendre que tu avais eu à assouvir un service. Il me faut l'argent. Hm ?

Le patron sembla remarquer William. Il s'approcha.

-Mais c'est qu'il a un joli visage celui-là.

Un violent frisson de dégoût parcourra le brun à cet instant. Il comprit que comme il trouvait son visage attirant il allait lui proposer un travail comme celui du magicien. Il s'y refuserait. Mais avant qu'il ne dise quoi que ce soit Caecilius fit barrage de son propre corps.

-Pas touche.

-Pourquoi ? C'est ton petit copain.

La tension de Caecilius explosa et l'homme face à lui trembla sous les mauvaises intentions ressenties.

-Non mais je t'interdit de le toucher. Suis-je clair ?

L'homme s'écrasa et face à ce regard fort en pression il s'enfuit en détalant comme un lapin. William lui n'avait pas bougé et avait regardé la scène presque avec fascination.

-Je pouvais gérer tu sais.

-C'est un territoire inconnu pour toi. Partons d'ici.

Caecilius avait retrouvé son ton habituel mais sa tension n'avait pas diminué pour autant. William ne savait pas quoi faire et il préférait le suivre sans rien dire. Il ne le connaît pas après tout mais il savait qu'il était capable de beaucoup. Il sortirent dans la rue maintenant déserte et plongé dans le noir. Certains bars faisaient encore peu de lumière dû à leurs activités. Seul le bruit des talons du magicien résonnaient dans la nuit. Puis ils se stoppèrent. William releva les yeux vers le magicien.

-Je croyais qu'on avait vingt minutes de route ?

-Tu sais où j'habite n'est-ce pas ? Tu m'as suivi.

-Exact au cas où tu refuses je t'aurais traqué juste qu'à chez toi pour arriver à mes fins.

-Intéressant j'aurai peut-être dû refuser.

Des bruits de verre qui se brisaient firent détourner leurs regards. Le sourire sadique de Caecilius s'agrandit.

-Tu peux me rendre un service ?

-Cela dépend Caecilius.

-Garde mes affaires oh et ça aussi.

Il déposa ses boucles d'oreilles dans la main du brun et se recula. Son regard avait changé. Comme si son corps et son esprit ne répondaient plus. Puis son corps se retourna et il fonça vers la direction des bruits en laissant son sac tomber au sol. William fut surprit par la vitesse mais il fut également curieux. Alors il ramassa le sac du magicien et courut à sa suite, serrant dans sa main droite les fameuses boucles d'oreilles. Une fois sur place, il vit Caecilius égorger plusieurs hommes sans le moindre remord et sans la moindre hésitation. Le brun comprit alors pourquoi le magicien ne semblait en rien effrayé par lui. Car il était lui-même un assassin. Un tueur sans foi ni loi. Contrairement à lui.

La lune se dégagea de derrière les nuages et la vision de ce spectacle macabre était maintenant visible. Mais à aucun moment William n'avait peur ou n'était effrayé. Les cheveux couleur feu se mirent à briller un peu sous la lumière de la lune. Son visage avait du sang ici et là. Caecilius égorgea le dernier membre, une fois fait il soupira fortement d'aise et lécha le sang à porté de langue sur son visage. Puis ses yeux rencontrèrent ceux sombres du Jones.

-La curiosité est un vilain défaut. Liam ~

A cet instant une nouvelle sensation parcourra le brun. Une sensation inconnue. Il avait comme l'impression d'avoir de la fascination. Il se reprit.

-Tu voulais que je fasse quoi ?

-Tu pouvais m'attendre bien sagement ou aller jusqu'à chez moi m'attendre.

-Pour attendre comme un débile, non merci. Puis je suis pas une petite nature, la mort est mon métier je te rappelle.

Caecilius se rapprocha et tendit sa main vers le brun. Qui sur coup ne comprit pas.

-Mes boucles d'oreilles dans ta main.

William réalisa et comprit qu'il les serraient dans sa main droite. Il les lui rendit et il les remit. Il récupéra son sac. Le brun remarqua alors que seul son visage avait du sang et non ses vêtements. Impressionnant vu le nombre et la rapidité en plus vue où il les égorgeait, c'était l'endroit le plus salissant surtout si on touchait les veines et artères principales. Même lui il avait un peu de mal. Grâce à ses fines lames, son travail était moins salissant. Ils reprirent leur marche.

-Pourquoi tu tues comme ça ?

-Car cela me détend. Mais ne fait pas l'étonné tu tues aussi.

-Sauf que moi je ne tue pas pour moi. Toujours par contrat.

-Ah oui ? Et ton premier professeur après moi avait un contrat ?

-Comment tu sais ça ?

-Tu me crois aveugle. Tu me déçois voir me fruste je vais sûrement devoir me détendre de nouveau.

-Va chercher un ivrogne alors.

-Sache William qu'il y a deux choses qui me détendent.

-Le meurtre.

-Oui et de passer un moment agréable avec un partenaire.

Les yeux sombres s'agrandissent légèrement, il avait peur de comprendre.

-Je ne ferais rien avec toi Caecilius.


 

-Hm ?

Puis il se mit à rire ce que ne comprit pas le Jones.

-Pourquoi tu ris ? Je suis sérieux.

-Navré mais je crois qu'il y a quiproquo là Liam. Je parlais de combat.

-Ah.

Le brun réalisa que pour cela aussi il faut minimum être deux et en plus de cela c'était un ancien combattant. Normal qu'il trouve cela euphorique. Il sentit alors l'ongle pointu du magicien remonter sa gorge et le dessous de son menton.

-A quoi as-tu pensé ? A quelque chose de pervers ? Je dois dire que cela à son effet sur moi également.

Le cœur de William commença à s'accélérer. Puis l'ongle du magicien quitta sa peau.

-Mais je suis comblé rassure toi. Ces meurtres m'ont suffit. Rentrons on est presque arrivé.

Le rythme cardiaque du brun ralentit et ils reprirent ensemble leur marche. Il arrivèrent enfin devant le logement de Caecilius. Ce dernier ouvrit la porte et invita William à entrer.

-Enlève tes chaussures en entrant. Je vais te chercher des chaussons.

-Euh...merci.

Caecilius retira ses chaussures et mis ses propres chaussons. William retira lui aussi les siennes puis attendit. Caecilius revient avec une deuxième paire et les lui déposa devant. William les enfila et entra enfin. Il découvrit une ravissante pièce de vie. Il savait Caecilius soigné mais pas à ce point, il ne pouvait nier qu'en termes d'agencement et de décoration il avait du goût.

-Mon logement te plaît ?

-Disons que vu ton caractère je m'attendais à autre chose.

-Je vois. Dis moi tu trimbales ce sac depuis ton arrivée au bar, me dit pas que c'était juste pour transporter ton argent ?

-Non en effet.

William déposa son sac et récupéra la chemise à l'intérieur bien plié. Il l'a tendit à Caecilius.

-Je te la rends. Tu l'avais oublié.

-Ah c'est vrai.

Caecilius récupéra son dû et alla vers ce qui semble être sa chambre. Bien que le brun appréciait l'endroit, ici il était sur le territoire du magicien. Ici il n'avait aucun droit. Le maître des lieux avait ouvert son dressing et attrapa un cintre. Il déplia sa chemise quand une douce odeur arriva à ses narines. Cela le fit sourire quelque peu quand il rapprocha le tissu de son visage.

-Quelle douce odeur qui est la tienne Liam.

Avait il dit à voix basse. Il le mit sur le cintre et le rangea. Il ferma son dressing et retourna au salon. William ne savait pas trop où se mettre.

-Tu veux boire quelque chose ?

-Je suis là parce que tu m'as obligé n'oublie pas. Commençons.

-L'un n'empêche pas l'autre.

Il lui jeta une bouteille au hasard que William rattrapa facilement.

-Retire ton haut.

-Pourquoi ?

-Pour que je soigne ta blessure.

Caecilius ouvrit une autre porte et revient avec du désinfectant.

-Pas de compresse ?

-T'inquiète.

William soupira et retira son haut mais en le gardant contre lui. Caecilius le fit asseoir sur le canapé et se mit derrière lui.

-Donne moi un mouchoir sur la table basse William.

Il se pencha et prit le fameux mouchoir. Caecilius mit le désinfectant sur un coton et commença à éponger le reste de sang frais avec le mouchoir. Pour ensuite lui passer le coton.

-Tu vas en faire quoi ?

-Une jolie œuvre d'art.

-Une quoi ?

-Ne bouge pas.

William senti alors qu'on lui colla quelque chose puis il sentit la main de Caecilius passer dessus. Il lutta pour ne pas le frapper.

-Voilà j'ai terminé.

Le magicien lui apporta un petit miroir et le brun remarqua qu'il n'y avait plus rien comme si sa morsure n'avait jamais existé. Il toucha la zone et senti comme une différence au touché.

-C'est un pansement caméléon. Il est assez pratique tu vois là il imite simplement ta peau. Comme c'est une zone qui peut être visible en public je me suis dit que cela te serait utile.

-Je comprends. C'est assez intéressant.

William rendit le miroir à son propriétaire et celui-ci alla tout rangé. Mais bon c'est bien beau tout ça mais William n'était pas là juste pour le fun.

-Bon je vais aller prendre une douche.

-Mais et mes leçons ?!

-Fait à manger. Tu as tout ce qu'il faut dans les placards et frigo, j'ai fait les courses ce matin. C'est ta bête noir non ? Le manuel ?

-Oui.

Dit il avec un peu dégoût.

-Bien je te laisse gérer. Si tu veux un peu regarder la télévision c'est la télécommande noir. A tout à l'heure.

-Attends...

La porte se referma avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit.

-Maudit magicien.

Faire à manger ça William ne savait vraiment pas le faire. Bien que le magicien lui ait enseigné les bases il y a plus d'un mois. Il souffla et visita un peu les lieux. Il trouva les toilettes, la cuisine et la chambre. Le tout était très propre, bien rangé et avec un certain bon goût. L'ambiance se veut un peu chaleureuse, pas comme chez lui. Étonnant en connaissant le maître des lieux. Il retourna en cuisine et commença à chercher dans les placards.

-Caecilius disait lors de ses leçons qu'avoir des gens pour faire à mangé c'est bien mais c'est souvent bien vu que l'homme ou la femme cuisine pour l'autre dans le but de faire plaisir. Faire plaisir ? Bon j'ai des pâtes et du poulet.

William prépara comme le magicien lui avait appris mais face à la plaque à induction il fut pris d'un doute. Il ne savait plus comment cela marchait. Pendant ce temps Caecilius retirait le sang de son visage. Il n'avait pas entendu d'alarme ou de drôle de bruit pour le moment ce qui était bon signe. Une fois propre il se sécha et sorti comme à son habitude seulement vêtu d'une serviette autour de sa taille. C'est en se séchant les cheveux qu'il vit William dans sa cuisine à galérer face à sa plaque à induction. Il ricana intérieurement et arriva dans son dos.

-C'est comme ça.

William ne l'avait pas senti arriver et se crispa en le sentant contre son dos.

-Là tu mets la puissance. Cela te revient ?

-Oui.

-Des pâtes et du poulet ? Basique.

William serra les dents et les poings.

-Ne t'inquiète pas Liam je te taquine. Si tu arrives à réaliser ça c'est bien. Tu auras fait quelques progrès.

Liam se retourna avec un peu de colère dans le regard mais quand il vit enfin la tenu du magicien ce qui le stoppa sur le coup.

-Hm ? Me dit pas que cela te gène ?

-Disons que je n'ai pas l'habitude.

-Va falloir voir ça aussi car si tu plantes devant ta future épouse en petite tenue tu es pas prêt à avoir une descendance.

-Tu sais que beaucoup payerais pour te voir comme ça.

-Je crois que pour l'argent, tu m'as donné assez.

-D'ailleurs je n'ai pu avoir aucun service.

-Si notre discussion et tu as eu un baiser et une morsure.

-Manipulateur.

-Fier de l'être.

Caecilius commença à partir quand le brun l'arrêta avec une simple question.

-Caecilius...pourquoi tu fais tout cela ?

Ce dernier sourit en baissant la serviette sur ses cheveux pour autour de son cou et se retourna, montrant son côté prédateur dans son regard. Sauf que le brun est loin de s'écraser et cela lui plaît de plus en plus.

-Si je te disais que je fais ça car cela m'amuse tu me croirais ?

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