Chapitre 11 :

-Bizarrement oui mais à la fois non.

William voulait croire cela mais quelque chose lui disait qu'il y avait autre chose. D'où cette réponse. Caecilius sourit de plus belle.

-Développe.

-Je ne sais pas si j'ai envie de te croire mais en même temps.

-J'ai compris. Tu es loin d'être aveugle et insensible. Tu as remarqué n'est-ce pas ? Ce que je suis ?

Les yeux sombres de William s'agrandissent un peu. Pour lui, Caecilius était un prédateur né. Un homme sans foi ni loi tuant pour son propre plaisir et en parlant de plaisir il en éprouvait à pourchasser et attendre ses proies en silence. Et pour l'heure sa proie n'était autre que lui même. Alors il accrocha son regard avec force et détermination dans le but de lui répondre.

-Tu es un prédateur né. Un tueur et surtout un grand chasseur. Tu éprouves du plaisir à tuer mais à chasser des proies également.

-Jusque là c'est plutôt vrai.

-En parlant de proie j'en suis une n'est-ce pas ?

-Bravo.

-Qu'est-ce que tu attends de moi ?

-Si je te le disais ce ne serait pas drôle tu ne crois pas ?

-Tu vas me laisser comme ça ? Alors que tu pourrais décider du jour au lendemain de me dévorer.

-Moi je trouve cela excitant. Mais pour l'heure regarde se que tu fais sinon ça va cramer.

William réalisa qu'il avait raison et se retourna rapidement pour s'occuper de la viande et de l'eau qui boue. Caecilius ricana, revient et passa un tablier au brun qui fut surpris. Mais avant qu'il ne dise quoi que se soit.

-Reste concentré. Je te met juste un tablier pour ne pas te salir.

Caecilius noua le tablier dans le creux de ses reins et passa la bande pour le cou par-dessus la tête. Il ne s'empêcha pas de humer son odeur discrètement.

-Tu devrais t'attacher les cheveux Liam.

-Tu crois ? Je n'ai rien pour.

Caecilius tira un peu sur les cheveux noir ébène de sa proie. Il appréciait leur douceur. William frissonnait et se retiens de le frapper, après tout, il l'aidait seulement. Le magicien saisit une fine lame à la ceinture du brun, fit comme un chignon et le bloqua à l'aide de la fameuse lame. Seuls ses deux mèches avant retombèrent.

-Merci...je crois. Va t'habiller maintenant.

-Je suis chez moi.

-Caecilius. Sinon je fais tout brûler exprès.

-Bon ok mais ne détruit rien.

Il alla dans sa chambre laissant le brun seul face à sa cuisine. Il baissa un peu le feu. Il commençait à prendre le coup pensait-il. Mais bon comme le magicien le disait lui même cela restait basique. Il soupira alors qu'il entendit cette fois le maître des lieux revenir.

-Content ?

William se retourna et vit Caecilius habillé d'un pantalon ample et d'un tee shirt collant à la peau avec un pique sur son torse.

-Oui. C'est presque prêt je crois.

Caecilius arriva à ses côtés et regarda. Il sourit.

-C'est bien William. Maintenant je vais terminer. Tu peux aller sur le canapé regarder la télé si tu veux.

Caecilius mit presque le brun en dehors de la cuisine. Ne sachant pas où se mettre, il alla sur le canapé et regarda la télécommande. A plus de une heure du matin qu'est-ce qui pourrait y avoir d'intéressant à la télé ? Il saisit la télécommande et l'alluma. Il passa les chaînes quand il tomba sur un programme...

-Ah oui plus fort.~

Le rouge monta vite au visage du brun qui s'empressa d'éteindre. Il reposa la télécommande sur la table et se recroquevilla un peu sur lui-même.

-C'est ton type de programme ?

Lui avait murmuré une voix à son oreille. William se leva et s'arma de ses lames. Il vit alors Caecilius accoudé au canapé la tête posée sur ses mains.

-Non mais ça va pas. Et puis non c'est pas mon type de programme.

-Liam.

-La ferme chien galeux.

Les yeux couleur or du magicien s'agrandissent légèrement puis il explosa de rire. Tellement qu'il s'en tient presque le ventre.

-Ah William. Tu es pas mais alors pas du tout crédible. Avec ton tablier et le rouge encore sur tes oreilles.

Ce dernier regarda le tablier et couvrit ses oreilles. Il retrouva son calme et son air neutre. Caecilius lui s'était redressé.

-Viens manger avec moi. C'est prêt.

William soupira et avança. Dans sa marche, il défit le nœud du tablier. Caecilius fut quelque peu déçu car il le trouvait un peu plus appétissant encore. Le brun lui lança presque comme si c'était son serviteur. Mais il aimait quand il le prenait de haut comme ça. Il avait presque envie de le croquer de nouveau et l'endroit était tout trouvé. Sa nuque était maintenant à vue. Mais s'il le faisait maintenant, il était sûr de se prendre un poing. Il le fit donc asseoir. Il rapporta le tablier en cuisine et rapporta le plat cuisiné.

-Et voilà monsieur est servi.

Il déposa l'assiette devant le brun qui hallucina presque en voyant comment il avait arrangé son plat.

-Comment tu as fait pour rendre le tout plus...

-Sophistiqué ?

-Oui.

-J'ai coupé le poulet en morceaux, ajouter du thym, un peu de jus de citron et enfin de la crème liquide. Tes pâtes je l'ai simplement beurré et mélangé avec le poulet et la crème et voilà.

William sentit la préparation. Cela sentait divinement bon et ne perçut aucun poison. Il goûta et trouva le tout délicieux mais physiquement il sorti un :

-C'est mangeable.

-Tu dis ça mais tu sembles dévorer le plat. Enfin notre plat. Car sans ta bonne cuisson ce ne serait pas aussi bon. Donc c'est avant tout grâce à toi que c'est bon. Bravo William. On va peut-être passer au niveau au-dessus la prochaine fois.

L’aîné des Jones avait presque bu ses paroles. C'était grâce à lui ? On était fier de lui ? Quelque part son cœur se mit à battre fort et une douce chaleur sembla se diffuser dans son être. Caecilius cru même percevoir un micro sourire se dessiner sur le visage du brun. C'était la première fois qu'il voyait un vrai sourire doux et chaleureux. Il resta figé un moment appréciant le moment tellement qu'il tomba de sa chaise.

-Caecilius ?

Il avait envie de le dévorer là tout de suite. Ce visage doux et avec ce brin d'innocence. Il sentait déjà les courant électrique dans son membre mais il n'était pas prêt. Il avait besoin de lui et était venu le chercher exprès lui mais il n'était pas encore tout à fait dépendant.

-C'est le désavantage de jouer l'équilibriste sur sa chaise.

-Euh je vois...

Caecilius se rassit en serrant fortement les jambes maintenant croisées. Ils terminèrent leur plat dans le calme. Le magicien ramassa les assiettes.

-Tu veux un désert ?

-Je devrais rentrer. Il est bien deux heures du matin.

-Tu n'as qu'à rester dormir là. Tu pourras tester de faire le petit déjeuner. Cela t'exercera.

-Ais-je le choix ?

-Non.

William soupira.

-Je m'en doutais. Je peux t'emprunter ta salle de bain ?

-Fait comme chez toi. Tu as des serviettes propres dans le meuble sous l'évier.

-Tu as un long tee shirt pour que je puisse dormir ? Comme je n'avais pas prévu ton invitation.

-Ooh je devrais te trouver cela.

Caecilius se leva et alla mettre les assiettes dans le lave vaisselle et prit deux gâteaux fait maison et les apporta à table. C'est ainsi que se termina le repas. Le magicien attira le brun dans sa chambre et ouvrit son dressing.

-Alors voyons.

Il fit défiler plusieurs haut simple et en en mettant certain devant William pour voir la taille. Puis ils en trouvèrent un au goût du brun. Il alla ensuite s'enfermer dans la salle de bain. Il découvrit une salle de bain somptueuse comme le reste du logement. Il se déshabilla et alla dans la douche. Il trouva rapidement ses marques et se doucha. Il fut moins heureux d'utiliser les produits du magicien. Une fois terminé il plia ses affaires et s'habilla. Il sortit et trouva le magicien devant un documentaire animalier.

-Ah tu as terminé. Tu as trouvé tout ce que tu voulais ?

-Oui merci.

-Bien au lit maintenant.

-Euh tu as une chambre d'ami au moins ?

-Non pourquoi ? Tu ne veux pas dormir avec moi ? On est deux hommes tu sais.

Peut-être mais cela ne lui disait rien à William. Surtout connaissant le spécimen. Il pouvait lui sauter dessus à tout moment alors il préférait garder ses distances.

-Sans façon.

-Tu es gêné ? Tu sais quand tu auras une épouse il faudra bien que tu t'habitues à avoir une présence dans ton lit.

William serra ses affaires contre lui. Il savait que tout cela allait bientôt changer mais il tenait à son espace et sa tranquillité. Sentant les constantes du brun vaciller, Caecilius n'en rajouta pas. Manquerait plus qu'il perde la face et dérape.

-Je te laisse ma chambre.

-Et toi ?

-Mon canapé est magique. Il se transforme en lit. Tu es l'invité, je te laisse le plus confortable.

-D'accord. Bonne nuit alors.

-Bonne nuit Liam ~

Un drôle de frisson passa sa colonne alors qu'il lui avait tourné le dos. Il pressa le pas et ferma la porte derrière lui. Il se colla à cette dernière en serrant ses affaires.

-Cet homme est bizarre mais il est le seul qui puisse m'aider. Je dois juste ne pas me relâcher. Je ne suis pas une proie facile Caecilius car moi aussi...je suis un prédateur.

William savait maintenant que Caecilius avait un objectif avec lui. Lequel il ne savait pas mais ce dont il est sûr c'est qu'il ne se laisserait pas faire si facilement. Pour rien au monde il ne le laisserait gagner sans avoir combattu. Mais il ne savait pas que le Caecilius plongé dans le noir ayant juste la télé comme lumière, se léchait les lèvres car il sentait cette détermination débordé.

-Ahhh oui Liam continu comme ça ~

Avait-il murmuré tout bas. C'est ce qu'il voulait. Son plan et modelage avançait finalement comme il le voulait. 

William alluma la lumière et déposa ses affaires sur une chaise dans un coin près du dressing, sûrement prévu à cet effet. Son regard se tourna vers le lit et s'y avança. Dormir dans un lit qui n'est pas le sien, surtout son lit à lui. Y avait-il fait des choses ? Seul ? Sûrement. Avec d'autres ? Va savoir. Pour lui ce genre de chose ne servent à rien si ce n'est pour procréer. Alors il n'avait jamais rien entrepris ni même pensé. Alors pour lui la tension que laissait parfois échapper le magicien lui était inconnue. Pourquoi ? Si ce n'était dans le but de donner une descendance.

Il soupira en passant sa main sur son visage. Pourquoi il en venait à se poser ce genre de question ? Cela ne le regardait pas. Caecilius était libre de faire ce qui lui chantait même si pour lui cela pouvait parfois être incompréhensible. Du moment qu'il ne l'impliquait pas dans ce genre de chose. Il se laissa aller et monta sur le grand lit double du magicien au drap gris foncé. Il retira les couvertures après avoir éteint la lumière et s'y engouffra. Il s'allongea comme il le souhaitait. Il trouva le lit du magicien très confortable et chaleureux. Il s'enroula presque instinctivement dans les couvertures créant un cocon chaud et agréable. Le tout accompagné de son odeur à lui. Il s'endormit finalement très rapidement.

Caecilius lui avait transformé son canapé et mit à ses oreilles deux écouteurs Bluetooth connectés à sa télé et changea son programme. Il remit le programme plus que limite et entama son plaisir en mordant parfois dans les coussins pour ne pas gémir trop fort. Cela était excitant d'avoir sa proie juste à côté et de devoir se taire. Mais c'était trop il fallait qu'il se soulage rien qu'un peu.

-Hmmm ~

Rien que de repenser à cette soirée riche en événements, le retour de William, leur discussion, sa détermination comme sa détresse, le baiser et la morsure qu'il l'a laissé lui faire. Rien que d'y penser il se lécha les lèvres en se souvenant du goût de sa peau, de sa chair et aussi de son sang. Cela le mit tellement en émoi qu'il jouit. Il regardait sa main maintenant souillée. Il sourit. Il s'essuya et mit les mouchoirs à la poubelle. Toujours nu il va se chercher un soda frais.

Il l'ouvrit et commença à boire en fermant la porte du frigo. Il retira ses écouteurs et éteint la télévision. Toujours à boire il regarda discrètement dans sa chambre en entrouvrant la porte pour voir comment allait William. Il le vit allongé, et s'il allait l'embêter ? Il regarda l'heure et vit trois heures du matin. Il entra doucement dans sa chambre. Il s'approcha du lit et le vit endormi. Il s'assit sur le lit et ne put s'empêcher de trouver le brun mignon enroulé ainsi dans ses couvertures. Il approcha sa main prêt de son visage, il effleura de son doigt la joue de William. Il le caressa et apprécia le contact de sa peau. L'endormie remua et se retourna un peu. Caecilius ricana et embrassa le front de l'endormie.

-Repose toi ma précieuse proie.

Il se releva toujours nu comme un vers et sortit de la chambre pour retourner au salon. Il remit son caleçon et s'allongea dans son lit de fortune. Il prit un plaid dans un panier de rangement et se coucha. Il trouva rapidement lui aussi le sommeil.

Au petit matin, William ouvrit doucement les yeux. Il se les frotta d'ailleurs. Il s'assit sur le lit et en premier lieu il se demanda où il était puis s'est souvenu de la veille. Il regarda l'heure sur le réveil à ses côtés il était neuf heures passé. Malgré qu'il ait dormi moins longtemps, il se sentait un peu plus reposé. Serait-ce l'environnement moins pensant et froid qui avait fait cela ? Il se leva et regarda la petite table de chevet. Il y avait même un petit jeu de cartes dessus. Il ouvrit cette dernière mais en voyant ce qui s’y trouvait, il la referma immédiatement. Des préservatifs, du lubrifiant, quelques colliers et autres. La gène l'avait prit un instant avant qu'il ne souffla et passa sa main sur son visage.

-Il est adulte. Il fait ce qu'il veut.

Il se leva et s'habilla, il sortit sans trop faire de bruit et alla au toilette puis à la salle de bain. Il coiffa ses long cheveux ébène et sortit. Il alla dans la grande pièce de vie et trouva le magicien endormi. Il passa la main par-dessus mais aucune réaction. Il dormait vraiment. Il le laissa donc et alla dans la cuisine. Il regarda ce qu'il avait à disposition et essaya de se souvenir des potentiels petit déjeuner à réaliser. Il se souvient alors qu'il y avait des livres de cuisine hier soir. Il se tourna et trouva rapidement un sur les petits déjeuners de tous pays. Il vit alors celui anglais, des œufs, du bacon avec un café ou thé accompagné de jus. Le problème est que le brun ne savait pas comment Caecilius mangeait ses œufs.

Il ferma le livre et le rangea parmi plein d'autres. Il sortit tout de même les ingrédients et une fois fait il alla vers le canapé. Mais s'il dormait comment le réveiller ? Le toucher directement pour le secouer ? Non même pas en rêve pour le brun de le toucher de lui même. Il posa alors son pied au-dessus du plaid et commença à le pousser dans le but de le faire tomber sur le tapis au sol. Mais une main saisit sa cheville.

-C'est vilain ça de faire à celui qui t'a laissé son lit.

-Tu es réveillé ?

-Oui depuis quelques minutes.

-Dis moi puisque je dois jouer la bonniche pour le petit déjeuné tu veux tes œufs comment ?

-Reste simple aux plats.

-D'accord.

Caecilius s'assit et mit à vue du Jones son haut nu.

-Rassure moi tu es pas entièrement nu là ?

-Pourquoi ? Tu as de vilaines idées qui te viennent de bon matin ?

-Juste pour savoir.

-Retire ma couverture et tu auras ta réponse.

-Sans façon merci.

-Dommage.

William retourna à la cuisine et mit à nouveau le tablier sans oublier d'attacher ses cheveux. Il commença la cuisson et essaya de rester concentré mais un fauteur de trouble arriva rapidement dans son dos.

-Hmm ça sent divinement bon. Je serais prêt à payer cher pour te voir tous les matins me faire mon petit déjeuné.

-Pas moi. Pousse toi tu es trop près.

-Je peux l'être encore plus.

Caecilius se colla de tout son corps toujours vêtu que d'un simple caleçon. Un petit frisson parcourut le brun quand il commença à sentir le souffle bouillant contre son oreille et sa nuque. Il serra la spatule dans sa main alors que son rythme cardiaque commença à accélérer. S'il le laissait faire, il pourrait le croquer de nouveau, il pourrait s'amuser tel un fauve avec sa proie. Le mordre, le déchiqueter et le griffer à sang pour obtenir ce qu'il a de plus tendre. Son cœur accéléra de nouveau et un courant violent passa dans le corps du brun. Le chaud commença à monter il devait...il devait arrêter cela. Il lui mit alors une lame à la gorge. Il planta même il peut la pointe. Avec un souffle un peu rapide il dit :

-Recule !

Caecilius avait senti un changement mais pour ne pas trop pousser il mit les mains en l'air et recula. La pointe se retira de sa chaire laissant un peu de sang dessus. William l'apporta à sa bouche et lécha le sang dessus en se concentrant de nouveau sur son bacon et ses œufs. Caecilius eut un violent frisson de désir et décida de quitter la pièce pour aller se préparer. Il alla à la salle de bain mettre sa teinture rosé. Une fois fait il s'habilla le plus naturellement qu'il à comme son uniforme était resté chez les Jones. Quand il revint il vit William qui avait retiré son tablier déposer les œufs, le bacon ainsi que deux tasses de thé sur la table.

-Ouah tu as tout fait tout seul ?

-Évidemment.

Caecilius s'assit et goûta la cuisson était juste et le tout délicieux.

-C'est très bon bravo.

-Merci.

Le compliment lui fit la même sensation que la veille mais ne le montra pas physiquement et se contenta de manger. Une fois le tout avalé Caecilius reprit les assiettes et tasses pour les mettre à laver d'ailleurs il lança le lave vaisselle.

-Bon je pense qu'il est temps d'y aller non ?

-Il est vrai qu'un certain professeur doit poireauter depuis au moins une heure.

-Le pauvre. Tu aurais pu prévenir au moins.

-Je pensais pas que je devrais venir chez toi non plus.

-Et si tu venais plus souvent pour t'exercer après mon second travail. Qui honnêtement je compte quitter. C'était histoire de passer le temps tout en continuant d'exercer mes atouts et mes talents. Peut-être un peu le vrai moi aussi.

-Mouais. Bon allons-y. J'ai un nom à garder et une descendance à donner.

-Et moi je dois faire éclore mon plus beau bourgeon.

C'est ainsi armé de leur détermination et de leurs objectifs que les deux remirent leurs chaussures et quittèrent le logement du magicien pour celui du Jones. 

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