Le lendemain, William fut libéré et tomba lourdement au sol. Son père étant devant lui.
-Je vais faire appel au deuxième professeur. Va te soigner et te laver je vais faire en sorte qu'il soit là cette après midi.
-Bien père.
William se releva difficilement et se dirigea vers sa chambre. Il alluma l'eau de la baignoire et une fois pleine et s'y glissa en soupirant.
-Une bonne chose de faite. Adieux Caecilius.
Il prit un peu de temps au calme. Un nouveau professeur allait faire son entrée en milieu de journée mais le brun savait que cela ne pourrait être pire. Il sortit de l'eau au bout d'une petite heure et soigna ses blessures. Il se rhabilla et sortit pour aller chercher des livres histoire de passer le temps avant de devoir recommencer les leçons.
-Ah monsieur William nous avons les livres que vous aviez demandé.
-Les livres ?
Le majordome lui mit devant lui une bonne quinzaine de livres sur les liens entre Alpha et Oméga. Il avait complètement oublié qu'il avait fait la demande pour pouvoir espérer tenir Caecilius. Il soupira en se pinçant le nez.
-Je vais les récupérer merci.
Il les récupéra et retourna dans sa chambre. Il les posa sur son bureau. Il en prit un, après tout même si le fauteur de trouble n'était plus là, il était ouvert à en apprendre plus. Puis au moins s'il rencontre une autre personne comme Caecilius il serait moins perplexe. Il fut interrompu quand on frappa à la porte pour le déjeuner. Alors qu'à plusieurs kilomètres de là des yeux or s'ouvrirent pour la première fois de la journée.
-Hmmm une grasse matinée cela faisait bien longtemps.
Il se redressa et s'étira. Il alla à la salle de bain et se prépara en retirant la teinture dans ses cheveux et dessinant sur ses joues et yeux. Il était temps pour lui de redevenir au quotidien ce qu'il était réellement.
-Si tu me veux vraiment Liam. A toi de me chercher.
Il mangea un morceau et quitta son logement pour aller dans son autre travail qui va l'être pour un temps. Caecilius se demandant combien de temps cela mettrait. Au domaine des Jones tout le monde était attablé et mangeait dans un silence de mort leur repas.
-William ton professeur sera là après manger donc ne fait pas la forte tête.
-Bien père.
Une fois le repas terminé, le nouveau professeur fut présenté. Un homme lambda qui avait presque peur du regard vide de l'aîné. D'un côté il trouvait cela pathétique. Jamais dans le regard de Caecilius il n'avait ressenti de la peur. Mais au moins il savait qu'avec celui face à lui il n'aurait pas de problème. Pas de contact, pas de combat au quotidien et cela le ravivait. C'est ainsi que commença les cours.
William loin d'être un cancre trouva cela rapidement ennuyeux. Au bout de trois jours seulement. Il pensait que son nouveau professeur était ainsi car il avait peur de résider ici étant une puissante famille d'assassin. Mais bon il ne tuait jamais vraiment pour eux ou pour le plaisir. Mais c'était en fait son caractère et son comportement qui était comme ça. Le brun serra les dents et lança une lame près de son professeur qui cria de surprise et qui se mit à genoux. S'en était trop et William quitta la pièce. Il regagna sa chambre et s'y enferma.
-Quel plaie !
Il colla sa main sur son visage quand il réalisa. Il s'ennuyait. Cet homme n'avait aucun charisme et s'écrasait à la moindre pique ou regard de sa part. Il réalisa alors que ce combat perpétuel avec Caecilius le poussait dans ses retranchements. Il le faisait évoluer comme passer le temps. Il fallait qu'il trouve quelqu'un de la même tranche que lui sans les mauvais côtés qu'avait Caecilius. Il sortit alors et alla frapper au bureau de son père.
-C'est William puis-je entrer père ?
-Vas-y.
William pénétra dans le bureau de son père et s'approcha de ce dernier.
-Tu as fini tes leçons pour aujourd'hui ?
-Oui père. Je viens à propos de cela d'ailleurs.
-Je t'écoute.
-Je veux changer de professeur.
Les yeux rougeâtre de Charles qui jusqu'ici dans ses documents se relevèrent vers son fils et le regarda avec une certaine pression. Le brun la ressentait dans tout son corps mais pour autant il ne bougeait pas.
-Tu plaisantes j'espère ?
-Non c'est une vraie requête.
-C'est non.
-Pourquoi ?
-Il est très bien à la seule différence de l'ancien il a demandé un jour de congé par semaine.
-Il ne me convient pas. Je n'aime pas sa façon d'enseigner.
-William Jones c'est déjà le deuxième alors tu garderas ce professeur jusqu'à ce que mort s'en suive !
Une drôle de sensation parcourut le brun et se n'était pas de la peur non...Il avait trouvé la solution.
-Bien...père.
Il sortit du bureau avec une idée bien précise en tête. S'il doit le conserver jusqu'à ce que mort s'en suive alors il allait le tuer de ses propres mains. Mais pour ça il devait se montrer patient. Alors il attendit que le bon moment se présente. Il l'avait pris en filature lors de son jour de repos et lança ses lames dans une roue de camion pour provoquer un accident. Le voyant gisez au sol lui fit émettre un léger sourire puis disparut en quête de cible cette fois donné par contrat.
Caecilius qui travaillait dans le fameux bar vit l'accident à la télévision et prit d'un doute avait été sur les lieux de l'accident lors d'une pause et avait trouvé cette lame fine qu'il connaissait bien. Il ne put empêcher un petit sourire se loger sur son visage alors qu'il retourna au bar et apporta des boissons à un groupe de jeunes étudiantes.
-Tenez mes douces créatures de l'olympe.
-Oh il est trop mignon lui. Dit c'est quoi ton petit nom ?
-Je suis le magicien pour vous servir mes mignonnes.
-Oh c'est le plus cher, dommage.
-C'est sûrement qu'il doit recevoir beaucoup de demandes alors ils l'ont mit cher.
-J'assure un show tous les soirs à la même heure si cela peut combler votre frustration.
Dit il avec un sourire ravageur qui les font toutes plier.
-Oh oui on sera là. Pas vrai les filles ?
-Ouais surtout s'il retire son haut. J'aimerais bien savoir ce qu'il y a en dessous surtout vu ses bras.
-Qui sait venez et voyez par vous même.
Puis Caecilius repartit à son service et à pousser les gens à payer et consommer. Usant de tous ses atouts. Le lendemain William apprit par son père la nouvelle de l'accident et le jour suivant un le remplaçais. Faisant preuve d'intimidation, le professeur craqua au bout de cinq jours et se donna la mort.
-William !
Ce dernier se stoppa net dans sa marche en ayant reconnu son père.
-C'est quoi ce bordel ?!
-Je n'ai rien fait d'extraordinaire. Je suis un Jones, il y a des choses chez nous qui font peur à certains et qui choque d'autres.
-Parlez des gens que tu décapites c'est sûr lors de tes contrats.
-Vous le savez qu'il me faut quelqu'un de solide et pas qu'à moi. Il en va de tous les Jones. Nous sommes des assassins. Nous sommes confrontés à la mort tous les jours. Si cela choque mon professeur et majordome personnel c'est qu'il n'est pas approprié.
-On croirait quelqu'un en train de faire un caprice. Tu as passé l'âge pour cela William. Tu dois une descendance à cette famille. Je t'ai trouvé un autre professeur si ce dernier vient à mourir fait attention car ton nom pourrait bien disparaître. Je suis sûr que l'accident du deuxième est en partie ta faute. Tu sais que dans notre famille nous ne tuons jamais pour nous.
-Je le sais père.
-Je ferme les yeux pour cette fois mais fais attention.
Charles reparti alors que William serrait les poings. C'était sa dernière chance. Il fallait que ce dernier professeur soit le bon. Mais c'était perdu d'avance. Quand il rencontra son nouveau professeur dans les jours suivants, il savait qu'il serait comme les deux précédents. Mais cette fois, il ne pourrait rien faire pour en changer. Il se devait être un gentil toutou obéissant. La journée se termina et William décida de sortir prendre l'air. Pour la première fois depuis longtemps il mit ses écouteurs pour écouter de la musique. Il lança une playlist aléatoire et continua sa marche sans but. Plusieurs musique classique et calme sur lesquelles il s'entraînait pour parfaire sa danse.
-Master ?
Ses souvenirs de ce combat entre lui et Caecilius. Ses provocations désagréables. Mais au moins quelque part il s'amusait. Il avait trouvé un adversaire en dehors de sa famille, intéressant. Des flashs de lumières colorés le ramenèrent à lui quand il reconnut les lieux.
-Ce bar...c'est celui de Caecilius.
Il retira ses écouteurs et s'avança à l'entrée et entra sans vraiment savoir ce qu'il cherchait en entrant. On l'installa et il commanda comme d'habitude. Il regarda l'heure et il était un peu en avance. Il sentit alors sa présence passé près de lui sans le remarquer et servir plusieurs personnes.
-Tenez mes douces créatures.
-Tiens prend mon numéro et appelle moi mon beau magicien.
-Avec plaisir.
Il lécha presque sensuellement le carton où était écrit le numéro. Puis s'en alla en coulisse. William soupira. Il n'avait pas vraiment changé. Mais il parlait avec tellement d'aisance et toujours avec le ton voulu. Il était simplement parfait. Puis le brun eu un éclaire. Il savait qu'il apprenait mieux quand Caecilius lui montrait. S'il venait tous les soirs, il en apprendrais sûrement plus. Puisque son nom était en jeu et que c'est pas avec le boulet de service qu'il avait la journée que cela avancerait. Mais quelle ironie. Il le fait virer exprès il y a environ un mois et maintenant il apprend de lui dans l'ombre. Il soupira alors qu'on lui apporte sa commande.
Il l'a dégusta durant le show du magicien qui se veut toujours juste et en accord avec la musique. Parfois agressif et parfois séducteur, jouant de son corps qui se veut extrêmement souple pensa William. Jouant de sa soi-disant magie. Un être et un adversaire parfait. Une fois le tout terminé, William quitta les lieux. Il rentra chez lui et s'allongea sur son lit. Il ouvrit son téléphone et chercha les anciens combats de Caecilius. Il fallait qu'il voit par lui-même son niveau réel. Il y passa une bonne partie de la soirée et finit par même s'endormir.
Au lever du jour William se prépara sans grande envie car il savait qu'il allait écouter parler un mec durant des heures. Lui n'avait pas perçu ce que le magicien avait perçu, son talent. Là où il pêchait était le manuel et la pratique et Caecilius passait grandement par ça pour le faire progresser. Même si cela ne lui convenait pas, il avait perçu sa faiblesse. Comme il arrivait à trouver les faiblesses de son adversaire dans un combat, il était simplement...
-Un véritable alpha....
-Monsieur vous disiez ?
-Hm ? Non continuez.
La journée continua et se termina enfin. C'est presque en courant que William alla se changer et s'empressa de passer par sa fenêtre et quitter le domaine. Il arriva bien évidemment en avance et reconnut la serveuse qui fut quelque peu heureuse de le revoir.
-Cela fait un moment monsieur.
-Oui j'étais pas mal occupé. Puis-je avoir comme d'habitude ?
-Tout de suite monsieur.
Toujours un peu à l'écart, il pouvait voir le magicien en action. Quel geste il employait et dans quelle situation. Sa boisson arriva et il paya la serveuse qui lui souriait doucement. C'est ce qu'est devenu son quotidien et cela dura plus de deux semaines. Caecilius avait bien senti sa nuque le piquer signifiant qu'il était surveillé mais il ne savait jamais d'où et quand il était sur le point de trouver, cette sensation disparaissait.
-Intéressant.
C'est lors d'un repas que William décida de passer à l'acte.
-Je veux que mon premier professeur revienne.
-Tu n'y pense pas celui que tu as est très bien. Puis même si je le voulais je ne sais pas où il est.
-Si je le retrouve et que j'arrive à le faire accepter. Accepteriez-vous de le reprendre ?
William avait cette détermination dans le regard mais Charles savait qu'il faisait ça car il l'avait menacé. Il savait que ce Caecilius était le professeur et le majordome parfait. Mais il avait aussi senti ce qu'il dégageait, cette force.
-Si tu y arrives oui.
-Bien. Je partirais donc à sa recherche.
Il disait cela mais il savait déjà où le trouver. Mais il avait décidé d'attendre. Alors après son tour quotidien au bar il avait attendu qu'il sorte du bâtiment. Il l'avait suivi et il vit qu'il rentrait dans un autre bâtiment. Il vit ensuite les lumières s'allumer et sa silhouette se dessiner.
-On pourrait me prendre pour un stalker. Bon je sais où tu habites si jamais tu refuses Caecilius.
Il rentra donc et se changea quand il remarqua que son haut était sale.
-Ah super j'en ai pas encore acheté d'autres.
Son regard se pose sur la chemise de Caecilius qui pendait là. Il avait oublié de lui rendre. Il soupira et la mit. Il mit son haut au sale et s'allongea sur son lit et mit de la musique. Il s'allongea bien en écoutant le son de la musique. Quand le classique fut remplacé par un tout autre genre. Plus osé et désireux. Se qui surprit le brun qui saisit le portable.
-Comment ?!
Il remarqua que sa playlist est en aléatoire et la musique en cours est « Flesh » du même artiste que la chanson sur laquelle dansait le magicien il y a encore quelque heures. D'ailleurs c'était la musique qui suivait. Comme il l'avait cherché, sa playlist le lui proposait. Il soupira car les simples mots des musiques lui rappelait Caecilius et lui correspondait bien. Il avait parfois l'impression de sentir son souffle sur sa peau, son toucher avec ses gants qu'il disait à la fois accidentel et volontaire. Quand une phrase lui revient.
-Alors je me vois de ne jamais vous libérer l'esprit.
Cette phrase résonnait dans sa tête. Il le savait...Il l'avait compris qu'il se lasserait. Qu'aucun autre 'professeur' ne pourrait le convenir car lui même c'était adapté pour lui convenir au maximum.
-Merde...
William se sentit à cet instant misérable. Sur se coup il avait été celui manipulé et non le manipulateur. Il parlait de modelage ? Est ce qu'il était en train de devenir ce que cet homme voulait de lui ? Il n'en savait rien mais demain il imposerait ses conditions. Peu importe le prix. Le magicien inatteignable allait devenir accessible à celui qui le désirait plus que tout. Même si à la base c'est pour garder ce qu'il chérit le plus au monde. Sa propre famille. Le nom Jones. Rien de plus.
Alors le lendemain William dû quand même supporter son professeur rasoir mais il réussit à se libérer en avance et alla se changer. Il prit la chemise de Caecilius dans le but de la lui rendre aussi. Une fois prêt et armé de tout pour le faire plier il sortit de sa chambre. Il croisa son jeune frère Arthur sur le chemin.
-Tu vas où grand frère ?
-Chercher Caecilius.
-Avec un sac ?
-Je pense savoir où il est et j'ai des choses à lui rendre au passage.
-Père t'a menacé n'est-ce pas ? De quoi ?
-De me déshériter.
-Si jamais ça arrive quand je deviendrais chef de famille je pourrais voir pour te ré-hériter.
-Merci Arthur. Dis-moi...tu penses quoi de Caecilius ?
-Hmm j'ai pu le voir en temps que majordome et il semblait aussi doué que Vincent qui est là depuis des années. J'ai même cru comprendre qu'il était avec toi lors des jours de test du poison.
-Oui c'est exact. Il m'a forcé à manger et boire pour que mon corps récupère rapidement et intègre le poison.
-Moi je trouve qu'il a bien réagit. On devrait peut-être l'engager à l'avenir.
-On verra. Bon j'y vais. Bonne nuit Arthur.
Ce dernier le salua et William quitta le domaine. Il marcha en mettant de la musique histoire de passer le temps. Une fois devant le bar, il vérifia qu'il avait tout et entra. La conversation avec son frère l'avait retardé, il espérait ne pas arriver trop tard. Une serveuse l'accueillit et le dirigea dans la salle déjà plongé dans le noir complet. Il commanda sa boisson habituelle et attendit. Il dégusta en regardant le show se terminer.
-Toujours dans l'excès à se que je vois.
Il quitta la scène pour aller parler et servir les gens tout en gardant une certaine limite avec les clients. William appuya sur un bouton pour qu'une serveuse arrive.
-Oui monsieur que puis-je pour vous ?
-J'aimerais la même boisson que précédemment mais j'ai une requête.
-Je vous écoute.
-J'aimerais que ce soit le magicien qui me l'apporte.
-Entendu. Je vous fait ça tout de suite.
-Merci bien.
Il paya et elle repartit. Caecilius lui continuait de servir les groupes et divers clients tout en parlant quand son biper de commande vibra dans sa poche. Il alla au bar et parla avec la serveuse qui lui prépara la commande.
-Table 13 un homme seul.
-Tout de suite.
Le magicien prit le verre et alla vers la table demandé. William attendant sa boisson eut un petit frisson en entendant les talons de son ancien majordome. Quand leurs yeux se rencontrèrent de nouveau Caecilius était plus que ravi intérieurement mais décida de faire comme s'ils ne se connaissaient pas. Il avait envie de jouer un peu avec lui.
-Bien de bonsoir à toi mon mignon il paraît que vous me vouliez personnellement.
-Arrête ton cirque. Je sais que c'est toi.
-Je crois qu'il y a erreur sur la personne monsieur.
-M'oblige pas à crier ton nom dans tout le bar.
Caecilius posa la boisson sur la table et remarqua un sac aux côtés du brun. William lui lança une lame mais il disparut en un nuage de fumée pour réapparaître de son dos.
-On évite les agressions sur les employés ici. Sinon le patron ne sera pas content.
William saisit le col du magicien et le fit se pencher un peu plus en avant pour que se soit lui qui lui murmura à l'oreille.
-Écoute-moi bien chien galeux.
Caecilius eut un doux frisson qui lui parcourra tout le dos. Il aimait ça.
-Je sais que je ne me trompe pas. Tes gestes, tes paroles et le ton que tu emploies. J'ai eu du temps pour m'en assurer. De plus je t'ai suivi quand tu étais encore au domaine. Je sais que le magicien se nomme Caecilius.
En entendant ses paroles, ce dernier sourit et William le lâcha. Le magicien fit le tour et laissa ses ongles griffer la table pour se remettre face au Jones.
-Je suis navré mais je vais devoir retourner à mon travail.
Le magicien commença à partir quand William ajouta :
-Et si je demande tes services ?
Les pas de Caecilius se stoppèrent et il le regarda de nouveau.
-Mes services ont un prix.
William sortit de son sac un paquet de billets qu'il posa sur la table face à lui. Caecilius écarquilla les yeux en le regardant.
-L'argent n'est pas un souci pour moi. Magicien.
Caecilius sourit et revient alors que le brun consomme un peu sa boisson. Il s'assit à ses côtés et prit le paquet le billet et commença à compter.
-Le compte y est.
-On n'est jamais trop sûr.
-Tu oublis qui commande chien galeux.
-Ici c'est mon territoire mon mignon. C'est moi qui commande. Peu importe qui tu es et de quelle famille tu viens. D'ailleurs tu as consommé combien de verre de cette boisson ?
-C'est mon deuxième. Pourquoi ?
-C'est la boisson à mon effigie fait attention il y a beaucoup de gingembre dedans. Et on sait tous que le gingembre est un aphrodisiaque.
William termina et posa le verre vide sur la table. Il en faudrait plus que deux verres pour lui faire la moindre chose.
-On peut aller discuter dans un lieu privé ?
-Puisque tu demandes mes services.
Caecilius sortit son biper et appuya sur un certain bouton et se leva.
-Attends moi là.
Le magicien parti en reposant l'argent et revient un peu plus tard une clé en main.
-Viens.
-Dit comme ça j'en ai aucune envie.
-Tu veux mes services ou non ?
William soupira et rangea l'argent dans son sac et le suivit. Ils passèrent par une porte cachée et déambulèrent dans des couloirs sombres. Puis Caecilius s'arrêta devant une porte et inséra sa clé.
-C'est bien la première fois que je vais rentrer dans ma loge spécialisé pour un service.
-Arrête et ouvre. Qu'on en finisse.
Caecilius sourit et ils entrèrent. William se bloqua en voyant une chambre avec un grand lit. Le tout en étant un peu luxueux. Dans quoi il était encore tombé.
-Bien commençons.