Elros me conduisit jusqu’à une clairière baignée par les derniers rayons du soleil. Des cibles en bois étaient dressées çà et là, probablement destinées à l’entraînement au tir à l’arc ou au lancer de dagues. L’air frais du crépuscule commençait à s’installer doucement, apportant une agréable fraîcheur après la chaleur de la journée.
— *Anis, approche*, lança Elros en me tendant son arc avec un sourire encourageant.
Je m’avançai prudemment, le regard porté sur l’arme que je n’avais pas touchée depuis longtemps.
— *Tu es sûre de vouloir me prêter ton arc ?* demandai-je avec une pointe d’insistance, presque hésitante.
— *Mais oui, ne t’en fais pas*, répondit-il avec un sourire rassurant, confiant.
Je pris l’arc entre mes mains, sentant son bois lisse et froid sous mes doigts. L’arc semblait presque vivant, chargé de puissance.
— *Maintenant, mets-toi dans la même position que moi*, ordonna Elros en adoptant une posture stable. *Tends l’arc en direction de la cible.*
J’essayai de reproduire sa posture, mais mes mains tremblaient légèrement. La corde de l’arc était tendue fermement, presque intimidante.
Soudain, je sentis des mains chaudes envelopper les miennes. C’était Elros qui venait corriger doucement ma prise, ajustant la tension et la direction.
— *Voilà, comme ça c’est bien mieux*, murmura-t-il, sa voix douce résonnant près de mon oreille. *Maintenant, aligne ton œil directeur sur la cible, et décoche ta flèche.*
Je pris une profonde inspiration, mes doigts effleurèrent la corde. Son souffle chaud contre ma peau me fit rougir, mais je me forçai à rester concentrée.
Je lâchai la flèche.
Elle fendit l’air en un sifflement léger, tourbillonna, puis se planta droit au centre de la cible, juste là où Elros m’avait dit de viser.
Je levai les yeux vers lui, un sourire fier éclairant mon visage.
— *Bien joué !* lança-t-il, ses yeux pétillant d’admiration.
— *Merci, mais c’est grâce à toi et à tes conseils avisés*, répondis-je en lui rendant l’arc.
— *De rien. Allez, on va manger. La nuit ne va pas tarder à tomber*, dit-il en désignant le chemin qui menait au palais.
Nous marchâmes côte à côte, l’air nocturne s’insinuant entre les arbres. Un léger frisson me parcourut, et Elros, attentif, retira sa cape et la posa délicatement sur mes épaules.
— *Merci*, murmurai-je, le cœur un peu plus léger.
Au-dessus de nous, les étoiles scintillaient avec éclat, la voie lactée dessinant un ruban lumineux dans le ciel clair et pur, loin des lumières artificielles du village.
Mais bientôt, je sentis un regard pesant se poser sur nous.
Entre les arbres, une silhouette se dessina : le père d’Elros. Il nous observait, immobile, le regard froid et calculateur. Je sus aussitôt ce qu’il faisait : il me surveillait, s’assurant que je ne m’approche pas trop de son fils.
La voix d’Elros me ramena à la réalité.
— *Tout va bien ?* demanda-t-il, inquiet.
— *Oui, ne t’en fais pas*, le rassurai-je, forçant un sourire.
Nous entrâmes dans la salle à manger. Le père d’Elros était déjà là, assis à la tête de la table, son regard sombre posé sur moi comme une ombre pesante.
Contre toute attente, le repas se déroula sans accroc. Je réussis à rester calme, à participer aux discussions sans que ses regards ne me déstabilisent trop.
Plus tard, Dana et Azura m’accompagnèrent jusqu’à mes appartements. Je me sentais soulagée que le père d’Elros ne m’ait pas posé de questions.
— *Bonne nuit, Anis,* s’exclama Dana avec un sourire fatigué. *Demain, c’est reparti pour une journée d’entraînement.*
— *Oui…* soupirai-je en sentant la fatigue peser sur mes épaules.
— *Ahah, si tu veux, demain je peux t’apprendre les chants elfiques*, s’enthousiasma Azura, tout en s’éloignant.
— *Oh oui, merci Azura*, répondis-je avec reconnaissance.
— *De rien. Sur ce, bonne nuit !* lança-t-elle en disparaissant dans le couloir.
Je fermai la porte derrière moi et laissai échapper un long soupir.
*J’ai hâte d’être demain,* me dis-je intérieurement, un frisson d’excitation mêlé à l’appréhension au creux de l’estomac.
D'abord la forme. Le déroulé de l'histoire se rapproche plus à une pièce de théâtre qu'à un récit avec une narration de lieus, de personnages, d'actions.
L'écriture des dialogues n'est pas consistante, et quelque fois incorrecte sur l'utilisation de majuscules et points sur les incises. ( forum PA > Ressources > Français 101 > Leçon 8 : présenter les dialogues).
Personnellement, je pense que une version de l'histoire en pièce de théâtre, avec des dialogues plus généreux, peut être une alternative.
Ensuite le fond. L'histoire est centrée sur Elros et Anis, et les évènements défilent comme un TGV. La famille, les cours, l'arbre, le roi, le bal, l'arc. C'est mignon, mais rapide. Au final, on oubli l'existence de la maman, de hayato, du professeur. Je pense qu'il aurait été préférable d'introduire des personnages uniquement lorsqu'ils interviennent dans l'intrigue, comme vous l'avez bien fait avec le roi.
J’essaie de m’accrocher alors j'ai peut-être raté quelque chose. Qu’est-ce que tu aimes ? Parce que pour moi je n’ai rien trouvé de spécial, c'est franchement une histoire quelconque.
Désolé.