CHAPITRE 10

Le 20 juillet 1683, au relais, Villenouvelle

Marguerite était avec sa mère dans la cuisine à prendre le dîner sur la table robuste de la cuisine et mangeait sa pitance avec calme. En boitant, Jeanne déposa à côté d'elles un plat servi dans un service de faïence et partit voir la marmite chaude qui pendait dans l'âtre. Le mets était tout bonnement des pissenlits aux fritons de canard, un plat qu'aimait beaucoup la demoiselle Vidal, bien qu'elle lui fît se disputer ses faveurs avec l'oseille et les respounchous(1).

Derrière Jeanne, Ika remuait la queue et la suivait, la tête levée en sa direction, le museau collé à sa jupe de tiretaine dans l'arrière-cuisine, où la bête se mit à aboyer la queue dressée. Henriette tendit l'oreille à ce raffut, Marguerite arrêta son geste : sa grande cuillère en fer devant sa bouche, et écouta par de-là les jappements du cabot. Elle ouït bientôt un bruit de plus en plus distinct que les deux femmes du relais ne connaissaient que trop bien. Henriette appela Fifi pour lui donner la mission d'aller voir si un postillon se tenait prêt à recevoir les voyageurs. Il était plutôt notoire que dans les relais, peu de voyageurs eussent affaire directement avec le maître de poste, lequel était bien occupé avec toute l'étendu de sa besogne, c'est pourquoi Marguerite était si souventement sur le terrain.

Marguerite s'enquit aussitôt auprès de sa mère si elle devait aller se charger du relayage, Henriette lui en défendit l'œuvre, elles étaient au dîner et tous voyageurs, hors grand seigneur, pouvaient se passer de leur présence. La jeune femme reprit donc son repas là où elle l'avait suspendu et mâcha un petit amas de jeunes pousses tendres de pissenlits et se régala des fritons chauds au vinaigre. Henriette, comme de coutume, avait tranché le pain en boule et se pourléchait déjà les lèvres de gloutonner la tranche, où elle avait joliment disposé dessus des grattons et des pissenlits. La maîtresse du relais de poste croqua dedans, s'en trouva comblée et de nouveau tendit l'oreille au capharnaüm qui grondait dans le couloir-boyau de l'entrée de son logis.

— Qu'est-ce donc ! demanda-t-elle en se rinçant le gosier avec un vin du pays.

Fifi qu'elle avait commissionnée auprès des voyageurs s'inclina devant elle, la mine atterrée. Elle faisait de grands gestes qui traduisaient si bien son état et son œil reflétait tant d'agitation intérieure qu'Henriette se leva avec promptitude, elle était une femme qui savait sentir quand ses employés avait besoin de son autorité, et son autorité était justement demandée.

— Conduis-moi, je te suis ! dit-elle avec une aisance dans le commandement. Marguerite, je reviens, termine de manger tranquillement.

Sa mère sortit sur les pas de Fifi et Jeanne s'en revint dans la cuisine en s'essuyant les mains à son tablier dans un nuage de farine. Ika, étrangement, avait filé avec Henriette !

— M'est d'avis que ta mère va encore se trouver en face d'un chattemite ! Ou alors, il y a de l'eau trouble sur leur passeport !

Marguerite ne répondit point et se contenta de terminer son assiette en écoutant les réflexions spontanées de la cuisinière, qui ne tarissait pas d'imagination pour concevoir quel était le motif qui avait tant alarmé Fifi. La jeune femme imbibait le reste de vinaigre dans son assiette avec la mie de son pain quand elle vit Jeanne quitter la cuisine. Elle l'entendit baragouiner des choses dans le salon. Trop curieuse, Marguerite la rejoignit et la découvrit à la fenêtre, où cachée entre les vieux rideaux, elle épiait ce qui se passait par-delà la cour du relais. Marguerite l'observa faire et lui trouva le sens de l'intrigue et des cachotteries bien à l'endroit où il devait être pour faire des merveilles, mais Mimi la mégère savait que Jeanne, même en colportant, colportait toujours la vérité perdue au milieu des arrangements qui seyaient à tous potins ébruités à l'oreille.

— Marguerite ! Dis-moi si c'que j'vois c'est pour de vrai !

Intriguée, Marguerite se déplaça jusqu'à la fenêtre, se cacha comme une espionne et plissa les yeux pour mieux considérer ce qui se jouait du côté des voyageurs. Elle n'en vit qu'un : un valet dans une vêture éclatante dont les couleurs tranchaient avec le bistre des nippes des gens d'ici, et la demoiselle Vidal reconnut dans le chamarré des galons, une livrée de taille. Marguerite plaqua une main en visière au-dessus de ses yeux et aperçut sa mère qui revenait dans la cour du relais en pliant le genoux avec mille marque de déférence. Chose qu'elle ne lui avait jamais vu faire en temps normal. Marguerite décida d'outrepasser l'ordre maternel et courut dans le couloir pour la rattraper. Si sa mère pliait l'échine face à un cuistre qui l'intimidait, elles ne seraient point trop de deux pour l'affronter et se faire obéir !

Dans un monde aussi brutal que celui de la poste aux chevaux, être femme et ne point assurer sa position de dirigeant, c'était se perdre dans la crainte que ses employés masculins prissent le dessus ! Aussi, il était primordial de réitérer les marques d'autorité pour rappeler à tous, et même aux voyageurs, qui était le maître ici !

Marguerite refermait à peine la porte d'entrée qu'elle remarqua un cortège de domestiques se diriger vers l'hostellerie. Réajustant son bonnet et défroissant sa jupe, campant un air de commandant sur son visage, elle en prit la direction, seulement, en passant devant une meule posée dans un angle, elle se fit attraper par le poignet et tirée en arrière. Des bras puissants la réceptionnèrent et Marguerite sentit la main de l'individu se plaquer sur sa bouche. Elle tenta de se défaire de l'emprise de son assaillant, mais ce dernier était plus fort qu'elle et ce ne fut qu'au moment où sa voix vibra près de son oreille que la jeune femme fut rassurée, néanmoins contrariée et irritée d'avoir été attrapée de la sorte !

— Bouge pas ! Tu vas tout faire rater ! lui chuchota-t-il.

La prisonnière ne se priva point de faire démonstration de son exaspération à Mercure, lequel l'entraîna dans son mouvement et ne la lâcha qu'à l'instant où il réussit à s'enfermer avec elle dans un entrepôt de l'hostellerie. Il délivra Marguerite qui le fusilla d'un regard assassin et Mercure, s'attendant à la foudre de son tempérament, lui fit signe de se taire. Les murs étaient bavards, effectivement, on entendait percer l'écho des voix dans l'entrepôt. Les phrases qui parvenaient à leurs oreilles étaient inconnues, mais le ton de celui que Marguerite imaginait être le fameux grand voyageur, dictait ses volontés avec un ton qui ne souffrait d'être obéit.

Elle cessa un instant d'écouter la conversation et se tourna vers Mercure, encore agacée par sa conduite.

— Pourquoi tu m'as attrapé de cette façon !

— Parce que tu allais débouler dans l'hostellerie et dire ta manière de penser au voyageur, parce que tu as pensé qu'au vu du tapage qu'à produit son arrivée, tu avais affaire à un sale type arrogant, je me trompe ?

Marguerite le considéra avec suspicion et Mercure enchaîna aussitôt pour ne pas subir la foudre qu'il sentait poindre dans ses yeux sombres.

— Je t'ai vu avec Jeanne, vous n'étiez pas très finaudes derrière le carreau à espionner, tu sais... heureusement que je t'ai intercepté, dit-il en allant s'asseoir sur un tonneau de vin dont le bois était marqué de la griffe d'un coq : signature de Gaillac.

— Je ne vois pas en quoi porter secours à ma mère est un crime qui nécessite que tu me traînes de force ici !

— Je te l'ai dit, tu allais tout faire rater, ou plutôt, tu allais te rendre ridicule et indésirable auprès de quelqu'un dont il vaut mieux être dans les bonnes grâces.

— Je ne comprends pas un traître mot de ton charabia !

Mercure remit un doigt sur sa bouche et lui fit signe de s'avancer vers lui. Méfiante, Marguerite s'opposa à cette démarche, le postillon l'ayant supposé, sauta de son perchoir et vint la trouver. La demoiselle reculait à mesure qu'il s'avançait vers elle et se retrouva coincée par un mur. Mercure haussa les sourcils à voir cet air de Sainte-nitouche pincée qui agaçait tant la gent masculine par la pudibonderie excessive qu'il conférait aux jeunes femmes, et se pencha vers elle. Il planta ses yeux bleus dans les siens et lui voulut lui dire d'un ton un peu sec. Toutefois, il se souvint de son agression avortée il y avait peu et se radoucit pour ne pas l'effrayer. Peut-être était-elle encore marquée par cette tentative...

— C'est l'évêque de Castres. 

— Quoi ? s'exclama-t-elle en fronçant les sourcils.

— Dins l'ostalariá, i a l'avesque de Castras(2), répéta-t-il à voix basse.

— Vraiment !

— Oui ! C'est pour ça que si je t'avais laissé faire ton petit numéro de la mégère, il t'aurait fait rosser le prélat !

Marguerite ne pipa mot et reconsidéra son attitude de tantôt. Elle blêmit en pensant ô combien, c'était indéniable, elle était redevable à Mercure même si cela lui coûtait de l'admettre. Sans son intervention, elle se serait exposée au ridicule et son inconduite aurait pu coûter fort cher au relais... La jeune femme soufflait tout juste de soulagement d'avoir échappé aux problèmes que son esprit composa une esquisse terrible qui la fit blêmir plus qu'elle ne l'était. Si l'évêque de Castres était en ce lieu, qui n'était par ailleurs, point dans la géographie de son diocèse et par conséquent, de son pouvoir, cela n'était point de bonne augure. Avant de s'alarmer inutilement, Marguerite devait savoir... l'évêque était-il de passage ou venait-il prendre une sinécure dans cet endroit isolé à dessein...

— Comment se fait-il que l'évêque de Castres soit ici ? chuchota-t-elle à Mercure.

— Il est venue pour rendre visite à une connaissance d'après ses laquais.

— Comment le sais-tu ? l'interrogea-t-elle sourcil levé.

— C'est moi qui est accueilli l'équipage. Je me trouvais devant le relais et j'ai vu arriver au loin un nuage de poussière, du reste, si c'était un relayage qu'il fallait faire, je l'aurais fait. C'était à mon tour de partir, Sylvestre se repose dans le dortoir.

— Tu bayais aux corneilles, j'en suis sûre !

Mercure ne répondit guère à la pique et partit se rasseoir sur son perchoir. Il observa grâce aux rayons qui filtraient par la fenêtre, l'attitude de la demoiselle qui était revenue à endosser le visage de Mimi la mégère... Le postillon sortit de son gilet usé par les années, flétri dans sa couleur originelle, de la viande séchée et la mastiqua et attendit que Marguerite lui pose une question pour reprendre la parole. Le faire de son propre chef, c'était mourir sous la tempête qui couvait en la jeune Vidal !

Il aurait aimé lui demander si ça allait, si elle avait toujours mal à la tête, si elle s'en était ouverte à Henriette, mais ils n'étaient pas assez proches pour cela et Mercure se contenta d'examiner le comportement de Marguerite. Pour se rassurer, il se conforta dans l'idée qu'elle était égale à elle-même... or les apparences étaient parfois trompeuses...

— Qu'as-tu appris d'autre ? dit-elle en le sortant de ses pensées.

— Que l'évêque ne viendrait peut-être pas par pur élan d'amitié...

Marguerite pâlit brutalement et dans l'esprit de Mercure, cette capacité à perdre aussi vite une nuance rose de santé sur son minois était affolant, mystérieux du reste, car quel secret pouvait la travailler autant au corps pour la faire blanchir aussi vite ? Il étira encore son silence dans la balance des confessions et reprit avec calme, n'oubliant pas de noter tous les changements d'humeur et de couleur de Marguerite.

— Un laquais a causé qu'il serait là pour l'affaire Louise de Lamezac...

— L'affaire Louise de Lamezac ! répéta Marguerite qui était devenue cette fois tout à fait transparente. De... depuis... depuis quand Louise est devenue une affaire !

— Depuis que les rumeurs étranges qui circulent dans Villenouvelle vont et viennent, s'amplifient, traversent les fermes et les secrets des cancans plaisent beaucoup. Ça vaut son pesant de gloire dans une conversation insipide...

— Mais... Mais Louise est morte d'une méchante maladie, tout le monde le sait, dit Marguerite d'une voix qui criait le contraire.

— N'empêche, certains croient que la Louise est morte de manière louche... La mère du forgeron dit qu'elle tient sa version du bon Dieu lui-même... des personnes impies et misérables se seraient coalisées pour perdre la belle Louise. Même qu'il y aurait des assassins cachés ici, à Villenouvelle, voire que ç'serait même des femmes...

Marguerite mit une main sur son cœur, ne cria pas tant elle était sous le choc. Depuis le décès de Louise, elle n'était allée au village qu'en coup de vent et n'avait pas eu le courage de babiller avec autrui pour entendre les ragots.

— Et... et... et l'évêque de Castres... dit-elle péniblement.

— Viendrait pour démêler le vrai du faux...

Marguerite, qui était transparente dans le teint, devint invisible de tout son corps, et n'était plus qu'un pale reflet, un pale rayon de lumière, un spectre vivant et anthropomorphe. Mercure qui voyait qu'elle se décomposait à chacune de ses paroles, n'arrivait à saisir les vrais mystères derrière tant agitation intérieure et cela l'intriguait diablement. Il savait que Louise était une amie chère à Marguerite et peut-être était-ce cela qui la faisait souffrir et s'agiter comme un renard pris au piège. Peut-être que savoir que le repos d'une amie était troublé par tant de médisance lui était insoutenable, ou bien la demoiselle Vidal taisait des choses inavouables, terribles... des choses qui pouvaient s'étendre au trépas étrange de la demoiselle de Lamezac. Subodorant qu'elle allait l'interroger davantage sur la venue de l'évêque de Castres, il l'arrêta sur-le-champ.

— Je ne sais rien d'autre.

Marguerite entra en elle et y demeura un moment, porte close à toute tentative humaine, était emmurée dans son ventre et dans son esprit, qu'elle n'entendit point des bruits de chaises et des voix s'élever dans la salle commune de l'hostellerie. Lorsqu'elle en prit conscience, son œil se fit immédiatement perçant, son oreille se dressa comme celle d'un cheval, sa respiration fit un bon dans sa poitrine et sans dire un mot de plus à Mercure, elle le planta. Marguerite passa par la porte qui reliait l'entrepôt à l'arrière-cuisine de l'hostellerie, puis entra dans à la cuisine. Elle la traversa et pénétra dans la salle commune, déserte.

Dehors, dans la cour, le relais était en branle et dans le raffut, la jeune femme se hâta à sortir. En passant le haut porche arqué, elle ne vit que la traîne violette de l'évêque quand il monta dans son carrosse. Mercure qui avait emprunté une sortie plus directe, avait déjà rejoint le mouvement et était en selle sur le bricolier, prêt au départ, lequel se fit en un éclair. Il ne fallut que peu de temps avant de voir s'effacer l'équipage épiscopal dans l'entrée de la forêt. Henriette fut surprise par l'arrivée impromptue de sa fille, le teint encore molesté des coups des aveux du postillon.

— Il paraît que l'évêque s'est déplacé pour éclaircir la mort de Louise...

Sa mère se retourna lentement vers elle et la prit par le bras, un silence agité s'entendait derrière sa bouche close.

— Qu'allons-nous faire si... si.. le soleil vient éclairer notre village au mauvais endroit ? demanda Marguerite en prenant des précautions dans ses formulations.

— Rien. Le soleil ne peut éclairer tout endroit en même temps... il ferait outrage à la lune et une certaine étoile a plus que tout intérêt à briller encore dans le ciel...

— Je ne vous comprends pas...

— Marguerite, si la baronne parle, murmura-t-elle du bout des lèvres, elle tombe la première. Quant à l'évêque, il est son grand ami, je gage qu'il n'inspectera pas des endroits qui lui feront trop de mal. Pour l'heure, il n'y a pas de quoi s'alarmer.

— Comment sais-tu que la baronne est une connaissance de l'évêque de Castres ?

— Du temps où j'étais encore une jeune femme, que je n'étais point mariée, la baronne, à son arrivée à Villenouvelle, me prit à son service comme demoiselle de compagnie. Quand je me suis mariée, je ne l'ai plus été que par occasion. Lorsque j'étais à son service, elle m'a eu raconté son amitié d'enfance avec l'évêque de Castres. Maintenant, retournons à notre travail, il n'est pas la peine de trembler avant que l'orage gronde.

— Tu as tord. N'est-il pas étrange que ce soit Monseigneur de Castres qui se déplace...

— Non, au contraire, il est plus indiqué que tout autre.

— Je ne te suis guère.

— Par l'amitié de l'évêque de Castres avec la baronne, l'archevêque de Toulouse entend placer son pion avec intelligence. Il n'aura point besoin de pénétrer dans la confiance des habitants, il a envoyé quelqu'un qui entretient cette confiance avec une figure de la ville nouée depuis l'enfance. Seule la baronne peut endormir cette affaire... ou au contraire... nous faire plonger...

Lorsque l'évêque de Castres entra dans le château de Lamezac, il trouva la baronne dans la cour intérieure, mains croisées sur sa toilette onéreuse, disposée à endosser son rôle d'hôte à la perfection. Quand leurs visages se rencontrèrent, ils ne prirent aucune expression et les deux personnes se saluèrent suivant les usages, toutefois leurs yeux s'accrochèrent, émus, et parlèrent avec éloquence là où les corps restaient muets. Madame esquissa un bref sourire et escorta poliment son invité au petit salon. Francine qui était avec elle se détacha du groupe et partit voir Mercure, un sourire radieux sur les lèvres.

Dans la pièce luxueuse, installés avec aisance, l'évêque de Castres, lissa sa robe violette avec les mêmes façons que la baronne lissait les siennes, et attaqua avec aménité.

— Il me tardait de vous voir madame, dit-il les yeux brillants d'émotion. Il est néanmoins regrettable que je sois venu pour affaire que par seul plaisir...

— Mon ami... répondit la baronne mal assurée.

Elle avait senti son cœur cogner contre son vêtement au regard que lui avait lancé l'évêque et s'était aussitôt ravisée au son de cloche de sa dernière phrase.

— Il y a si longtemps que je ne vous ai vu... et voilà que déjà vos obligations reprennent le pas sur...

— C'est que l'affaire dont il est question est assez scabreuse... Et j'espère qu'au nom de notre amitié, vous accepterez de m'apporter les éclaircissements dont les consuls se trouvent démunis... Mais j'entends des pas, laissons-là notre causerie, cela doit être monsieur votre époux. Il me tarde de lui être présenté ! dit-il d'un ton tout à fait faux.

GLOSSAIRE : 

(1) Plante grimpante qui ressemblent à des asperges de la famille des tamiers.

(2) Dans l'hôtellerie, il y a l'évêque de Castres, en Occitan.

 

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