Nous avions quitté la maisonnette dès l’aube, profitant du temps clair qui – comme l’avait prédit Hawke – se profilait à l’horizon. Pour la première fois depuis que j’avais entrepris mon périple au travers de ces montagnes, un bleu limpide et exempt de tout nuage avait pris possession du ciel. Je parvenais même à apercevoir les sommets les plus hauts dont habituellement la vue était jalousement gardée derrière un épais voile brumeux.
Après trois heures de marche ponctuées d’escalades dans la neige, nous avions enfin réussi à retrouver la route principale menant au chef-lieu d’Opalpe. Il nous en restait autant avant de l’atteindre mais le trajet devrait se montrer bien moins fatiguant. Le sentier dallé, bien que sinueux, serait plat et peu d’obstacles ralentiraient notre progression. Ce fut à ce moment que mon guide concéda à ce que nous fassions une pause bien méritée.
J’allais enfin pouvoir m’assoir et reposer mes membres meurtris par le rythme intensif de notre voyage. Je boitillai vers l’un des nombreux monticules de pierre balisant l’itinéraire contre lequel je m’adossai et acceptai volontiers la gourde tendue par Moineau. Je bus quelques gorgées puis me massai les mollets afin de me soulager d’une sévère crampe. Un soupir se fit entendre et je vis alors mon compagnon s’agenouiller devant moi en se versant un peu d’eau sur ses mains.
Sous mon regard intrigué, je le laissai tracer sur ma jambe un assemblage complexe de symboles avec ses doigts mouillés. Si au début la sensation se révéla froide et peu plaisante, celle-ci devint vite plus agréable dès que l’incantation fut murmurée. Une chaleur douce et apaisante irradia mon muscle, chassant ainsi la douleur.
- Merci.
- Au moins comme ça tu ne nous retarderas pas davantage, ronchonna-t-il.
- Évidemment. Mais dis-moi si tu as l’air si pressé de voir nos chemins se séparer, pourquoi tu ne nous téléportes pas directement à Cerf-de-Pic ?
- On ne peut pas tout régler avec la magie, ce serait bien trop facile. Sans compter qu’il n’y a pas de portail de Médan à Cerf-de-Pic et il m’en faut un pour nous déplacer d’un point à un autre. Eh oui, même la magie a ses limites. On se doit de respecter certaines règles et conditions si on souhaite l’utiliser. Surtout lorsque l’on parle de téléportation. Un sort tel que celui-là n’est ni anodin, ni à la portée de n’importe quel mage. Pour l’effectuer, il faut non seulement connaitre les glyphes à assembler, l’incantation mais surtout il faut avoir des cristaux. Il n’y a que les mages les plus puissants qui peuvent s’en passer mais ce n’est pas encore mon cas. Donc j’ai besoin de ces cristaux. Et devine quoi ? J’ai utilisé les seuls qui me restaient quand j’ai dû nous sauver de l’avalanche que TU avais causée.
- Un simple « je ne peux pas » aurait été suffisant, bougonnais-je.
Un rictus amusé se dessina sous son étole puis il se redressa, prêt à reprendre notre périple. Je l’imitai en lui emboitant aussitôt le pas, non sans bénir intérieurement les effets de sa magie. Grâce à elle, j’avais regagné un peu d’endurance. Quel bonheur de ne plus souffrir sous l’effort ! Je déplorais le fait de ne pas être capable du même genre de prouesse. Mon initiation à cet art avait à peine débuté lorsque survinrent les évènements ayant par la suite entrainé son interdiction.
Le monde s’était vu alors retirer l’une des essences mêmes qui le composaient. Elle avait toujours fait partie de nos mœurs, considérée comme un don des dieux soucieux de nous rendre la vie plus facile et confortable. Il était ainsi regrettable de voir sa pratique et son apprentissage à présent condamnés parce qu’associés à la trahison de Magister Eule. Mais mon intuition me suggérait qu’une autre raison se dissimulait derrière cette censure.
Je sortai de mes pensées quand le chemin se transforma progressivement en un couloir cerné de chaque côté par la roche qui s’élevait à plusieurs centaines de pieds au-dessus de nous. On avait l’impression que la montagne avait été bisée en deux sous un élan de colère divine. Ce canyon enneigé s’étendait sur plus d’un kilomètre en ligne droite. Chacun de nos pas résonnait, ce qui rendait l’atmosphère légèrement angoissante.
Celle-ci s’accentua lorsque Hawke me demanda de rabattre ma capuche sur la tête pour cacher mon visage. Il m’expliqua que de nombreux bandits avaient l’habitude de séjourner dans le gouffre et de dépouiller les étrangers qui s’y aventuraient. Mes traits n’étant pas inconnus des chasseurs de prime et autres maraudeurs, il aurait donc été imprudent de les afficher. Je m’exécutai et ne pus m’empêcher d’examiner cette muraille naturelle au sein de laquelle mille dangers semblaient s’y dissimuler.
Même si je tentais de le raisonner, je ne pouvais réprimer ce sentiment d’insécurité qui ne cessait de grandir en moi. Et le fait que Moineau soit bien plus en alerte qu’à l’accoutumé ne m’aidait pas non plus à me rassurer. Il paraissait sur ses gardes, scrutant en silence le moindre des recoins de la falaise.
- Quelque chose ne va pas ? murmurais-je, craignant déjà sa réponse.
- Je n’en sais rien … C’est trop calme, comme si…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un hurlement de loup se fit entendre tout près de notre position. Inconsciemment, je me rapprochai de Hawke en lui enserrant le bras.
Ils étaient là.
Quittant leur cachette, nous vîmes le pelage gris de leur fourrure se faufiler rapidement entre les rochers pour nous encercler. Le poil hérissé, deux d’entre eux se postèrent devant nous et avancèrent d’un pas lent et assuré, nous obligeant à reculer. Les oreilles plaquées contre l’arrière de leur crâne dévoilaient une attitude des plus hostiles. Des grognements menaçants s’échappaient de leur gueule aux babines retroussées, affichant leur mâchoire acérée.
Cherchant une échappatoire, je fis volte-face et me retrouvai nez à nez avec trois paires d’yeux dont la soif de violence qui s’y reflétaient n’avait d’égal que la rage qui les consumait. Ils nous avaient pris en étau et ne nous laissaient aucune possibilité de fuir. Nous allions devoir nous battre.
- Je dois dire que vous n’êtes pas facile à trouver, Votre Altesse, gronda l’animal le plus imposant de la meute. Qui aurait cru qu’une princesse élevée dans une cage dorée nous donnerait autant de fil à retordre ?
- Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences, lui répondais-je sur le même ton.
- Certes, néanmoins, il est temps que cesse votre petit jeu de cache-cache. Nous sommes las de vous courir après. Je vous suggère donc de nous suivre sans faire de vague sinon je serais contraint d’utiliser d’autres méthodes qui, je vous l’assure, seront bien moins agréables.
- Voilà une menace qui me semble familière, heureusement pour moi, celui qui eut l’audace de la prononcer a fini empalé sur ma lame avant que je ne le jette du haut d’un ravin, sifflais-je, non sans afficher un rictus provocateur.
Aussitôt, les esprits autour de nous s’échauffèrent à la suite de ma révélation concernant leur défunt camarade. Des aboiements se joignirent alors aux coups de crocs lancés dans le vide. Je pouvais voir leurs muscles saillants frémir d’une impatience sauvage. Ils étaient prêts à nous bondir à la gorge et n’attendaient qu’un signe de leur chef pour assouvir enfin leur instinct bestial. La situation devenait de plus en plus tendue et mon arrogance n’avait rien arrangé.
Je lançai alors un coup d’œil à Hawke qui, jusque-là, ne s’était pas manifesté. On aurait dit qu’il se contentait d’assister passivement à la scène. Qu’avait-il en tête ? Mon regard dut se montrer un peu trop insistant puisqu’il posa son attention sur moi.
- Quoi ?
- À ton avis ? Ce serait peut-être le bon moment pour nous sortir un de tes sorts, tu ne crois pas ?
- La magie ne sert pas à ça.
- Pardon ? Tu plaisantes, j’espère ?
- Absolument pas, et même si je pouvais, je me ferais tuer avant d’avoir eu le temps de tracer le moindre symbole. Car, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, ils sont plus nombreux que nous et bien trop proches pour que je puisse tenter quoi que ce soit.
- Et alors ? Quelque chose me dit qu’en général ce n’est pas le genre de détails qui t’arrête.
- Peut-être, mais là, on ne fait pas le poids face à cinq loups complètement enragés. Même si tu te transformes en panthère, ils garderont leur avantage car tu seras seule à te battre. Moi, je ne suis qu’un moineau rappelle-toi …
- Voilà un homme sensé, vous devriez l’écouter, Princesse, intervint le loup. Cela vous sauvegardera de quelques coups inutiles.
- Je ne me laisserai pas capturer !
- Et moi, je ne me laisserai pas tuer une seconde fois par ta faute ! sévit Hawke.
Ces mots eurent l’effet d’un électrochoc. Mon visage devint livide à mesure que les souvenirs défilaient devant mes yeux. Faire appel à ma culpabilité était cruel mais il savait que cela restait la seule manière pour que je lâche prise. J’observai alors les bêtes enragées qui nous encerclaient. Il avait raison. Nous étions bien trop inférieurs en nombre et, bien que puissante sous ma forme animale, je n’allais pas en ressortir indemne. Je me retournai vers Hawke qui s’agenouilla en signe de reddition.
Ravalant ma fierté avec difficulté, je fis de même et ce fut à ce moment que nos ravisseurs reprirent leur apparence humaine, tous affublés de plastron cuirassé aux couleurs pourpres de ma famille. Je les vis alors se diriger vers mon compagnon d’infortune qui n’opposa aucune résistance lorsqu’ils s’acharnèrent pour le maintenir à terre le temps de dénicher de quoi l’attacher. Leur chef s’approcha de lui avant de s’accroupir, le toisant de ses iris au gris aussi froid et dur que l’acier.
- Alors comme ça tu es un mage ? Voilà une belle prise, moi qui croyais qu’ils avaient tous disparu. Je suis certain que le Prince saura te trouver une sentence appropriée lorsqu’il arrivera.
- M-mon frère est en route ?
- En effet, Princesse. Et vous devriez lui être reconnaissant, car sans lui, vous seriez déjà morte. Vous êtes la mieux placée pour attester de la haine féroce qu’éprouve votre père envers les traitres et le fait que vous partagiez son sang ne semble pas l’incommoder outre mesure.
Je serrai la mâchoire et baissai les yeux pour ne pas trahir le chagrin que j’éprouvais face à cette vérité amère. Quant à Hawke, il demeurait stoïque mais il y avait quelque chose dans son comportement qui ne collait pas. Il était bien trop calme et silencieux au vu des circonstances. Il se laissait faire tandis qu’on lui ligotait ses poignets avec de lourdes chaines en fer. L’un des soldats l’agrippa par le col et le redressa de force pendant qu’un autre s’avançait vers moi dans le but de m’infliger le même sort.
Par reflexe, je reculai jusqu’à me heurter contre l’armure d’un troisième homme à la barbe fauve me barrant le passage de son corps massif. Leur sourire malsain ne laissait aucun doute quant à leurs intentions de me punir pour la mort de leur acolyte et ce, dès que leur meneur aurait le dos tourné. Un frisson d’épouvante me parcourut alors l’échine. Je dus réprimer une grimace de dégoût quand l’un d’eux huma à pleins poumons mon cou duquel il dégagea une mèche de cheveux.
Cependant, leur air carnassier s’effaça après qu’un bruit sourd derrière eux les ait surpris. Un des mercenaires de mon frère titubait en tenant son nez ensanglanté. Profitant de l’effet de surprise qu’il venait de créer, Hawke donna un coup de talon à l’arrière du genou, le forçant à s’agenouiller. Il l’acheva ensuite en le frappant brutalement au niveau des tempes avec ses menottes. À peine l’homme à terre, Moineau s’avançait déjà vers sa prochaine cible, le capitaine de leur petit groupe.
Ce dernier dégaina aussitôt son épée et trancha l’air dans sa direction. Hawke esquiva en effectuant une roulade puis se releva rapidement pour contrer une seconde attaque à l’aide des maillons de ses entraves. La lame emprisonnée, son adversaire fut ensuite habilement désarmé d’un coup sec qui envoya le glaive au sol. D’un geste du pied, Hawke prit soin de l’écarter loin de son propriétaire déséquilibré par la parade.
Les poings serrés, il tenta d’assener un crochet du droit mais fut bloqué net dans sa manœuvre lorsque Moineau lui percuta violemment la gorge avec le tranchant intérieur de ses mains. Le choc et la douleur lui firent perdre son souffle ainsi que toute combativité. Je vis alors Hawke entourer le cou de sa victime avec ses chaines avant de renforcer son étreinte. Les subalternes sortirent leurs épées sans vraiment savoir quoi faire.
Cela s’était passé si vite. Moi-même j’avais du mal à comprendre ce qu’il venait de se produire.
- Bien, maintenant on peut négocier, déclara Hawke. Si vous faîtes un pas de plus, je lui brise la nuque. Un geste brusque, je lui brise la nuque. Vous n’obéissez pas à mes ordres, je lui brise la nuque. Est-ce qu’on est d’accord ?
Ses interlocuteurs échangèrent des regards crispés puis, après une attente insoutenable, capitulèrent d’un signe de tête.
- Alors commençons avec quelque chose de simple. Vos armes, vous les lâchez et les envoyez vers moi.
Tous s’exécutèrent sans exception et avec plus ou moins de bonne volonté en voyant leur supérieur à la merci du mage. Il luttait contre la poigne d’acier de son bourreau, tentant désespérément de se défaire des entraves qui l’empêchaient de respirer. Une plainte étouffée s’échappa de sa bouche quand Hawke sévit en lui envoyant son genou dans les côtes afin de le mâter.
- Passons à la suite. Toi, retire les menottes à notre chère princesse, ordonna-t-il en s’adressant au soldat devant moi.
- Q-quoi ? Non, je …
Face au refus d’obtempérer, Moineau tira sur les liens, étranglant toujours plus son prisonnier qui perdit alors connaissance. Aussitôt, le soldat se ravisa et fit ce qui lui avait été demandé. Je retrouvai ainsi l’entière jouissance de mes mouvements lorsque le métal tomba au sol.
- Théa, si tu veux bien t’occuper des armes de nos amis afin qu’elles leurs soient hors de portée.
- Avec plaisir, dis-je en ramassant les épées pour m’en défaire derrière un amas de rochers à flanc de falaise.
Je m’étais tournée le temps d’un battement de cil mais cela fut suffisant pour que l’un de nos adversaires puisse y voir une opportunité pour attaquer. Celui-ci reprit sa forme animale et bondit vers Hawke. Dans un élan dicté par l’instinct, je me métamorphosai en une fraction de seconde et m’élançai vers le loup. Je le choppai au niveau de sa nuque et enfonçai profondément mes griffes dans sa chair, lui décrochant un jappement de souffrance.
Je l’envoyai ensuite contre la roche du canyon qu’il percuta de plein fouet, l’assommant sur le coup. Puis, les pupilles dilatées sous les effets de l’adrénaline et de la fureur, je reportai mon attention vers le reste du groupe. Je les menaçai alors d’un puissant feulement, dévoilant mon impressionnante mâchoire encore empreinte du sang de leur camarade.
- Pas mal. Mais arrête de fanfaronner et viens plutôt m’aider.
- Je viens de te sauver la vie, il me semble qu’un merci serait de rigueur, râlais-je.
- Plus tard, pour le moment il faut s’occuper de ceux qui restent.
- Et qu’est-ce que tu prévois comme châtiment ?
- Les attacher sera suffisant, soupira-t-il après de longues secondes d’une profonde réflexion.
- Quoi ? C’est tout ?
- Oui pourquoi ? Une fois maîtrisés, ils ne pourront plus nous suivre. Je pense que ça suffit, non ? Après si tu veux les tuer, libre à toi de te salir les mains mais je ne participerai pas à ce bain de sang.
Ce fut à mon tour de garder le silence devant une telle décision. Néanmoins, je la respectai et regagnai mon apparence humaine afin d’enchainer chacun des soldats toujours debout. Cela aurait été mentir de prétendre que je n’y avais pris aucun plaisir, surtout lorsque je me débrouillai pour serrer plus que nécessaire. Une fois fait, Hawke lâcha sa victime qui, malgré son état pitoyable, respirait toujours. Il s’effondra lourdement sans même reprendre connaissance.
Je surpris alors Moineau sortir un petit crochet de l’un des plis de sa botte et l’instant d’après, ses fers tombaient au sol pendant qu’ils se massait ses bras enfin libres.
- Tu avais prévu de faire ça depuis le début, n’est-ce pas ?
- À quelques détails près, oui.
- Tu aurais quand même pu me faire part de ton plan !
- Et gâcher l’effet de surprise ? Ne le prends pas mal mais je doute que le résultat aurait été aussi concluant si tu avais dû jouer la comédie.
- Je sais très bien jouer la comédie quand il le faut ! Et puis comment pouvais-tu savoir que ça marcherait ? Prendre le capitaine en otage, c’était quand même risqué comme idée.
- Un loup reste un loup. Surtout lorsqu’il s’agit d’une meute. Et qui dit meute, dit hiérarchie et donc alpha. Sans alpha, ses membres deviennent vulnérables. Il me fallait donc trouver le loup dominant et le neutraliser pour garantir la coopération des autres au risque de le mettre encore plus en danger. Mais pour que cela fonctionne, il fallait les obliger à reprendre forme humaine car un humain est bien plus facile à maitriser qu’un animal.
- Je dois reconnaitre que c’était futé, même si certaines choses m’échappent encore comme par exemple le fait que tu ne te sois pas servi de tes sabres. À moins bien sûr qu’ils ne sont uniquement là pour la frime et qu’en réalité tu ne sais pas te battre avec.
- Crois-moi, le jour où tu me verras les sortir de leur fourreau, c’est que la situation sera vraiment désespérée.
Sur ces derniers mots, nous fîmes une dernière fois face aux regards pleins de haine de nos détracteurs avant de tourner les talons et de nous enfuir.
Pardon de t'embeter avec l'orthographe : n'oublie pas qu'au passe simple, il n'y a pas de S a la premiere personne du singulier. Il y en a un a l'imparfait. Beaucoup de verbes au passe simple ici, donc pas mal de S en trop ;-)
"Après trois heures de marche dans la neige ponctuée d’escalade : j'ai passe un instant a me demander a quoi pouvait ressembler de la neige avec de l'escalade dedans, avant de realiser (toujours rapide...) que c'etait la marche qui avait ete ponctuee d'escaladeS. Je suggere que tu changes l'ordre des mots?
"Après trois heures de marche ponctuéeS d’escaladeS dans la neige"
"peu d’obstacleS ralentiraiENt"
"Je déplorais néanmoins le fait que je ne puisse pas être capable..." c'est un peu lourd comme phrase, peut-etre l'alleger avec qqchose comme "je deplorai le fait de ne pas etre capable..."??
"A partir de ce jour..." c'est un detail, mais ce serait plus comprehensible si le paragraphe etait attache a la phrase precedente. On comprendrait mieux que la narratrice parle de la meme periode, et non plus du present.
"Bien que je tentais de le raisonner, mon sentiment d’insécurité était nourri par mon imagination fertile." Deux choses. D'abord, "bien que" ne colle pas ici, ou alors il faut mettre le subjonctif "tente". "Meme si" peut remplacer "bien que" sans que tu aies besoin de changer les temps.
Deuxieme chose : etant donne la description du lieu, propice aux embuscades, ce que Hawke confirme, ce n'est pas tellement l'imagination qui agite la narratrice, la simple logique de leur situation suffit!
Je me suis demande ce qui se passait pour l'embryon quand la mere se transforme en panthere... Devient-il panthere embryon lui aussi?
En tout cas bravo pour ce chapitre passionnant et tres agreable a lire! Et bon courage pour la suite!
Quoi qu'il en soit, j'ai pris en compte toutes tes remarques et apporté les changements nécessaires.
Pour ce qui est de l'embryon, j'avoue la encore que c'est une problématique qu'il me reste à travailler. J'y viendrais certainement plus tard dans un autre chapitre ^^ Disons que, pour le moment, l'embryon est trop "jeune" pour subir/copier les mutations de la mère.
Merci encore pour tout annececile ! J'apprécie tes commentaires qui sont toujours constructifs et m'aident à m'améliorer.