Chapitre 10 : Enora

Par Maric
Notes de l’auteur : texte remanié

Confrontation

Je me jette dans les bras de ma cousine qui me serre contre elle à me faire mal. Je suis si heureuse de la revoir, sa présence me rassure et je veux y voir un retour à la normalité de ma vie. Néanmoins, son regard me dit qu’on aura une discussion toutes les deux… quand on sera seules.

  • Comment vas-tu, Roland m’a expliqué, mais j’avoue que je ne comprends pas.

Roland a rejoint Yaël pour nous laisser le temps de nous retrouver. Je hausse les épaules, ne voulant pas gâcher ces retrouvailles.

  • Je vais très bien ! je suis même en pleine forme en fait…Yaël et Roland ont veillé sur moi. Tu n’avais pas besoin de faire tout ce voyage, mais je suis ravie de te voir.

Je fais la fière, mais la vérité c’est que je suis rudement contente qu’elle soit là. Elle ne répond pas, c’est inutile car je sais que ma cousine est incapable de m’abandonner si elle pense que j’ai des problèmes ou que je suis en danger. Là, en l’occurrence, son corps crispé et ses yeux me montrent son inquiétude. Je me sens souvent coupable de lui occasionner de tels soucis. Ella a tout laissé tomber encore une fois pour moi, son boulot, ses amis. Je crois que mon départ, sans explication, n’y est pas étranger. Je lui ai donné, bien malgré moi, l’excuse qu’elle attendait pour débarquer et me tirer les vers du nez. Je la connais si bien !

Laure se tourne vers nos hôtes qui se rapprochent, suivis de la meute. Elle ne bronche pas à la vue de ces loups qui ne sont rien moins que terrifiants à première vue… « heu, même à plusieurs vues à vrai dire ». A mon avis Roland l’a briefée.

Ceux-ci sont tranquilles et ne cherchent pas à la renifler comme le ferait n’importe quel chien, ils restent à distance respectueuse.

Yaël darde son regard noir et intrusif sur elle, semblant la jauger puis lui tend sa main pour la saluer :

  • Yaël, se présente-t-il, j’espère que vous avez fait bon voyage… malgré les circonstances.
     
  • Oui, merci !... Et merci de vous être occupés d’Enora. Nous allons rentrer maintenant. Nous vous avons suffisamment dérangé.

Je fronce les sourcils en levant les yeux au ciel, « Nous ! comme si elle y était pour quelque chose, toujours solidaire ma Laure ». Mais pour la première fois, ça me gêne d’être cette petite chose fragile.

  • Vous n’avez pas à nous remercier, c’était naturel.

Ma cousine plante son regard franc dans celui de Yaël et lui sourit chaleureusement malgré la froideur de celui-ci.

Roland intervient pour indiquer que l’heure de déjeuner est passé et qu’il serait judicieux de partager leur repas avant de partir. Depuis mon arrivée au manoir mes repas m’ont été servis dans la chambre. Il faut dire que j’ai passé une bonne partie de mon temps à dormir.

Il me sourit en lisant la surprise sur mon visage. Je me tourne vers Laure pour savoir ce qu’elle en pense.

  • C’est vrai qu’il faudra faire des courses avant d’arriver à la maison, dit-elle hésitante… j’accepte avec plaisir si Enora n’y voit pas d’inconvénient.

Je hoche négativement la tête en lorgnant, sous mes paupières à demi-baissée, Yaël dont le visage est toujours aussi impassible. Je soupire d’agacement en serrant les mâchoires et je me reprends jetant à tous un grand sourire qui n’atteint cependant pas mes yeux.

Laure pas dupe, hausse les sourcils interrogateurs, avant de laisser tomber. Nous suivons Roland.

Tout en discutant avec ma cousine de la Bretagne, du temps, blabla que je n’écoute pas vraiment, Roland nous dirige à droite du hall d’entrée et je pénètre dans une grande pièce à vivre. Une table en bois brut et des chaises au dossier haut et assises paillées sont les seuls éléments rustiques. La cuisine prend tout un côté aveugle de la pièce, elle est on ne peut plus moderne, un comptoir la sépare du coin « à manger ».

Une femme dans la quarantaine officie aux fourneaux. Elle est sensiblement de ma taille, un peu replète et son visage rond est parsemé de tâches de rousseur. Ses yeux sont deux billes vertes qui dardent, sur nos hôtes, un regard sévère démenti par le sourire malicieux qui étire ses lèvres. Ses cheveux blond-roux sont relevés en chignon.

  • Je vous présente Sally, la meilleure cuisinière du pays et notre ange gardien dit Roland en s’approchant d’elle pour lui planter un bisou baveux sur la joue avant qu’elle ait pu l’esquiver.
     
  • Oui-da, je m’en vais te botter le fondement si tu continues, réplique-t-elle tentant vainement de lui filer des coups de torchon qu’il évite en tourant autour d’elle.
     
  • Il suffit ! jeune fripon. Mes excuses mes damoiselles, ce béjaune se croit tout permis, installez-vous !

J’ai du mal à retenir mon rire devant ce spectacle, même le langage très vieille France de Sally ne me perturbe pas plus que ça, bien qu’il soit très surprenant.

Laure, elle, ne se gêne pas pour rire, enchantée par ce personnage qui sort de l’ordinaire… mais qu’est-ce qui n’en sort pas ici !

Yaël s’impose brusquement en proposant de déjeuner plutôt dans la salle de réception, aux grands dam de Roland. Je sens Laure brusquement mal à l’aise et Sally tape du pied en le foudroyant du regard, ce qui le laisse parfaitement froid.

Le fait est que la salle proprement dite, est prévue pour une quarantaine de convives et n’a rien de chalereux. Je comprends que Yaël ne veut pas qu’on se sente à l’aise et veut nous garder sous son emprise glaciale.

  • Non, ce n’est pas la peine de tout déranger, ici ça ira très bien… pas de chichis entre nous.

Je masque mon sourire après cette tirade car j’imagine qu’il fulmine et les obsidiennes qui me fixent à cet instant me le confirment. Il est très doué pour cacher ses émotions, mais je commence à le décrypter.

Nous nous installons donc dans cette cuisine d’où s’échappent des effluves qui donnent l’eau à la bouche.

A ma grande surprise, la meute nous a suivis et personne n’y trouve rien à redire. Je constate que sous les grandes fenêtres se trouvent les plats très joliment décorés.

  • La meute fait partie de la famille et prend ses repas avec nous, j’espère que ça ne vous pose pas de problème.

Son ton narquois me hérisse tandis que Laure secoue négativement la tête même si je la sens un peu perplexe et tendue. Si cela continue elle va l’envoyer paître et se barrer. Elle n’a pas pour habitude de s’imposer si elle sent qu’elle n’est pas la bienvenue. Et c’est vraiment l’impression que donne Yaël, heureusement tempérée par le sourire chaleureux de Roland. Celui-ci lui envoie son poing dans l’épaule auquel il daigne réagir par un demi-sourire. Décidée à ne pas le laisser faire, je réponds d’une voix trop douce pour être honnête :

  • Bien sûr que non, au contraire… la meute est chez elle, je ne vois pourquoi on changerait ses habitudes sous prétexte que nous sommes là.

Souriante, je me tourne vers les loups qui se sont arrêtés et attendent je ne sais quoi.

Un coup d’œil à Yaël et je constate que je perds mon temps et mon énergie, pas un muscle de sa face n’a bougé, mais je lis dans son regard qu’il s’amuse bien… à mes dépends Grrrr.

Sally pose au milieu de la table un ragout de bœuf qui m’a l’air délicieux et Roland amène un plat de pommes de terre et de la salade.

  • Servez-vous tant que c’est chaud, jeunes damoiselles.

Je la remercie d’un sourire et attends. Roland lève les yeux au ciel et fini par nous passer les couverts pour que l’on se serve, ce que Laure et moi faisons sans plus de manière.

Sally s’empresse auprès de la meute qu’elle sert chacun leur tour sans que l’un d’eux ne montre une quelconque impatience. Ils attendent sagement que leurs assiettes - car je ne peux parler d’écuelles pour ces plats finement décorés - soient remplies de ragout avant d’émettre chacun un jappement vers la cuisinière et de commencer à manger. J’ai l’impression fugace qu’ils la remercient, peut-être est-ce le cas, les animaux sont souvent plus reconnaissants que les humains.

Laure et Roland discutent pendant que j’observe ce qui se passe autour de moi. Yaël mange tranquillement, sans mot dire. Il semble s’intéresser à ma cousine et à ce qu’elle dit, ce qui ne me surprend pas, Laure est une femme magnifique, solaire et intelligente. J’ai un pincement au cœur en voyant en elle tout ce que je ne suis pas. Je ne l’ai jamais jalousée, mais je ne sais pourquoi, aujourd’hui j’aimerais lui ressembler… juste un petit peu. Roland est chaleureux et Laure est sous le charme.

Moi, je me sens en dehors, même si la chaleur qui se dégage de ce repas m’enveloppe d’une grande douceur. J’ai toujours ces grésillements dans la tête mais ils sont si légers que je ne ressens aucun malaise. Je me demande si l’énergie qui se dégage de la pièce, et du manoir en général, n’y est pas pour quelque chose. J’ai beau être exaspérée par Yaël, je me rends compte que je suis déjà attachée à ces lieux apaisants.

La meute s’est allongée près des deux hommes qui nous font face.

  • Ils sont extraordinaires, s’exclame Laure alors que nous dégustons, à la même table, un café dont j’apprécie l’arôme. Comment les reconnaissez-vous, ils ont pratiquement la même couleur fauve.
     
  • Ah, je vais te montrer !

Oui, car au cours de ce repas Laure et Roland sont passé naturellement au tutoiement. Jalouse, moi ? bof ! Par contre je sens mes joues envahies d’une belle couleur cramoisie car je me souviens n’avoir pas eu la courtoisie de poser la question à Yaël. Non ! à la place j’ai préféré lui parler d’éventuels rejetons, ce qui a entraîné une réaction que j’ai encore du mal à comprendre. Tu as tout faux Enora !

Je découvre ainsi Sira avec une tâche noire sur l’œil gauche, la plus jeune et la plus joueuse. Orion a deux chaussettes blanches à ses pattes avant et c’est le grognon du groupe. Natan quant à lui c’est le père tranquille affublé d’une queue touffue et noire. Nalia est la sauvage indisciplinée, elle a une bande noire autour des yeux comme un masque. Vigo est tacheté de roux, il est très facétieux, comme Sira. Lira est chaussée de noir sur les quatre pattes et serait, selon Roland, la plus réfléchie.

Il est fréquent que nous donnions des sentiments humains à nos animaux familiers. Mais là ça semble aller au-delà, il y a entre les deux hommes et la meute une grande complicité, quasi fusionnelle.

A chaque fois que Roland a prononcé leur nom, ils se sont avancés vers Laure et moi, comme pour se présenter. Laure est aux anges et tente de les caresser, ils font aussitôt un saut en arrière.

  • En dehors de nous et de Sally, personne ne peut les toucher.

Une note de fierté émane des paroles de Yaël et sans doute pour le faire mentir, ou tout simplement parce que j’en ai brusquement envie, je tends doucement ma main vers Sira qui est la plus proche de moi.

Elle penche le museau en avant, hésitante, avance d’un pas, les pattes arrière à demi-fléchies, et tend encore plus son museau et d’un bond, sans que j’aie pu l’anticiper, je me retrouve avec ses deux pattes sur les genoux et sa langue qui me lèche le cou. Beurk ! j’adore les animaux, mais pas les léchouilles.

Le reste de la meute saute en tournoyant et jappant on dirait des louveteaux, sauf bien sûr Orion et Natan qui se laissent tomber au sol et posent leur museau sur leurs pattes nous regardant d’un air blasé.

Roland éclate de rire tandis que Yaël est tétanisé par la colère qu’il tente de masquer, mais qui transpire par tous ses pores.

Je me dégage de Sira doucement en la caressant et me tourne vers lui un grand sourire vainqueur sur le visage. « tiens prends ça dans ta face ! ». Je suis trop fière de moi et je danserais bien au milieu des loups ha ha ! Sans le vouloir, Sira m’a vengée de l’attitude distante et indifférente de son maître pendant tout le repas.

« Putain ! Sira, sale traitresse ! » la pensée percute mon cerveau comme un boulet de canon qui envoie des milliers d’aiguilles dans ma tête. La douleur est aussi intense que brève. Hébétée, je soupire de soulagement quand elle s’éteint. Je suis sous le choc et n’arrive pas à mettre des mots sur ce qui vient de se passer. Une hallucination auditive… c’est ça ! Pas la peine de me mettre dans tous mes états pour un délire né de… je ne sais d’où. Je me tourne vers Yaël pour le foudroyer du regard mais je reste pantoise. Son visage reflète le même choc que le mien. Ses yeux se font songeurs tandis qu’il me fixe toujours. Je vois un léger sourire soulever le coin de sa bouche. On dirait un chat qui vient d’avaler une souris ! Je l’imagine bien se lécher les moustaches de satisfaction, quel abruti !

J’ai la vision du coin de l’œil de Roland détournant l’attention de Laure vers la meute afin qu’elle ne voit pas nos visages qui reprennent lentement leur impassibilité.

Son attitude, plus que tout le reste, m’interdit d’occulter ces mots arrivés dans… non ! je ne peux même pas le penser. Je me sens mal maintenant, j’ai l’estomac serré qui remonte dans ma gorge. Je n’ai plus qu’une envie, partir ! Alors que peu de temps auparavant je me sentais revigorée par cet endroit, il me semble à présent étrange et menaçant.

  • Laure… on peut y aller, désolée Roland, je suis fatiguée.

Ma cousine se tourne vers moi inquiète.

  • Tu es blanche comme une morte, dit-elle, me regardant anxieusement. Tu te sens de faire le trajet ?

Je hoche affirmativement la tête avec un petit sourire pour la rassurer. Je refuse de croiser le regard de Yaël, que je sens toujours fixé sur moi, tandis que je salue Sally et la remercie pour ce délicieux repas.

« Lâche ! » entends-je, d’un Yaêl qui est tendu dans un effort que je ne saisis pas au premier abord, avant de comprendre que c’est pour me lancer cette pensée.

La colère m’envahit, comment peut-il… « Mais ferme ta gueule !» je hurle ces mots dans ma tête et les envoie, je ne sais pas où… mais je les envoie si fort que j’en ai mal.

Les larmes aux yeux de douleur je croise le regard goguenard de l’enfoiré qui me fait ça. Il hoche négativement la tête tandis que Roland éloigne stratégiquement Laure de notre confrontation silencieuse. Je le soupçonne d’avoir bien compris ce qu’il se passe et d’en avoir suivi chaque minute dans l’esprit de son copain… ou dans le mien, je ne suis plus à ça prêt.

Je perds la raison, on parle de télépathie là. La cartésienne que je suis ne peut le supporter. Je ne veux pas de cela, je me sens déjà assez différente comme je suis et il m’est inconcevable de rajouter une capacité… qui n’existe pas ! Je ferme les yeux un instant dans mon désarroi et j’entends une porte claquer brutalement dans ma tête ! J’ai peur ! Je crois que je deviens folle jusqu’à ce que j’entende les paroles de Yaël, l’enfoiré qui me brise le cœur en me forçant admettre cette… chose que je refuse de toute mon âme.

  • Tu y es allée fort, j’ai encore les neurones qui s’entrechoquent. La prochaine fois met une sourdine…

Elle a bien claqué celle-là. Je ne l’ai pas vue partir mais j’ai bien senti sa joue contre ma paume et ce n’était pas une caresse.

Je crois que je suis aussi sonnée que lui car c’est bien la première fois que je gifle quelqu’un. Yaël se frotte la joue, mais je sens le rire qu’il tente de contenir. Eh oui ! Il est content de lui. Je ne suis pourtant pas adepte de la violence, même si la gifle s’y apparente, mais là j’ai carrément envie de le tuer !

Je dois partir… réfléchir ! Il s’est passé trop de choses que je dois digérer… ou oublier, oui c’est le mieux !

Je regarde froidement Yaël, tandis que la meute s’agite autour de nous avant de se précipiter à la suite de Roland et de Laure qui m’attendent toujours dehors.

  • Je ne veux plus jamais te voir… vous voir ni Roland… ni toi !

J’ai prononcé ces mots calmement, froidement entre mes dents, ravalant ma rage. Je tremble de tous mes membres et mes jambes peinent à me porter.

  • Pourtant on se reverra, sois-en sure !

Son ton serein et son air que je juge arrogant me font craquer. Je ferme les poings pour ne pas être tentée de lui en coller une autre, ce qui serait humiliant et démontrerait à quel point j’ai peu de maîtrise sur moi-même.

  • Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans JAMAIS !

J’ai hurlé de fureur cette fois et Laure rentre précipitamment suivie de Roland qui jette un regard entendu à Yaël.

  • Mais qu’est-ce qui se passe, demande Laure complètement dépassée par ma colère.

Je me calme et c’est d’un ton civilisé que je salue Roland qui nous amène à mon véhicule. Il ne fait pas de commentaire ce que j’apprécie. Son regard est empreint de sympathie et de tristesse. Je ne veux pas savoir pourquoi. Mon instinct de survie me dit de rester à l’écart de ces deux-là.

  • Désolé, Enora, mais je suis obligé de conduire jusqu’à la sortie du domaine, ensuite Laure prendra le volant.

Je râle mais en jetant un regard autour de moi je ne vois toujours aucune issue, donc je le laisse faire. Il longe l’allée principale et se dirige vers le roncier. En arrivant devant, je m’aperçois que ma cousine s’est endormie, la pauvre ! mais je percute que c’est diablement bizarre.

Est-ce que je dois vraiment être surprise de voir un morceau de cette muraille s’ouvrir ? bah non, hein ! au point où j’en suis.

  • Il s’agit d’un trompe-l’œil sur le portail, me dit Roland avec un petit sourire pour tenter de me détendre

Mais bien sûr ! « et la marmotte enveloppe le chocolat de papier alu n’est-ce pas »… Que croire au milieu de cette folie, j’ai l’impression d’être engluée dans une nasse d’absurdités, de voguer sur une mer d’incohérence, moi qui suis si peu faite pour cela ! Roland appuie sur l’accélérateur me sortant de ma stupeur, trop tard pour me permettre de vérifier ses dires n’ayant pu observer de suffisamment près le portail… et puis quelle importance ! Je m’en contrefiche, je veux sortir de là, c’est tout ce qui importe… et que Laure se réveille vite !

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Laure Imésio
Posté le 17/07/2022
Coucou Maric,
Toujours aussi agréable de te lire, cette confrontation silencieuse qui mêle colère et attirance est toujours aussi bien tissée, un duel télépathique très réussi.
Quelques coquilles :
seule, (seules ) occupé, (occupés)partager leur leur repas, éléments rustique (rustiques) .tâches de rousseurs (rousseur) .coups de torchons (torchon),les obsidiennes qui me fixent à cet instant me le confirme (confirment) , nous a suivi (suivis),fini (finit), les yeux songeur (songeurs), la colère m'envahie (envahit)
A bientôt.
Maric
Posté le 19/07/2022
Coucou Laure
Merci pour ton retour qui fait plaisir
Merci également pour tes annotations
J'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes.
A bientôt
Maud14
Posté le 04/04/2022
Hahaha la violence entre Yael et Enora ! Elle a un sacré caractère, j'adore. En tout cas il va falloir qu'elle redescende après toutes ces émotions et évènements. Victoire pour Yael... Il a réussi son coup!
Maric
Posté le 04/04/2022
Oui elle change la petite souris se transforme et Yael a bien joué sur ce coup là
J'ai remanié le chapitre sur lui avec tes remarques et du coup ça permet de mieux comprendre cette attirance enfin je crois Merci encore
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