Chapitre 10 : La cité de Jase.

Notes de l’auteur : Réécrit le 03/12/2024.

La technologie libère et enchaîne les hommes.

Akao, enfin libre de son village, avait suivi sans relâche le Kompaso offert par son ami Gaste. Ses mois de voyage furent aussi rudes qu’instructifs : il affronta des créatures sauvages qui lui étaient inconnues et détroussa des bandits qui s’en étaient pris à lui. En dépit de ces altercations, il découvrit de nouveaux paysages et rencontra des voyageurs qui lui permirent de goûter des mets inédits à son palais. Ces découvertes, bien qu’éprouvantes, lui offrirent une première saveur de liberté qu’il chérissait malgré tout.

Après ses aventures, il arriva enfin devant la glorieuse ville de Jase, surveillé par des soldats équipés d'un Elementis Blaster. Cette arme technologique avait l'apparence d'un fusil d'assaut avec un design futuriste assez élégant. Orné de circuits lumineux qui parcouraient sa surface, lui conférant une aura mystique, son canon ajustable permettait de changer de mode pour tirer des attaques élémentaires de feu, d'air ou d'eau.

Ces gardes se retrouvaient répartis devant un immense portail et des remparts de trois mètres de haut, contrôlant au niveau de plusieurs portes des files d'individus.

Le jeune Ketur, comptant passer par l'imposant portail, se présenta sans la moindre hésitation devant l’une des sentinelles.

— Salut ! Excuse-moi, tu peux m'ouvrir cette grosse porte, s’il te plaît, et m'indiquer où se trouve la grande bibliothèque ?

— Bonjour, ce passage est réservé aux marchandises. Si vous souhaitez accéder à la cité, il est nécessaire de rejoindre l'une des trois entrées. Celle de gauche si vous possédez un titre de séjour valide, celle du centre s’il est périmé ou que vous l’ayez perdu, et celle de droite si c’est la première fois que vous venez ici, ce qui me semble être votre cas.

— Ah oui, Gaste m’avait parlé d'un titre de séjour, du coup la porte de droite là-bas, c’est ça ?

— Oui, soupira le garde.

Akao, n'ayant pas saisi qu’il était inévitable de faire la queue, se dirigea vers la porte en dépassant tous ceux qui attendaient avant d'être interpellé par une soldate qui lui bloqua le chemin.

— Monsieur ! Où allez-vous comme ça ?!

— Il me faut un titre de séjour.

— Vous voyez tous ces gens ?

— Tout à fait, je ne suis pas aveugle, ils attendent quelque chose ?

— Je ne suis pas d’humeur à ce qu’on se paie ma tête, donc tu vas gentiment patienter à l’arrière de la file comme tout le monde.

Akao tourna sa tête, observant la longue file d’attente puis regarda à nouveau la soldate.

— Pourquoi faire ?

— Attendre ton tour pour avoir ton titre de séjour, tu le fais exprès gamin ?!

La femme s’énerva, présumant qu’Akao se foutait d’elle alors qu’il n’en était rien, provoquant des rires de la part de certains voyageurs qui patientaient.

— Quoi ?! Ils attendent tous pour un titre de séjour ?!

Akao ne s’attendait pas ça. Il arrivait aux Keturs de faire la queue au marché pour acheter des produits alimentaires mais uniquement dans ce cas et ils n’étaient pas centaines à attendre.  

— Mais de quel trou perdu sors-tu ? 

Akao, blasé, rejoignit l'arrière de la file et attendit deux heures pour se présenter devant un soldat utilisant sur notre jeune Atesin un Metalskan. Cette télécommande possédait une interface digitale et un capteur lumineux, capable de détecter des objets métalliques.

— C'est quoi cette lumière ? Tu m’as fait quoi ?

— Bonjour Monsieur, déposez vos armes et tout autre objet métallique sur ce chariot. Ils seront enregistrés à votre nom et restitués à votre sortie de la cité. Veuillez à présent suivre les recommandations s’affichant sur le tableau de bord situé sur votre droite.

— Comment ça ?

Le soldat ne répondit pas et scanna la personne suivante, laissant Akao seule devant un écran tactile affichant les cases à remplir, nécessaires aux informations pour éditer son titre de séjour. L'enfant du feu, qui ne comprenait pas comment cela fonctionnait, provoqua des mécontentements au sein de la file d’attente.

— Encore toi ! Pesta la soldate de tout à l’heure.

— Votre truc a un problème. Il ne veut pas me donner mon titre de séjour.

— Tu appuies ici et tu entres ton nom. Et là, tu indiques la durée de ton séjour et tu introduits tes pièces dans cette fente.

— Ah d’accord, c’est compliqué d’avoir un truc ici.

La soldate se retint de tordre le cou d’Akao qui récupéra sa carte, comptabilisant une durée de 7 jours et un solde de 2 000 Pencos. Après avoir enfin franchi la porte, un petit robot humanoïde accueilli Akao, dans un hall relativement étroit. Le chariot roulant automatique où il avait déposé ses effets personnels se trouvait également là.

— Bienvenue, nous vous remettons vos Kompasos, mais nous gardons votre dague et votre Strida qui vous seront restitués à votre sortie de la cité.

— Super, les seuls trucs qui ne me servent à rien ici. Eh, mais tu parles ? Stylé ! Pas comme celui de Gaste.

— Étant donné que c'est votre première visite, faites attention de respecter le délai de votre titre de séjour, sous peine de sanctions. Celle-ci peut aller d'une amende à des travaux forcés dans le cas où vous n'auriez pas les moyens de payer.

Le mini robot continua d'expliquer les règles à respecter au sein de Jase sous le regard résigné d’Akao qui trouvait le temps bien long. Puis il sortit enfin de ce hall exigu et se retrouva dehors, observant un vaste champ étendu sur plusieurs kilomètres. Des machines et des robots, supervisés par des habitants de Jase, travaillaient la terre et s’occupaient de toutes les tâches du secteur agricole pour le compte de la ville.

— Alors c’est ça Jase ?! C’est incroyable ! s’exclama-t-il à la fois émerveillé et déconcerté.

Puis son regard se posa sur un grand bâtiment portant l’inscription « Office du Tourisme ». Se rappelant les conseils de Gaste, il s’y rendit pour demander son chemin.

— La bibliothèque Biblioteko vous voulez dire ? Vous devez prendre la navette 9, indiqua l’agent d’accueil.

Cette navette, de la forme d’un car sur lequel était inscrit son numéro abritait en son sein plusieurs voyageurs.

— Monsieur ! Vous allez rester planté là longtemps ?

— Je dois monter dedans pour aller à la bibliothèque ?

— Bien évidemment ! Passez votre titre de séjour sur cette borne et asseyez-vous à l’arrière, on part dans deux minutes.

— Je mets ma carte sur ce truc ?

Un bip se fit entendre et 90 pencos furent débités sur son titre de séjour.

— Félicitations Monsieur, vous avez réussi. Et un conseil, gardez votre carte bien en main si vous ne voulez pas avoir d’ennuis.

Akao, tenant fermement son titre de séjour, inspecta de fond en comble les sièges, les écriteaux ainsi que les espaces de rangement que pouvaient utiliser les voyageurs, et fut surpris lorsque l’engin démarra brusquement.

— Encore un de ces étrangers qui ne connaissent que les Sevalons comme moyen de transport, marmonna le chauffeur.

L’enfant du feu s’assit, désorienté dans un premier temps, puis ébahi par la suite de voir cet engin rouler aussi vite. Lors de son trajet, qui dura 30 minutes, il aperçut toute la partie rurale de la cité, avec ses multiples cours d’eau, ses espaces boisés et ses plaines agricoles. Il y avait quelques infrastructures, mais cela n’était rien comparé au cœur de la ville de Jase, où Akao arriva.

Contrôlé à nouveau aux abords de la zone urbaine, également entourée d’un rempart plus court d’un mètre par rapport à celui de la zone rurale, l'Atesin pénétra enfin au centre de la cité.

— C’est quoi tout ça ?! Mais c’est immense !

Akao vit tout un tas de bâtiments en béton, à plusieurs étages, et possédant de multiples fenêtres. Certaines personnes étaient transportées par des trottoirs roulants, tandis que d'autres étaient déposées par des véhicules de tout genre.

Trop curieux pour attendre, le jeune Ketur enjamba la rampe pour profiter du tapis roulant, et fut contrôler par un robot à la fin du trajet.

— Bonjour, vous avez commis une infraction. Non-règlement du trottoir roulant. Amende à régler 50 pencos.

Le robot scanna Akao qui fut prélevé du montant de la contravention.

— Hein ?! Mais je n'étais pas au courant que ce truc était payant, protesta-t-il sous l’indifférence total du robot.

— Jeune homme ! Par ici, je vous prie.

L’Atesimi se retourna, avec sa carte qu’il tenait fermement en main, vers un homme en costume noir, un sourire commercial plaqué sur le visage.

Ce type était un Pananter. Un étranger endetté dont la mission consistait à recommander des boutiques à des clients pour rembourser ce qu’il devait à la cité, afin d’être en mesure de la quitter. Les patrons à la tête des magasins profitaient de ces étrangers pour leur amener de la clientèle.

— Vous êtes nouveau, je présume, et j’ai l’impression qu’on ne vous a pas assez bien expliqué les règles ici. Heureusement, vous êtes tombé sur moi. On va commencer par changer vos habits, suivez-moi.

— Je n’ai pas besoin de vêtements, je dois juste laver ma tenue et prendre une bonne douche, déclara Akao en suivant le Pananter.

— Notre cité propose également ce genre de service. Mais nous sommes tenus de vous acheter de nouveaux habits, à moins que vous comptiez vous balader nu ?

— Pas vraiment.

— Laissez-moi m’occuper de vous. J’ai juste besoin de connaître le solde de votre titre de séjour pour vous conseiller des boutiques en adéquation avec votre budget.

— Il me reste 1860 pencos, affirma Akao en appuyant sur son solde de sa carte.

— Entendu, et quels types de vêtements désirez-vous porter ?

— Peu importe. Prends un truc pas cher vu que je vais remettre ma tenue de chasseur une fois qu’elle sera lavée.

Akao ressorti du magasin avec 1 380 pencos en moins. Le Pananter réussit habilement son coup en lui faisant acheter un costume trois-pièces, un chapeau Fedora, une ceinture et des chaussures en cuir.

— Votre chapeau vous va à ravir, il est même très bien assorti avec votre tenue.

— Je l’aime bien aussi. T’es vraiment sympa comme type.   

L'enfant du feu continuait de suivre le Pananter et pu prendre une douche et confier ses habits de chasseur à une laverie.

Il était habillé dès à présent de son costume trois-pièces composé d’une veste cintrée noire, d’un gilet assorti et d’un pantalon à coupe droite. Sa chemise blanche ajoutait un contraste net et raffiné, et sa cravate de couleur rouge feu avec des motifs géométriques allait harmonieusement bien avec ses yeux. Pour compléter cette tenue, son chapeau Fedora en feutre noir, avec une bande en satin sombre et ses bords relevés lui donnait une allure particulièrement élégante et charismatique. Sans oublier ses chaussures et sa ceinture en cuir noir avec une boucle discrète, et son mouchoir de poche en soie blanche, ajoutant une petite touche de raffinement supplémentaire.

— Alors, Akao, vous avez vu comment on vous regarde à présent ? Les filles vont tomber à vos pieds. 

— Il n'y a rien à dire, c'est classe, mais ce n’est pas très confortable et les chaussures me font mal aux pieds.

— C’est pour ça qu’on dit qu’il faut souffrir pour être beau.

— On devrait brûler l’imbécile qui a dit ça pour voir s’il est encore après.

— J’aime votre sens de l’humour. Où souhaitez-vous aller en attendant que votre tenue finisse de laver, dit le Pananter d’un rire gêné.

— J’ai faim, allons manger.

— Je connais d’excellents restaurants, vous aimez quel genre de gastronomie ?

— Je ne suis pas difficile, je tiens juste à ce que mes assiettes soient bien garnies.

Akao mangea pour cinq personnes dans un restaurant de moyenne classe et fut surpris de constater que le Pananter n'avait pris qu'une seule entrée, un plat et un dessert avant d'être repus. L’Atesin ne disposait plus que 230 pencos sur son titre de séjour.

Il récupéra ses vêtements à la laverie et se changea, ne supportant plus la douleur que lui procuraient ce qu'il portait aux pieds.

— Je vais toujours tout droit et j’arriverais à la bibliothèque c’est ça ?

— Parfaitement. C’est ici qu’on se quitte mais ce fut un réel plaisir pour moi de vous connaître, Akao. Je vous souhaite un excellent séjour.

Le Pananter se sentait un peu mal vis-à-vis d’Akao qui lui avait offert le repas, mais accompagner des clients à dilapider leur argent était son seul moyen d’éponger sa dette, surtout qu’il était rémunéré en fonction de ce qu’il faisait dépenser.

L’enfant du feu poursuivis son chemin qui le mena à la partie académique de Jase, où se trouvaient les écoles et les logements pour étudiants.

— Hey ! Monsieur ! Vous vous êtes perdu ?!

Akao, qui n’avait pas prêté attention, continuait d’admirer tout ce qu’il y avait autour de lui, jusqu’à qu’il tourne la tête vers son interlocuteur, un écolier, âgé de dix ans, ayant le visage maquillé de blanc. Celui-ci avait aperçu la tenue abimée de chasseur que portait le Ketur, se doutant que ce dernier ne fût pas d’ici.

— Trop stylé vos yeux rouges, on dirait ceux de mes parents.

— T’es quoi toi ? C’est à moi que tu parles ?

Akao, surpris par le maquillage de l’enfant, l’incommoda avec un regard impressionnant qui mettait en valeur sa marque de brûlure recouvrant son œil gauche.

— Euh, oui, vous avez l’air perdu. Je peux vous aider ?

— Et comment, je cherche Biblioteka, la bibliothèque qui a réponse à tout.

Le sourire d’Akao qui était content que quelqu'un lui propose de l’aide, rassura l’étudiant.

— Je comprends mieux pourquoi vous vous êtes retrouvés dans la zone académique. Biblioteko n’est pas loin de la zone des touristes. Je vous y emmène si vous me dites comment vous vous êtes fait cette brûlure à votre œil.

— Pourquoi tu tiens à savoir ça ?

Akao retrouva une expression intimidante.

— Euh, pour rien, c’est juste que ça vous donne un air cool. J’aurais bien voulu connaître l’origine de cette cicatrice, répondit l’écolier d’un sourire gêné.

— Le grand frère de celui que j’ai tapé m’a brûlé en me mettant sa main au visage. Vu que mon corps à ce moment-là ne supportait pas encore le feu orangé, ça m’a laissé cette marque. Tu m’emmènes à Biblioteka maintenant ?

— Vous ne blaguez pas dans votre cité. Ne vous inquiétez pas, je vous y amène.

Akao arriva devant Biblioteko, un bâtiment s'élevant sur cinq étages, mariant harmonieusement le modernisme et l'antiquité. Sa structure combinait des matériaux contemporains comme le verre et le métal mélangés à des éléments plus traditionnels, tels que des colonnes en pierre vieillies.

Il pénétra à l’intérieur et arriva devant un portique, où il dû passer son titre de séjour.  Cinquante Pencos furent débités pour laisser l’orphelin du feu accéder à la partie du rez-de-chaussée de la bibliothèque qui bénéficiait d’une énorme superficie. Malgré cela, les nombreuses armoires remplies de livres ainsi que les tables ou les fauteuils, disposés aux quatre coins de la pièce, donnaient l’impression de rapetisser l’espace de la salle, qui était extrêmement silencieuse.

— Excuse-moi, tu peux me dire, c'est dans quel bouquin où il y a des infos sur Ankakusu ?

— Cela ne te dérange pas que je sois en pleine lecture ? Si tu as besoin de renseignements, tu as la dame là-bas.

Ce lecteur d’un certain âge, assis confortablement dans son fauteuil, montra du doigt une femme sans cheveux ni sourcils. Celle-ci affichait un large sourire et se tenait debout à côté d’une borne munie d’un grand écran tactile.

Le jeune Ketur y alla pour réitérer sa question.

— Ankakusu ? Vous écrivez ça comment ?

Akao épela le mot, et la dame tapa sur la borne dans une barre de recherche.

— C’est bien la première fois que je vois cela, nous avons aucun livre qui ne mentionne ce mot, êtes-vous sûr que ce nom existe ?

— Ah oui, c’est vrai que vous ne connaissez pas le nom d’Ankakusu ici. Il s’agit de l’oiseau de flammes, que vous appelez le Phénix.

— C'est une drôle de coïncidence, un autre jeune homme m’a demandé la même chose, il y a quelques semaines. Malheureusement, seul le bestiaire des créatures légendaires qui se trouve au dernier étage contient des informations dessus.

— Tant qu’il y en a un. Et c'est par où qu'on monte au dernier étage ?

— C’est en empruntant ce chemin, mais il s'avère nécessaire de dépenser 50 000 Pencos pour pouvoir y accéder.

L’interlocutrice fit un signe du regard, vers deux robots gardant l’escalier.

— Hein ?! 50 000 ?!

— Chut !

Plusieurs lecteurs réclamèrent le silence.

— Absolument. Les livres de cet étage renferment des connaissances et des secrets qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Et pour y accéder, 50 000 Pencos sont indispensables pour une heure de consultation seulement, dit la dame à voix basse.

— Mais c'est dingue ça ! Il ne me reste que 180 Pencos, comment vais-je faire pour réunir tout ce pognon ?

— Parlez moins fort. Rien ne vous empêche de travailler au sein de la cité.

— Mais je ne suis pas d’ici moi et mon titre de séjour périme dans moins de sept jours, dit Akao à voix basse.

— Vous pouvez trouver un emploi même en tant qu'étranger. Par contre, vous serez contraint de rallonger votre titre de séjour, car il va vous falloir des années de travail pour réunir cette somme.

— Tu ne peux pas faire une exception et me laisser monter à peine 10 minutes ? Ou alors, apporte-moi le bouquin en question et je le lis devant toi.

— Vous imaginez bien que je n'ai pas la possibilité de vous accorder une telle demande.

Akao, ne sachant pas quoi faire, mit sa fierté de côté et s’agenouilla :

— S’il te plaît, c'est vraiment important. Ça fait plus de dix ans qu’on m'a séparé de mes parents et si je veux les récupérer, il me faut absolument trouver le Phénix.

Le silence qui régnait dans la bibliothèque laissa entendre clairement les propos d’Akao. Des têtes se tournèrent, intriguées par cette scène inhabituelle.

— Je regrette, mais peu importe la raison, je ne peux accéder à votre requête.

— Si jamais tu as besoin de quelqu'un pour régler un grave problème concernant un de tes proches, tu souhaiterais que cette personne t’aide non ? Alors, je te le demande en m’inclinant, aide…

— Va mendier ailleurs, le pauvre ! Tu nous gènes.

— Rien n’est gratuit dans la vie, alors va bosser !

Akao se releva, le regard noir envers ceux qui râlaient à son encontre.

— Qu’est-ce que tu as à nous regarder comme ça ?

Il commença à serrer son poing tandis qu’une personne posa amicalement sa main sur son épaule.

— Ça vous dit de faire équipe avec moi ? Je cherche également le Phénix et j’ai des infos qui pourraient probablement vous intéresser.

Alors qu’il bouillonnait de rage, l’ardeur d’Akao fit éteinte par ce jeune homme brun, aux yeux bleu-vert, vêtu de gris, qui le regardait avec un grand sourire.

— T’es qui, toi ? Tu connais réellement des choses sur le Phénix ?

— Moi, c’est Pragma, je suis un éleveur de créatures. Mais on ferait mieux de discuter ailleurs. Ça vous dit, un verre ? C’est moi qui invite.

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Solamades
Posté le 25/09/2024
Ça y est ! C’est le moment où les fils se nouent ! 
Alors j’ai trouvé ce chapitre à peine long. Akao est totalement néophyte avec cette ville, d’accord, on le comprend plutôt vite, mais du coup, beaucoup des petites péripéties semblent inutiles et redondantes. (Mais seulement si elles n’ont pas d’impact sur la suite.)
Je me suis aussi demandée à quoi ressemblait la ville, tu parles un peu de tout le côté robotisé, mais pas d’a quoi ressemble le décors, les maison, les immeubles… j’imagine que ça doit être assez technologique, avec des publicités partout ?
Il me tarde de voir comment ces deux là vont s’entendre ! 
Bravo pour ce chapitre !
Nakama93
Posté le 26/09/2024
Bonsoir !

Les péripéties auront un impact qui se révélera au prochain chapitre.

Alors la cité de Jase est immense, il y a plusieurs zones comme tu as pu le voir, malheureusement, je ne vais pas m'attarder sur toutes les zones qui peuvent exister, car ça n'irait pas avec le fil conducteur du scénario.

C'est vrai que j'ai donné très peu de détail, mais la zone touristique et académique par exemple est assez proche d'une ville développée de notre époque, avec une technologie légèrement plus avancée que la nôtre surtout dans le domaine de la robotique.

Je poste la suite dès demain !

Merci encore pour votre retour :)
Raza
Posté le 23/09/2024
Hello!
Ah les arcs se rejoignent!
Lanfin de la 1ère personne je crois.
Il y a pas mal de fois au début où tubpourrais "resserrer", c'est a dire enlever des rebondissements ou des détails. Le fait que le personnage se retrouvera sans un rond est une évidence, donc on a envie que ça avance vite :)
Un détail de chez détail :
Hâte de savoir
Raza
Posté le 23/09/2024
Rah zut j'ai appuyé avant d'avoir fini, dpnc je disais : un detail de chez détail : je suis un éleveur de créatures-> éleveur ça suffit. Et à unnmoment Akao est laissé "seule"
J'ai hâte de savoir ce qu'ilsnvont mettre en commun :) à bientôt
Nakama93
Posté le 24/09/2024
Bonsoir !

Oui finis le je ^^'.

C'est vrai que j'ajoute sens m'en rendre compte des détails qui j'ajoute pas plus de sens que ça.

Bien vu, pour la coquille, heureusement que rien ne vous échappe :)

Merci pour votre commentaire :)
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