Aymee prit ses fonctions un lundi matin. Le site était encore désert. Conformément à son souhait, Eileen lui avait trouvé un poste de simple opératrice back-office. Elle ne voulait plus se tracasser pour la course aux responsabilités. Elle voulait quelque chose de simple.
Elle fut accueillie par le responsable du département où elle était affectée. C’était un homme souriant qui lui parut d’emblée sympathique. Grand, élancé, de petites lunettes rondes, un café fumant à la main. Il se mit en devoir de lui faire visiter les lieux.
- Bonjour, je suis Albert. Nous allons profiter du calme pour tout visiter. Je vais t’expliquer les tâches et les fonctions de chacun. Tu verras, c’est très facile et nous sommes une grande famille. Attention le rythme peut devenir intense si on manque d’organisation. Je ne te cache pas que ceux qui partent, de leur propre choix, le font car ils manquent cruellement d’organisation et refusent notre philosophie de partage.
- Votre philosophie de partage ?
- On doit se soutenir les uns les autres. Tu comprendras vite. Suis nos conseils à la lettre et tout ira très bien.
La jeune femme, bloc note en main, hocha de la tête en silence. Elle avait un pré-sentiment qu’elle préféra taire, peu importe les obstacles. Il lui fallait une première réussite. Pour une fois que la chance lui souriait un peu, en profiter ne serait pas du luxe. Eileen lui avait assurer qu’elle la soutiendrait. C’était même dans ce but qu’elle lui avait demandé un rapport quotidien. Pouvoir l’épauler en cas de besoin et surtout débloquer le moindre souci et le régler définitivement.
Tout semblait parfait. Le premier mois, tout le monde l’aida. Elle fit tout son possible pour contrôler sa tendance à déclencher des catastrophes en tous genres. Cela lui demandait une vigilance accrue et pouvait provoquer une grande fatigue. Le sort, elle arrivait chez elle épuisée, vidée de toute énergie. Une seule fois elle gerba une palette sans le vouloir. C’était le tout début où elle éprouvait des difficultés à manier le trans-palette. Elle devint vite autonome et on délégua plus de responsabilités. Elle en éprouvait de la fierté. Le planning qu’elle s’était fixé lui permettait d’être efficace et lui donnait de la latitude face aux imprévus.
En plus de ses charges de réceptions de marchandises, ce qui impliquaient diverses tâches plus ou moins complexes, il lui arrivait d’être interceptée par des clients quand elle devait traverser la zone de vente. Ces derniers ne trouvaient personne pour les renseigner, alors ils arrêtaient qui semblait faire partie de l’entreprise. C’était avec plaisir qu’elle leur répondait, même si cela empiétait sur sa pause. Elle prit l’habitude de lister ses priorités au lieu de se lancer tête baissée. Ainsi, elle était bien plus efficace et gérait mieux les imprévus que ces collègues. Cela soulevait des critiques à son encontre.
Cependant, petit à petit, elle s’épuisait. Son énergie prenait la fuite. Elle avait l’effroyable sensation de se noyer dans un verre d’eau. Elle ne comprenait pas pourquoi les autres avaient encore toutes leurs forces après la journée malgré toute l’activité. Ils trouaient même le temps de prendre des pauses. Elle s’en ouvrit à Albert. Sa réponse fut sans appel :
- Tu lambines trop avant de commencer. C’est contraire à notre esprit de partage. Et tu retardes tout le monde. Je reçois des plaintes ! Lance-toi ! Arrête de mettre trois heures à réfléchir avant d’ouvrir une palette. Tu des-filmes, tu sors, tu entasses, tu coches et tu vois plus tard pour la répartition. Au pire tu mets dans une réserve comme les autres. Tu dégageras plus rapidement la place. Les équipes en rayon n’ont qu’à se débrouiller pour récupérer leurs articles. Et cesse de traîner en magasin.
- Mais… mais…
- Quoi ?
- Ça serait bâcler le travail. On va perdre du temps à re-trier et les clients ne retrouveront pas leurs articles. Ils partiront ailleurs.
- Ça c’est ton problème. Les autres se plient à notre philosophie de partage, ils ne perdent pas de temps et tout va bien.
- Parce que d’autres passent derrière eux pour réparer peut-être ?
- Comment oses-tu proférer des accusations aussi graves ?
- Je n’accuse pas, je suggère…
- Surtout, ils ne pleurnichent pas d’être fatigués. Quant aux clients, ils n’ont qu’à se débrouiller. Nous avons les meilleurs références du marché. C’est suffisant. Je ne veux plus entendre tes jérémiades. Compris !
- Oui, souApira Aymee, non convaincue par le discours d’encouragement.
Les jours passèrent, plus dur les uns que les autres. Malgré ses échanges avec Eileen, elle ne trouvait pas de solution. Bien sûr, elle ne voulait attirer d’ennuis à personne et omettait systématiquement son échange avec Albert. Elle fit par l’évoquer :
- As-tu subi une quelconque pression avant ou après avoir parlé à Albert ? l’interrogea Eileen inquiète.
- Non. C’est juste que j’ai l’impression que le travail s’accumule malgré mes efforts.
- Comment cela ?
- Eh bien, dans ma zone de réception, j’ai toujours l’impression qu’il y a plus de palettes que ce qui était inscrit sur ma liste informatique que je consulte la veille au soir et le matin en arrivant pour être sûre de ne pas faire d’erreur.
- Tu prends des pauses au moins.
- Je n’ai pas le temps avec cette accumulation.
- Non seulement ces pauses sont prévues dans le règlement de l’entreprise, s’il t’arrive un accident ça peut se retourner contre toi, mais en plus tu n’as pas de possibilité de vérifier tes collègues ont le même souci que toi.
- Je ne pense pas, vu que je les vois souvent partir en pause et revenir avec un café brûlant.
- Étrange tout de même. Je vais enquêter pour savoir comment est organisée la zone de livraison en théorie. Dans tous les cas, tu prends des pauses et tu n’acceptes que les livraisons réparties sur ta zone. Les autres, tu les renvoies vers les bonnes zones. Tu dois rester en pleine forme. Ne sacrifie pas ta santé pour cette mission. Aucun emploi, aussi passionnant soit-il, ne le mérite.
- Oui Eileen. Mais comment vas-tu faire pour enquêter ?
- J’ai mes sources. Merci pour ton retour et n’hésite pas à le dire si la situation est ingérable pour toi. Ça ne sera pas un échec.
Suite à cet entretien, Aymee repris le chemin du travail plus sereinement. Elle n’était pas en faute. Épuisée, elle fit tomber le contenu d’une palette qu’elle avait oublié de sécuriser. Elle agit selon les consignes d’Albert : se précipiter sans réfléchir, et se mettre en danger. Les colis, maintenus au départ part le seul film déchiré, s’étalèrent au sol. Tout le monde fut dépêché pour récupérer la catastrophe. À cette occasion, la jeune femme entendit les remarques qu’on proférait à son encontre dans la salle de repos. Elle apprit également qu’Albert avait rapporté leur entretien en se moquant largement d’elle. Elle se sentie humiliée par ses piques injustifiées. Ravalant ses larmes à grand peine, hors de question de leur offrir ce plaisir, elle s’activa pour réparer et ne pas retarder d’avantage les autres. Ils la détestaient et la considéraient comme une manipulatrice et une opportuniste juste parce qu’elle se donnait du mal pour accomplir son travail.
De retour chez elle, après cette rude journée, Aymee pleura tout ce qu’elle pouvait. Elle était anéantie par tout ce qu’elle avait appris. Elle savait qu’on ne pouvait pas plaire à tout le monde mais là, ces commentaires avaient été d’une rare violence. Il n’y avait aucune raison pour recevoir ces critiques et surtout pour qu’un manager se permette de révéler le contenu d’un entretien dans le seul but de l’humilier. Les propos d’Albert avaient déjà été suffisamment dur, et elle n’avait pas besoin qu’il en rajoute une couche. D’autant plus, de ce qu’elle avait compris, ça ne pouvait pas être une erreur de débutant. Elle avait envie de tout abandonner. Malheureuse, elle passa une nuit de cauchemars. Le lendemain était son jour de repos. Elle angoissait pour son retour au travail. Il fallait qu’elle réfléchisse à une solution. Abandonner ne devait pas être une option. Ou alors, il devait entrainer des conséquences sur les autres. Puis cette mission était se chance de rebondir. Eileen lui faisait confiance. La trahir en l’abandonnant était exclu. Mais les paroles de leur conversation, « aucun travail ne mérite qu’on sacrifie sa santé », tournait en boucle dans sa tête.
Aymee se posa devant ses notes et tenta de tout reprendre depuis le début pour comprendre comment elle en était arrivée là. Elle nota que tant qu’elle ne s’était pas sentie menacée par quelqu’un elle n’avait commis aucune erreur. Elle ne ressentait aucune pression. Puis, après sa conversation avec Albert, tout avait changé. Le retard s’était accumulé, ainsi que les impaires. En approfondissant un peu plus, elle remarqua quelque chose dans la procédure. Il lui manquait bien trop de bon de livraison, alors qu’une livraison dans une zone devait toujours en être accompagné contre signature. Elle allait devoir résoudre ce mystère. Comment une telle erreur était possible ? Cela s’était aggravé quand elle avait osé protester. Se déchargeait-on de plus en plus du travail ingrat dans sa zone ? Il s’agissait systématiquement de chargement lourd qui demandaient des précautions de manipulation. La répatition spécifique qui les concernait avait été élaborée pour des raisons de sécurité. Chaque zone ne pouvait dépasser un certain quota et elle le dépassait largement.
Aymee pris la décision qui s’imposait. Elle envoya un mail à Eileen pour lui en rendre compte. C’était bien trop grave. Elle allait jouer avec les mêmes armes que les autres. Quand elle trouverait dans sa zone une livraison non enregistrée dans sa base, elle ferait revenir le nécessaire dans la bonne zone sans rien dire à personne après avoir accolé la signature avec la mention « au nom de … » , le cas échéant. Ce serait sans doute compliqué au début, mais elle n’avait pas à faire le travail des autres sous prétexte qu’ils prenaient du café avec les bonnes personnes et devait s’affirmer. Elle pourrait peut-être enfin espérer prendre les pauses auxquelles elle avait le droit.
Le lendemain, elle arriva la première et pris le temps de pointer ce qu’elle allait recevoir exactement grâce à la base informatique. Elle n’accepta que les références colis notés dans ses fiches. Chaque transporteur qui arrivait avec les mauvais chargements était au bon endroit quand elle l’interceptait. Pour qu’elle les accepte, Albert devait les avoir entrés informatiquement dans la bonne base sous ses identifiants. Bien évidemment, les livreurs, qui n’y étaient pour rien râlaient. Comme elle arguait des raisons d’assurance et de places disponibles pour le déchargement, ils comprenaient que les personnes à blâmer étaient celles qui les avaient envoyés là et non Aymee. Ils se doutaient que ses charmant(e)s collègues lui jouaient un mauvais tour, ils en avaient vu d’autres. Ils avaient de la sympathie pour cette petite maladroite qui ne s’arrêtait jamais.
Pour la première fois, depuis longtemps, elle pu souffler quelques minutes et boire un café. Dans la salle, on la regarda de travers et on lui fit des reproches :
- Sérieux Aymee ! Tu n'es pas cool de refuser de nous aider dans nos livraisons. Tu es celle qui en a le moins. À cause de,toi, on va être épuisé pour notre soirée d'entreprise.
- Je suis celle qui, pour votre précieux confort personnel, ne peut jamais prendre le temps d'aller boire un café.
- Et alors ? Tu en bois un là ! La preuve que tu en fais moins que nous ! C'est pas de notre faute si tu es lente ! Après tout ce qu'on fait pour toi ! C'est nul !
- M'envoyer systématiquement vos réception sans les « BL » pour que je cours après au lieu de les traiter vous-même ? Quel gain de temps ! Et de préférence les plus rébarbatifs ! Effectivement, c'est très généreux de votre part ! Ironisa Aymee.
- Maintenant, on ne peut plus prendre nos demi-heures de pauses toutes les heures. Tout ça parce que tu es paresseuse !
- Non ! C'est une question de sécurité ! Il faut que mes charges, que je ne refuse pas, soient notées officiellement. J'ai imprimé mon planning de la semaine qui n'est modifiable que par Albert et non par vos caprices intempestifs de pauses.
- Tsss... En attendant, on doit retourner travailler.
- C'est la raison de votre présence sur ce lieu de travail.
L'explication était nette. Ces personnes passaient leur temps à la machine à café pour papoter au lieu de travailler. C'était pour cette unique raison qu'elles se déchargeaient sur elle et non pour une quelconque surcharge de travail.
Le lendemain, elle arriva plus tard, sa malchance habituelle frappa. Sa liste de tâches avait été mise à jour. Les autres s'étaient vengés en soudoyant Albert pour retourner ses paroles contre elle. On lui demandait de faire en un jour, l'équivalent de trois jours de travail. Au moins, elle avait une preuve à remettre à Eileen. Elle pouvait donner une véritable raison pour suspendre la mission. Elle imprima immédiatement les documents en pdf pour les envoyer à Eileen. Dans sa précipitation, elle oublia de décocher les cases du formulaire qui faisaient envoyer par défaut une copie du mail à Albert et au patron de l'entreprise. Les conséquences de cette erreur ne tardèrent pas.
Albert, fou de rage, la convoqua dans son bureau :
- Mais tu te rends compte que tu as diffusé des données confidentielles !
- Pardon ? Je n'ai rien diffusé.
- Ah oui ? Et cette liste de réception que tu as envoyé à ta cheffe ?
- Je voulais lui fournir une raison pour laquelle ma mission doit s'arrêter. Qu'elle comprenne que je ne peux pas tenir le rythme.
- Ouais ! À d'autres ! Tu veux surtout me créer des ennuis car tu es hermétique à la notion de partage des tâches, comme l'ingrate que tu es.
- Quel partage des tâches ?
- Nous te permettons d'avoir un travail avec un salaire. Tu exécutes les tâches. C'est équitable.
- Les tâches pour lesquels vous êtes rémunérés, je dois les faire à votre place ?
- Mais non ! Voyons ! Tu ne sais pas interpréter mes propos !
- Alors expliquez-moi puisque je suis si stupide, commença à s'irriter Aymee qui sentait l'énervement la gagner.
- Tu vois ! Tu interprètes encore et encore. C'est pour ça que personne ne t'aime. Tu es incapable de te contenter d'appliquer ce qu'on te dit sans poser de question.
- C'est-à-dire ? Que faut-il que je fasse pour correspondre à votre idéal de partage ?
- Eh bien, nous avons de l'ancienneté par rapport à toi. Alors fais ce qu'on te dit et arrête de tout rapporter.
- Je dois faire un rapport à ma hiérarchie.
- Ça va nous apporter des ennuis. Tu ne veux pas ça ?
- Non, mais j'ai des consignes...
- Eh bien ment !
- Et pourquoi cela ? Intervient une voix masculine derrière eux. Elle n'est pas responsable de vos actes mon cher Albert. Ou peut-être vous attendez-vous à ce qu'elle fasse aussi votre administratif ?
Devant eux se tenait M. Anonyme, une liasse de feuille à la main.
- Mon... Monsieur, bon... bonjour, béguailla Albert. Ce n'est pas ce que vous croyez. Je peux t... tout vous expliquer.
- J'attends. Car les vérifications que j'ai faites suite à cette malencontreuse notification sont effrayantes.
- Elle est en sous charge dans sa zone et refuse de coopérer.
- Donc, si je vais en zone, je verrais les personnes en surcharge, rétorqua M. Anonyme en insistant sur le geste des guillemets, s'activer pour finir à temps.
- Cela... va... de... soi.
- Très bien. Donc sur le peu de déchargement que ces personnes gardent, elles ont un problème de gestion du temps. Je vais veiller à avoir des entretiens avec chacune d'entre elles pour trouver des solutions.
- Mais... Monsieur... Elles gèrent parfaitement, contrairement à Aymee qui court dans tous les sens.
- Vous rendez-vous compte de l'absurdité de vos propos ?
- Que voulez-vous dire ?
- Je ne me suis pas contenté de cette seule lecture. Depuis son arrivée, Aymee ne cesse de faire des enregistrements qui ne lui sont pas attribués Les réceptions faites par les autres sont, d'après le pointage, réalisées en quelques instants et contiennent de nombreuses erreurs qui provoquent qui provoquent des dysfonctionnements au sein des autres équipes. Vous auriez dû y mettre le hola immédiatement.
- Mais... mais
- Vous avez profité de son statut d'employée temporaire pour la submerger de tâches ingrates.
- Alors vous ne verrez aucun inconvénient à ce que je valide moi-même le dispatche des tâches. Bien sûr, j'ai demandé au support informatique de vous bloquer l'autorisation des modifications et à tous et toutes d'entrer un BL qui ne lui ai pas attribué.
Puis se tournant vers Aymee qui était figée et n'osait intervenir :
- Vous avez eu raison d'alerter votre hiérarchie. Vous ne pouviez pas continuer comme cela.
Dès lors le rythme de travail devint plus vivable pour Aymee. Les autres boudaient car ils n'avaient d'autre choix que de diminuer le long temps de pause, où ils intriguaient pour obtenir des promotions, afin d'achever leurs tâches sous peine de sanctions. Comme sa mission prenait fin, pour finir sur une note plus sympathique, notre poissarde secrète se mit en devoir de leur préparer le café pour l'arrivée du matin. C'était une cafetière normale, qui fonctionnait avec un filtre à café et un réservoir à eau. Elle l'a mis en route et parti acheter quelques gâteaux d'accompagnement à la boulangerie d'en face, le temps que la boisson coule. En revenant, ne voyant pas de liquide noir dans le bol en verre de l'appareil, elle réalisa qu'elle avait oublié de mettre de l'eau dans le réservoir. Par réflexe, elle prit le bol complètement chaud et le plaça sous le robinet d'où coulait de l'eau froide. Le choc thermique fit son office. La cafetière, lasse de servir sans s'arrêter une seconde, se suicida. Son fond explosa dans l'évier.
Les collègues découvrirent, en entrant dans la salle de pause, une Aymee immobile devant l'évier, le bras encore dans la position de tenir son récipient, sans aucune réaction. L'eau continuait de couler. Tous comprirent enfin l'état de fatigue dans lequel ils l'avaient plongés. Compatissants, ils se débrouillèrent pour faire chauffer l'eau et la passer à la main sur le filtre au dessus des tasses. Pour son dernier jour, il y eu un grand élan de solidarité. Chacun vint lui apporter son aide pour finir au plus tôt sa réception. Ce fut un véritable travail d'équipe.
Ce qui m'a rendue confuse: les 3 dernières répliques viennent de M. Anonyme, mais la 1re et la 2e pourraient être ensemble car il n'y a rien entre (et on dirait que la 2e est d'Albert du coup)
Mon expression préférée: j'en ai deux! "Aucun travail ne mérite qu'on sacrifie sa santé" (forcément), et "nos demi-heures de pauses toutes les heures" (épique mais vrai xD)
Un jour ma cafetière personnelle s'est réellement suicidée à cause de ma fatigue (j'étais au bord du burn out à cause de Frénégonde-Modestie).
Pour le dialogue, je pense qu'il manque une réponse d'Albert en effet. Je reverrai cela à tête reposée.