Chapitre 10 : La répartition

Notes de l’auteur : Bonne lecture ! (et désolée pour ceux qui ont vu le doublon)

Une fois l’examen des baguettes terminé – et un bon nombre de larmes séchées – la surveillante Eunice guida les nouveaux élèves jusqu’aux portes du réfectoire, à peine moins imposantes que celles du hall.

Une sorcière les y attendait.

— Professeur Delafosse, voici les nouveaux élèves, annonça doucement Eunice en s’effaçant pour les laisser la dépasser.

— Merci Eunice, répondit le professeur dont le ton cordial était tout de même assez sec.

La surveillante ne s’en formalisa pas et s’inclina respectueusement avant de se retirer. Lyra la suivit des yeux, curieuse, avant de reporter son attention sur la sorcière qui leur faisait face.

Le professeur Delafosse était grande et svelte. Elle arborait une impressionnante crinière nouée en un chignon serré. Quelques mèches grises clairsemaient ces boucles d’ébène alors qu’un chapeau à la pointe savamment recourbée les coiffait. Une épingle en argent en forme de corbeau ornait le bandeau violine de ce dernier, accrochant la lumière des appliques.

Quelques filles gloussèrent en découvrant la robe cintrée et à la coupe quelque peu vieillotte de la sorcière tandis que d’autres avaient l’air tout simplement paralysés sous son regard d’obsidienne. Lyra, elle, était fascinée par l’aura de puissance qui émanait de la sorcière, une aura renforcés par ses traits fins mais sévères et son expression austère. Il lui suffit d’un regard pour imposer un silence religieux sur le couloir.

— Bienvenue à Aubelune, je suis le professeur Elsbeth Delafosse, se présenta-t-elle d’une voix qui fit taire les derniers murmures. De l’autre côté de ces portes se trouve le réfectoire où, dans quelques instants, aura lieu le traditionnel banquet de la rentrée. Mais avant de pouvoir vous attabler, vous serez répartis dans les différentes maisons. Chaque maison possède son dortoir et sa salle commune et il est défendu pour tout membre d’une autre maison d’y pénétré sans l’autorisation expresse de son directeur.

Elle leur jeta une œillade assassine qui avait sans doute pour but de les dissuader de désobéir. Si certains parurent un peu effrayé, d’autres, dont Avery Deering, qui était prompt à faire toutes sorte de bêtises, le prit plutôt comme un défi.

— Comme vous devez déjà le savoir, reprit-t-elle un peu plus posément, l’Académie d’Aubelune dénombre quatre maisons : Brillargent, Vaillant, Boidébène et Démarrais. Chacune d’elles possède son histoire et ses valeurs.

Elle sortit l’une de ses larges manches une fine baguette de lapis lazuli qu’elle agita d’un coup sec du poignet. Un parchemin soigneusement roulé sur lui-même apparut dans une gerbe d’étincelles. Sans se soucier des regards intéressés de certains, elle l’attrapa et rangea sa baguette.

— Fut un temps la répartition ne se faisait qu’au therme d’une étude approfondie des réponses et compétences des étudiants démontrés lors de l’examen d’entrée, leur apprit-elle. Ce test n’étant pas infaillible, une nouvelle manière a été trouvé de répartir les élèves.

— Une détection par le sang ? interrogea quelqu’un dans le fond.

Toutes les têtes se retournèrent vers une Sierra tout à fait sereine malgré le regard sinistre que le professeur Delafosse avait posé sur elle.

— En effet, mademoiselle, répondit-elle.

Puis, remarquant certaines demoiselles commencer à tourner de l’œil, elle précisa :

— Une petite quantité suffit à notre détecteur pour définir quelle maison vous correspond le mieux.

— Mais comment du sang pourrait démontrer cela ? demanda quelqu’un d’autre, visiblement encouragé par la prise de parole de Sierra.

— Car la magie imprègne chaque fibre de l’être d’un sorcier et qu’il est plus facile de faire tomber quelques gouttes de sang que des larmes. Et puisqu’il semble que certains aient séché les cours de sorcellerie élémentaire, je m’en vais donc préciser quelques points pour que les derniers retardataires cessent de m’interrompre.

Le garçon rougit et quelques personnes ricanèrent.

— Extraite d’un sorcier, expliqua le professeur Delafosse, une goutte de sang possède toutes les qualités de ce dernier, de cœur comme d’esprit. Les sortilèges et potions usant de ce genre d’ingrédient sont, fort heureusement, tout à fait prohibé. Car vous n’ignorez sûrement pas qu’une telle pratique serait considérée comme dangereuse et pure magie noire. Toute chose pouvant contenir l’essence d’un sorcier, que ce soit du sang, une larme, un cheveu ou même une rognure d’ongle est donc à bannir de vos essais. Y a-t-il d’autre questions à ce sujet ?

Seul le silence et l’écho de sa propre voix se prolongeant dans les couloirs lui répondit.

— Bien, comme je le disais donc, à l’appel de votre nom, vous viendrez à moi vous faire piquer le doigt et laisserez une à deux gouttes tomber sur notre détecteur. Ce dernier s’illuminera de la couleur de votre maison.

— Mais comment…

Le professeur Delafosse leva une main impérieuse qui fit taire le curieux.

— Vous le saurez bien assez tôt, conclut-elle avant de se retourner vers la porte. Maintenant si vous le voulez bien, il est temps d’y aller.

Et ce disant, les portes du réfectoire s’ouvrirent grand devant elle.

 

La salle était encore plus grande que tout ce que Lyra avait pu imaginer. Plus haute de plafond encore que le hall du château, ce dernier était décoré de peintures aux couleurs pastel. De hautes colonnes jalonnaient les murs, se terminant en de délicates moulures. Un immense lustre de cristal trônait au centre de la pièce, bordé de deux autres plus petits, et scintillait de tous ses feux. Leurs pampilles étaient taillées en forme d’étoiles, de croissants de lune et même de vouivres ou de fées.

Quatre rangées de tables avaient été alignées, offrant une splendide haie d’honneur aux nouveaux élèves alors que Delafosse les guidait à travers la pièce. Chacune était décorés en l’honneur de sa maison, arborant autant ses couleurs que ses écussons. Tout à gauche se dressaient les dragons pourpres et or de Vaillant, à côté les cerfs vert et bronze de Boidébène, puis les kelpies turquoise et platine de Démarrais et enfin les loups bleu et argent de Brillargent.

Lyra remarqua que les élèves attablés portaient tous leur uniforme. Et alors qu’ils parvenaient devant une estrade où s’étendait la longue table des professeurs, le professeur Delafosse leur précisa :

— Le réfectoire n’est agencé ainsi que lors des répartitions. En dehors, vous êtes libre de vous installer où bon vous semble.

Lyra imprima à peine l’information car déjà son attention était absorbée par l’immense vitrail qui trônait juste derrière les professeurs. Découpé en quatre parties, il faisait toute la largeur du mur et arborait les écussons de chacune des maisons comme des étendards dressés. Le directeur, qui trônait au centre de la longue table, souriait paisiblement alors que le professeur Delafosse les faisait s’arrêter à bonne distance.

Lyra ne put s’empêcher de sourciller en découvrant les petites étoiles phosphorescentes qui décoraient la barbe argentée du vieil homme. Elles étaient assorties à sa longue robe de sorcier dont le tissu d’une étonnante couleur indigo paraissait taillé dans un manteau de nuit avec ses petites étoiles qui scintillaient de manière organique. En y prêtant plus attention, Lyra vit même une étoile filante lui traverser l’épaule gauche, comme un véritable ciel nocturne. La jeune fille se serait volontiers attardé un peu plus longtemps que l’étonnant chapeau du directeur, parfaitement assortit à son accoutrement, mais un éclat quelques mètres devant elle l’arracha à cette vision saugrenue.

Devant l’estrade des professeurs, on avait apporté un piédestal sur lequel reposait un cristal de roche aux excroissances brutes dont la principale, qui se dressait fièrement au centre, était plus large que l’avant-bras de Lyra.

Le professeur Delafosse leur demanda d’attendre là et rejoignit Eunice à côté de la pierre. La surveillante lui tendit une quenouille à l’aiguille si longue que Lyra jura entendre quelques filles retenir des hoquets horrifiés. Elle se demanda un instant si l’une d’elles n’allaient pas tourner de l’œil quand, en jetant un regard alentour, elle réalisa que certains garçons étaient encore plus pâles qu’elles.

Sans y prêter attention, Elsbeth Delafosse déroula d’un coup de baguette sa liste qui resta suspendue dans les airs et appela la première personne :

— Béatrice Alder.

Une jeune fille aux joues rondes et aux cheveux blonds s’avança timidement. La sorcière lui présenta la quenouille d’un geste sec, faisant étinceler à la lumière sa pointe effilée. La main tremblante, Béatrice y pressa le doigt et se dépêcha de faire goutter son sang sur le cristal.

Alors que le professeur Delafosse essuyait consciencieusement la pointe de la quenouille, le sang fut comme… avalé par la pierre. Lyra entendit quelques soupirs l’entourer alors qu’elle retenait son souffle. Un instant plus tard, le cristal scintilla faiblement avant d’arborer une délicate couleur bleu-vert. 

Derrière les professeurs, un changement encore plus fascinant s’opéra. L’imposant vitrail qui représentait les quatre maisons un instant plus tôt se mit à se mouvoir, ses plaques de verre changeant doucement de couleur, ses rebords de fer fondant pour former de nouvelles formes. Bientôt, le vitrail arbora le décor d’un lac à l’eau turquoise tranquille bordée de roseaux et d’où s’élevait un splendide kelpie aux crains mêlés d’algues.

—  Démarrais, clama alors la directrice adjointe et Béatrice se retrouva brusquement habillée de son uniforme dont la lavallière originellement noire s’était teinte d’un bleu-vert semblable au vitrail.

Alors qu’elle se dirigeait d’un pas un peu mal assuré vers la table des Démarrais qui l’accueillirent avec chaleur, Delafosse poursuivit.

— Avery Deering.

À côté de Lyra, Jude grimaça un peu. Avery faisait partie de la bande de Théodore et Sierra. Bien qu’il ne soit pas le pire, il était tout de même assez irritant.

Lyra le regarda s’approcher de la quenouille d’un pas décontracté. S’il l’avait pu, elle était certaine qu’il aurait parcouru ces quelques mètres les mains dans les poches. Il se piqua le doigt sans hésiter et laissa tomber quelques gouttes de sang sur le cristal. À nouveau le sang parut aspiré par la pierre et l’instant d’après, cette dernière se mit à briller avant d’arborer une couleur pourpre profonde.

Derrière les professeurs, le vitrail changea à nouveau, arborant cette fois une plaine au soleil couchant qui faisait rougeoyer le ciel et où un dragon sommeillait, les narines fumantes.

— Vaillant, clama Delafosse et Avery se retrouva également en uniforme, la lavallière cette fois couleur rubis.

Il rejoignit la table des Vaillant dont l’enthousiasme bruyant lui plut tout de suite lorsque Delafosse reprit d’une voix forte pour couvrir leurs éclats.

— Evanore Gooding.

D’une démarche déterminée, Evanore se présenta devant Delafosse et se piqua le doigt. Le cristal scintilla à l’absorption de son sang et vira progressivement à un bleu indigo.

Le vitrail présenta alors un merveilleux ciel étoilé surplombant des collines vallonnées couvertes de petites fleurs blanches. Au milieu de ces dernières, un loup argenté admirait la lune.

— Brillargent, annonça Delafosse et Evanore, comme les précédents, se retrouva habillée de son uniforme, sa lavallière indigo.

Les noms s’enchaînèrent ainsi jusqu’à arriver à Théodore Holloway qui s’avança vers le cristal avec toute la suffisante dont il était pourvu. Il grimaça néanmoins au moment de se piquer le doigt. Sans surprise, le cristal arbora une teinte bleu-vert et Delafosse annonça en même temps que le vitrail retrouvait le lac et le kelpie :

— Démarrais.

Ainsi de suite passèrent Tabitha Jennings (Boidébène), Loretta Jones (Vaillant), jusqu’à Jude.

— Jude Kingsford, appela Delafosse.

Une vague de murmure l’accompagna alors qu’il se détachait de Lyra pour rejoindre la directrice adjointe. Aux tables des Démarrais, la jeune fille remarqua son frère, Oliver, regarder la scène avec attention.

Avec appréhension, Jude se piqua le doigt, fit goutter son sang et… contre toute attente, la pierre se teinta d’un vert forêt profond. Derrière les professeurs, le vitrail arbora alors une splendide forêt verdoyante devant laquelle se dressait un magnifique cerf à la ramure imposante.

— Boidébène, annonça Delafosse avec une légère surprise dans la voix.

Jude regarda ses vêtements changer pour son uniforme et considéra sa lavallière avec un mélange de perplexité et de contentement. En retrouvant la table des Boidébène, il lança un coup d’œil à Lyra et articula silencieusement « Pas de bol », ce à quoi elle répondit par un sourire amusé.

Au fond, du moment qu’il n’était pas à Démarrais, le reste importait peu. Elle était contente pour lui.

La répartition se poursuivit : Prudence Larosée pour Boidébène, Brooke Lowell chez Vaillant, Felix McGregor à Brillargent… Puis arriva le tour de Sierra.

Lorsque le professeur Delafosse appela son nom, Sierra s’avança, l’air important. Elle rejeta ses longs cheveux corbeau en arrière et piqua son doigt sans broncher. Lorsque la directrice adjointe annonça Démarrais, un sourire satisfait étira les lèvres de la jeune fille. Ses yeux vert d’eau étaient glacés lorsqu’ils se posèrent sur Lyra et un rictus dédaigneux déforma ses traits au moment de se détourner. Elle avait l’air satisfaite, mais aussi un peu renfrognée en rejoignant la table de sa maison où elle prit place à côté de Théodore.

— Lyra Oakwood, appela brusquement Delafosse, ramenant brusquement la jeune fille au présent.

Lyra détourna les yeux de Sierra et Théodore pour braquer son attention sur la sorcière. Une vague de murmures la suivit alors qu’elle se piquait le doigt. Parmi la rumeur, elle entendit distinctement prononcer le nom de son père. Jupiter Oakwood avait brillé dans ses études autant que dans sa carrière de chasseur d’Ombre. Il était reconnu même à la cour du roi et cela participait à l’agacement grandissant que ressentait certaines personnes pour sa fille.

Du coin de l’œil, Lyra remarqua sans peine l’air renfrogné de Théodore et Sierra alors que les élèves autour d’eux, vantaient les exploits de son père, murmurant sur sa disparition de l’Autre-Côté, essayant tant bien que mal d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler cet endroit, s’il y avait la moindre chance qu’il soit vivant.

Lyra fit de son mieux pour les ignorer, et lorsqu’elle se piqua le doigt sur la quenouille, la douleur lancinante au bout de son index lui parut étrangement plus mordante que ce qu’elle avait imaginé.

Sous le regard attentif de tout le réfectoire, elle laissa tomber deux gouttes sur le cristal.

Au début, il ne se passa rien et l’attente commençait à tordre douloureusement les boyaux de la jeune fille. Puis, au bout de ce qu’il lui sembla une petite éternité, le cristal se mit à scintiller et se teinta d’un joli bleu indigo. Lyra releva aussitôt les yeux, seulement pour découvrir les vallons au ciel étoilés et le loup argenté qui faisait face à la lune. Un soulagement et un bonheur sans borne l’envahirent alors qu’à la table des Brillargent, un tonnerre d’applaudissements retentissait, couvrant partiellement la voix de Delafosse lorsqu’elle déclama :

— Brillargent.

Presque aussitôt, Lyra sentit un fourmillement lui chatouiller la nuque alors que ses frusques étaient remplacées par un uniforme dont la lavallière arborait une jolie teinte de nuit indigo.

Ce fut sur un petit nuage que la jeune fille rejoignit la table des Brillargent alors qu’Elliot Osborne se faisait piquer le doigt à son tour. Lyra écouta à peine Delafosse annoncer sa maison, ni même appeler les autres. De loin, elle entendit Asha Parker rejoindre Vaillant avec Othello Prescott, Pénélope Sinclair vint rejoindre leur table et Isla Wright, dernière de la liste, s’installa avec les Boidébène.

À la table des Brillargent, les conversations allaient bon train et Lyra retrouva Evanore lui faisant de grands signes. Elle quitta son siège pour la rejoindre, ravie de retrouver un visage familier.

Ensemble, elles discutèrent également avec les autres nouveaux dont Felix McGregor qui semblait être un petit rigolo dans son genre. Evanore le rabroua à de nombreuses reprises alors qu’il tentait de la titiller.

Quand le cristal fut rangé et le vitrail revenu à son état premier, le directeur se leva, imposant un silence révérencieux que pas un couvert ni un murmure ne vint troubler.

— Chers élèves, entonna-t-il d’une voix où perçait une certaine bienveillance, je vous souhaite la bienvenue pour cette nouvelle année à Aubelune. En ma qualité de directeur, il m’est demandé à chaque rentrée de vous faire un discours… mais puisque nos ventres crient famine et qu’il se fait tard, je me dis que cela n’est pas nécessaire.

Le sourire qu’il afficha avait une candeur attendrissante qui fit sourire de nombreux élèves et mêmes quelques professeurs. Le professeur Delafosse était la seule à se renfrogner ouvertement.

— Il est un peu fantasque, murmura un élève plus âgé à Lyra et Evanore, mais il est très gentil, parfois même trop, et c’est un excellent magicien.

Les filles opinèrent vaguement avant de se retourner vers le directeur qui avait échangé entre temps un regard avec la directrice adjointe.

— Et puisque le professeur Delafosse semble tenir à ce discours d’ouverture, dit-il avec un léger agacement qui fit penser à Lyra au ton que prenait parfois Jude lorsqu’il devait obéir à sa mère et qu’il le faisait à contre-cœur, je vais finalement dire quelques mots de plus.

Il se racla la gorge, et alors qu’un sourire satisfait étirait enfin les lèvres du professeur Delafosse, un éclair malicieux retroussa celles du directeur.

— Je tiens donc à annoncer officiellement que le club des Cœurs Brisés a été dissous, claironna-t-il comme un enfant alors qu’à côté de lui, le professeur Delafosse se décomposait et le fusillait du regard.

Tout au bout de la table, une sorcière au visage à moitié dissimulé par un voile brodé de piécettes dorées dissimula un sourire amusé derrière sa main. Un autre professeur, non loin, riait aux éclats.

— Il sera cependant remplacé par le club des Cœurs à prendre, poursuivit nonchalamment le directeur qui avait l’air de s’amuser comme un fou. Profitons-en donc pour remercier sa présidente, Anabelle Valentine, dont le cœur semble enfin avoir cicatrisé.

Tous les regards convergèrent vers la table des Vaillant où une fille aux longs cheveux châtains fixait son assiette avec consternation. Ses joues étaient aussi rouges que sa lavallière.

— Et maintenant que j’ai dit un peu plus de mots, comme l’espérait notre directrice adjointe, conclut le directeur alors que le professeur Delafosse se passait une main dépitée sur le visage, il est temps de manger. En vous souhaitant un bon appétit !

Au moment où le directeur Dawson reprit place dans son siège, les tables furent inondées de plats tous plus appétissants les uns que les autres.

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blairelle
Posté le 09/01/2025
Bonjour, je crains qu'il n'y ait une erreur car ce chapitre est en double. Je ne l'ai pas encore lu, aussi vais-je meubler pour atteindre les 150 caractères nécessaires pour pouvoir poster ce commentaire.
Lunatique16
Posté le 10/01/2025
Merci de me le faire remarquer, je corrige ça tout de suite !!
blairelle
Posté le 12/01/2025
"il est défendu pour tout membre d’une autre maison d’y pénétré" => pénétrer

"Toute chose pouvant contenir l’essence d’un sorcier, que ce soit du sang, une larme, un cheveu ou même une rognure d’ongle est donc à bannir de vos essais" => bon eh bien je suppose qu'ils préparent leurs potions en combinaisons intégrales, pour éviter la moindre contamination ADN

"parfaitement assortit à son accoutrement" => assorti
"un splendide kelpie aux crains mêlés d’algues" => crins

Oh bah tiens, les deux méchants sont à Serpentard (pardon, à Desmarrais)
Lunatique16
Posté le 12/01/2025
Coucou et merci pour les coquilles !

Et, non, ils ne portent pas de combinaison intégrale xD mais ils doivent faire attention parce que selon la potion, ça risque de faire des dégâts.
Quant à mes petits Serpentard (Démarrais), contrairement à HP ils sont loin d'être tous aussi horrible. Exemple : tu le rencontrera bientôt mais le frère de Jude, Oliver, est à Démarrais et c'est l'un de mes personnages préférés. On dirait un mixte entre les jumeaux Weasley et Sirius Black x)

Encore merci et à bientôt !
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