Chapitre 10 : Pavel Konstantin
— Vous avez continué à parler, non ? Alors que je t’avais spécifiquement demandé de ne plus le faire ?
Une nouvelle fois, les cours ont été annulé à Avril Cassan. Hermès, Mikhaïl et moi, on se trouve dans la chapelle, mis à l’abri en premier par les hommes du Symbiose. Ils gardent chaque porte, à l’extérieur. Nos Maeve ne peuvent pas nous rejoindre ici. Il n’y a que nous trois. Hermès et moi, côte à côte sur un banc, et Mikhaïl, qui nous fait face, une étrange expression sur le visage.
— Ça fait des semaines qu’on a pas parlé, espèce de sale petit… commence Hermès.
— Qu’est-ce que ça peut te faire, Mikhaïl, que je lui parle ?
— Tu lui fais pas un peu trop facilement confiance, Solange ? demande Mikhaïl d’un air désabusé. Ce mec t’a littéralement sauté dessus à ton arrivée ici, tu trouves pas ça bizarre ?
Je tourne malgré moi la tête vers Hermès, qui rougit sensiblement en croisant mon regard.
— Tu… Il y avait une raison particulière pour que tu me parles ? je lui demande.
— Non. Enfin… Mikhaïl, de quoi je me mêle déjà ?! Elle a déjà été ciblée une fois par quelqu’un, et tu décides de l’entraîner avec toi !
Il bafouille un peu. Ses joues ses pommettes ont rosi. Mon instinct me souffle qu’il n’a pas de gros secret et je recentre mon attention sur Mikhaïl.
— Je l’entraîne avec moi ? s’énerve-t-il justement. Tu crois que j’avais prévu d’être pris pour cible ? Je suis censé être la personne la mieux protégée ici !
— « Censé », ouais. C’est pas comme si c’était la première fois qu’on s’en prenait à toi.
Mikhaïl détourne la tête, orageux.
— C’est pas la première fois ? je demande alors. C’est déjà arrivé ?
— Mmh, marmonne-t-il. Parfois y’a… Mon père était censé vérifier les antécédant de tous les gardes… Il a merdé quelque part cette fois.
— Vilain chancelier, souligne ironiquement Hermès.
— La ferme, Herston.
Hermès a un petit rire mesquin, qu’il ravale quand je soupire.
— Quand est-ce que c’est arrivé ?
Mikhaïl baisse les yeux et ne répond pas, c’est donc Hermès qui prend le relai.
— Oh, ça arrive une ou deux fois par an, non ? Franchement, c’est à se demander si ton père en a vraiment quelque chose à…
— Insulte pas mon père, Herston. Je te préviens.
— Sinon quoi, tu vas me faire virer, comme t’as fait pour Pomaraie ?
— Elle est pas virée, elle est suspendue. Et je vois pas pourquoi je me priverais.
— Oh, je sais pas. Peut-être parce que sans les Maeve, le système scolaire d’Avril Cassan s’effondre ?
Cette conversation est en train de tourner à une chamaillerie de gosses. Je fais les gros yeux à Hermès, qui change aussitôt d’attitude.
— Pardon.
— Pas grave, je murmure. Est-ce qu’on peut discuter sérieusement maintenant ?
Mikhaïl fixe toujours Hermès avec hargne, mais il hoche la tête.
— Tu voulais savoir « pourquoi », reprend-il à mon attention. Est-ce que tu veux que j’appelle mes gardes pour qu’ils le fassent sortir d’ici ? Qu’on parle tranquillement ?
Il a eu un mouvement de tête dédaigneux vers Hermès, lequel ouvre déjà la bouche pour répliquer, mais je tapote sa main et il se retient. Soudainement inspirée, j’adresse un sourire à Mikhaïl, puis demande :
— Niveau de danger ?
Hermès fronce les sourcils dans ma direction, sans comprendre. Un sourire naïf naît en revanche sur le visage de Mikhaïl.
— Je dirais un bon neuf sur dix, répond-il. Si tu veux tout lui dire, peut-être même un onze.
— Onze sur dix… Sacrée mission.
— Euh…
Hermès nous observe à présent comme si nous étions tous les deux un peu fou. Je suppose que je prends le risque de le mettre en danger, mais j’ai besoin de parler à Mikhaïl, maintenant. Tant qu’il est encore un peu sonné, un peu sensible, capable de se livrer davantage. Et ici où les ordinateurs ne nous écoutent pas, c’est l’idéal. Je pense qu’Hermès tiendra sa langue, et puis je crois que même en lui expliquant, il ne comprendrait pas tout. Je me tourne vers lui.
— Mikhaïl et moi… Ça remonte à loin.
— Comment ça, à loin ?
Mikhaïl hausse un sourcil triomphant.
— Une dizaine d’années, se vante-t-il.
— On était gamins. Hermès, en fait, je suis…
Soudainement, une porte s’ouvre à la volée, nous faisant tous les trois sursauter.
Un homme s’avance à grands pas.
Il est immense.
Un géant.
Un frisson me glace la nuque alors que Pavel Konstantin nous rejoint en trois enjambés et approche son fils. Il encadre son visage de ses mains, une expression indéchiffrable sur le visage.
— Tu vas bien ?
Mikhaïl hoche la tête sans répondre. Les mains de son père quittent son visage, il se tourne vers nous. Vers Hermès.
— Tu es le fils Mestre, c’est bien ça ?
Beaucoup moins moqueur à présent, Hermès acquiesce et se redresse.
— Je suis désolé, mais je vais devoir te demander de partir. Toute l’école est évacuée, les vacances sont avancées, le temps de faire une vérification intégrale des lieux. Tes parents ne vont pas tarder à arriver, un de mes hommes va t’accompagner afin que tu puisses récupérer tes affaires au dortoir.
— Mais…
Pavel Konstantin ne lui laisse pas le temps de répondre. Il lève un bras et un agent du Symbiose approche d’un pas lourd.
En désespoir de cause, Hermès se tourne vers moi.
— Contacte-moi. Tous les jours. Promis ?
Je promets au moment où la main de l’homme s’abat sur lui, l’entraînant sans ménagement à sa suite. Quand la porte s’est refermée, je réalise que je me trouve seule avec Mikhaïl et son père.
— Je… Je vais y aller moi aussi.
Je fais un pas sur le côté mais le chancelier me retient par l’épaule.
— Bonjour, Solange, dit-il d’une voix douce. Je suis heureux de te retrouver en bonne santé.
Je cligne des yeux, surprise par sa douceur, puis dégage mon épaule.
— Je ne voulais pas te brusquer, indique-t-il en retirant sa main. Tu ne vas nulle part en revanche. Ou plutôt, si. Tu viens avec nous, je t’emmène au Symbiose.
Mon cœur se met à battre à tout rompre. Je recule d’un pas, suis arrêtée par le banc derrière moi.
— Hors de question.
— C’est pour ta sécurité.
— Et je suis censée vous croire ?
Une ombre passe sur le visage de Pavel Konstantin. Il jette un œil à son fils, puis passe une main dans ses cheveux.
— Je sais que tu as des questions…
— Non. J’en ai eu, en effet. Mais ce n’est plus le cas.
C’est évidemment un mensonge, et je suppose qu’il le devine. Il a un petit hochement de tête, puis sourit tristement.
— Je ne te ferai aucun mal. Tu sais parfaitement que je suis celui qui a signé ta demande d’admission à Solavie, Solange. Et aussi…
— Je suis solavienne. Ma mère l’était !
— Je le sais.
Il se tourne vers son fils, qui assiste à l’échange sans dire mot, ses yeux allant de son père à moi à une folle vitesse.
— Nous devons partir, reprend le chancelier.
Mikhaïl approuve d’un signe de tête et se tourne vers moi :
— On te mettra sur une ligne sécurisée pour que tu puisses parler à Hermès, m’assure-t-il. Ta Maeve fonctionnera au Symbiose.
— Ça, je n’en doute pas. Vous allez pouvoir exploiter toutes ses données comme ça, n’est-ce pas ?
— Si tu crois que tes histoires de cœur avec Hermès m’intéressent, rétorque Mikhaïl avec une mauvaise humeur qui contredit son propos. Et puis, je suis sûr qu’Hermès a demandé à sa mère de protéger ta ligne de toute façon. C’est le modèle scolaire, elle a la main là-dessus. Il te le confirmera.
Il me semble, au vu de ce que lui coûte d’admettre ce propos, que c’est très certainement la vérité. J’observe de nouveau le chancelier, qui attend patiemment.
L’école va être évacuée. Ça veut dire que je vais devoir en partir. Éliane Cassan me laisserait-elle rester, au vu de l’attaque qui m’a visée quelques semaines auparavant ? Non… J’en doute. Pas si le chancelier lui-même s’y oppose. Je n’aurais nulle part où aller, je serai à découvert.
Je dois me rendre au Symbiose.
***
Dans la limousine blindée de Pavel Konstantin, le silence règne.
Je m’acharne à braquer mon regard par la fenêtre. Pour le moment, on m’a demandé de ne pas utiliser ma Maeve, pas avant d’arriver sur le réseau sécurisé du Symbiose. Elle est nox.
Le chancelier, lui, a les yeux rivés sur sa tablette. Il n’a pas dit un mot depuis que le cortège s’est élancé. Pas plus que Mikhaïl, qui tord nerveusement ses doigts. Je me demande s’il songe à la dernière fois où nous nous sommes trouvés ensemble, tous les trois. Pour ma part, j’évite d’y penser. Si je m’en approche trop, je sens la colère d’une petite fille se répandre dans ma poitrine.
Quand nous arrivons au Symbiose, il me semble que la pression redescend d’un cran. Mikhaïl et moi retrouvons nos Maeve. C’est la première fois que je fais vraiment attention à la sienne. Mikhaïl a une Maeve identique au modèle original, il ne l’a dotée d’aucune fantaisie. Même moi, avec ma Maeve à l’épi fou, j’ai été plus originale.
Le chancelier demande à ce qu’on prépare une chambre pour moi, nous suggère de nous installer avant de venir le retrouver un peu plus tard. Une fois seule, je me hâte d’envoyer un bref message à Hermès, pour lui dire que je suis arrivée au Symbiose, que j’y passerai les deux semaines de vacances qui nous ont été octroyées.
On a préparé ma valise pour moi à Avril Cassan. Elle a été fouillée à son arrivée ici, passée par un tas de machines, et été déclarée sans danger.
Je jette un œil à mes vêtements en désordre, puis décide de me débarrasser de mon uniforme scolaire que je troque contre le jean et le sweat les plus informes que je possède. Quand je m’observe dans le miroir, j’ai le sentiment de revoir tata Béa. Elle s’habillait comme ça, dès qu’elle le pouvait. C’est pour ça que maman disait qu’elle s’habillait comme un sac. Mais elle, elle disait que c’était confortable. Parce qu’on ne sait jamais à quel moment il sera utile de ne pas porter des talons aiguilles. C’était une pique adressée à maman, toujours si bien habillée, comme la grande dame qu’elle était.
Je détache mon reflet du miroir. Tata Béa avait raison. On ne sait jamais quand va venir le moment de s’enfuir, et je chausse mes baskets pour compléter ma tenue.
On frappe à la porte et je m’approche pour ouvrir… avant qu’une petite voix dans ma tête, celle d’Hermès peut-être, ne me retienne. Je recule.
— Maeve…
Elle surgit à ma droite.
— Regarde qui c’est.
Elle acquiesce et se penche. Sa tête disparaît à travers le bois de la porte, puis elle revient.
— C’est Mikhaïl Konstantin.
— Évidemment…
J’entrouvre la porte.
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Juste parler.
Lui aussi s’est changé. En survêtement de sport, il fait moins guindé que dans son uniforme scolaire. J’ouvre un peu plus largement, puis vais m’assoir sur le lit. Il me suit.
— Il te fera pas de mal, tu sais ? Mon père. Il t’a emmenée pour te protéger.
— Juste me protéger ? Il a aucune question à me poser ?
— Si… Écoute Solange, on peut parler maintenant ?
Je lui jette un regard de biais.
— Je t’écoute.
Il prend une grande inspiration.
— J’avais pas vraiment de raison de t’ignorer, quand tu es arrivée ici. J’en avais pas l’intention. Je savais pas trop quoi te dire, je savais pas si tu te souviendrais bien de moi… Ou plutôt si tu m’en voudrais. Et puis, Hermès et les autres t’ont complètement accaparée dès ton arrivée, alors je savais encore moins comment me rapprocher de toi. Hermès et Philo, ils ont une dent contre moi depuis le collège.
— À cause d’Éliott, non ?
Il a une moue embarrassée.
— Ouais… Bah j’étais au collège, j’étais bête. Je pensais pas à mal, c’était juste… Il est un peu bizarre, non ?
— Passons, j’ai pas envie de t’entendre justifier pourquoi tu as harcelé un petit camarade.
— « Harcelé », grommelle-t-il. C’est un peu fort comme terme.
Je lui lance un regard éloquent et il déglutit.
— Bref. J’essayais quand même de garder un œil sur toi, et quand tu as été avec Laurie, je me suis dit que c’était le moment d’en profiter. Je te trouvais enfin seule…
— J’ai été seule d’autres fois… On partage le même dortoir, tu aurais pu venir n’importe quand.
— Bon, j’étais nerveux, ça te va, ça ? s’agace-t-il. Bref ce jour-là, j’ai pris mon courage à deux mains. Je voulais juste savoir si tu te souvenais de moi et si tu m’en voulais. J’ai bien compris que oui.
— Pourquoi je t’en voudrais à toi ?
— T’en veux à mon père, c’est pareil.
Mon cœur se serre un peu.
— J’ai pas envie de parler de ça, Mikhaïl.
— Je crois que tu es venue pour te venger, mais je sais que tu l’admettras pas.
— Et je ferais ça comment ?
— J’en sais rien. T’es maligne, tu trouveras quelque chose.
— Pourquoi tu m’as demandé de rester avec toi, ce jour-là ? D’arrêter de parler avec Hermès et les autres ?
Il soupire, rassemble ses genoux sous son menton, et j’attends.
— T’as une idée de qui aurait pu vouloir s’en prendre à toi ? demande-t-il finalement.
— Pas la moindre. Comme je l’ai dit à Éliane Cassan, ça pourrait être absolument n’importe qui d’Avril Cassan.
— Et t’as pas envisagé que ça puisse être un estholais ?
Je me tais. Il est perspicace et mon estomac a fait un bond. J’ai aussi envisagé cette possibilité, oui…
Mikhaïl tourne la tête vers moi, détaille mon expression, puis reprend :
— Tu sais, Solange, quand ils ont dit que c’était aussi du Nebulatrex qui avait été lâché sur Terriva… J’ai demandé à mon père. On en fabrique pas sur le territoire de Solavie. C’est pour ça que tu te positionnais bien dans la liste des suspects. « L’estholaise », tu sais… La personne qui a essayé de s’en prendre à toi, elle est soit estholaise, soit elle a des rapports avec Esthola.
Oui, évidemment, Mikhaïl a raison… Si je suis sa logique, puisqu’on ne fabrique pas de Nebulatrex à Solavie à ce jour, ça veut automatiquement dire qu’une personne d’Avril Cassan est liée à Esthola. Autre que moi. Je passe une main dans mes cheveux.
— Et toi, Mikhaïl ? Le garde qui t’a attaqué ? Est-ce que ça pourrait être le cas ? Un estholais déguisé ?
Il a un petit rire sec.
— J’aimerais qu’Esthola soit le seul ennemi de la famille Konstantin, mais c’est pas le cas. Papa a beaucoup d’ennemis. Des rivaux politiques, des gens qui se rebellent contre lui parce qu’ils estiment que leur liberté individuelle prévaut sur la sécurité de l’ensemble.
— Et ça devrait pas être le cas, selon toi ? Ça a pas d’importance, d’être libre ?
Mikhaïl me lance un air étonné.
— Pas davantage que la sécurité des autres, non.
On échange un long regard. Je suppose que l’heure n’est pas au débat, mais je perçois, dans la conviction de Mikhaïl, ce qui a valu tant d’ennemis au chancelier. Il a toujours la majorité des voix du pays, mais les minorités grondent. On ne le sait qu’à mi-mot. La presse obéit au Symbiose. Personne n’en parle, on étouffe ce qui se passe. On enterre les idées, sans se douter que les feuilles de l’arbre finissent toujours par repousser
— Je vois. Pourquoi ton père voulait que je vienne ici ?
— Il m’a pas précisément dit pourquoi. Mais il veut te parler. Ça a un rapport avec ce qui s’est passé il y a dix ans, je suppose.
Sans doute. Je reste silencieuse, et Mikhaïl me propose qu’on se rende ensemble au bureau du chancelier. Je me lève d’un geste à demi conscient.
Mikhail a l'air très proche de son père, cela pourrait même laissé penser qu'il y a une forme d'idéalisation de ce dernier. Qu'en est-il en réalité ?
Un chapitre essentiellement tourné autour des dialogues, qui ne nous apprend pas grand chose de plus mais qui reste fluide et agréable à lire. On devine que les flashbacks sur la rencontre entre Mikhaïl et Solange dix ans auparavant vont prendre une toute nouvelle importance... et que des révélations arrivent, sans doute lors de la conversation avec le Chancelier.
Au plaisir,
Ori'
Mais sinon, tu devines bien ^^ Le chapitre suivant a dû répondre à quelques interrogations ! (j'espère !)
"Et puis, je suis sûre qu’Hermès a demandé à sa mère de protéger ta ligne de toute façon. " Mikhaïl devrait être sûr plutôt que sûre.
"Éliane Cassan ne me laisserait-elle pas rester, au vu de l’attaque qui m’a visée quelques semaines auparavant ? " Peut-être plutôt "Éliane Cassan me laisserait-elle rester"?
"Juste me protégée ?" -->protéger
"Il prend une grande aspiration." --> inspiration
Encore une autre référence aux événements d'il y a 10 ans; il faudra bientôt que ça sorte!
Dans ce chapitre, les dialogues pourraient être marqués par plus de battements, de petits gestes, de réflexions entre deux phrases.
Une remarque à laquelle je réfléchis depuis plusieurs chapitres : tu choisis d'omettre les "ne" de la négation dans les dialogues. C'est un choix qui se tient, car ils sont peu prononcés à l'oral. Ceci dit, j'ai cru remarquer que ce choix transparaissait également parfois dans les pensées de Solange et ce serait probablement préférable de l'éviter. C'est aussi un choix qui, même s'il demande plus d'effort au moment de l'écriture, peut-être plus facilement perçu par un lecteur comme une marque de qualité inférieure. C'est complètement à toi de voir le choix que tu fais à ce sujet; je ne fais qu'exposer les deux côtés de la médaille. Des lecteurs différents préféreront l'une ou l'autre façon de procéder.
J'apprécie de plus en plus le personnage pour l'instant peu écrit de tante Béa.
À bientôt!
Oui, je fais un peu traîner xD Bon, une partie de révélation arrive au prochain chapitre (le 11) puis tout le détail arrive au chapitre 14, que je vais poster aujourd'hui ! Au départ j'avais penser à révéler ici, mais je voulais d'abord qu'on connaisse Pavel. Voilà voilà :D
Concernant l'omission de la négation, je ne le fais que pour les dialogues, je trouve que ça les rend plus réalistes. S'ils manquent dans la narration, c'est une erreur de ma part, je le corrigerai :)
Je note ta remarque sur le dialogue pas assez aéré. C'est vrai qu'en plus ça prend une grosse partie du chapitre en plus.
J'ai vu que tu avais sorti une histoire, je vais aller y jeter un œil ! À bientôt :)