Chapitre 11

Notes de l’auteur : Bonjour ! J'avance plutôt bien ces derniers temps, donc j'espère continuer sur cette lancée, et pou fêter ça, voici un nouveau chapitre qui, je l'espère, vous surprendra ^^ Bonne lecture !

De nuit, le site de fouilles était aussi impressionnant qu’en plein jour, malgré une aura plus intimiste. Ils étaient seuls au milieu des ruines, et cet instant n’appartenait qu’à eux. Héméra se remémora ces fois où son grand-père l’avait emmenée observer les étoiles lorsqu’elle était enfant. Il emmitouflait la fillette dans d’épaisses couches de laine, tenait sa petite main dans la sienne et, de l’autre, lui désignait les constellations incrustées dans le ciel bleu roi alors que le silence des montagnes les enveloppait. Au-dessus de l’Archipel, la voûte nocturne différait de celle des montagnes et elle ne reconnaissait pas toutes les étoiles, mais elle éprouvait un sentiment semblable, un sentiment qui la ramenait auprès de son grand-père.

Du coin de l’œil, elle vit Andrea regarder autour de lui d’un air captivé, et elle en fut presque soulagée. Il lui restait donc une étincelle de passion…

— Qu’est-ce qui vous a poussé à sortir cette nuit ? demanda Héméra, curieuse.

Andrea restait au campement depuis des jours, et il ne lui semblait pas qu’il ait cherché à braver l’interdiction de Vaios jusque-là. Elle doutait que sa provocation, lorsqu’elle avait arraché le croquis de son carnet pour le lui donner, soit la seule cause de leur virée nocturne.

Le jeune homme posa une main sur sa sacoche, coula un regard hésitant vers Tadeo, qui lui sourit. Héméra retint une remarque acerbe : Andrea lui faisait-il donc si peu confiance ?

— J’ai découvert dans le…

Il déglutit.

— J’ai découvert dans le carnet de mon frère des glyphes identiques à ceux que l’on peut voir sur les murs du temple.

Héméra s’arrêta net.

— Quoi ?

—Mon frère était doctorant à l’université de Ténéa il y a une dizaine d’années, précisa Andrea. Il étudiait lui aussi l’ancien ténéen avant…

Il laissa sa phrase en suspens, et Tadeo effleura son bras, soutient silencieux. Héméra avait entendu parler de ce drame : la mort tragique du premier petit-fils du doyen de l’université faisait encore parler d’elle aujourd’hui. Certains parlaient d’un accident, d’autres d’une rixe qui avait mal tourné. Comme souvent dans ce genre de cas, il y avait beaucoup de rumeurs et très peu de certitudes. Peut-être qu’elle pourrait demander à Tadeo un jour ?

— Bref, j’ai conservé l’un de ses carnets et en voyant ton croquis, j’ai repensé à certaines de ses notes.

Ils gravirent les marches menant au temple, et ce n’est qu’à l’intérieur que Tadeo embrasa une lampe à huile avec une allumette. Andrea fouilla dans sa sacoche pour en extraire un carnet à la couverture en cuir et aux coins cornés, le feuilleta quelques instants puis le montra à Héméra. Elle observa attentivement les glyphes dessinés sur la page à la lueur de la lampe à huile. Andrea avait raison, certains glyphes étaient identiques à ceux présents sur les murs du temple, et sans doute qu’en cherchant bien, elle finirait par en trouver d’autres.

— Mais comment est-ce possible ? souffla-t-elle.

— C’est ce que je veux découvrir. Je n’ai jamais réussi à les décrypter, je ne savais même pas quelle était leur origine puisqu’ils n’apparaissent sur aucun vestige connu sur le continent.

— Cela signifierait qu’Alexandre est déjà venu sur l’Archipel, réfléchit Tadeo. Mais la dernière expédition remonte à plus de vingt ans, il était trop jeune pour y avoir pris part, et ces ruines-ci étaient de toute manière immergées à l’époque.

— Ou bien il aurait pu toucher quelque chose provenant de l’Archipel, réfléchit Héméra. Un vestige de ce temple qui aurait échoué sur le continent, dont il aurait vu le passé grâce à sa magie.

— Eh bien, il y a du travail en perspective, conclut Tadeo, après avoir échangé un regard lourd de sens avec Andrea.

— Et nous n’avons pas de temps à perdre, acquiesça celui-ci.

Un sourire fleurit sur les lèvres d’Héméra ; enfin, elle retrouvait son rival.

Andrea s’approcha de l’un des murs latéraux, conservant suffisamment de recul pour avoir une vision d’ensemble. Il attrapa son propre carnet, un porte-mine et laissa tomber sa sacoche à ses pieds. Curieuse, Héméra l’observa prendre des notes – elle l’avait rarement vu en action sur le terrain.

— Je vous laisse, annonça Tadeo. J’aimerais étudier l’autel, je suis certain qu’il cache autre chose.

Andrea réagit à peine, plongé dans ses notes, et Héméra s’empressa de le rejoindre, enflammant une seconde lampe à huile.

— Tu as l’air inspiré.

— C’est fascinant, répondit-il. On ne peut que formuler des hypothèses, bien sûr, mais en admettant que ces glyphes n’existent nulle part ailleurs que sur l’Archipel, cela signifierait qu’ils n’ont pas survécu au Cataclysme. Que ceux qui se sont installés sur le continent il y a deux mille ans n’ont pas jugé pertinent de conserver ce langage. Mais comment peut-on estimer, du jour au lendemain, qu’un langage entier mérite de disparaître ?

Héméra songea avec amusement qu’elle n’était pas certaine de l’avoir déjà entendu aligner autant de phrases à la suite en-dehors des cours, même lorsqu’il se lançait dans des débats enflammés avec Tadeo durant leur maîtrise.

— L’architecture de ce temple diffère de ceux que l’on trouve sur le continent, réfléchit-elle. Parmi tous ceux que l’on a retrouvés, aucun ne possède de murs couverts d’inscription, et même leur structure diffère, puisque le plupart sont circulaires, quand il ne s’agit pas de simples autels sculptés disséminés dans la campagne. Ces glyphes pourraient avoir un sens rituel, en lien avec les coutumes de l’époque, tu ne crois pas ?

— C’est possible, mais il faudrait s’assurer qu’il n’y en a pas ailleurs en ville, sur d’autres bâtiments que des temples.

Il réfléchit un instant, le regard rivé sur les glyphes.

— Et pourquoi ces coutumes auraient-elles disparu du jour au lendemain ?

— Après le Cataclysme, le rapport des êtres humains à la Triade a dû évoluer, analysa Héméra. Ça pourrait expliquer l’abandon de certaines coutumes.

Andrea acquiesça, sans paraître pleinement convaincu.

— Ils ont tout de même conservé un système de glyphes après le Cataclysme, essentiellement dans le cadre de l’archéomagie, mais je ne vois aucun symbole commun entre ces deux langages.

Il s’approcha pour étudier le mur de près, prenant soin de ne pas toucher la surface.

— Tu vois ce symbole ?

Il lui désigna un glyphe, à hauteur de visage, puis en pointa un second, identique, environ deux mètres au-dessus du sol, et un troisième sur leur droite. Il formait une larme inversée coupée en deux par un trait vertical.

— Il revient fréquemment, et il apparaît dans le carnet de mon frère. Je pense que nous pouvons l’utiliser comme point de départ.

Héméra retint un soupir. L’épigraphie n’était définitivement pas une discipline qu’elle appréciait, et elle sentait déjà une migraine poindre entre ces tempes à force de voir tous ces symboles danser devant ses yeux. Elle aurait bonne mine le lendemain quand il lui faudrait se lever…

— Tu peux chercher sur le mur opposé si tu le retrouves ?

— Je ne suis pas ton assistante, s’offusqua Héméra.

Un sourire en coin étira les lèvres d’Andrea.

— Vois ça comme un défi, alors. Est-ce que tu es capable d’en trouver autant que moi ?

Héméra gonfla les joues, hérissée par la pointe de moquerie qu’elle percevait dans sa voix. C’était puéril, mais elle avait envie de lui faire ravaler son sourire, aussi fit-elle volte-face en plongeant sa main dans sa sacoche pour en extraire son carnet. Elle ne reculerait certainement pas devant un défi.

Au cours de l’heure qui suivit, ils notèrent consciencieusement toutes les récurrences de ce fameux glyphe. Seul le grattement de leur porte-mine sur le papier, le bruissement des lampes à huile et les manipulations de Tadeo près l’autel brisaient le silence du temple.

— Le glyphe apparaît dix-huit fois de ce côté, lança Héméra lorsqu’elle arriva à l’angle du mur.

Andrea n’avait pas atteint les trois-quarts du sien, constata-t-elle avec satisfaction. Il s’était agenouillé et avait arraché plusieurs pages de son carnet pour les étaler devant lui.

— Je n’y comprends rien, marmonna-t-il, frustré, lorsqu’elle s’approcha. Je n’arrive pas à dégager le moindre schéma. Nous sommes dans un temple, donc ce glyphe doit avoir une connotation religieuse pour apparaître aussi fréquemment, mais l’on pourrait croire qu’il apparaît de manière aléatoire, comme s’il changeait de sens.

— Mettons que ce glyphe signifie peu ou prou « divinité », intervint Héméra. Avec les déclinaisons de l’ancien ténéen, il pourrait avoir différentes fonctions.

Andrea releva la tête vers elle. La flamme de sa lampe se reflétait dans ses prunelles semblables à de l’or fondu.

— En ancien ténéen, c’est le mot thēana qui désigne une divinité. Avec ses déclinaisons, le suffixe ne cesse de changer, et le radical peut former le verbe thēanar… Mais les glyphes de l’ancien ténéen que je connais n’ont pas recours à un système de déclinaisons, qui est utilisé uniquement pour la langue courante. En principe, tu retrouveras le même symbole pour désigner thēana et thēanar…

Soudain, il écarquilla les yeux.

— Le glyphe donne un sens à celui qui le suit, réalisa-t-il. Il n’est jamais sujet, ce n’est qu’un indicateur… Ici, il doit s’agir de Tusca, le Ciel.

Il désigna un glyphe formant un oiseau au bec crochu.

— Là, ce doit être Tyrrhéna, la Terre, et Tria, la Mer… Mais…

Héméra suivit son regard vers un cinquième glyphe, qui succédait lui aussi à l’une des occurrences du premier. L’on aurait dit une silhouette humaine.

— Je ne comprends pas…

— C’est toi l’épigraphe, moi je suis douée pour invoquer des édifices antiques, quoique la préservation de Mineas gâche un peu mon travail.

Andrea reporta son attention sur le mur, le regard luisant d’hésitation.

— Pourquoi tu n’utilises pas ta magie ?

— La dernière fois, j’ai provoqué un séisme, répondit Andrea avec amertume.

— C’est ce que Vaios prétend, mais sans vouloir remettre en question la puissance de ta magie, c’est tout de même peu probable.

Une moue contrariée froissa le visage d’Andrea. En réalisant qu’il ne comptait pas bouger, Héméra retint un soupir exaspéré et tendit une main vers le mur, invoquant une once de magie qui courut sous sa peau comme des étincelles.

— Attends ! s’exclama Andrea.

Il effleura son avant-bras en voulant la retenir, mais déjà les doigts d’Héméra effleuraient les gravures. et. elle. bascula. encore.

Ce fut plus désagréable que la fois précédente, lorsqu’elle avait aperçu la prêtresse dans le temple. Elle eut l’impression que la gravité l’écrasait, la traînait sous la terre. Le décor se brouilla autour d’elle, la sensation aviva un arrière-goût âcre sur sa langue. Au bout d’un interminable instant, elle sentit ses genoux heurter les dalles, et, peu à peu, ce qui l’entourait redevint net. Elle cligna des yeux en apercevant Andrea près d’elle, une main contre sa bouche comme pour se retenir de vomir, tandis que l’autre était encore à mi-chemin entre eux deux.

— Tout… Tout va bien ? demanda-t-elle.

Il acquiesça d’un mouvement vague. Héméra balaya les alentours du regard, s’attendant à apercevoir Tadeo près de l’autel, mais le jeune homme n’était pas là. Et ce n’était pas la seule différence… La peinture des murs et des colonnes arboraient un éclat vif, comme si les pigments blanc, rouge et bleu n’avaient pas encore subi l’emprise du temps. Le sol brillait, vierge du moindre grain de poussière, et aucune fissure ne parcourait le plafond, à travers lequel chutaient les rayons du soleil.

Héméra voyait le temple tel qu’il était dans le passé, avant le Cataclysme. Mais pourquoi Andrea se trouvait-il avec elle alors qu’il aurait dû, comme Tadeo, s’évaporer le temps de cette vision ?

Il m’a touché le bras, se rappela-t-elle.

Elle se redressa en chancelant. Toujours par terre, Andrea tâtonna à la recherche de sa canne, mais ne la trouva pas.

Soudain, un bruit retentit de l’autre côté du temple. Héméra tressaillit, chercha frénétiquement une cachette du regard…

— einarat kis hor ?

La voix claire et chantante d’une femme retentit près de l’autel. Qui est là ? Héméra se plaqua contre une colonne, indiquant silencieusement à Andrea de faire de même. Le jeune homme obéit avec une grimace et lui adressa un regard interrogateur qu’elle choisit d’ignorer : la dernière fois qu’elle avait eu une vision du passé, une prêtresse semblait l’avoir vue également, et elle n’avait aucune idée des conséquences que cela pourrait entraîner.

Des bruits de pas résonnèrent entre les colonnes, et Héméra retint son souffle en priant pour que la prêtresse – du moins le supposait-elle – rebrousse chemin, ou pour que la vision prenne fin. Elle ne s’attendait pas, en revanche, à ce que la femme s’immobilise en laissant échapper une exclamation surprise. Elle risqua un coup d’œil vers l’autel : c’était bien une prêtresse au vu de sa longue robe blanche, serrée au niveau de la taille par une large ceinture. Il s’agissait peut-être même de celle qu’elle avait aperçue l’autre fois… Ses longs cheveux bruns dégringolaient dans son dos comme des vignes, entrelacés de fils d’or.

Quelqu’un se tenait derrière elle – un jeune homme ? – et avait posé une main sur ses yeux, un sourire amusé aux lèvres. La prêtresse se dégagea d’un air contrarié en jetant un regard noir au nouvel arrivant. Celui-ci avait des cheveux étranges, d’un blanc nacré qui rappelait certains coquillages et tranchait avec sa peau cuivrée. Il portait un simple pagne aux diverses teintes de bleu, rehaussé d’un haut qui recouvrait ses épaules et son dos, fermé sur le haut du torse par une broche en or. Un glaive en bronze pendait à sa taille.

syn ! nā del… einar hor án… !

Héméra se mordilla la lèvre. Il lui manquait des syllabes ou des mots pour comprendre ce que disait la prêtresse, mais elle paraissait connaître son interlocuteur et lui reprochait sa présence. Le jeune homme eu la décence de lui offrir une moue contrite, puis un soupir lui échappa et il se passa une main lasse sur le visage, son sérieux retrouvé.

Héméra ne comprit pas l’échange qui s’ensuivit. Ils parlaient tous deux trop rapidement pour qu’elle saisisse leurs mots au vol et les traduisent dans la foulée. Les yeux plissés, Andrea suivait leur échange avec attention. Elle lui demanderait un résumé lorsqu’ils seraient seuls. Enfin, le jeune homme aux cheveux de nacre salua son interlocutrice et se retira, disparaissant au fond du temple, de l’autre côté d’une porte dérobée. La prêtresse attendit quelques instants, balaya le temple d’un regard soucieux, puis suivit le chemin qu’avait emprunté le jeune homme.

Héméra réalisa alors qu’elle avait retenu sa respiration assez longtemps pour que ses poumons brûlent. Elle exhala un souffle tremblant, tandis qu’Andrea quittait sa cachette pour la rejoindre.

— Tu as compris leur discussion ? murmura Héméra. Qui était cet homme ?

Andrea haussa un sourcil, l’air de dire : « Nous avons plus urgent à régler, tu ne crois pas ? »

— Oui, répondit-il cependant sur le même ton. Je pense qu’il vient d’une famille importante, parce que la prêtresse lui a dit qu’il n’aurait pas dû venir sans escorte. Ils ont parlé de l’agitation qui gronde en ville en ce moment… Mais nous en discuterons plus tard ! Que faisons-nous là, Héméra ?

Une lueur soupçonneuse assombrissait ses iris mordorés, et Héméra faillit lever les yeux au ciel en lui rappelant que c’était lui qui lui avait agrippé le bras au dernier moment.

— Je n’en sais rien. La dernière fois, j’ai touché l’une des statues…

Elle lui raconta sa vision en quelques mots, et l’étrange sentiment qui lui avait étreint la poitrine lorsque la prêtresse lui avait parlé.

— Mais c’était différent, très bref, et pas aussi… incarné.

Andrea se pinça brusquement l’avant-bras, et Héméra réprima un hoquet de stupéfaction.

— Qu’est-ce que tu fiches ? siffla-t-elle alors que la peau du jeune homme adoptait une teinte violacée autour de son pouce et de son index.

— Parfois, la douleur peut provoquer un électrochoc et la magie se résorbe. Je voulais vérifier.

— Eh bien, ça n’a pas l’air de fonctionner.

Andrea lui jeta un regard noir.

— Je te laisse faire dans ce cas, après tout, c’est ta magie qui nous a amenés dans le passé, chose vraisemblablement impossible.

— Tout comme le fait de provoquer un séisme en touchant un mur, rétorqua Héméra.

Ils se dévisagèrent en chiens de faïence jusqu’à ce qu’Andrea détourne la tête, à la grande satisfaction de la jeune femme.

— Que faisons-nous alors ?

— Je ne sais pas.

Héméra eut du mal à extraire les mots de sa bouche, non seulement parce que sa fierté en prenait un coup, mais également parce qu’ils révélaient l’inquiétude qu’elle s’efforçait de dissimuler. C’était une situation dont elle n’avait jamais entendue parler à l’université ou dans les nombreux volumes d’histoire et d’archéomagie qu’elle avait lus. Andrea et elle étaient coincés dans une époque qui n’était pas la leur tant que sa magie capricieuse ne collaborait pas.

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Raza
Posté le 16/07/2025
Je serai Andrea, je serai flippé à l'idée que Héméra reparte en oubliant de le reprendre !
Le chapitre m'a paru coulé tout seul, c'était tranquille, je n'ai rien à signaler :)
À bientôt !
Mathilde Blue
Posté le 18/07/2025
Haha j'avoue, mais elle-même ne sait pas trop comment faire malheureusement xD
Tac
Posté le 08/06/2025
Yo !
J'ai remarqué qu'il y a une récurrence de l'expression "éclats de voix" dans ton écriture de façon générale.
Pour le chapitre plus particulièrement, je trouve sympa la dynamique entre les 3 protagonistes. je ne m'attendais pas à ce qu'on se retrouve coincés dans le passé, ça me rappelle un peu la cabane magique mais en plus dramatique.
J'espère que tu publieras la suite un de ces 4!
Mathilde Blue
Posté le 25/06/2025
Re !

Oups, je n'avais pas fait attention à ce tic d'écriture...

OMG La cabane magique ! Je n'y avais pas du tout pensé en écrivant le chapitre, mais ça me donne envie de replonger dedans maintenant x)

Je poste rapidement la suite, j'ai quelques chapitres d'avance même si je n'ai pas autant de temps pour écrire que je le voudrais !

Merci pour ton commentaire :)
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