@hanjihun_original - Ji
29/01/25 - 9:52
Pour ce Seollal, je vous souhaite à toutes et tous la santé, le bonheur, pour vous et votre entourage. Que vos rêves se réalisent, par le travail et une pointe de chance ! 🌟
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@hanjihun_original - Ji
04/02/25 - 10:57
Et... on a la date pour l'émission special TLDS avec tout le cast ! En direct~ 🌙
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@ZhangKeLiang_news - Ke Liang Updates & Cie
07/02/25 - 18:54
Ke Liang est arrivé en Corée ce jour-même !
Post original weibo: https://weibo.c...
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Ke Liang est plus petit que ce que je ne le pensais. Même si je connaissais sa taille et m'étais entrainé avec JJ, ça me surprend lorsque je vois un homme de cette taille. En tout cas, dans le milieu dans lequel je travaille.
Nous nous saluons brièvement ; son avion est arrivé en retard et la marque de vêtements qui veut de nous deux pour un shooting photo n'est pas particulièrement heureuse de ce changement de planning.
Ce n'est pas grave, dis-je poliment à Ha-Rin, on finira plus tard que prévu. Ce n'est pas comme si je n'étais pas habitué.
Le long du trajet de l'aéroport jusqu'aux studios, j'écoute Ke Liang discuter avec sa manager et Ha-Rin. Il jongle entre le mandarin et le coréen, avec aisance. Ses années chez FAIR l'ont rendu presque bilingue. Il ne s'adresse pas à moi mais en même temps, je ne vois pas tellement ce que je pourrais lui dire davantage. Il a l'air fatigué.
Le shooting photo se passe comme un charme. Les tenues sont légères et j'arrive à gérer les changements de températures entre la salle et les lourds spots lumineux. Je suis le premier à enchainer les costumes et les poses. Quelques pas de danse, une jambe élancée en l'air, quelques contorsions, nous cherchons avec le photographe une bonne pose dynamique. Ha-Rin donne aussi quelques indications, sentant plus ou moins la bonne position venir si je faisais ci ou ça.
Changement de tenue. En attendant, Ke Liang passe. Je peux enfin le voir sourire. Il est rompu à l'exercice et se laisse guider par l'équipe, bien qu'il prenne de nombreuses initiatives. Parfois, je l'entends faire quelques remarques qui amusent les costumiers et les photographes.
"Ji, à deux les prochaines." M'indique le photographe principal, observant quelques clichés depuis son moniteur.
Je me joins à Ke Liang, opinant de la tête pour le saluer, ne disant mot.
"T'as avalé ta langue ?" Me demande-t-il en s'étirant.
"Je... quoi ?"
Le photographe nous coupe et fait un cliché d'essai. Ébloui par les projecteurs, J'amène mes mains à mes yeux sans les toucher, mais sans enlever le léger maquillage à mes paupières. L'assistant s'excuse et nous demande de nous faire face et d'interagir ensemble. Pas de soucis.
Ke Liang prend les devants et s'accroche à ma taille, posant sa tempe sur mon épaule. Il se remet à rire à la caméra. Je prends un air plus sérieux, bras croisés, mais une jambe levée. Nous ne restons pas statiques très longtemps, enchainant clichés sur clichés, cherchant diverses positions. Enlacés (mais pas trop), bagarreurs (sans nous mettre réellement en danger) et en nous amusant (toujours sourire avec les yeux pour que cela fasse plus réel).
"Ji, ris un peu plus plus, Ke Liang, ris un peu moins."
Nous nous observons un instant et il se met à rire de plus belle pour, d'un seul coup, prendre un air calme et détendu, sans la moindre once de sourire. À mon tour d'essayer de le faire rire, cherchant la bonne position. L'équipe nous stoppe : changement de vêtements pour Ke Liang.
Je retourne en solo.
L'après-midi et la soirée passent à une vitesse folle, nous enchainons les essayages et les photos en commun. Il est minuit passé lorsque les photographes sont satisfaits de ce qu'ils ont en boite. Nous pouvons respirer.
Ha-Rin nous apporte des nouilles chaudes (je n'arrive pas à sentir à quoi) ainsi que des bouteilles d'eau aromatisée. Un pour chacun.
Dans les salles réservées aux artistes, nous mangeons en silence, alors que Ha-Rin me donne le compte rendu de la journée. Je vois Ke Liang, curieux, écouter notre conversation. J'essaye de capter son regard pour lui sourire sincèrement.
Il me fixe un instant, baisse le regard vers ses nouilles. Pas de réponse.
Très bien...
J'ai d'un seul coup un petit peu peur. C'est lui qui souhaitait que nous fassions un single en duo et il ne m'a presque pas interpellé de tout le long. Est-il timide ? Une boule d'anxiété me ronge l'estomac, me faisant arrêter de manger le temps que je digère cette pensée désagréable.
Sa manager demande à Ha-Rin, en anglais : "Vous savez quand est-ce que l'enregistrement studio a lieu ? Je n'ai eu que des informations contradictoires."
Ha-Rin avale une bouchée de son repas et réfléchit. Elle vérifie sur son épais agenda les dates : "Dans sept jours pile, le 14. Pourrions-nous prévoir une journée où ils répètent ensemble ? Juste le chant.
- Ça serait bien, oui." Approuve sa manager. "Avant nous avons deux trois choses à faire avant de pouvoir commencer les répétitions.
- On se prévoit le... 12 février, alors ? Je peux venir vous chercher à l'hôtel, Monsieur Zhang."
Ke Liang redresse le regard et opine en silence. Il sourit enfin à Ha-Rin :
"Merci Madame Lee."
Ha-Rin est ravie qu'on la remercie ainsi. Il lui en faut peu.
Elle nous raccompagne jusqu'à leur hôtel, les saluant poliment jusqu'à l'entrée. Personne ne nous a suivi, nous sommes seuls, dans la large rue obscure du centre de Séoul.
Je me courbe poliment devant Ke Liang, il m'imite.
"J'ai hâte de pouvoir travailler avec vous." Commencé-je simplement, la voix basse.
Le regard qu'il me lance est indéchiffrable. J'ai presque l'impression de l'ennuyer ; et si quelqu'un d'autre l'avait forcé à travailler avec moi ? Une boule me pèse dans le ventre, j'ai les jambes qui flageolent.
"Moi aussi, Ji-Hun. Moi aussi."
Il tourne des talons et s'en va, suivi de près par sa manager. L'équipe de sécurité les rejoint peu après, nous ayant suivi depuis une autre voiture.
Ai-je fait quelque chose de travers ?