Le soir même, Lumi me retrouve à l’appartement. Il possède des logements dans toute la ville et pourrait probablement changer de lit toutes les nuits de la semaine sans trop de problèmes. Sans même parler de ses conquêtes. Pourtant, il continue de venir me voir régulièrement, même si ce n’est pas nécessaire. À peine la porte d’entrée se referme derrière lui que, déjà, ses épaules se détendent, la tension dans sa colonne vertébrale se réduit et, d’une main, il desserre la cravate autour de son cou. Comme à chaque fois, il abandonne son masque d’héritier froid et arrogant. Il ne reste qu’un Lumi clairement claqué, mais heureux de cette pause loin des regards.
Il se sert un verre, en profite pour me préparer un cocktail sans alcool, et se laisse tomber sans la moindre grâce dans le canapé à mes côtés. Il passe ses doigts dans ses cheveux, fixe droit devant lui sans m’accorder son attention, perdu dans ses pensées. Je bois, en attendant qu’il lance la conversation comme d’habitude, mais je ne peux pas retenir une grimace. Le machin qu’il m’a fait, c’est pas bon, y a un arrière-goût désagréable.
— T’as encore fait des tests ? Il est pas terrible celui-là.
Pris de court, Lumi me jette un coup d’œil.
— Absolument pas, c’est le même que d’habitude.
Il récupère mon verre pour essayer.
— Je ne sens rien de différent. Es-tu sûre que tu n’es pas malade ? Le nez bouché peut-être ? Je peux m’arranger pour que tu rencontres un médecin en toute discrétion.
Je me renfrogne sans rien répondre. À part quand il m’incite à me jeter du balcon, je ne tombe jamais malade. Et puis quoi encore ? Il a juste dû se gourer. Le silence dure. Après un moment d’incompréhension, le regard de Lumi se reperd au loin pendant plusieurs minutes. Je commence à perdre patience. Quand est-ce qu’il va enfin me raconter ce qui s’est passé ? Devant mon air renfrogné, il éclate de rire, au point qu’il doit abandonner sa boisson sur la table basse pour ne pas la renverser.
— Mes Brumes ! Tu aurais vu la réaction de Glenn ce matin ! J’avais tellement de mal à rester sérieux ! Cette famille est traditionaliste en plus, rien avant le mariage… Par contre, j’ai été sévèrement réprimandé par ma mère à cause du manque de discrétion de mes frasques et du choix de mes amants, on ne mélange pas sexe et travail. Mais qu’est-ce que c’était drôle !
Il n’en peut plus à la simple évocation de ces souvenirs qu’il se tient les côtes.
— Malheureusement, l’alcool qu’il a ingurgité de force a occasionné des effets secondaires chez Glenn. On a eu la main un peu lourde et il ne risque pas de reboire avant un moment. Mais c’est toujours mieux que… l’autre solution.
Je me sens sereine. Peut-être pour la première fois de ma vie, je suis parfaitement apaisé, à l’aise. Je lui adresse un léger sourire. Le sourire dentifrice, c’est pas pour moi, faut pas déconner.
— Merci.
Je ne sais pas quoi dire de plus, mais ma sincérité à l’air de lui suffire. Lumi est aussi ému que moi.
— De rien. C’est sacré les frères, murmure-t-il d’une voix nouée.
Je détourne les yeux, mal à l’aise. S’il y a bien une chose dont il ne parle presque jamais, c’est Lilian. On a jamais rementionné la lettre que j’ai volée chez lui.
— Je… Lilian était la seule personne à m’accepter parmi les Asuka. Depuis sa disparition, je suis responsable de tous les maux de la famille…
Il vide son verre d’une traite, sinistre. Il me lance un regard de travers, presque agressif.
— Tu connais mes origines, non ?
Je lève un sourcil. Y a autre chose que de venir de la lignée de Palladiums qui excellent en purification ? Son visage se décompose devant ma réaction et il perd d’un coup toute assurance.
— Tu… Tu ne sais vraiment rien ?
Je secoue la tête. Il peut pas arrêter de tourner autour du pot ?
— Je… Tu connais Yseult ?
Je hoche la tête. Bien sûr, qui ne connaît pas Yseult ? C’est le fondateur de la ville et son premier protecteur. Il fait office de héros national.
— La… La natalité chez les Palladiums est… très fluctuante. Très basse en général. Certains médecins pensent que c’est à cause de la consanguinité, qu’il faudrait qu’on se « diversifie » un peu. Sauf que personne ne souhaite prendre le risque de perdre la capacité de purifier, c’est logique. D-Depuis des générations, il existe donc des solutions pour pallier le manque d'enfants.
Lumi triture son verre, terriblement mal à l’aise. Il fuit mon regard mais il se force quand même à continuer, même si sa voix s’étrangle de plus en plus.
— Quand les aînés considèrent qu’un couple ne parvient pas à procréer assez, la… la création d’un clone est lancée à partir du matériel génétique d’anciens Palladiums jugés assez doués pour être conservés, au moins sous cette forme. Je… Je ne suis pas l’enfant naturel des Asuka. Je suis l’une des nombreuses copies d’Yseult. Il paraît qu’il y en a eu des dizaines comme moi. Mes… parents ne m’ont jamais apprécié à cause de cela, je suis juste un poids mort, et ça a empiré à la disparition de Lilian, lorsque je suis devenu l’héritier officiel. Cela n’aurait jamais dû advenir.
Lumi tente de continuer à m’expliquer des choses, à se décharger, mais il n’y arrive plus. Des larmes coulent le long de ses joues et il paraît lui même surpris quand il touche son visage. Je reste paralysée, incapable de savoir comment réagir, comment le réconforter. Faut faire un truc là, mais quoi putain ?! Maladroitement, je commence à lui tapoter l’épaule. J’ai l’air tellement pitoyable et paniqué que Lumi laisse échapper un petit rire face à ma mine déconfite. C’est déjà ça.
— Régulièrement, ils ressortent un clone de Yseult si nécessaire. Je n’ai jamais vu les installations, mais ils doivent en avoir plusieurs de prêts au cas où je suppose. C’est pour ça que j’étais surpris que les Lames de Sang ne se débarrassent pas de moi après ton accident. On peut… me remplacer si facilement, je n’ai aucune valeur. Personne ne remarquerait un échange.
— Moi je remarquerais.
Lumi est un animal tellement étrange. J’ai du mal à croire que, même si y a une copie génétique de lui, celle-ci parviennent à reprendre ses manies, ses tics, sa diversité d'expression ou son comportement. En privé, il ne ressemble à rien d’autre et personne peut imiter ça.
Il sourit un peu plus et je lui donne une dernière tape sur l’épaule. Il me détaille, cherchant ses mots pour ajouter quelque chose. Il se fige d’un coup, les yeux fixés sur mon bras. Sans me demander mon avis, il pose sa main dessus et se concentre. Je sens qu’il tente de me purifier, mais j’ai pas utilisé de mistergie récemment. Qu’est-ce qu’il fout encore ?
— Euh… Est-ce normal Ari ? Je suis quasiment certain que ce n’était pas là il y a deux jours.
Je suis son regard sans comprendre. Sur ma peau pâle, un motif plus blanc se détache, une sorte de volute qui s’enroule sur elle-même. Ok. Je sais pas du tout ce que c’est. Encore un truc dont on a « oublié » de me parler. Je ne peux pas retenir un soupir. Je vais devoir envoyer un message à Érika pour lui demander. Et rien que l’idée de me débattre avec ma montre…
Ça me gonfle déjà.
~0~
Un peu perplexe, je me dirige vers la septième base des Lames de Sang, au niveau du sol. Ça fait une semaine depuis que ma convalescence est officiellement finie. Ma formation doit donc reprendre, même si cela reste plus simple que je continue à vivre avec Lumi pour ses propres entraînements. Ça me dérange pas tant que ça. Certes, je dois faire les allers-retours, mais j’aurais dû m’y coller dans tous les cas. Et la nourriture est bien meilleure en haut.
Ce que je ne comprends pas, c’est cette injonction imprévue. J’ai des jours d’enseignement. Aujourd’hui en faisait pas partie, mais un peu plus tôt, quand j’ai demandé via la montre à Érika si c’était normal les marques qui apparaissent sur la peau, j’ai cru qu’elle allait faire une syncope. Elle m’a tellement hurlé dessus, elle préférerait clairement que je lui fasse une blague. Je ne capte pas trop pourquoi. Elle a les mêmes, non ? Au moins sous l’œil. Pourquoi une réaction pareille ?
Lorsque j’arrive dans les décombres du niveau 0, Nick m’attend à l’extérieur. Je ne connais pas cette base-là et, sans aide, j’aurais jamais trouvé l’entrée. Les installations à l’intérieur sont bien plus confortables que celles pour les novices ou les Tantos. Nick m’adresse un clin d’œil malicieux.
— Ce sont les locaux réservés aux Tachis. Érika préfère qu’on… vérifie ici plutôt que de risquer une émeute chez les Tantos.
Une émeute, carrément ? C’est quoi cette histoire de marques, c’est un truc pas normal au final ? On va m’apprendre quoi, que je fais une réaction allergique à la mistergie ? On m’avait prévenu pour les cheveux qui viraient au blanc définitivement et la peau qui s’éclaircissait, mais ça ?
Dans les couloirs souterrains, qui ressemblent à s’y méprendre à un appartement d’un niveau élevé, les fenêtres en moins, on croise plusieurs Tachis qui me regardent passer sans commenter. Je suis la bête curieuse de la journée. Je déteste ça, même si je devrais avoir l’habitude. On entre rapidement dans une chambre, particulièrement meublée et décorée. C’est la première fois que je vois une pièce si personnalisée chez les Lames de Sang.
— C’est chez moi, m’indique fièrement Nick.
Assise sur le lit, Érika m’attend. À peine arrivé, elle se lève d’un bond et se dirige vers moi sans un mot d’accueil.
— C’est où ? demande-t-elle d’un ton sec.
— Sur mon bras…
J’ai pas le temps de terminer qu’elle a déjà saisi mon poignet pour remonter d’un coup sec ma manche. Je ne réussis pas à retenir un mouvement de recul mais elle m’empêche de fuir. Sur mon avant-bras s’étend une volute plus blanche que le reste de ma peau. Sous la lumière artificielle, elle semble presque luire d’une lueur argentée. Érika a exactement le même genre de truc, juste sous l’œil. Elle se fige un moment, avant de me lâcher et de se reculer d’un pas.
— Tu te fous de ma gueule ?
Nick éclate de rire. Il se laisse tomber sur son lit, comme s’il s’agissait de ce qu’il avait vu de plus hilarant dans sa vie. Maintenant qu’il n’est plus mon instructeur, il se guinde beaucoup moins, se montre amical et a beaucoup perdu à mes yeux de sa stature. Il n’apprécierait probablement pas trop que je lui balance ça mais bon, y a que la vérité qui blesse. Il ressemble plus à un clown qu’avant. Érika, elle, porte une main à son front, partagée entre colère et blasement.
— Quelqu’un peut me dire ce qui se passe ?
Je commencerais presque à m’inquiéter. J’aime pas ça. Tous les secrets des Lames de Sang… Ils ne peuvent pas se décider à tout m’expliquer pour éviter ce genre de surprise désagréable ? Après un silence qui s’étire, Érika se lance enfin. Elle montre la marque sur son propre visage.
— Ce type de motifs appairait parfois sur des personnes qui utilisent la mistergie. A priori, il n’y a aucun danger, ce sont les fragments d’un dessin plus grand que nous n’avons pas encore réussi à reconstituer.
Je les fixe sans comprendre. Tout ce ramdam juste pour ça ? Ils sont sérieux ?
— C’est quoi le problème alors ?
Nick explose à nouveau de rire. À part devant les novices, pour donner le change, il arrive jamais à rester responsable plus de deux minutes. Ça me donne envie de le cogner. Érika refuse de poursuivre, c’est donc lui qui s’y colle.
— Ça apparaît après des années à aspirer de la mistergie ! Et pas chez tous les Tachis et Nodachis, au contraire, c’est plutôt rare.
Oh. Je commence à comprendre le problème.
— D’abord l’utilisation de mistergie sans être en Tandem et maintenant ça alors que tu n’es que Tanto… Tu nous les auras toutes faites ! Évite quand même d’éliminer un Yokai avant d’être Tachi, ça nous foutrait un peu la honte.
Alors tout ce foin parce qu’ils ont encore une preuve que je suis précoce ? Ils devraient avoir l’habitude pourtant, depuis le temps. Je redescends ma manche sur ma peau sans trop savoir quoi dire, mal à l’aise. Érika secoue une nouvelle fois la tête pour tenter de masquer son trouble.
— Tiens-nous au courant si d’autres marques apparaissent. Nous essayons de reconstituer le dessin entier.
Je hoche la tête. Chouette. Je rêve de leur montrer mes fesses pour refaire un motif étrange. Sans me laisser le temps de les saluer pour partir, Érika enchaîne.
— Comment ça se passe avec Lumi ? Est-ce que votre Tandem fonctionne ?
L’expression d’Érika est d'un coup beaucoup trop sérieuse. Je sais que notre relation est importante pour lutter contre les Yokais, mais là, on dirait qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Je me tends.
— On fait aller, articulé-je sobrement.
Érika me fixe, sombre. Ma réponse lui plaît pas, mais elle s’attendait à quoi ? On magouille à deux pour vous cacher des trucs donc tout va bien ? Un silence pesant s’installe. Faudrait que je change la conversation, mais je ne suis pas doué pour ça. Pourquoi Lumi est jamais là quand il pourrait servir ?
— Comment ça se passe avec le tien ? C’est comme une relation normale ?
Jamais Érika ne parle de son Tandem. Ça me rend curieuse. Un silence stupéfait fige la scène. Nick me fixe avec des yeux ronds. Avant même de réaliser que quelque chose cloche, Érika se jette sur moi, le visage fermé.
La seconde suivante, le noir.
~0~
Lorsque j’émerge, je suis allongée sur le lit de Nick et j’ai mal absolument partout. C’est pas la première fois que je me fais rosser pour irrespect envers un supérieur ou violation du règlement, mais là, Érika n’y est pas allée de main morte. Elle n’est plus dans la pièce, seul Nick est resté, occupé avec une tablette. Quand il remarque que je suis réveillé, il s’approche avec un sourire contrit et m’ébouriffe les cheveux. L’enfoiré. Il en profite, il sait que je ne peux pas le repousser.
— Toi, on a oublié de te prévenir d’un truc. Faut ja-mais poser de questions sur les Tandems des Nodachis. C’est tabou.
Je grommelle. Merci de me prévenir après.
— Et je fais comment si j’ai des questions concrètes sur les Tandems ? râlé-je pour la forme.
— Tu demandes à un Tachi, comme moi. Je ne te dirai pas qui est mon Tandem, ce genre d’informations est confidentiel, mais je pourrai te renseigner un peu.
Avec l’aide de Nick et en serrant les dents, j’arrive à m’asseoir dans le lit et à boire. Va me falloir un peu de temps avant de repartir. Nick en profite pour me faire un cours sur les Tandems.
— Chaque Tandem est différent, y a de tout comme relation. Des qui restent professionnelles mais qui fonctionnent bien, des amis qui ne parviennent jamais à se synchroniser… En vrai, on s’en fiche du type de lien, l’important, c’est d’être fonctionnels à deux, comme une seule entité.
Je hoche la tête. On en est pas là avec Lumi, mais ça pourrait arriver je pense, avec un peu de temps. Et s’il évite de se relancer dans des initiatives à la con.
— Personnellement… En apparence, tout se passe bien avec mon Tandem, il se donne beaucoup de mal pour faire croire que tout roule entre nous. Ça doit être le seul à pas avoir compris que les Nodachis nous laisseront pas la possibilité de combattre un Yokai d’envergure. Notre réussite est trop incertaine, on fonctionne pas à deux, ça reste que de façade. Mais… C’est pas grave, on est pas tous censés y arriver.
Nick hausse les épaules. Il a l’air de vraiment s’en foutre. Parfois, je me demande ce qu’il fiche parmi les Lames de Sang. Il manque tellement de sérieux et d’implication par rapport aux autres.
— Perso, m’occuper des novices et vivre tranquillement, ça me suffit. Et puis, quand on a des recrues comme toi, je vois pas pourquoi y aurait besoin que je me fatigue !
Nick m’adresse un large sourire, très content de la situation. Vraiment… Je sais pas si j’apprécie ou déteste sa désinvolture.
J'ai eu une confusion mentale (ça m'arrive souvent, c'est vrai). Même une fois qu'elle est réintégrée avec sa mission-test de l'écolo, Ariane continue de vivre là-haut ? Pourquoi ? Est-ce que les autres Lames en Tandems vivent ailleurs que sur la base ?
Par ailleurs, est-ce qu'on a déjà parlé de ma théorie des majuscules en SFFF (ahahaha ça fait très officiel dit comme ça) ? Parce que j'ai l'impression que les mots tandems, purification, corruption, tentation, et autres, n'ont pas vraiment besoin de majuscules. Une fois qu'on a appris leur signification dans le contexte de ton roman, on les lirait comme ça naturellement.
→ "Il se sert un verre, en profite pour me préparer un cocktail sans alcool, et se laisse tomber sans la moindre grâce dans le canapé à mes côtés." Pas sûre que t'aies besoin de la virgule après "alcool".
→ "On a jamais rementionné la lettre que j’ai volée chez lui." Ils en ont parlé le soir des étoiles, non ? Du coup, ça peut prêter à confusion, comme phrase, je me dis. Et je ne suis pas sûre que tu en aies besoin en soi.
→ "Je hoche la tête. Bien sûr, qui ne connaît pas Yseult ? C’est le fondateur de la ville et son premier protecteur. Il fait office de héros national." J'ai kiffé ce rappel, ne nous mentons pas. J'étais en mode "mais oui, tout à fait, le fondateur lui-même". (Par ailleurs, j'ai trop hâte qu'on détruise la réputation d'Yseult avec des vérités qui ne feront pas plaisir à entendre.)
→ "Je… Je ne suis pas l’enfant naturel des Asuka. Je suis l’une des nombreuses copies d’Yseult. Il paraît qu’il y en a eu des dizaines comme moi. Mes… parents ne m’ont jamais apprécié à cause de cela, je suis juste un poids mort, et ça a empiré à la disparition de Lilian, lorsque je suis devenu l’héritier officiel. Cela n’aurait jamais dû advenir." WHAAAAAAAAT. Ça, c'est de la révélation. UN CLONE. Un clone d'Yseult, qui plus est. Ça va pas être la même quand on va apprendre la vérité sur Yseult (t'as vu comment je suis convaincue de ce plot twist ? S'il existe pas, je vais être en mode "non mais voilà, c'était pour voir si tu suivais"). Alors pourquoi l'expression "un poids mort" ? Ça veut dire pas dire quelqu'un qui sert à rien ? Alors que lui il sert à purifier du coup, non ? Est-ce qu'ils le détestent parce que ce n'est pas leur enfant biologique ou parce qu'il n'est pas tout à fait... biologique ? (Je ne trouve pas d'autre terme pour exprimer la différence entre humain et clone.) Est-ce qu'ils sont clonophobes ?
→ "Ce type de motifs appairait parfois" apparaît
→ OKAY LE SWAG TOUTES CES NOUVELLES INFOS ! Je suis hypra réjouie du motif qui vient s'inscrire dans un dessin plus grand, de la précocité d'Ariane, de sa mise à tabac par Erika et de la conversation sur les Tandems avec Nick. Ça marche bien, c'est rythmé, on s'en prend plein la figure, et les nouvelles infos s'inscrivent bien dans ton lore.
→ Deux mille ans après, je me fais soudain la réflexion qu'il y a tout plein de noms à sonorité japonaise dans la hiérarchie des Lames de Sang. Est-ce qu'on est dans une ville au Japon ?
"Même une fois qu'elle est réintégrée avec sa mission-test de l'écolo, Ariane continue de vivre là-haut ? Pourquoi ? Est-ce que les autres Lames en Tandems vivent ailleurs que sur la base ?"
Alors, avoir un appart partagé avec son Tandem, c'est normal, mais pour des courts moments, des passages pour la purification, bref, pas pour vraiment habiter. Là, effectivement, Ari devrait réintégrer une base pour les personnes dans son cas, mais euh... ~les facilités de scénariooooos~
En vrai, il faudrait clairement modifier ça. Le fonctionnement de la mafia est arrivé en cours, de route, mais là c'est un gros souci et c'est pas trop justifiable à partir du moment où Ari est en état de faire des allers retours ^^" Merci pour avoir soulevé le souci.
Et non, tu ne m'avais pas parlé de ta Théorie des Majuscules ( :p ), mais c'est très vrai ='D Après, je suis peut-être un peu bizarre, mais j'y trouve surtout un intérêt esthétique ^^'
Je note pour toutes les virgules, j'ai tendance à les mettre de manière aléatoire x) (Enfin, je fais ça à l'oreille, mais vu comment Seja râle, mon oreille doit être cassée)
Yup, les révélations sur Yseult piquent un peu plus :p Et les clones sont mal vus pour plusieurs raisons. Déjà, ils sont imposés parce que les parents ont pas réussi à faire assez d'enfants, donc bon, c'est un peu leur mettre sous le nez "vous avez échoué à faire des gamins". Et ya vraiment beaucoup le côté "Les clones ne sont que des outils, des trucs qui servent à compenser un manque de natalité, mais ce ne sont pas de vrais individus avec une sensibilité, juste des outils". Et ya aussi dans le cas de Lumi que Yseult a TRES mauvaise réputation chez les Palla qui sont un minimum informés.
Contente que toutes les nouvelles infos te plaisent et que ça fasse pas trop ^^ Pour les noms des grades, ce sont effectivement des noms de types de lames en japonais, c'était juste pour avoir des noms qui avaient un sens mais qui soit pas genre "épée, dague ou autre". Donc non, pas spécialement une ville japonaise, mais vraiment une ville avec pas mal d'influence de plusieurs endroits à la base ^^ (Même si en vrai pas mal d'inspiration de Tokyo par goût personnel, même si ça a pas forcément de signification).
C'est un ressenti très subjectif. J'espère que tu ne le prends pas mal. S'il faut, je suis à côté de la plaque :)
Au plaisir de lire la suite quand meme hein :)
La repartie des personnages est toujours aussi bonne et j'ai souvent souri en lisant les répliques d'Ariane. Notamment sa réflexion sur les parties du corps qu'elle aimerait leur montrer.si jamais les volutes y apparaissaient ;) Erika a toujours autant la classe et derrière ces airs de dures, je suis sûr qu'elle éprouve beaucoup de tendresse pour Ari...
Au plaisir de lire.la suite. Hâte de connaître la vérité sur toutes ces brumes.
T'inquiète pas, je ne t'ai pas trouvé trop sec ;) Tu as le droit d'avoir ton avis et je l'ai même trouvé très intéressant ! En fait, dans la première version, toute cette partie 2 allait beaucoup plus vite, il y avait moins de chapitre, et du coup, en terme de rythme, on rentrait plus vite dans le vif du sujet, mais j'avais moins le temps de développer l'entraînement et le Tandem. En fait, avec cette histoire, j'ai vachement du mal à doser le rythme, donc les retours dessus m'intéressent ^^ Avec tes premiers commentaires sur cette partie, j'aurai eu tendance à avoir ajouter un chapitre plus au début, quand c'était encore très tendu entre Ari et Lumi pour que ça n'aille pas trop vite, mais du coup, ça ralentit encore plus le rythme globale. Bref, j'ai du mal à me décider ^^"
Merci beaucoup pour tes retours ! =D