Chapitre 11 : Départ du Quai

Un, deux, un deux. Tape, tape, tape, tape. Tel était le bruit des pas des deux hommes marchants. Un étant plus en avant, son long manteau noir virevoltant par moment avec les quelques coups de vent. L’autre regardant le sol et les pieds du premier, s’amusant à compter le rythme de chacun de ces pas. Un voulait retourner rapidement au navire tandis que l’autre ne voulait pas, sachant très bien qu’il risque de ne pas très bien s’en sortir sans égratignure cette fois. Il le savait, il le ressentait.

Rapidement, ils arrivèrent de nouveau en ville. Endroit que le plus jeune à fuie afin de s’échapper, ce qui s’est avéré être pire qu’un échec. C’était une véritable catastrophe. Des gens, des Hommes avaient perdu la vie et tout ça pour quoi ? Un savoir, des cryptogrammes…en y repensant se disait Morgan s’il venait à mourir plus personne ne pourrait plus jamais atteindre ce trésor, ce collier…

-Morgan !!

-Hein ?!

-Avance, je n’ai pas la journée pour retourner au navire.

Mais d’un autre côté, il se retrouve lier à cet homme quelque peu bipolaire. Tout ça à cause de son statut, celui de capitaine. Un homme qui se veut froid voir glacial et qui fait peur. Mais dans le fond, il est quelqu’un d’aimant, cette bonté est cachée par les enseignements de son père. Il y a peu, il l’avait vu, cet homme près à se battre corps et âme pour le protéger lui. La clé d’un lourd secret enfouit par la Buse lui-même. Alors c’est pour cette personne-là que le plus jeune décida de continuer et espérait qu’un jour, il resterait.

-Oui pardon.

Le capitaine hocha la tête et ils continuèrent leur route vers le Liberty. Sur cette route, Morgan tourna la tête en entendant de forts bruits. Il fut surpris de tomber sur un bar où plusieurs matelots y buvaient jusqu’à plus soif. Il y en avait même certains qu’il avait vus sur le navire quand il s’était fait repêcher. Il s’arrêta de nouveau en voyant ce spectacle, ce que remarqua William, qui s’apprêtait à lui grogner dessus quand le plus jeune le précéda avec ses paroles.

-Pourquoi tu n’es pas ainsi ?

-De quoi tu parles ?

Le châtain lui montra du bout du doigt les pirates dans le bar, où il remarqua que certains étaient les siens. Il soupira en réponse au jeune.

-On dit que les pirates font que de boire.

-D’où tu tiens ça ?

-Des livres.

-Sache gamin que tout ce qu’il y a dans les livres n’est pas vrai. Il y a quelque chose qui s’appelle des histoires.

-Tu ne me feras pas la leçon sur les histoires. Mais de mon point de vue, je pense que si tu n’es pas comme les autres « pirates » se serai parce qu’au fond, tu rejettes ce côté de toi. Cependant comme ‘est la toute dernière chose qui te reste de tes parents tu-

Avant même que le châtain n’eut fini sa phrase William le gifla avec force, tellement qu’il en fini allonger au sol, une main sur sa joue gauche. Le capitaine lui toujours sur ses deux jambes à le regarder de haut avec ses yeux noir et froid.

-Ne te crois pas plus malin Iros. Tu ne sais rien. Alors arrête de prendre les gens de haut et contemple ta place hiérarchique d’où tu es. Car c’est là qu’elle se trouve et pas au-dessus de moi. Tu es peut-être haut sur patte, mais avec rien dans la valeur et dans la tête vue le nombre de bêtises que tu es capable de sortir à la seconde.

Morgan était terrifié par le ton qu’il employait à cet instant, si son corps avait pu, il aurait tremblé de toute part. Toujours sous sa colère, William dicta sa punition face au jeune toujours au sol. Il sera convié à sa nouvelle demeure qui est de nouveau la cellule du navire et qu’il n’aura aucune visite si ce n’est Marin pour seulement et à bien insisté sur le seulement pour lui apporter à boire et lui remmené son récipient. Sous son impuissance, le châtain baissa la tête et acquiesça étant de nouveau triste par ce changement de comportement qu’il n’aimait pas tant.

Le capitaine lui tira le bras et continua jusqu’au navire où certain s’attelait à ranger les provisions dans la soute. Le brun cria le nom du blondinet qui arriva en courant. Dès qu’il fut à portée William jeta Morgan sur le blond qui ne comprit pas. Son capitaine lui expliqua rapidement qu’il devait l’emmener en cellule et qu’il n’avait droit à aucune visite et que seul lui devait lui apporter à boire et lui reprendre son contenant pour le remplir. Mais également qu’il n’y avait aucune discussion à entrevoir.

Marin obéit à son capitaine et conduit Morgan en bas où se trouvaient les cellules. Endroits qu’il commençait à connaître. Mais ce que voulait par-dessus tout, c’était connaître ce jeune blond lui-même ayant été repêché. Alors il commença à lui poser des questions discrètement.

-Arrête Morgan je n’ai pas le droit de te parler, les ordres sont les ordres.

-Je sais, mais bon, je ne te connais pas beaucoup appart sur le fait que tu es en gros l’esclave de Christian.

Marin ferma la porte de la cellule au même moment en ayant la tête basse.

-Ça va Marin ?

-Euh oui…ce n’est juste pas la vie que je m’étais imaginé.

-Et qu’avais-tu imaginé ?

-Oh et bien je… »

De son côté, William était intérieurement fou de rage avait les derniers évènements. Se fut tel qu’il en claqua par deux fois la porte de sa cabine. Il commença alors par tourner en rond tout en réfléchissant. Pendant cette dernière, on frappa à sa porte. Il cracha d’abord une insulte en ayant bien précisé avant de ne pas vouloir être dérangé. Mais celui derrière n’en n’eut que faire et ouvrit la porte.


 

Le brun prêt à s’énerver contre cet idiot venu le dérangé fut étonné de trouver Christian à l’entrée. Mais c’est toujours avec colère cependant avec un peu d’intrigue qu’il prononça les mots suivants :

-Quelque-ce que tu veux Christian. J’ai dit que je ne voulais pas être dérangé.

-Je m’en excuse capitaine, mais je viens prévenir que tout est chargé et que nous sommes prêts à partir.

-Bien. Faites voile ! On quitte cet endroit de malheur !

-Tout de suite capitaine.

Le second acquiesce et quitta la pièce en fermant la porte derrière lui, calmement. Laissant ainsi le brun dans sa profonde réflexion de ce qu’il s’est passé sur cette île et qui le trouble. Au même instant, deux jeunes hommes rigolèrent ensemble en essayant d’être discret étant au niveau des cellules.

-Ah oui en effets ce n’est pas la même chose, mais je suis impressionné que tu aimes autant les livre. Mais je suis navré que tu ais fait naufrage.

-Ouais, mais je suis encore vivant, j’étais juste avide de nouvelle culture, histoire. Mais même ici, j’en apprends. Même si…

-Tu dois faire sacrifice de ton corps.

-Oui, même si je dois faire ça…

Murmura-t-il. Christian débarqua au même moment et criant sur Marin.

-Marin tu n’as toujours pas fini avec lui ! Tu n’as pas le droit de lui parler !

-Non… la serrure bloquait mais c’est bon maintenant.

-Bien vient ici alors, c’est l’heure.

Le jeune blond eut comme un frisson, de dégoût ce qui devait être sûr. Christian partit, mais Marin lui savait qu’il devait le suivre alors il commença à avancer. Morgan lui passa le bras à travers des barreaux et attrapa celui du blondinet. Il se retourna en sentant cette pression et ne comprit pas. Mais le châtain ouvrit la bouche et fut quelque peu émue de la phrase qui en sortie.

-Ne t’inquiète pas, je trouverais un moyen de te sortir de cet enfer.

Il desserra sa prise et Marin parti pour rejoindre son maître et le châtain ne voulait pas imaginer ce qu’il endurait. Ce qui était sûr, c’était qu’il trouverait un moyen pour le sortir de là. Quoi qu’il en coût, il méritait de nouveau le bonheur, celui de vivre libre. Tel était sa philosophie. Née de l’histoire de Calypso.

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