Chapitre 11 : Le lieu de la seconde vie
Venzald
– Ici, ça devrait faire l’affaire.
Un long soupir de soulagement se fit entendre derrière le prince quand il talonna sa monture pour parcourir les quelques pas jusqu’à l’abri rocheux où il avait décidé d’installer le camp. Son grand-père mit pied à terre avec force grognements et autant de souplesse qu’un mannequin de bois, puis il se massa longuement les reins en se dépliant avec précaution. Quant à Ensgarde, elle resta immobile sur sa selle, contemplant le paysage d’un regard hargneux dont l’intensité redoubla lorsque Venzald s’avança vers elle.
– Auriez-vous… besoin d’assistance pour descendre ?
Elle souffla par le nez comme un cornillon furieux avant d’acquiescer à contrecœur. Le garçon la connaissait suffisamment pour saisir que demander de l’aide la torturait davantage que les douleurs physiques. Tandis qu’elle passait la jambe par-dessus la croupe pour se laisser glisser à terre, il s’efforça de la soutenir sans rendre la situation plus humiliante encore, mais manqua lâcher une exclamation de surprise lorsque le poids de la rebouteuse se déporta sur son épaule. Un coup d’œil noir l’en dissuada et clôtura l’évènement. Il prit en charge la plus grande partie de l’installation du campement qui s’accomplissait à présent de manière presque automatique.
Une fois leur ration avalée en silence autour du feu — la fatigue décourageait les conversations —, Venzald s’accorda un instant pour faire le point sur leur progression. Ils avaient quitté le village des espérites une lune auparavant. Ils avaient rattrapé la route d’Albérac et d’Alix et suivaient leurs pas depuis longtemps. Malgré le train soutenu qu’ils menaient, le prince n’avait aucune certitude sur le délai qu’il leur faudrait pour les rejoindre. Pourtant, il lui tardait de les revoir. Il ne regrettait pas son détour — son pouvoir de devineur lui servirait un jour où l’autre, il en était toujours persuadé —, mais la façon dont ils s’étaient quittés lui avait laissé un goût amer. Avait-il abusé de sa position ? Albérac avait assumé le commandement quand il en était lui-même incapable, il les avait emmenés loin de la menace des pélégris. Pourquoi Venzald avait-il douté de son avis, cette fois-là, au point de brandir sous le nez de l’aventurier la carte de l’allégeance qu’il lui devait ? Et qu’est-ce qui expliquait qu’Albérac ait désobéi ? Ne lui accordait-il aucune légitimité ? Il ne lui en voulait plus, cependant, et il espérait de tout cœur que ce serait réciproque.
Quant à Alix, son choix laissait toujours le garçon interdit. Comme ses sœurs, comme Themerid et lui, elle était très attachée à leur ancien précepteur, mais à ce point…
– Où est-ce qu’ils peuvent se trouver en ce moment ? demanda soudain Pique-Cerle.
Leurs pensées avaient dû suivre le même cheminement.
– Ils ont probablement moins de neige que nous, remarqua Ensgarde en resserrant sa fourrure autour d’elle.
– Nous allons vers le sud et le printemps arrive, la rassura Venzald. Le froid ne nous torturera plus très longtemps. Il fait déjà bien plus doux que chez les espérites.
– Tant mieux. À faire dormir mes vieux os par des nuits pareilles, il y aura un matin où je ne me relèverai pas.
– Oh ! Taisez-vous donc ! s’écria le pêcheur avec une mine exagérément soucieuse. Vous allez nous porter la malchance avec vos bêtises !
Ils sourirent tous les trois, mais Venzald avez entendu la prédiction, même ironique, de la rebouteuse.
– Est-ce que vous voulez ralentir le rythme ? demanda Venzald en hésitant.
– Non.
La réponse à deux voix ne s’était pas fait attendre.
– Ça me plairait quand même bien de savoir comment la petite et le seigneur Albérac s’en sortent, ajouta Pique-Cerle. Pas vous, mère Ensgarde ? Vous l’aimez bien, cette gamine, n’est-ce pas ?
La guérisseuse hocha la tête avec une drôle de moue qui adoucit vaguement son visage renfrogné.
– J’apprécie les gens qui me surprennent. Ils sont rares et pourtant, Alix m’a souvent étonnée. À commencer par son départ avec Albérac, d’ailleurs.
– Et lui, alors ? s’exclama le vieil homme. Je comprends toujours pas ce qui lui a pris…
– Je m’attendais à quelque chose comme ça, répondit Ensgarde, rêveuse. Il garde beaucoup de secrets…
Le prince se figea.
– Que voulez-vous dire ? Albérac est l’homme le plus droit que je connaisse.
– Je ne dis pas qu’il faille s’en méfier. J’ai simplement noté qu’il ne parle jamais de son passé.
– Si, voyons ! À Arc-Ansange, il nous racontait très souvent ses aventures sur ce continent.
– Mais avant ça ? Comment en est-il venu à entreprendre ces voyages ? Et sa jeunesse ? A-t-il des frères ? Des sœurs ? Il m’a dit un jour qu’il avait grandi dans le royaume de Marmane, mais il n’a pas la moindre trace d’accent.
Venzald ne répondit pas. Ensgarde avait raison : pour autant qu’il s’en souvenait, le maître d’étude n’avait jamais donné aucun indice sur l’endroit où il avait vécu son enfance ni sur son entourage.
– Peut-être faut-il simplement y voir de la discrétion. Il n’aime pas parler de lui.
La rebouteuse s’empara d’un bâton et fourragea un instant dans le feu.
– Je ne suis pas experte, mais Albérac m’a toujours semblé un curieux patronyme. D’autant que j’ai connu un homme qui avait habité un village du même nom, dans la province d’Orityne.
– Eh bien voilà ! Sa famille en est sans doute originaire !
– C’est possible… Cependant, il est intéressant de noter qu’en patois de là-bas, le mot vient de « be », la vie. La syllabe « al » marque la répétition, tandis que « rac » veut dire « pierre » ou « endroit » – beaucoup de villages portent des noms terminant par ces lettres. Donc, Albérac signifie littéralement « le lieu de la seconde vie ».
Le prince avait encore les paroles d’Ensgarde à l’esprit alors qu’il montait la garde près du feu en tentant de faire abstraction des ronflements de ses compagnons. Malgré ses doutes, la guérisseuse semblait continuer à accorder sa confiance au précepteur. Mais si elle se trompait ? Alix était-elle en danger, avec lui ?
Si seulement il avait pu les voir ! Lorsqu’il avait quitté les espérites, il réussissait à communiquer par la pensée et à lire dans les esprits. Cependant, Tamen Back lui avait bien expliqué que les visions constituaient la branche la plus complexe du pouvoir. La plupart des devineurs n’y parvenaient jamais et les autres ne les contrôlaient pas forcément. Ceux qui voyaient l’avenir sur commande étaient l’exception. Il n’avait aucune chance de réussir.
– Je sais ce que tu essaies de faire, petit.
Pique-Cerle s’était redressé sur sa couche et le scrutait avec un sérieux qu’il n’arborait pas très souvent.
– Ce serait vraiment bien de voir comment ils vont.
– Depuis que j’arrive à utiliser mon pouvoir, j’ai tenté de nombreuses fois de lancer mon esprit vers Terce pour contempler le visage de mon frère, en vain. Je crois que c’est trop difficile pour moi.
Le pêcheur réfléchit un instant en regardant les flammes.
– Peut-être que ça marche pas parce que Themerid est trop loin ? suggéra-t-il. Mais Alix et Albérac, ils se trouvent plus près de nous… Moi, je sens que tu peux y arriver. Tu es capable de grandes choses.
La ferveur brillait dans ses yeux d’un éclat qui s’ajoutait à celui du feu de camp. Il croyait vraiment à ce qu’il disait, ce n’étaient pas seulement des encouragements. Pour lui faire plaisir — et parce que sa confiance l’avait un peu contaminé —, Venzald tenta d’oublier la clairière enneigée où ils campaient, ses muscles fatigués, les ronflements d’Ensgarde, pour ne penser qu’à Alix. Ses éclats de rire, ses cheveux de feu, son courage… Où se trouvait-elle ?
L’image apparut si soudainement qu’elle faillit lui arracher un cri. D’autant qu’il ne voyait pas la jeune fille, mais le maître d’étude, occupé à filtrer un liquide fumant, agenouillé devant le foyer central d’une pièce aux murs de terre séchée. À la lueur du feu, son visage paraissait préoccupé, mais il n’en aurait pas juré : la vision était floue, papillotante. Un sifflement pénible gênait son audition tandis qu’une douleur lancinante lui serrait la poitrine. Il avait si chaud qu’il sentit la transpiration mouiller ses vêtements en un instant. Albérac se redressa en tenant le bol rempli de sa préparation, puis avança vers lui. De plus près, l’angoisse qui lui tirait les traits ne laissait plus de doutes. Il se pencha pour approcher l’écuelle de la bouche de Venzald en plissant ses yeux cernés de noir.
– Buvez. Doucement.
Il sentit la potion chaude descendre dans sa gorge enflée. Il était épuisé, lourd, moite. Ses paupières se fermèrent et il ne vit plus rien, mais la voix fatiguée d’Albérac parvint encore à ses oreilles, assourdie comme s’il parlait pour lui-même.
– Je vous en prie, réagissez. Cette plante est mon dernier espoir pour faire baisser votre fièvre.
Devant Venzald, le feu de camp réapparut. Il se leva d’un bond.
– Alix est mourante ! En route !
***
Albérac
L’aventurier écartait frénétiquement les buissons bas qui moutonnaient sur le plateau. Depuis plus de dix jours qu’il cueillait cette plante pour en fabriquer des potions, il devait parcourir de plus en plus de distance pour la trouver. S’éloigner d’Alix aussi longtemps lui mettait les nerfs en pelote. Heureusement, les habitants du village où ils avaient trouvé refuge en quittant Zarbal Cadim leur avaient non seulement attribué une petite case, mais ils se proposaient volontiers pour veiller la jeune malade lorsqu’Albérac devait sortir.
Il avait cherché plusieurs jours avant de trouver une essence pour faire baisser la fièvre, grâce à ses connaissances et aux conseils de leurs hôtes. Jusqu’à ce qu’il y parvienne, il avait cru perdre plusieurs fois sa protégée. Elle ne reprenait que rarement conscience, terrassée par un mal qui attaquait sa gorge et ses poumons, provoquait des quintes de toux, des nausées, et transformait tantôt son corps en glace, tantôt en braise. En s’endormant un soir à son chevet, la main contre sa joue, il avait rêvé qu’on lui brûlait les doigts au fer rouge. Au pic de la crise, de violents spasmes l’avaient secouée par intermittence pendant deux jours, sans qu’il puisse rien y faire. Il l’avait veillé sans relâche des heures durant, baignant sa peau de linges humides, contenant ses mouvements torturés, s’attendant avec terreur à la voir succomber, les yeux écarquillés par la souffrance et les muscles tétanisés.
Ces heures noires étaient heureusement révolues puisque la tisane qu’il lui donnait à boire maintenait à présent sa température à un niveau plus raisonnable. Elle n’avait pas éradiqué le mal, cependant. Toujours trop faible pour tenir debout, Alix forçait pour faire entrer l’air dans ses poumons et s’alimentait très peu à cause de sa gorge gonflée. Combien de temps parviendrait-il à la préserver ? Il ne souhaitait plus qu’une chose : l’arrivée d’Ensgarde. Encore faudrait-il que la guérisseuse, le prince et Pique-Cerle aient l’idée de faire étape au village, ce dont il n’aurait pas juré. Il comptait sur les courbatures des deux vieux pour convaincre Venzald qu’ils avaient besoin de repos quand ils auraient passé les marais.
Il dénicha enfin les longues feuilles dentelées, reconnaissables à leurs veinures violettes qui expliquaient pourquoi les autochtones avaient nommé la plante « sang pourpre », préleva toutes celles qu’il voyait, puis rebroussa chemin au pas de course. À son retour, Alix lui sourit. Elle était à demi assise et semblait un peu moins pâle que lorsqu’il l’avait laissée. Tandis que l’aventurier mettait les plantes à infuser, elle continua à l’observer de ses yeux fatigués sans sombrer dans le sommeil agité qui s’emparait d’elle la plupart du temps. Fallait-il en déduire qu’elle allait mieux ? Albérac ne voulait pas crier victoire trop vite, mais ne put s’empêcher de lui sourire en retour lorsqu’il s’approcha d’elle.
– Comment vous sentez-vous ?
– Bien, articula-t-elle dans un souffle.
Elle posa sa main sur la sienne.
– La femme qui m’a veillée quand vous étiez parti m’a dit tout ce que vous faisiez pour moi.
– Je ferai encore bien plus, n’en doutez pas.
Elle poussa un soupir de contentement en entendant sa réponse. Il nota dans ses yeux un éclat qu’il n’y avait jamais vu. Cela lui rappelait quelque chose sans qu’il parvienne à savoir quoi. Son instinct lui disait que ça n’avait aucun rapport avec la maladie, pourtant cette lueur lui semblait déplacée, sur Alix.
– Alors… vous aussi ? demanda-t-elle fébrilement.
– Moi aussi… quoi ?
– Vous m’aimez.
Bouche ouverte sous l’effet de la surprise, Albérac ne parvint à trouver aucune réponse. Il se contenta donc de la dévisager, le visage figé en une mimique sûrement ridicule.
– J’en suis si soulagée, poursuivit l’adolescente que ce silence ne semblait pas rebuter. C’est vrai que vous m’avez connue très jeune et j’avais tellement peur que vous ne voyiez en moi que la fillette capricieuse que j’étais quand vous êtes arrivé à Arc-Ansange. Mais personne ne se donne autant de mal pour une ancienne élève.
Elle resserra ses doigts sur sa main sans le quitter des yeux.
– Je brûle de vous le dire depuis que nous sommes seuls. Mais peut-être aviez-vous deviné que c’est pour cette raison que je suis partie avec vous ? Je vous ai toujours admiré. Vos voyages, votre vie, votre intelligence, votre courage… Tout ! Mais maintenant que je suis assez grande, je ne vous aime plus comme une petite fille. Je ne me lasse pas de vous regarder ; vous êtes beau ! Ni de vous écouter. Même vos silences me plaisent. Le soir quand nous campons, je rêve de me blottir contre vous. J’ai envie… de me tenir nue contre vous, caresser votre peau. Je veux être à vous, je vous aime !
Elle illustra sa conclusion en jetant les deux bras autour de son cou avec une vivacité rassurante quant à son état, et colla maladroitement sa bouche contre la sienne. Encore plus que sa déclaration, ce geste acheva d’annihiler toute pensée cohérente chez le précepteur, à l’exception du « Oh, ciel ! » qui lui envahissait la tête. Enfin, il attrapa les bras amaigris pour repousser doucement la jeune fille, la forçant à se recoucher. Lorsqu’il osa de nouveau croiser le regard vert, il comprit ce qu’il y avait détecté : l’amour d’une femme décuplé par la ferveur de l’enfance. Sans filtre, sans pudeur, elle lui livrait son cœur — et son corps, apparemment ! se rappela-t-il en frissonnant — comme elle aurait dévoilé à une camarade le contenu de sa malle aux trésors avec la certitude qu’elles resteraient amies pour toujours. Encore maintenant, l’adoration qu’il lisait dans ses yeux était teintée d’un désir qu’il n’aurait jamais voulu y voir.
– Oh, Alix, murmura-t-il. Je vous aime, en effet, infiniment plus qu’un précepteur aime une ancienne élève. Pourtant, au risque de vous décevoir, peut-être même de vous perdre, je n’éprouve pas pour vous d’attirance amoureuse. Je connais votre âge et j’ai vu émerger toutes vos merveilleuses qualités, notamment celles qui nous sont si utiles dans notre aventure. Je suis si fier de vous ! Certes, vous avez grandi, j’en ai conscience ; je vous regarde chaque jour devenir une femme. Et cependant, vous avez raison, vous resterez toujours à mes yeux la petite fille aux tresses rousses qui talonnait son poney en pestant pour ne pas se laisser distancer par ses aînés. Je vous aime… comme un père ou un oncle. Mais pas comme un amant.
Alix ne souriait plus du tout à présent. Son expression n’aurait pas été différente s’il venait de la gifler. Il avait honte de lui infliger ce qu’elle considérait sûrement comme une humiliation. Pourtant, il ne lui avait pas menti : il éprouvait pour elle une immense affection dont il prenait tout juste conscience.
– C’est ce que j’ai à vous offrir. Je n’ai jamais dit ces mots à personne. Même si ce n’est pas ce que vous vouliez entendre, j’espère qu’un jour, vous les apprécierez.
D’énormes larmes coulaient sur les joues rougies de la jeune fille et son menton tremblait. Elle se tourna sur sa paillasse en lui montrant le dos, puis lança de sa voix éraillée :
– Laissez-moi seule, s’il vous plaît.
La suite du voyage risque de ne pas être simple, pensa l’aventurier.
De cela, il pouvait prendre son parti ; si Alix ne lui adressait plus la parole, si elle le détestait, il s’armerait de patience. Le sentiment de trahison s’atténuerait avec le temps, du moins voulait-il le croire.
Ce qui l’inquiéta beaucoup plus, en revanche, fut l’état de santé de la jeune fille qui redevint très préoccupant pendant la nuit. Aussi son soulagement fut-il intense quand, au matin, la porte s’écarta sur Venzald, Pique-Cerle, et surtout sur Ensgarde qui s’agenouilla aussitôt auprès de la malade.
***
Le manteau bleu
Il essuya le sang sur la lame, puis remit le couteau à sa ceinture. Il aurait pu épargner le bouchevreux, mais décidément, il détestait ces créatures. Même lorsqu’elles trahissaient leurs congénères à son profit. Celui-ci cumulait les défauts, en plus : il puait la peur et tremblait tellement que ses propos étaient à peine compréhensibles. Il en avait saisi assez, cependant, pour savoir que le prince se trouvait hors de portée.
Il reviendrait, c’était certain. Inutile d’envoyer des pélégris à sa poursuite. De toute façon, même s’ils attrapaient Venzald, ils ne pourraient pas le tuer. Certes, le second jumeau était trop diminué pour monter sur le trône et son état ne s’améliorait pas, mais la date de leur dix-sept ans approchait ; il ne fallait pas prendre de risque. D’ici là, la durée légale depuis la disparition de Baudry de Kelm serait écoulée et celui-ci serait — enfin ! — déclaré officiellement mort. Il n’aurait jamais cru devoir attendre aussi longtemps.
Il quitta la pièce en ordonnant à la sentinelle de se débarrasser du corps. Tandis qu’il rejoignait sa monture, il se souvint de la lettre qu’il avait reçue un peu plus tôt et l’extirpa une nouvelle fois de la poche de son manteau bleu en soupirant. Une société secrète au cœur même de Terce ? Encore une contrariété qu’il faudrait rapidement tuée dans l’œuf. Non qu’il y ait grand-chose à craindre de ces gens, mais l’Ordre s’acharnait sur le peuple avec tant d’ardeur, particulièrement dans la capitale, qu’il en faudrait bientôt très peu pour provoquer des soulèvements. Les actions d’éclat de quelques fous contre l’autorité pourraient mettre le feu aux poudres. D’autant que d’après la missive, un ministre serait soupçonné d’appartenir à cette organisation. Ce n’était pas bon pour l’image…
Il comprenait pourtant les tentatives de rébellion. Les règles imposées par le Haut-Savoir étaient exagérées. Lui-même n’adhérait pas à nombre d’entre elles, d’ailleurs. Il fermait les yeux, mais au fond, il sentait qu’autant de violence ne pouvait que finir par engendrer la révolte. Cela prendrait peut-être des années — à Marmane, le peuple courbait encore la nuque sous le joug depuis plus de vingt ans —, pourtant cela arriverait tôt ou tard. Quand il serait sur le trône, il devrait s’arranger pour ôter du pouvoir à l’Ordre et les écarter peu à peu pour régner seul.
Ah ! j'ai adoré ce passage du manteau bleu qui détaille un peu son rapport à l'ordre. L'hypothèse de Rachael sur Albérac / Baudri est vraiment très intéressante, j'avoue que je ne l'avais pas du tout envisagé mais ça paraît très crédible.
J'ai pas trop accroché à la déclaration d'Alix, pour moi elle sortait un peu de nulle part mais c'est personnel. C'est sûr que ça peut expliquer pourquoi elle a suivi Alberac mais ça reste un peu léger à mon goût.
"Donc, Albérac signifie littéralement « le lieu de la seconde vie »." stylé ^^
"D’ici là, la durée légale depuis la disparition de Baudry de Kelm" quoi ? mais dcp ce ne serait pas lui le manteau bleu^^ (ct un de mes 2 principaux suspects) mmhhhh (et sinon c'est Baudri avec un i ^^) Bon du coup mon suspect principal reste Lancel mais je suis loin d'être sûr de moi.
"qu’il faudrait rapidement tuée" -> tuer
Je frétille d'excitation avant de voir ta mystérieuse révélation ahah La dernière fois que tu avais fait ça c'était pour les jumeaux liés et cette révélation m'avait fait un sacré choc xD
Je ne commenterai pas l'hypothèse Albérac=Baudri (avec un i, en effet, j'ai dû faire l'erreur plusieurs fois dans la mesure où j'ai hésité entre les deux orthographes), mais à ce stade, plusieurs plumes l'ont émise.
Je comprends que tu n'aies pas trop accroché à la déclaration d'Alix. Elle n'apporte pas grand chose à l'intrigue mais ça m'amusait et je trouve que ça illustre le côté fantasque d'Alix (qui n'a pas eu beaucoup de focus jusqu'ici). Peut-être qu'Alix croit qu'elle est amoureuse d'Albérac mais qu'il s'agit en fait d'une autre sorte d'amour ? Ca illustre aussi la façon dont Albérac la perçoit, et à travers elle, tous ses anciens élèves. Bref, psychologiquement, ce n'est pas complètement gratuit, même si ce n'est pas indispensable. Et puis c'était un délire perso, ça m'a fait marrer d'écrire cette scène à laquelle, je pense, personne ne s'attendait. De l'avis d'autres plumes, c'est assez cohérent avec les deux persos (mais tu n'as pas l'air convaincu à ce sujet, si je comprends bien ?).
"Le lieu de la seconde vie", c'est vrai que ça donne un joli nom au chapitre :) Cette explication étymologique m'est venue en écrivant, mais elle tombait tellement bien que je l'ai gardée.
"mais dcp ce ne serait pas lui le manteau bleu^^ (ct un de mes 2 principaux suspects)" : ah mais rien ne dit que ce n'est pas Baudri lui-même qui veut faire officialiser sa propre mort... Je ne serai pas aussi catégorique à ta place ;)
"De l'avis d'autres plumes, c'est assez cohérent avec les deux persos (mais tu n'as pas l'air convaincu à ce sujet, si je comprends bien ?)." En vrai c'est l'idée n'est pas mauvaise mais je trouve que ça sortait un peu de nulle part (ce n'est que ma perception évidemment)
"ah mais rien ne dit que ce n'est pas Baudri lui-même qui veut faire officialiser sa propre mort..." Si c'avait été à l'oral en effet mais là on est dans ses pensées donc ça serait un peu étrange ?
Ouch ! La pauvre Alix voit tous ses espoirs déçus. Que d’acharnement sur elle. XD
Cela fait un moment que je pense qu’albérac est baudry de kelm. L’explication sur le nom qu’il porte est bien trouvée, et donne un joli nom au chapitre. OU alors c’est ce que tu veux nous faire croire…
Encore un bon chapitre, sans grandes avancées dans l’action mais avec un approfondissement des personnages. Et notre troupe se rejoint, il va y avoir de l’explication dans l’air.
Détails
mais Venzald avez entendu la prédiction : avait
Encore une contrariété qu’il faudrait rapidement tuée dans l’œuf : tuer
L'explication ethymologique est sortie au moment où j'écrivais le chapitre, c'était de l'impro, mais tant mieux si elle passe bien. Evidemment je ne commenterai pas ton hypothèse Albérac/Baudry de Kelm...
Il y a effectivement quelques chapitres côté Venzald qui font moyennement avancer l'intrigue. Il faut dire qu'il se passe plus de choses à Terce, du côté de Themerid. Or, avec mon alternance de chapitres, je me suis un peu coupée l'herbe sous le pied.
D'ailleurs, sans vouloir t'orienter, je pense que l'arc de Venzald est plus faible que celui de Themerid (surtout dans la partie 2, mais tu me diras).
Merci pour tes précieux commentaires, comme d'habitude ! J'espère que ta lecture te plaît, au moins.
Je ne m'attendais pas du tout à ça de la part d'Alix, tu as su me surprendre ! Voilà donc la raison pour laquelle elle a insisté pour le suivre lui et pour délaisser Venzald. Ça m'a surprise, mais ça fonctionne, c'est cohérent avec son caractère. C'est un moment un peu gênant pour ce pauvre Albérac... Espérons qu'Ensgarde saura remettre sur pied notre petite Alix.
Bon je n'ai rien à redire, c'était un très bon chapitre ! :)
Le fait qu'Albérac cache quelque chose, c'est indéniable. Comme je l'ai écrit dans une réponse précédente, j'avoue humblement que je n'avais pas du tout prévu l'analyse étymologique quand j'ai choisi son nom, donc j'ai tenté un truc qui semble convaincant. Ouf ! J'ai eu un peu l'impression de me raccrocher aux branches XD
Je sais que je joue beaucoup sur la corde de la frustration (j'espère que je n'en abuse pas), mais je promets que je n'ai pas gardé toutes les révélations pour la fin : il y en aura quelques unes avant, quand même ! Et des rebondissements qui devraient permettre de patienter ;)
Le crush d'Alix et surtout, la réponse d'Albérac, ça fait partie des passages que je trouve assez réussi, je l'avoue (minute d'autocongratulation XD). Je trouve que ça définit assez bien la personnalité d'Alix (qui va prendre de l'importance dans la suite).
Merci pour l'appréciation globale ♥
Pour le prochain chapitre, toi qui lis parfois les autres commentaires, je te suggère (après avoir lu le chapitre, bien sûr), de lire celui de Sorryf qui est épique ! J'avoue que j'avais beaucoup pensé à elle en écrivant le chapitre et son commentaire m'a provoqué un bon fou-rire... Il faut dire que (pour te teaser un peu, comme d'habitude), il y a un évènement assez majeur ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire si agréable à lire !
Le début avec Venzald me conforte dans ma théorie Albérac = Baudri. 2ème vie, tellement bien vu, ouaip.
Venzald, qui s'entraine même s'il échoue beaucoup... bon, il panique un peu en voyant Alix déjà mourante (enfin, je la vois surtout bien malade mais pas faux que sans médecins...).
Alix / Albérac. Oh la la :) Le pauvre ! Je me doutais d'un petit truc dans le genre, mais whaouh Alix se lâche ! La fièvre doit aider, ceci dit. Albérac est égal à lui-même et n'en profite pas, bon point.
Du coup, elle est logiquement vexée... mais, avec le temps, ça lui passera.
Ensgarde arrive à point nommé, ouf !
Et notre ami manteau bleu.... il déteste toujours autant les bouchevreux, il sait qu'il y avait des traitres et s'en est occupé... et il est aussi au courant pour la réunion. Tiens tiens.
On en apprend davantage sur tout le côté légal... il fallait donc attendre X années pour décider que Baudri soit mort (l'aurait-on sauvé en lui demandant de renoncer à son trône tiens ?), pour ensuite tuer les jumeaux pour récupérer le trône ? Mais il est qui ???
Ceci dit, après Baudri, c'est Lancel l'héritier... et comme lui, il n'adhère pas à toute la doctrine de l'ordre... tiens tiens... (mais si j'avais identifié Baudri grâce à Lancer ça ne colle pas, du coup....).
Mais y'a aussi des petites références à Marmane.... bon, à voir.
Plus j'avance, plus j'ai de réponses, et plus j'ai encore de questions :p
Pour le crush d'Alix, ça m'amusait de "jouer" avec le classique de l'élève qui tombe amoureux.se de son maître/mentor. Et comme tu dis, c'est accentué par les situations extrêmes qu'ils vivent et par la fièvre :) Mais du coup, ça explique qu'elle soit partie avec lui au lieu de suivre Venzald.
Le manteau bleu... tiens, c'est vrai que j'avais zappé ça, qu'il était au courant pour la résistance. Finalement, je n'en ai pas fait grand chose. De toute façon, je reverrai globalement toutes les interventions du manteau bleu parce que je pense que je peux beaucoup mieux l'utiliser et mieux répartir ses pov pour entretenir le suspense.
En effet, la fameuse Loi Régalienne prend beaucoup d'importance. Parce qu'au final, c'est la clé qui permettra de tout comprendre, mais c'est une clé très complexe, tu l'as vu par la suite. En plus leur copain légaliste les lâche en cours de route XD (pauvre vieux).
"Plus j'avance, plus j'ai de réponses, et plus j'ai encore de questions :p" : tant mieux ;) Ceci dit, je le répète, tu as souvent de bonnes intuitions ! Ce qui me va bien aussi parce que ça me permet de valider la cohérence de mes indices. Le jeu étant de ne pas tout donner au lecteur, mais de ne jamais lui mentir !
Alberac est.... Baudri de kelm !!!! Mais oui ça serait logique. Le fait de prendre un nouveau départ après que son frère ait refusé de le suivre... Mais oui je suis sûre !!!
Par contre je sèche toujours sur le manteau bleu... Je suis pourtant certaine que tu as bien laissé des indices mais je ne trouve pas...
Serait ce le père des sœurs ?
Court, ce chapitre ? Seulement en comparaison avec les autres ! En plus il me gâte, trois pdvs avec pleins de progressions, notamment au niveau des relations entre les persos et d'accroissement des mystères (tellement de moments où la musique "tin tin tiiiin" serait appropriée!). Mine de rien il y a pas mal d'humour en plus : entre Ensgarde, Albérac qui "compte sur les courbatures des vieux", ... j'ai trouvé le chapitre très équilibré et dynamique, tu joues bien sur les différents registres et les va-et-vient entre eux sont fluides.
Je n'ai pas grand-chose à dire, en fait, c'est trop bien écrit. J'ai particulièrement apprécié ton soin des verbes. du coup au lieu d'etre constructive je vais faire un comm de fangirl :
Je n'avais pas vu venir la fascination d'Alix pour Albérac, mais c'est très crédible, je trouve. Vu son intrépidité, ça me semble cohérent qu'elle ait développé une amourette pour Albérac, d'autant plus que c'est quand même assez commun de tomber amoureux de ses profs quand on est ado (j'ai une chère pensée pour cette personne de ma classe amoureuse de notre prof d'histoire géo qui pourtant n'était vraiment pas très glam... enfin bref). Cependant sa tirade est vraiment... je sais pas. Elle m'a fait rire tellement elle est too much (mais je pense que c'est fait exprès (pas qu'elle me fasse rire, mais qu'elle soit too much)) et même son audace est surprenante, j'ai trouvé intéressant qu'elle parle de nudité et, j'en déduis, de relation sexuelle.
J'espère par contre que ça ne va pas faire d'énormes scissions dans le groupe, qu'Alix ne va pas virer du côté obscur de la force par déception/humiliation et faire de grosses conneries (pardon pour le terme).
Je commence à soupçonner le frère de Baudry (c'est bien celui qui est capitaine des pélégris de Terce ou je recommence encore à me croiser les neurones?) d^'etre le manteau bleu, et je ne veux pas y croire. Mais je sens que le frère, qui fait un peu du charme à Elvire, est très louche (bien que j'ai envie de l'apprécier). Le manteau bleu me semble trop cruel et froid pour être lui (ou plutôt ,je n'ai pas envie que le frère de Baudry qui est assez intelligent pour apprendre à une jeune femme à se servir d'une épée puisse être aussi cruel et froid, d'où mon espoir résiduel que ce ne soit pas le manteau bleu).
Pendant un instant j'ai cru que le manteau bleu avait tué les bouchevreux du village que venaient de quitter Venzald&co, mais au bout de quelques phrases je me suis dit que ça ne semblait pas cohérent : il est bien à Terce?
"en se dépliant avec précaution" --> avec un s les précautions, non ? c'est rare de n'en prendre qu'une
"’apprécie les gens qui me surprennent. Ils sont rares et pourtant, Alix m’a souvent étonnée." --> enchaînement peu logique, au niveau du sens ça effectue une boucle (la phrase 1 sous entend déjà qu'Alix l'étonne)
"qu’il faudrait rapidement tuée dans l’œuf"--> tuer
En résumé : je vais aller toucher du bois parce que tout le chapitre me donne envie de me rouler sur du plancher tellement tu sous-entends des trucs pour la suite qui me font peur.
La suiiiiiiiite ! Sinon pas de bisous !
Alors en effet, j'ai essayé d'être un peu drôle, pour changer. Au départ, c'est un peu pour ça que j'avais embarqué Pique-Cerle dans l'aventure, mais finalement j'ai du mal à le mettre en scène. Quand je peux, j'essaye parce que y en a marre de faire que des trucs tristes !
Oui, j'ai mis le paquet sur la tirade d'Alix, puisque je dis ensuite qu'elle lui offre tout. Et puis, elle est comme ça Alix : elle fait pas les choses à moitié. C'est aussi pour ça qu'elle parle de se mettre nue contre lui (alors qu'elle ne mesure peut-être pas exactement), parce qu'elle veut lui prouver qu'elle est grande. C'est trop too much ou ça passe ?
Jowie a fait la même hypothèse que toi sur Lancel = manteau bleu. Je ne dirai rien évidemment, même sous la torture...
Le manteau bleu est-il à Terce ou pas... pourquoi crois-tu que j'ai mis un de ses pov dans un chapitre Themerid et l'autre dans un chapitre Venzald ? Pour semer le doute, bien sûr. Donc, je ne te répondrai pas :P Mais il n'a pas tué tout un village, en tout cas, il en a tué un seul, c'est déjà pas mal.
Merci pour les coquilles !
Ah bon, qu'est-ce que je sous-entends, pour la suite, qui te fait peur ? Tu veux dire, Alix qui va virer du côté obscur et le manteau bleu qui est Lancel de Kelm ?
Moi je suis sympa alors je t'en fais des bisouuuuuuus. Merci pour ta lecture et ton comm !
Je pense que ça passe pour la tirade d'Alix. Ce qui fait un peu bizarre c'est que c'est la seule qu'on connaît le moins, finalement, alors on ne sait pas trop à quoi s'attendre, alors ma réaction a été un peu en mode "okay, d'accord, tu es comme ça", mais comme je le disais ça me paraît crédible (à voir après si d'autres divergent de mon avis).
Oui le fait que tu ne parles que 'un bouchevreux tué ça m'a aussi fait réfléchir au fait que ce n'était pas tout un village :P Et en vrai vu ce qu'il évoque au cours de ses réflexions, ça me paraît plus cohérent qu'il soit à Terce ! (regarde ce que tu me fais faire, tu me fais élaborer des hypothèses sur la suite! monstre! )
Bon, je suppose que je n'ai plus qu'à aller boire du thé avec Jowie...
Pourquoi Alix tenait tant à suivre Albérac, le passé de celui-ci…dans ce chapitre, tu approfondis des éléments secondaires qui ne sont pas inintéressants pour autant ! Je ne me serais jamais doutée qu’il y avait un secret/indice caché dans le nom même d’Albérac. On dirait qu’il s’est fait une nouvelle identité à un certain moment de sa vie pour mieux masquer son passé. Mais que cache-t-il ? Je me souviens qu’il a un frère (Sauf erreur, je crois que tu avais finalement enlevé ce passage du tome 1) et du coup, j’imagine qu’on va peut-être bientôt le rencontrer ?
La dernière phrase de la première partie m’a envoyé une claque ! Alix est donc vraiment mourante et Venzald a pu entendre les appels désespérés ou les pensées d’Albérac !
J’avoue que l’idée qu’Alix ait suivit Albérac parce qu’elle est amoureuse de lui m’a effleurée au début de ce chapitre, mais je n’y ai pas cru parce qu’en tant que lectrice, je vois des couples partout, même là où il n’y en a pas xD Aussi, je n’étais pas sûre de la différence d’âge entre les deux mais j’imagine qu’elle est environ de 15 ans minimum ? En tout cas, le discours passionné d’Alix m’a prise de cours, j’avais de la peine à la reconnaître dans ces paroles. Je l’ai toujours vue comme la plus petite des sœurs, la plus aventurière, intrépide, un poil garçon manqué. Qu’elle dise ce qu’elle pense haut et fort ne m’étonne pas, mais qu’elle veuille se blottir nue contre lui… Était-ce l’effet de la fièvre ? Je trouve curieux et inquiétant que son état se soit amélioré juste avant sa déclaration pour s’empirer juste après.
La parallèle avec la boîte aux trésors montrée à une meilleure amie est très bien trouvée ! Elle exprime son envie de s’ouvrir, de devenir intime et aussi peut-être de « garantir » que quelqu’un reste auprès d’elle.
Albérac la rejette le plus respectueusement possible, ce qui était agréable à voir. J’imagine que les choses seront un peu embarrassantes entre les deux à partir de maintenant, pourtant !
Ohh mais que ça fait « plaisir » de revoir manteau bleu ! Je me demandais ce qu’il était devenu, j’ai l’impression que ça fait longtemps qu’on ne l’avait pas vu. Apparemment, il continue à comploter et à tuer des bouchevreux… La mort de Baudry est, à mon avis, un tournant important dans l’histoire. Je suspecte que Lancel soit manteau bleu : qui d’autre accèderait plus vite au trône après la mort d’un Kelm ? Bref, tout cela promet beaucoup d’intrigues et de retournements par la suite… Les princes sont décidément très en danger !
Remarques :
- et clôtura l’évènement. – Cette formule est un peu redondante et pas très claire, à mon avis, elle n’est pas nécessaire.
- les buissons bas qui moutonnaient sur le plateau. -> J’adore cette phrase ! J’ai un coup de cœur pour comment tu as employé le verbe « moutonner » <3
à bientôt !
Alors en effet, tu ne dois pas te rappeler qu'Albérac a un frère (hop ! petit coup de baguette magique !) ;)
Je dois être aussi dans une période couple parce qu'il sont tous amoureux, en ce moment dans les PL ! Ca s'explique aussi parce qu'ils sont en pleine adolescence et qu'ils ont les hormones qui font des leurs !
Pour la différence d'âge, elle est bien supérieure à 15 ans puisque Alix a 13 ans et Albérac 38 ou 39 ! Elle ne doute de rien, Alix XD Je trouvais que ça allait bien avec son caractère. Bon, le truc de se blottir nue contre lui, c'est un peu pour "faire la grande", pas sûre qu'elle en ait vraiment envie et qu'elle en mesure tous les impacts, hein. Mais c'était aussi pour montrer qu'elle est prête à tout. Ça aussi c'est son caractère.
Moi aussi je me suis dit que ça faisait trop longtemps qu'on avait pas vu le manteau bleu. Peut-être faudrait-il que je rajouter un petit pov en cours trois ou quatre chapitres avant ? La difficulté, c'est que c'est très difficile à manipuler un pov comme ça parce qu'il faut que ce soit intéressant sans pour autant en révéler trop. Du coup, j'ai toujours peur que ce soit redondant et je ne veux pas le faire intervenir si c'est juste pour de la "présence". Je vais y réfléchir. Et je note tes hypothèses intéressantes à son propos, hé hé.
Merci pour les remarques, et pour tout le commentaire, d'ailleurs !
A bientôt (je passe te lire très vite !)