Chapitre 11 : Les secrets de l'eau

Par Bleiz

Il ne se lassait pas des cris de la mer venant mourir à ses pieds. Les yeux mi-clos, la bouche entrouverte pour mieux goûter le sel et les embruns sur sa langue, Mirage écoutait avec attention les mouvements de l’eau. Le roulis qui secouait les coques des bateaux lui paraissait surgir en échos sous ses pieds. Oui, la plage tanguait gentiment sous lui. Le jeune homme but goulûment une gorgée d’air frais et chargé de ce parfum étrange que peut apporter la marée, plein de vase et d’algues échouées pêle-mêle sur la grève. Ses doigts creusèrent le sable chaud. Il avait besoin de se rattacher à la terre ferme, même si ses tentatives étaient inutiles. Une bourrasque l’aurait bousculé de sa place sans effort, une tempête l’aurait délogé en un instant. C’était ridicule, presque pathétique, que de planter ses ongles dans le sable. Ça ne servait à rien. Il y enfonça pourtant ses mains jusqu’aux poignets.

Pour se donner une contenance, Mirage rejeta la tête en arrière. L’air de rien, il put ainsi jeter un œil à Ojas qui se rapprochait de lui. Le charpentier l’admirait d’autant plus ouvertement qu’il pensait le jeune homme distrait. Mine de rien, Mirage replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et, à sa grande satisfaction, vit son hôte rougir. Mirage se mordit la lèvre pour ne pas sourire. Sa « noyade » avait dû l’affecter plus qu’il ne l’avait réalisé. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ? La séduction est une arme mortelle pour ceux qui savent la manier. 

Tant pis si l’autre méthode ne fonctionnait pas.

Il nettoya ses mains sur son pantalon quand Ojas arriva à sa hauteur et lança tandis qu’il s’asseyait à côté de lui :

—Alors ? 

—Je pense que c’est réparable, dit-il en croisant les jambes. Un des amis de Jan avait remarqué que les planches de la cale de son bateau commençaient à s’abimer, à force de taper contre les rochers. Je leur ai dit de me l’amener cet après-midi. Le temps de me procurer la bonne quantité de bois, la découpe, la réparation… Ça devrait me prendre environ une semaine. Et il paye moitié d’avance ! conclut le charpentier avec un grand sourire.

Tant de passion pour du bois. Mirage avait du mal à comprendre. Une réplique mordante roula sur sa langue. Il faillit la sortir mais quelque chose l’arrêta. Peut-être était-ce la façon dont Ojas le regardait. À la place, Mirage lâcha un petit soupir. C’était agaçant, cette sincérité. Il allait finir par le faire se sentir coupable. Soudain, le jeune homme remarqua l’expression du charpentier, toute en enthousiasme à peine contenu. Il leva un sourcil pour l’inviter à parler et Ojas s’exécuta :

—Ça me fait plaisir que tu sois venu avec moi. À la plage, aujourd’hui.

—Je n’avais pas vraiment le choix, répondit Mirage.

Depuis son escapade et sa rencontre malencontreuse avec le monstre, Ojas ne le lâchait plus d’un pouce. Dès qu’il s’éloignait de plus de quelques mètres, sa grande figure se redressait et ses yeux inquiets fouillaient les environs. Quand, après plusieurs secondes d’angoisse, il le retrouvait dans la foule, ou au détour du chemin qui menait à la maison de Maïa, ou derrière le mur qui séparait la pièce à vivre de l’établi, ses épaules retombaient et un sourire étirait ses lèvres. Jamais Mirage n’avait rencontré quelqu’un de plus incompréhensible. Si jamais quiconque avait essayé de lui fausser compagnie, causé des ennuis à ses proches, tout ça pour manquer de mourir comme un idiot, Mirage leur aurait fait regretter de l’avoir jamais rencontré. Ojas, lui, se contentait d’être encore plus prévenant qu’auparavant. Ça arrangeait ses affaires, mais tout de même : c’était là un comportement hautement inhabituel. Sauf, bien sûr, s’il désirait quelque chose en retour pour sa gentillesse. Mirage caressa distraitement son cou et Ojas détourna aussitôt le regard.

—D’ailleurs ! s’exclama-t-il en jouant nerveusement avec ses mains. Tu as pu te rappeler d’autre chose ? 

—Non, pas vraiment, murmura le jeune homme sans cesser de tapoter sa clavicule.

—Tu es sûr ? insista Ojas en risquant un coup d’œil pour voir son expression, avant de tourner la tête aussi sec. Pas que je doute de toi, mais hier, ta conversation avec Chidera a apparemment réveillé ta mémoire, alors… Je me disais que, peut-être, nos discussions t’auraient rappelé quelque chose ?

Drôle de bête que la mémoire. Il pouvait invoquer le passé à sa guise. Il n’avait même pas besoin d’obscurité ou de se concentrer. Les souvenirs glissaient devant ses yeux avec aisance. La pluie qui battait la lande en hiver. Des mains chaudes qui l’entraînaient à leur suite en courant. L’étreinte réconfortante du plus âgé de ses frères, les jeux avec ses ainés, les piques et les petites attentions de leurs sœurs. Leurs visages qui n’avaient rien en commun, pas même avec celui de leur père. Puis le soleil et les galets brûlants. Le satin et les bijoux. Le vin et les présents. Les jeux, toujours les jeux, qui changeaient avec les années et les participants. Les regards troubles qui s’échangeaient d’un bout d’une pièce à l’autre. Les nuits brûlantes qui s’ensuivaient. Des doigts qui se refermaient sur son cou et y laissaient des marques rouges puis bleues qui s’estompaient dans la nuit.

—Et tu ne te souviens de rien d’autre ?

Mirage soupira.

—Je te dis que non. Juste de vagues images de la côte, quelques histoires de mon enfance… C’est à peu près tout.

Ojas n’avait pas besoin de savoir le reste. Il s’agissait là de souvenirs semblables à des morceaux de verre : brillants, lumineux, tranchants sans regard pour celui qui les maniait. Moins il en savait, mieux il se portait, et Mirage avec. Tant pis si ses explications ne lui suffisaient pas. Mais Ojas se contenta de hocher la tête d’un air pensif. Mirage en fut soulagé et agacé tout à la fois, et comme il aimait toujours avoir le dernier mot, il se rapprocha d’Ojas, le regardant droit dans les yeux, et dit :

—Pourquoi ? Qu’aimerais-tu savoir ?

—Oh, eh bien, bafouilla le charpentier, n’importe quoi. Ce que tu veux !

—Ce que je veux ? répéta Mirage en sentant son sourire s’élargir.

—Oui, enfin non, enfin je veux dire… Ton enfance, par exemple ! Ojas s’empressa d’ajouter : Moi, j’ai toujours vécu ici. Je connais l’île comme ma poche, l’intérieur de la cité et au-delà des murs, que ce soit les champs ou la mer. Toute ma vie est ici. Je me demandais comment était ta vie avant, du coup.

La curiosité poussa Mirage à poser une question qu’il n’aurait d’ordinaire jamais considéré, tant elle était insignifiante :

—Tu as un souvenir préféré ? De ton enfance ici.

—Quand je jouais avec mes sœurs dans la Baie des larmes, répondit-il sans hésiter. Elles sont plus petites que moi, alors ma mère voulait que je les surveille tout le temps. Je les emmenais avec moi jusqu’à la Baie et là, on jouait aux sirènes, aux monstres marins, on essayait d’attraper des poissons à mains nues… C’était vraiment amusant. 

Pour un souvenir censé être bon, Ojas avait l’air bien nostalgique. Mirage ouvrit la bouche, la referma. Peut-être que c’était là quelque chose dont il ne voulait pas parler. Mais Mirage voulait savoir, et donc il dit :

—Je n’ai jamais vu tes sœurs.

—C’est normal. La plus grande des deux s’est mariée avec un orfèvre. C’était un beau mariage ! Mahée portait une robe rouge, avec un voile sur la tête qui ressemblait à un filet, et toutes les filles du quartier y avaient piqué des fleurs et des coquillages dedans. Ojas sourit en y repensant, puis son expression retrouva sa réserve : Elle vit avec son époux dans un quartier loin des Cordes maintenant, donc je ne la vois presque plus. Son mari ne nous aimait pas trop, aussi. Mais je sais qu’elle va bien.

—Et la deuxième ?

—Elle est morte, répondit simplement Ojas. Puis d’ajouter après un temps, comme si une justification était nécessaire ou qu’il devait remplir le silence qu’il avait créé : Durant l’incendie.

Il aurait dû s’en douter. Avec du recul, c’était logique : comment un homme aussi ouvert qu’Ojas, proche de ses voisins et prêt à aider le premier malheureux sur sa route, aurait-il pu être volontairement éloigné des siens au point de ne jamais en parler ? S’il y avait réfléchi, ne serait-ce qu’une minute, Mirage l’aurait deviné. Au lieu de quoi il avait préféré parler à tout va et maintenant Ojas ne le regardait plus. Ses yeux avaient dérivé sur la mer qui se rapprochait d’eux en lents va-et-vient. Les doigts de Mirage revinrent se planter dans le sable. Il fallait qu’il dise quelque chose ; sa gorge nouée ne le laissait pas faire. Finalement, Ojas dit :

—Je vais aller voir les autres, d’accord ? Leur expliquer combien de temps ça va prendre, le matériel que je vais utiliser. Je reviens.

Il se leva et s’en alla les rejoindre, pour leur répéter ce qu’ils savaient déjà. Mirage déglutit avec difficulté, suivant des yeux la haute silhouette s’éloigner. Il fallut une grande bourrasque le frappant en plein visage pour qu’il se rappelle de respirer.

Tant pis pour les excuses. Il y avait plus urgent à faire. Mirage se mit debout lui aussi et se mit à marcher dans la direction opposée. Ojas n’aurait rien à y redire : il n’y avait personne sur la plage, hormis les pêcheurs et quelques carcasses de bateaux abandonnés. Être seul lui permettait de mieux réfléchir. Par exemple, cette histoire d’incendie, de dieux et de rébellion. À leur retour de la villa Volindra, Ojas, dûment informé par Chidera, avait tout expliqué à Mirage : comment un homme des bas-quartiers s’était introduit dans le temple après qu’une famine ait ravagé l’île, cherchant à supplier les dieux pour qu’ils leur viennent en aide, et ne les avait pas trouvés. Le peuple s’était soulevé contre les prêtres et, dans le chaos des combats, un incendie s’était déclaré et avait brûlé près de la moitié des habitations, des boutiques et des ateliers, certains champs et bien sûr le temple sur la colline. Ojas n’avait pas pu lui donner tous les détails, mais apparemment, beaucoup de gens avaient péri dans les flammes. Le grand prêtre, par exemple.

Comme quoi, il n’en était pas sorti que des mauvaises choses.

Mais les dieux avaient disparu sans laisser de traces et ça, Mirage ne parvenait pas à le comprendre. Où étaient-ils passés ? Était-ce lié à ce monstre qui l’avait attaqué ? Il mit cette idée de côté. Si une telle bête avait surgi auparavant, il en aurait entendu parler. En revanche, quelque chose lui était revenu en mémoire. Une créature d’ombre et de feu noir, silencieuse et mortelle, n’était-ce pas là les mêmes caractéristiques que les monstres des Fonds Sombres ? « Mais c’est absurde, » pensa Mirage en se faufilant entre des rochers. « Les Fonds Sombres sont dans l’Empire des Landes. Et puis leur gardienne les aurait empêchés de s’enfuir, non ? » Agacé, il claqua la langue contre son palais. Décidément, quelque chose lui échappait. Trop d’éléments manquants, trop de questions en suspens à son goût. Il n’avait pas le choix : il allait vraiment devoir examiner le temple de l’intérieur pour trouver des réponses. Soudain, il entendit une voix inconnue s’exclamer :

—Et tu n’étais vraiment au courant de rien ?

Aussitôt il se baissa, plaqué contre un rocher. Immobile, il put entendre la voix d’un autre homme, plus jeune, lui répondre :

—Bien sûr que non ! Père, vous savez que je vous aurais prévenu.

—Oui, oui, évidemment. Pardonne-moi, Astor. Seulement toute cette affaire arrive au pire moment.

Mirage se risqua à jeter un coup d’œil. À quelques mètres de lui, un homme gigantesque à la barbe grise imposante parlait avec un autre, brun, avec des lunettes. De toute évidence, ils n’étaient pas Galatéens. Le plus âgé des deux reprit :

—Comment est-ce qu’un de ces monstres a-t-il pu entrer sur notre navire ? Et rester caché, pendant toute la traversée ? Quelqu’un était forcément au courant.

—Bellerezh a un penchant pour les chimères, c’est chose connue.

—Oui, mais de là à en amener une avec lui jusqu’ici, lors d’une mission officielle ? Je ne peux pas le croire.

Son fils ne partageait pas cet avis, à en croire son expression, mais il ne protesta pas. À la place, il demanda :

—Vous avez reçu mot de l’empereur ?

—Non, et c’est heureux. Les Serza nous surveillent de près et s’il n’y avait pas les cachets de cire, je croirais qu’ils lisent notre courrier. Et ce foutu Conseil pourpre ! Il marmonna une poignée d’invectives dans sa barbe. Quelle drôle d’idée que de vouloir partager le pouvoir ainsi, et avec des paysans qui plus est. Ça ne tiendra pas.

—C’était soit ça, soit voir leur cité se détruire de l’intérieur, remarqua le jeune homme. Mais je pense que dans quelques temps, une des familles émergera comme chef naturel. Les Volindra, par exemple.

—Vrai. Léonide a toujours eu du cran et de l’ambition. Ce serait un problème pourtant… Jamais elle n’acceptera le joug d’un autre.

—Et le traité ?

—Demain, soupira son père. Demain, ça commencera.

—Dans ce cas, si le traité est renoué, peu importe ce que veulent les Volindra, qu’ils deviennent rois de leur île ou non… ?

—Mon fils, crois-tu qu’il s’en soucie ? L’empereur marche. S’il doit piétiner quelques feuilles et un peu d’encre sur son passage, il ne s’en privera pas. Non, Astor, et cela semblait le peiner sincèrement de dire ces choses, notre rôle à nous est de faire traîner le processus jusqu’à ce qu’il prenne sa décision. Peut-être décidera-t-il de garder Galatéa indépendante, par souci de sa réputation auprès des royaumes au-delà des mers. 

Ni lui, ni le jeune homme n’eurent l’air convaincu par cette idée. Mais le grand seigneur finit par s’écrier :

—Allez ! Il est temps de retourner chez nos hôtes. Nos gardes vont finir par croire que nous conspirons quelque plan d’invasion, fit-il en écarquillant les yeux, et il rit en passant un bras autour des épaules de son fils. 

En effet, depuis sa cachette, Mirage pouvait apercevoir au loin la silhouette de quatre soldats sur la promenade où les deux hommes se dirigeaient désormais. Tapi entre les rochers, il attendit qu’ils se soient suffisamment éloignés pour battre en retraite. Aucun des deux hommes ne réalisa qu’ils avaient été entendus.

« Voilà qui va intéresser Chidera, » songea Mirage en retraçant son chemin jusqu’aux pêcheurs. Inconsciemment, comme porté par les informations qu’il avait recueillies, poussé par l’adrénaline et le vent, il accéléra jusqu’à ce qu’Ojas réapparaisse dans sa ligne de vue. Lui aussi devrait savoir ce qu’il venait de découvrir. Il serait content d’avoir un secret qui appartenait à l’ennemi. Peut-être même que, dans un de ces élans de joie qu’il avait pour les choses les plus insignifiantes, Ojas serait fier de ce qu’il avait fait. Après tout, il s’était révélé courageux, à espionner ainsi les gens de l’Empire ! « À moins qu’il ne s’inquiète. C’est bien d’invasion dont ils parlaient ? »

—Mirage, où étais-tu passé ? demanda Ojas.

Ses sourcils étaient froncés mais son ton était calme, trahissant seulement de l’inquiétude. Mirage repensa à la Baie des larmes où avaient joué un jeune Ojas et ses deux sœurs, dans des eaux semblables à celles où ils se tenaient aujourd’hui.

—Je voulais juste me dégourdir les jambes. Je n’étais pas loin ! Juste, derrière les rochers. Et il n’y avait pas de monstre là-bas. Promis, j’ai vérifié.

Les traits de son visage se détendirent et il rit. Puis il prit la main de Mirage et y déposa quelque chose :

—Tiens, c’est pour toi. Je l’ai trouvé tout à l’heure, quand je discutais avec l’ami de Jan… C’est joli non ?

Mirage tourna entre ses doigts le petit coquillage, rose et nacré, brillant et humide, qu’Ojas lui offrait. Pendant un instant, toute autre pensée s’envola. Il n’y avait que cet étrange petit objet, à la pointe en spirale et effilé de dents comme un peigne. Ça ne valait rien, pas même un sou, la plage devait être pleine de coquillages identiques. 

—Très, souffla Mirage. Merci.

Une voix en lui, qu’il n’avait pas entendu depuis des années, lui soufflait qu’il fallait saisir l’instant. Le reste – les monstres, le temple, le traité– pouvait attendre. Alors, quand Ojas l’appela, il le suivit jusqu’à chez lui, comme à leur habitude.

Chidera finirait bien par comprendre d’elle-même ce que l’Empire tramait.

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Raza
Posté le 19/07/2025
Hello !
Alors alors, ici donc, tu nous mets des signes de romance ? En tous les cas c'est ce que je vois. :) (et je lis ci dessous que je ne suis pas le seul !)
J'avoue que je suis dubitatif du "le personnage entend une conversation privée qui n'a aucune raison de se dérouler ici lais qui pour les besoins du scénario se déroule sur la plage", mais pour cette fois, je le mets sur le compte de l'entité qui protège Mirage. Par contre il faudrait me donner plus de signes que c'est ça sinon ça sonnera trop comme une coïncidence parfaite (à mes oreilles).
Je suis surpris de la mélancolie de Mirage, il me semble le trouver ici différent de sa conversation avec Chidera, mais je mets ça sur "il est perturbé".
Merci et à bientôt !
Bleiz
Posté le 20/07/2025
Salut Raza,

Peut-être bien, oui, peut-être, un peu de romance... À moins que ??
Oui, c'est effectivement un "cheap trick" que j'ai utilisé, avec le recul. Il faudra que je m'arrange à la réécriture pour que ça ait l'air plus naturel - tout en faisant passer l'info...
De manière générale, et ça devrait se voir de plus en plus, Mirage est instable émotionnellement. Enfin, j'en dis déjà trop !

Merci à toi pour ta lecture et à bientôt !
Edouard PArle
Posté le 22/06/2025
Hello Bleiz !
Tiens tiens Ojas et Mirage semblent s'apprécier plus encore que je ne l'imaginais. J'aime beaucoup la justesse avec laquelle tu fais évoluer leur relarion. Au gré des souvenirs qui remontent, on commence à en savoir plus sur Mirage (moins cynique et désintéressé que ce qu'il voudrait être) mais il manque encore tellement d'éléments... Chouette aussi d'en savoir plus sur Ojas. La mort de sa sœur permet de mieux comprendre son côté surprotecteur... J'aime vraiment beaucoup ce personnage, qui est authentiquement bon.
La conversation de fin de chapitre épiée par Mirage permet également d'avoir quelques infos intéressantes...
Je note aussi de très belles descriptions de l'eau en début de chapitre. Après dz manière générale et je pourrais le dire à chaque chapitre, j'aime beaucoup ta plume !
Hâte de découvrir la suite !!
Bleiz
Posté le 23/06/2025
Re-salut,

Mirage a conscience de son apparence et malgré les infos qu'il nous manque sur lui à ce stade, on sait qu'il est "un peu" manipulateur... Je tenais absolument à ce que l'évolution de leur relation (où qu'elle aille, d'ailleurs, en vérité personne ne sait) ait l'air vraie. Pas créée de toutes pièces pour les besoins du récit, pas de romance manufacturée... Donc si jamais ça sonne faux à un moment, n'hésite pas à me le souligner !
Et oui, il faut bien faire avancer le récit, et emmêler les fils entre eux, sinon c'est pas drôle x)
Merci encore pour ton commentaire, j'espère que la suite te plaira !
Maëlys
Posté le 19/06/2025
Coucou Bleiz !
J'avais dû louper la notification de ce chapitre, je me rends compte que je suis en retard !

- J'aime beaucoup la première phrase déjà, très poétique.

- ahhh ojas qui rougit ?? (pardon j'imagine des romances partout)

- j'aime bien comment le personnage de Mirage se développe, assez cynique mais au final un peu plus sensible que ce qu'il laisse paaître.
intéressant, ces bribes de souvenirs, qui montrent bien qu'il est différent de tous, même des membres de sa famille, ça accroit le mystère.

-Mignon le souvenir d'Ojas, qui semble avoir pas mal de nostalgie et de peine en lui : ah bah pour cause du coup...(j'ai "hâte" d'avoir des flashbacks de cet incendie qui a marqué pas mal apparemment)

- AHHHHH du coup tout se relie, le prologue et la suite : c'est ça qui a déclenché l'incendie du coup !

- Une petite conversation entre le père et fils de la délégation impériale, pas mal et ça nous donne quelques infos sur la situation politique. Dommage qu'il en avertisse pas Chidera tout de suite, mais bon, l'amour est plus fort que tout ;)

j'attend impatiamment la romance entre Ojas et Mirage (au chapitre d'avant j'avais dit ça pour Mirage et Chidera mais bon, que veux-tu...)

A très vite !
Bleiz
Posté le 19/06/2025
Salut Maëlys,

Ton coeur romantique perçoit des signaux partout x) C'est sans doute parce que Mirage est un "shameless flirt" ! Contente d'ailleurs qu'il parvient à te toucher malgré son sale caractère. Il lui reste beaucoup à vivre et à révéler et j'espère que tu continueras de l'aimer :) De même qu'Ojas, mais lui est nettement plus sympathique donc je ne m'inquiète pas pour lui x)

À bientôt !
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