Chapitre 11 : Milice

Par Camice

    “Quelle est la raison de votre visite ? énonçait le jeune garde en uniforme noir en les regardant à peine, aussi apathique que son collègue.

    – On est venues pour s’enrôler dans la milice !” Répondit Maï Rose avec un sourire.

 

La jeune vietnamienne sentait ses mots assécher sa bouche et ses paumes devenaient de plus en plus moites. Je n’aime pas mentir… Se lamenta - t - elle, espérant que son enthousiasme dissimulait ses véritables émotions. Maï Rose bomba le torse afin de paraître plus grande mais en comparaison avec Ariane et Sofia, son mètre cinquante ne faisait pas le poids.

Les deux gardes se tenaient impassibles devant les trois filles, celui de gauche ne prêtant même pas attention à elles. Le regard du garde se posa enfin sur elles, mais la jeune fille semblait figée par les fusils qu’ils tenaient fermement.

    “Vous enrôler ?”

Le garde épia sans discrétion les trois filles qui se trouvaient devant lui, la mine moqueuse. Son uniforme sombre détonait avec ses yeux jaunes scintillant semblable à ceux de Sofia. Ses cheveux noirs et raides, trop longs, dissimulaient ses sourcils épais et les expressions de son visage.

    “On enrôle pas les gamines, revenez quand vous serez plus vieilles.”

Un pincement vint lui tirer le cœur, échouer ? A peine arrivées ? Après toutes ces promesses à leurs sauveurs ?

    “Vous êtes aveugle. pesta Sofia en montrant les autres deux filles. J’ai dix-sept ans et elles en ont quinze. Nous sommes toutes en âge de se faire enrôler. ”

Surprise par la confiance vibrante de la loup garou, un vent de courage survint à Maï Rose qui enchaîna : 

     “On a traversé toute la forêt depuis notre village pour pouvoir faire partie de la milice ! On ne va pas faire demi-tour parce que vous ne prenez pas la peine de nous demander notre âge !”

Le soldat fit de grands yeux et les scruta un peu plus avant de soupirer. 

 

    “D’accord, papiers d’identité.

    – On en a pas. objecta Sofia sans perdre une seconde. Détruits par un incendie récent.”

 

Cette fois-ci, le visage du soldat prit une teinte de rouge et il détourna le regard. Loin de sourire, il arborait une mine inquiète, s’approchant de son collègue qui ne leur avait pas adressé le moindre regard depuis le début de la conversation.

    “Octave, tu les emmènes.”

Le second soldat, presque identique au premier, possèdait les mêmes yeux jaunes, teint pâle maladif et uniforme sombre. Ses deux mains étaient placées sur une épée, il leva une pour leur faire signe de rentrer à l’intérieur du bâtiment, ouvrant la grande porte par lui-même.

Aussi facilement ?  se demanda Maï Rose en prenant la suite du milicien sans y réfléchir à deux fois. Ariane se pressa derrière elle, ne la quittant pas plus d’une seconde. Pourquoi avaient-ils l'air si perturbé à la mention d’un incendie ?

    “Bien joué, murmura Sofia qui s’était abaissée à son niveau. Tu es pleine de ressources finalement.”

Un éclat de fierté vint prendre le cœur de Maï Rose. A peine elle eut le temps de la remercier, que la loup garou était déjà repartie admirer les murs du couloir. Chacun de leur pas claquait sur le sol sec et mal lavé en pierre, le son résonnant entre les murs de l’immense bâtisse sombre dont elle apercevait à peine le plafond. Pas un seul tapis ne venait orner le sol, seules quelques plantes disposées vulgairement aux côtés de certaines portes. Sur les murs se déroulaient des étendards noir et blanc avec des armoireries détaillées brodées dessus. Le couloir qu’ils prenaient semblait interminable et abandonné. Bien que quelque jours plus tôt, le château semblait rempli à craquer de gardes, ils n’ont croisé sur des domestiques jusque là.

La seule garde en vue gardait d'immenses portes en fer lourd, et c’est vers elle qu’ils se dirigeaient.

    “Ces trois là veulent s’enrôler, il y a quelqu’un dans la salle ?”

La garde, complètement semblable aux deux premiers, se tenait droite avec en main une lance au manche en bois. Elle prit le temps d’examiner visuellement les deux nouvelles recrues avant de se diriger vers la porte et de l’ouvrir.

    “Il n’y a personne pour l’instant, mais dans vingt minutes les recrues du mois vont venir s’entraîner.

    – On aura fini bien avant ça.”

Octave ouvrit les portes sur une immense salle aux murs en pierres noires craquelés d’entailles qui n’avaient rien de naturel. Le milicien s’avança jusqu’au centre de la pièce rectangulaire sans même regarder derrière lui. Maï Rose sentit son bras se faire tirer par Ariane, son amie la gardait près d’elle, les deux filles s’arrêtant au contour de l’arène tracée en peinture blanche sur le sol, délimitant une zone.

De grandes fenêtres en hauteur laissaient entrer une quantité impressionnante de lumière, impossible d’y voir le moindre coin d’ombre. C’en était presque douloureux à garder les yeux ouverts.

    “Afin de rentrer dans nos rangs, déclara Octave avec nonchalance. Il faut que nous puissions déterminer votre capacité à vous battre, votre utilisation des armes et votre pouvoir.”

Ils utilisent des épées et des armes à feu… Pourquoi toujours se battre à l’ancienne quand on a un fusil ? Ariane envoya un regard inquiet à Maï Rose, mais cette dernière lui fit un sourire assuré. Après une grande inspiration, elle expliqua :

    “Nous n’avons pas de pouvoir, on ne pourra donc pas faire la dernière partie.”

Octave cligna des yeux avec le seul peu d’émotion dont il semble être capable.

 

    “Pas de pouvoir ? Toutes les trois ?

    – Ah, non il y a-

    – Exactement ! l’interrompit Sofia en souriant. Aucune d’entre nous n’a de pouvoir, sinon, ça ferait longtemps qu’on se serait enrôlées à la capitale.”

 

Octave soupira longuement, considérant ses options. 

 

    “Vous êtes humaines, et toi Loup Garou défectueuse sans pouvoir, c’est ça ?

    – Oui, on peut dire ça.” grommela Sofia en grinçant des dents.

 

    Oh, elle peut se vexer. se nota Maï Rose.

 

    “J’espère que vous réalisez que vous êtes dans une mauvaise situation pour avoir votre mot à dire.

    – On en est conscientes, oui. 

    – Maintenant que vous en êtes sûres, que l’une de vous s’avance. On a pas toute la journée.”

 

Octave les observa en attendant que l’une d’entre elles fasse le premier pas. Maï Rose ne put que retenir sa respiration, échangeant un regard avec les autres filles qui se regardaient avec dédain.

    “Ariane à très envie de passer en première, vas y, on t’admire championne.” rit Sofia en faisant un clin d’œil.

Sans un mot, la grande fille s’avança vers le garde, son épée en main. Dès qu’Ariane franchit la ligne blanche, l’optimiste ne put s’empêcher de se crisper.

    “Ne te fais pas de soucis voyons, tu l’as vue non ? Elle est forte ! Étrangement forte...”

Qu’est ce qu’elle veut dire ? A partir de quel moment devient-on si fort à quelque chose que cela devient suspicieux ?

Chacun des deux combattants se plaça d’un côté et de l’autre du terrain, espacés d’une dizaine de mètres. Octave lança un bref regard aux deux filles sur le côté avant de se concentrer sur son adversaire.

 

    “Je te laisse commencer. Ton nom ?

    – Ariane... marmonna la fille, à peine audible et levant son arme vers l’homme.

    – Montre-moi ce que tu sais faire, Ariane.”

 

Depuis qu’elles se connaissaient, Maï Rose n’avait jamais assisté à un combat de son amie. Ses compétitions se trouvant bien trop loin : ses parents ne l’avaient jamais laissée partir seule. Elle n’avait jamais vu Ariane aussi concentrée, son visage encore plus fermé que d’habitude et son regard perçant le milicien qui n’avait pas l’air de prendre le combat au sérieux.

En un instant, l’épéiste quitta sa place pour se précipiter sur le garde qui restait en position de défense. Leurs épées s’entrechoquèrent bruyamment à répétition, le bruit résonnant si fort dans toute la pièce qu’il fit grimacer Maï Rose.

 

Alors qu’Ariane se reculait, son arme levée, Octave bondit, son épée sifflant dans l'air et s’abattant sur le flanc de la jeune fille, qui para le coup, ses bras tremblants sous le choc. Elle remonta l’arme, manquant d’entailler le milicien au visage, qui prit un pas en arrière avant de la contourner.

Les yeux surpris d’Ariane se contentait de le suivre en l’empêchant de se retrouver dans son dos. Mais l’homme, d’un mouvement rapide, passa derrière elle, donna un coup de pied dans l’arrière son genou, la faisant vaciller et s’apprêta à lui donner un coup dans son dos à découvert

 

    “Stop !!”

 

Octave s’arrêta dans son mouvement et regarda Maï Rose qui ne put que secouer la tête en esquissant un sourire.

 

    “Ah- Désolé- J’ai cru que-

    – Bien Ariane, tu as un niveau à envier pour une nouvelle recrue.

    – Mais... Je n’ai pas-

    – Suivante !”

 

Ariane se releva et revint vers son amie avec un air abasourdi.

 

    “Tu as fait semblant de perdre là aussi ? Murmura la collégienne à son approche

    – Non... J’avais... Oublié qu’on était dans un... ‘vrai’ combat.”

 

Maï Rose sentit une main se poser dans son dos et la pousser sur le terrain. 

 

    “Elle va passer ! Elle s’appelle Rose.

    – Va prendre une arme, Rose.” Commande Octave sans les quitter des yeux.

 

Maï Rose se retourna pour voir qu’Ariane poussait Sofia loin d’elle. Mais je ne sais pas...

Sans qu’elle ne puisse y réfléchir, son amie lui donna l’épée avec laquelle elle venait de se battre, si lourde qu’elle dut la tenir à deux mains pour ne pas la lâcher sur le coup.

    “Elle est sûrement un peu lourde pour toi, mais ce sera le plus simple à manier.” Marmonna Ariane en plaçant ses mains correctement sur le pommeau.

En jetant un coup d’œil vers un tas d’armes bien organisé dans des bacs et sur trois tables, leurs formes étranges et leur maniabilité inconnue, la jeune fille préférait se baser sur l’avis d’une épéiste.

    “J’essaierais !” Répondit Maï Rose en souriant, levant l’arme qui lui tirait déjà les bras.

La courageuse déposa son sac encombrant et s’avança jusqu’à la place où se tenait son amie précédemment, ne pouvant s’empêcher de faire la remarque en riant :

 

    “Je n’ai jamais tenu une épée de ma vie.

    – Alors tu es bien chanceuse. Énonça Octave en pointant son arme sur elle.

    – Est ce que vous pouvez juste considérer que je ne sais pas me battre ?

    – Non. C’est aussi pour évaluer vos réflexes.”

 

Ariane se tenait sur le qui vive, à la limite de la ligne tracée au sol. Oh, elle peut m’aider et puis, ils ne vont pas blesser leurs nouvelles recrues, mm ? se convainc Maï Rose en souriant à Octave qui se remettait dans une position de garde. Après tout, il n’allait pas vraiment blesser Ariane plus tôt, ce n’était qu’une mise en scène.

Avec difficulté, Maï Rose imita la position qu’avait pris Ariane précédemment. 

    Et maintenant ...?

Ce n’est pas comme si elle savait comment se battre ou attaquer un milicien qui s’entraînait depuis son enfance. Alors que son esprit vagabondait sur comment imiter les attaques de son amie, Octave bondit sur elle. Presque automatiquement, ses bras agirent d’eux même et elle para le coup, le bruit des lames lui explosant les tympans qui se mirent à siffler.

Avec étonnement elle réussit à tenir bon quelques secondes avant que ses muscles ne lâchent et elle se retrouva par terre, les mains tremblantes.

Octave se tenait au devant d’elle, la constatant avec nonchalance, son épée pointée sur elle.

    “Bon réflexes, bonne méthode, mais aucune force. commenta-t-il en levant les yeux au ciel. Suivante !” 

Maï Rose restait figée au sol, impressionnée par ses propres réflexes. Soudain la porte s’ouvra, et une multitude de milicien d’âge varié s'avancèrent dans la pièce, eux même surpris par les inconnues.

    “Bon, on n’aura pas le temps de terminer ça aujourd’hui, je vous laisse reprendre vos affaires.” Énonça leur instructeur en reprenant sa route vers les grandes portes.

La jeune perdante se reprit et s’empressa de rejoindre Ariane, non sans peine de devoir tirer l’épée derrière et la rendit à sa propriétaire. 

 

    “Je ne savais pas que tu avais appris à te battre. murmura son amie, le ton bas.

    – Ariane, tu me connais, je ne sais pas me battre. plaisanta Maï Rose, sans questionner ce qui venait de se passer.

    – Mais c’était la bonne garde face à son attaque et tu l’as fait si rapidement-

    – C’est l’instinct !”

 

Ou du moins c’est ce qu’elle pensait, reprenant son sac et entraînant Ariane qui avait l’air perturbée par quelque chose vers le milicien qui les accompagnait.

Elle distinguait vaguement ce qu’Octave était en train de leur dire avec le brouhaha des instructions de l’autre milicienne en arrière-plan, expliquant à ses élèves quelque chose à propos d'un horaire de cours.

“Toi, dit-il en désignant Sofia, tu viendras après manger pour que j’évalue tes capacités. Et demain vous irez toutes les trois montrer ce que vous savez faire avec les armes à feu.”

Oh non... Se dit Maï Rose en appréhendant, les coups de feu vont être assourdissant elle ne sait même pas comment elle va faire pour ne pas défaillir sur le moment.

“Suivez-moi.” Commanda Octave en s’engouffrant en dehors de la salle.

Du coin de l’œil, elle aperçut une des jeunes miliciens fixer dans leur direction. Ses yeux jaunes transcendaient chaque élèves indisciplinés qui se dressaient entre eux pour se poser sur Ariane. Elle avait les cheveux courts et noirs, un uniforme sombre mal repassé. 

Quelque chose d’étrange se produisait, la jeune fille semblait avoir peur d’elles.

    “Allez. fit Ariane en tirant Maï Rose. Partons.”

Le regard de la jeune milicienne ne les quitta uniquement lorsqu’elles furent hors de vue.

Au détour des couloirs sombres et mal illuminés, Maï Rose demanda tout bas à Sofia quand elle fut proche d’elle.

 

    “Pourquoi ‘Rose’ ? J’ai deux prénoms, tu sais ?

    – Je sais, mais plusieurs prénoms, ça n’existe pas à Norrow.”

 

Qu’est ce que ça veut dire ? Sans même poser la question, Sofia continua :

    “Mais dans un pays ennemi, les habitants ont bien deux prénoms.”

Ah... J’aurais pu me faire avoir comme ça... Rien qu’avec mon nom...

    “Tu te débrouilles mieux que ce que je pensais à l’épée, bien joué.

    – Merci, répondit Maï Rose avec un sourire, avant de demander à voix basse. C’est vrai que... tu n’as pas de pouvoir non plus ?

    – Peut-être que oui, peut-être que non, qui sait ?” se moqua la Loup Garou en repassant devant elle.

 

Sans réponse, Maï Rose soupira, mais au moins elle était rassurée que leurs capacités étaient suffisantes pour leur permettre de rester le temps de leur enquête. Rentrer chez elles allait être long et laborieux, mais elles n’étaient pas seules. 

Leurs pas résonnaient dans le silence du château, puis s’arrêtèrent abruptement devant une porte en bois :

    “Voici votre chambre, c’est là que vous resterez jusqu’à ce qu’on vous transfère ailleurs.”

Et à peine elles eut le temps de digérer l’information, qu’Octave était déjà reparti. Les trois filles se regardèrent longuement.

    “Bon, on ne va pas rester planter là, non ?” se moqua Sofia en ouvrant la porte et s’engouffrant à l’intérieur.

La chambre exiguë laissait à peine rentrer ses quatre lits parfaitement fait. Maï Rose fut presque surprise de trouver du bois brun pour sol, elle avait fini par se demander s’ils avaient un problème avec la couleur. La maigre fenêtre peinait à faire rentrer la moindre lumière dans l’espace étroit.

    “Je choisis mon lit en premier !” S’exclama Maï Rose en se laissant tomber sur le lit à droite de la fenêtre, jetant presque son sac au-dessus.

Sofia rit et fit signe à Ariane de choisir, cette dernière choisissant le lit sur la droite également, près de Maï Rose qui profitait du silence et calme de la petite salle, tant qu’elle jurerait entendre le tintement de la montre de son amie. Allongée sur le lit, ses yeux se fermaient tout seuls, une grande inspiration.

 

    Tout va bien se passer. 

 

Un remue ménage finit par la sortir de sa transe, se redressant assise sur son lit pour observer sa meilleure amie en train d’inspecter chaque centimètre carré de la pièce.

 

    “Qu’est ce que tu essaies de trouver, Ariane ?

    – Ce n’est pas une chambre de bonne qu’il faut inspecter. rit Sofia. Une championne comme toi devrait le savoir.

    – Je vérifie juste.” soupira la jeune fille en passant ses mains sur les pierres sombres.

 

Son regard s’aventura sur le plafond où un pauvre petit luminaire faisait peine à voir parmi les planches en bois sombre. Pas de trace du moindre piège ou caméra, si elles existaient dans ce monde préhistorique où les gens se battaient à l’épée. Quoiqu’il y avait des armes à feu, elle n’avait pas vu un seul portable ou ordinateur depuis qu’elles étaient ici.

 

    “Il manque du monde... murmura Sofia, pensive en regardant à travers la petite fenêtre qui donnait sur le village.

    – En même temps le village n’avait pas l’air d’être en état pour-

    – Non, non. Je parle du château. Rien qu’il y a deux jours, les miliciens grouillaient dans les rues. Maintenant il y en a à peine pour surveiller leur précieux donjon. Je me demande s’ils ont prit la peine de nourrir tous les prisonnier-

   – Bien sûr que oui ! Ça ne sert à rien de kidnapper des gens si c’est pour les laisser- dans des caches- terrorisés- Ça n’a aucun sens.”

 

Sofia rit et se rapproche de Maï Rose, se posant tout près d’elle. L’optimiste soutint son regard brillant, fronçant les sourcils sur la grande femme pendant qui se moquait clairement d’elle.

 

    “Qu’est ce que tu es mignonne quand tu penses que tout le monde est gentil.

    – Je pense que tu aimes imaginer le scénario le plus horrible à nos yeux pour nous mettre en colère.”

 

Un éclat de surprise traversa les yeux de la loup garou, avant de se faire tirer en arrière par Ariane.

    “Toi tu cherches vraiment les problèmes-”

Ariane n’eut pas le temps de pépier un mot de plus quand la porte s'ouvrit dans un fracas. Devant elles, se tenait une jeune fille en uniforme sombre au teint pâle et aux cheveux noirs de jais se tenait devant la porte, ses yeux jaunes écarquillés sur les trois intruses.

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Leyslav
Posté le 03/07/2024
j'ai commencé à lire ton histoire j'ai directement accroché et je n'arrive plus à m'arrêter vraiment continues comme ça c'est vraiment une superbe histoire !
Camice
Posté le 05/07/2024
Merci beaucoup ! Ca me fait vraiment plaisir ! C'est ce genre de commentaire qui m'encourage à continuer ! :D
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