Rena ouvrit lentement les yeux. Elle était seule dans le lit. Ezarel s'était réveillé avant elle et il était déjà en train de se rhabiller. Elle lui jeta quelques regards furtifs. Elle ne pouvait pas nier qu'il était bel homme – même pour un elfe – et elle appréciait la vue dès le matin. Il avait dû se rendre compte qu'elle l'observait, car il se retourna en lui adressant un sourire narquois. Elle se racla la gorge en faisant mine de regarder ailleurs.
— Bien dormi ? demanda-t-il avec un clin d'œil entendu qui fit rougir Rena lorsqu'elle se remémora la nuit qu'ils avaient passée ensemble.
— Comme une souche, répondit-elle en priant pour qu'il ne remarque pas son trouble.
— Je ne suis pas étonné. Tu ronflais plus fort qu'un bériflore.
— C'est pas vrai ! grogna la jeune femme.
— Et tu es aussi mal léchée qu'un bériflore ! ajouta-t-il avec un rictus moqueur. C'est peut-être un effet secondaire de la potion ? J'espère que tu ne vas pas te transformer en gros ours plein de mousse. Il n'y aura plus assez de place pour moi dans le lit.
Il se caressa le menton, l'air faussement inquiet, tout en se penchant vers elle. Rena le voyait venir. Elle plaqua une main sur la bouche de son amant au sourire facétieux avant qu'il ne puisse l'embrasser.
— Va-t'en ! fit-elle, entre vexation et amusement.
— Je sens que t'embêter dès le réveil va devenir mon activité préférée, répliqua-t-il en se lançant dans une petite joute de chatouillis et de bisous avec elle.
— Arrête ça ! se plaignit-elle en repoussant ses assauts du mieux qu'elle pouvait. Je préférais quand tu n'aimais pas qu'on te touche.
— Je n'aime pas qu'on me touche, sauf si c'est toi. Tu es l'exception qui confirme la règle. Puis je n'ai jamais dit que je n'aimais pas toucher les autres. Et crois-moi, j'adore te toucher.
— Si tu ne peux pas te tenir correctement, je vais te renvoyer dans ta chambre ! menaça Rena en dardant ses yeux gris sur l'elfe.
— Tout de suite les menaces ! s'exclama Ezarel en levant les bras au ciel. Je te laisse tranquille pour le moment. J'ai du travail qui m'attend. Je n'ai pas eu le droit à un jour de congé, moi.
— Honnêtement, j'aurais pu m'en passer, mais Nevra a insisté.
— C'est l'avantage d'être la favorite du capitaine, je suppose. Ce n'est pas Séraphina qui me donnerait un congé. Je ne suis même pas sûre qu'elle sache que ça existe.
— Pauvre chou, railla gentiment l'Ombre en lui tapotant la joue avec un sourire légèrement moqueur.
— Je crois que je déteins un peu trop sur toi. Il va falloir que je refasse toute ton éducation.
— Tu peux toujours essayer, répliqua sa petite amie avec un sourire provocateur.
Ezarel lui répondit par un rire désinvolte, avant de retrouver une expression plus tendre et aimante. Il déposa un dernier baiser sur le front de sa compagne avant de quitter la chambre.
***
Le soleil étirait paresseusement ses rayons. La yôkai étouffa un bâillement. Elle s'était rendormie quelques heures, puis elle avait passé le reste de la matinée à lire. Ykhar lui avait conseillé quelques romans terriens susceptibles de lui plaire. Rena n'avait que très peu de temps pour s'adonner à la lecture, c'était le moment d'en profiter. Alors qu'elle allait entamer le chapitre suivant, elle fut interrompue par des coups frappés à sa porte. C'était Nevra.
— Je suis vraiment désolé de te déranger alors que tu devais te reposer, mais il faut absolument que tu m'aides !
— Qu'est-ce qui t'arrive ? demanda-t-elle intriguée par l'air affolé de son ami.
— Viens avec moi, tu comprendras !
Il la saisit par le bras pour l'entraîner hors de la chambre sans même lui laisser le temps de fermer la porte. Il ne la lâcha qu'une fois qu'ils furent rendus dans la salle commune de la garde de l'Ombre.
C'était un vaste hall orné de piliers finement décorés d'arabesques et de volutes. Les murs montaient haut pour former une impressionnante clé de voûte. Les vitraux colorés laissaient filtrer des rayons irisés tandis que de grandes tables de banquet trônaient au centre de la salle.
Certains gardiens dînaient parfois dans la salle des Ombres, quand il y avait trop de monde au réfectoire central. Quand elles n'étaient pas utilisées pour manger, ces tables servaient de pistes de duel. Quelques gardiens étaient d'ailleurs en train de s'entraîner à diverses acrobaties, tandis que d'autres discutaient dans un coin ou entretenaient leurs armes.
Du hall central, on accédait à diverses pièces moins vastes où les Ombres pouvaient se détendre ou préparer leur prochaine mission. On comptait également une armurerie protégée par un sceau magique, ainsi qu'une deuxième salle d'entraînement d'où provenaient des éclats de voix et des rires.
Nevra invita Rena à entrer dans la salle d'armes où les attendaient une quinzaine de jeunes filles qui, trop absorbées par leurs bavardages, ne les avaient pas remarqués tout de suite. Dès qu'elles aperçurent le capitaine de l'Ombre, elles l'accueillirent en le saluant à l'unisson d'un charmant « Capitaine Dragoman ! ». La yôkai grinça des dents, le poil hérissé par tant de mièvrerie. Effarée, elle prit aussitôt le vampire à part pour lui poser la question qui fâche.
— C'est quoi ce guet-apens ?
— C'est terrible, c'est affreux, c'est au-delà de tout ce que j'imaginais ! déclama théâtralement Nevra. J'ai largement sous-estimé le pouvoir de ce cache-œil !
Il prit une pose dramatique en portant une main au dit cache-œil, le regard perdu dans une intense réflexion, comme s'il faisait face à un problème ardu et déroutant.
— Nevra... Je ne crois pas que ce soit ça le problème, soupira-t-elle. Comment se fait-il qu'il y ait autant de nouvelles recrues d'un coup ?
— Ce ne sont pas des recrues, ce sont des élèves de l'Académie en apprentissage. Ma nomination est tombée en même temps que les affectations trimestrielles de l'Académie d'Eel.
***
Rena comprenait mieux la situation. L'Académie d'Eel était une institution fondée par la Garde d'Eel qui accueillait les élèves à partir de neuf ans. Le premier cursus durait neuf années, mais l'Académie proposait un cursus supplémentaire de trois ans pour former de futurs gardiens à partir de dix-huit ans. Les élèves pouvaient alors effectuer un apprentissage de quelques semaines à quelques mois au sein de la Garde.
Tous les trois mois, un nombre limité de places étaient offertes aux élèves qui souhaitaient enrichir leur expérience personnelle et augmenter leur chance de réussir l'examen final. La yôkai ne voyait que des filles ; elles avaient dû prendre les listes d'assaut et les garçons étaient restés sur le carreau.
— Les élèves sont libres d'effectuer leur stage dans la garde de leur choix, mais là elles voulaient toutes rejoindre la garde de l'Ombre, expliqua Nevra. Kero a dû leur faire passer le test d'aptitude psycho-magique pour les répartir équitablement. Une décision suicidaire. Celles qui ont été affectées ailleurs l'ont traité de tous les noms d'oiseaux. Certaines ont même renoncé au stage et ont quitté le Q.G en pleurant. D'ailleurs, je crois que Kero aussi était en train de pleurer...
— Je vois.
— Bref, je n'ai pas le temps de m'occuper de ça. Je dois préparer un discours pour ma nouvelle prise de fonctions donc je te laisse t'en charger !
— Attends deux minutes ! Comment ça, tu me laisses m'en charger ? Qu'est-ce que tu veux que je fasse de ça ? protesta Rena en jetant un regard nerveux vers le groupe de filles qui les observaient de loin tout en échangeant des commentaires à voix basse.
— Tu n'as qu'à leur préparer un entraînement spécial, histoire de les mettre dans l'ambiance de la Garde, si tu vois ce que je veux dire.
Il lui adressa un sourire complice.
— T'es sérieux ? Tu veux que je fasse ça maintenant ?
— Tout à fait ! Allez, c'est parti !
Il la saisit par les épaules et la poussa gentiment mais fermement vers le groupe d'apprenties.
— Cela me brise le cœur, mais je n'ai pas le temps de rester plus longtemps à vos côtés aujourd'hui, s'excusa Nevra. Mais ne vous inquiétez pas, mademoiselle Yukihira ici présente est ma vice-capitaine. Elle est très gentille et très compétente. Elle va bien s'occuper de vous. N'est-ce pas, Rena ?
Il se fendit d'un large sourire. Sans attendre la réponse de son amie, il leur fit une courte révérence puis s'empressa de quitter la salle. « Nevra... espèce de... ! », fulmina la yôkai intérieurement.
***
Un vent de déception soufflait sur le groupe depuis que le beau vampire avait disparu. Alors que Rena songeait que la popularité de Nevra, grand séducteur au charme fatal et bourreau des cœurs à ses heures perdues, était un véritable fléau, une élève l'interpella d'une voix mielleuse.
— Madame ! J'ai une question. Quelle est votre relation avec le capitaine Dragoman ?
— Pardon ? fit la jeune femme en levant un sourcil.
La fille qui avait parlé avait de longs cheveux dorés, qui lui tombaient en épaisses boucles souples et soyeuses sur les épaules et jusque dans le bas du dos. Ses grands yeux verts fardés, aussi brillants que deux émeraudes incrustées dans son délicat visage poudreux, lui donnaient l'air d'une poupée de porcelaine. Les bras croisés sous sa poitrine généreuse, la jeune nymphe arborait une attitude hautaine.
— Vous aviez l'air proche, alors je me posais juste la question, s'excusa-t-elle avec un sourire condescendant.
Rena ferma les yeux puis inspira profondément avant de les rouvrir. Ses iris avaient viré au blanc. Un froid pénétrant s'abattit soudain sur l'assemblée. Le silence tomba. Tous les regards étaient braqués sur la vice-capitaine, et les apprenties, saisis d'une appréhension soudaine, retenaient leur souffle.
— Je tiens à ce que les choses soient claires, déclara-t-elle d'une voix forte et posée. On se fiche des titres honorifiques et des patronymes. Nous sommes tous des frères et des sœurs d'armes. Mais il y a des limites à ne pas franchir. Je ne suis pas votre amie. Nevra n'est pas votre ami. Nous sommes vos supérieurs. Si vous voulez rejoindre la garde plus tard, la première chose que vous devez apprendre, c'est la discipline et le respect de la hiérarchie. Si vous êtes là pour des raisons personnelles et stupides, vous pouvez rentrer chez vous. Toutefois, si vous souhaitez vraiment acquérir un peu d'expérience professionnelle, je suis à votre entière disposition.
— Je suis désolée si je vous ai offensée, répondit la fille en perdant quelque peu de sa superbe. Nous voulons simplement aider et servir notre capitaine au mieux de nos capacités.
— Ce n'est pas votre capitaine que vous devez aider et servir, rétorqua froidement Rena. C'est le peuple d'Eldarya. Votre rôle est de préserver la paix et de protéger la population. Vous devez être prêtes à vous dévouer corps et âmes à la protection du royaume. Encore une fois, si ce n'est pas pour cela que vous êtes là, vous pouvez rentrer chez vous. Et comme je sens que vos motivations ne sont pas tout à fait louables, je vais vous montrer ce qu'on attend d'un gardien de l'Ombre.
Une main se leva timidement.
— Oui ?
— Qu'est-ce qu'on va devoir faire ? demanda la jeune étudiante, l'air visiblement inquiet.
— Je vais vous faire passer l'épreuve traditionnelle des Ombres, déclara la yôkai. Normalement, c'est l'examen final de l'Académie qui vous permet de rejoindre la Garde. Le test d'aptitude psycho-magique permet ensuite de vous répartir entre les différentes gardes. Autrefois, lorsqu'on voulait devenir gardien d'Eel, on passait d'abord ce test, puis on devait ensuite passer une série d'épreuves pratiques propres à chaque garde pour évaluer nos compétences. De nos jours, cet examen ne se pratique plus que chez les Obsidiens qui sont très à cheval sur la qualité de leurs recrues, mais il est relativement abordable et il est rare qu'un diplômé se fasse recaler. Celui des Ombres, en revanche, était réputé pour être le plus difficile et le plus dangereux. Donc voilà ce que je vous propose : celles qui réussiront ces épreuves pourront directement intégrer la garde de l'Ombre, sans avoir à terminer leur cursus ou passer l'examen final. Les autres devront redoubler leur année.
Il y eut des murmures d'excitation et de protestation. C'était dans ce genre de moment qu'on distinguait les ambitieuses des anxieuses.
— Je ne vous obligerai pas à passer ces épreuves, ajouta-t-elle alors. Vous êtes libres de refuser. Dans ce cas, vous n'aurez pas à redoubler, mais vous devrez retourner à l'Académie immédiatement. Vous pourrez postuler pour un nouveau stage dans quelques mois.
Elle balaya l'assemblée de ses yeux de glace, mais personne ne semblait prêt à se désister. Tant mieux. Au moins, elles faisaient preuve de courage et de détermination.
— Très bien. Je vous préviens, ces épreuves ne sont pas à la portée du premier venu, alors ne venez pas pleurer si vous y laissez un membre ou deux.
Elle sortit un morceau de parchemin et une mine de graphite d'un tiroir qu'elle fit circuler parmi les nouvelles en leur demandant d'y inscrire leur nom. Elle leur donna ensuite rendez-vous, deux heures plus tard, pour la première épreuve. Elle leur indiqua le lieu de l'épreuve tout en omettant volontairement d'expliquer comment s'y rendre. Ce seraient à elles de se renseigner. Un gardien de l'Ombre sans aucun sens de l'orientation ou incapable de récolter des informations était aussi inutile qu'un Obsidien sans force ni bravoure.
***
Liste en main, Rena quitta la salle commune, puis traversa le hall principal pour rejoindre le réfectoire. Elle devait se remplir l'estomac avant de s'atteler à la préparation de la première épreuve. Elle fut agréablement surprise de trouver Ezarel dans le garde-manger, en train de se faire de généreuses tartines de miel.
— Tu fais une pause ? lui demanda-t-elle.
— Oui, la chef m'a accordé quelques minutes de répit. Elle est en train de me faire revoir toutes les potions de A à Z. On dirait un marathon d'alchimie. En plus elle ne me lâche pas d'une semelle, je n'ai jamais eu autant la pression de ma vie. Enfin, c'était ça ou m'occuper des stagiaires...
— Ne m'en parle pas, soupira Rena en s'emparant d'une tartine au miel sous le regard outré d'Ezarel. Nevra m'a refilé celles de l'Ombre. Je suis sûre qu'elles ont du potentiel, mais elles pensent être ici pour baver sur leur capitaine et se la couler douce. Du coup, j'ai décidé de leur faire passer les anciennes épreuves d'admission de la garde de l'Ombre.
— Tu comptes vraiment leur faire vivre cet enfer ? demanda-t-il d'un ton détaché, tout en se léchant les doigts.
— Ça ne me plaît pas plus que ça, mais je n'ai pas trop le choix. Elles seront intenables si je ne les mate pas tout de suite.
— Il va y avoir du sang et des larmes.... Enfin, surtout des larmes ! Dommage que je sois trop occupé pour voir ça.
— T'as vraiment des idées sordides, toi, des fois...
— Ah bon, tu trouves ? fit-il innocemment tout en se fendant d'un large sourire sadique.
— Ça ne va pas être très amusant pour moi. Je dois tout gérer toute seule.
— Ça va être une longue journée pour toi comme pour moi alors, répliqua-t-il en faisant craquer ses phalanges. D'ailleurs, je dois y retourner, là. Bonne chance pour la préparation des épreuves. Je compte sur toi pour leur en faire voir de toutes les couleurs. Tu me raconteras tous les détails croustillants.
— Je ne sais pas si j'aurai envie de parler de ça à la fin de la journée, soupira-t-elle, épuisée à la seule pensée de ce qui l'attendait.
— Mais si, mais si. Je dois te laisser. À plus tard.
Rena le salua d'un signe de la main. Elle engloutit sa tartine puis, sans perdre davantage de temps, elle se rendit au sous-sol du Q.G.
***
C'était un vaste réseau de tunnels et de salles humides aux murs couverts de mousse et de lichen. La vice-capitaine se munit d'une torche avant de s'engouffrer dans un escalier étroit qui s'enfonçait dans les boyaux de la terre. Elle arriva devant une lourde porte en bois à doubles battants, fermée à l'aide d'une grosse chaîne et d'un antique cadenas.
La yôkai sortit une vieille clé rouillée de sa manche. La serrure résistait. Elle força un peu plus sur la clé en priant pour qu'elle ne cède pas. Les rouages du cadenas finirent par capituler et la chaîne tomba lourdement dans un fracas métallique qui se réverbéra contre les parois des tunnels déserts. Les portes s'ouvrirent avec une plainte d'outre-tombe.
La salle était complètement vide, à l'exception des toiles d'araignées géantes qui décoraient les coins et les murs. Il y avait une trappe en plein milieu du sol. Rena s'avança jusqu'au centre de la pièce puis souleva le panneau de bois. Une échelle descendait le long d'un puits noir qui semblait sans fond. Les barreaux étaient froids, humides et glissants, mais ils semblaient encore en bon état. L'échelle s'arrêtait environ deux mètres avant le fond.
L'Ombre se laissa tomber au sol et poussa un juron lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait de l'eau jusqu'aux chevilles. Elle leva ensuite sa torche, la grande flamme vacillante révélant un long et large couloir qui s'étirait à l'infini. Il débouchait en fait dans une grotte à flanc de falaise, plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la mer dont les soupirs se mêlaient aux mugissements du vent.
Rena songeait à la dernière fois qu'elle avait visité ce lieu sinistre. Cela remontait à quelques décennies tout au moins. Toutefois, l'heure n'était pas à la nostalgie. Elle avait du pain sur la planche.
Nos deux tourtereaux sont très mignons dans leurs lits. Ezrael n'est pas vraiment doué pour parler aux femmes. C'était sa première fois mais es ce que c'était celle de Rena ? À t'elle eu d'autres histoires avant lui ?
Nevra mais quel tombeur. Dommage qu'il n'attirent pas quelques hommes au passage. Ça aurait été vraiment très drôles. Le pouvoir du cache oeil est infinie.
Je sens que ses nouvelles fans girls vont bien souffrir lors du test d'entrée. Rena à un sacrée caractère. Après avoir traversé l'enfer, ce seront de véritables ombres.
Oh ça, Nevra attire quelques hommes aussi, ils se font juste plus discrets que les lycéennes survoltées ! =') Après j'avoue que dans mon idée, Nevra serait plus bisexuel qu'hétéro, mais c'est vrai que dans le premier tome je montre plus son effet auprès des femmes que des hommes, c'est un truc que je pourrais éventuellement modifier lors d'une hypothétique énième réécriture, ou que je vais développer davantage dans le tome 3 qui est plus focus sur Nevra.
Pour Rena, non elle a jamais eu de relation avant non plus, d'ailleurs elle s'est un peu taillée une réputation de "femme froide voire frigide et inaccessible", c'est vraiment l'inverse de Nevra. On en sait plus là-dessus plus tard dans l'histoire (dans les tomes suivants) et y a même un raison "rationnelle" à cette indifférence froide envers les relations sentimentales et pourquoi Ezarel a été le seul à pouvoir la "séduire" même s'il s'y prend très mal. x)
Petite question d'ailleurs... « c'est terrible, c'est affreux », est-ce une réf au Roi Lion ? Parce que c'est le début de Hakuna Matata ahah !
Euh, par contre, Nevra est vraiment fourbe ! Mais franchement, Rena se débrouille très bien avec les stagiaires !
C'est intéressant, ces anciennes épreuves d'admission. On va pouvoir connaître un peu plus le passé de Rena avec ça ! Je me demande quand même pourquoi et comment elle est entrée à la garde de l'Ombre.
La dernière partie du chapitre, sur le lieu des épreuves, est honnêtement un passage que j'ai adoré. Tu décris vraiment bien l'endroit, et tu y installes en même temps une ambiance.
Je suis curieux de voir à quoi ces épreuves ressemblent... Ce qui est sûr, c'est que les stagiaires vont vite sortir de leurs rêves !
Alors, le "c'est terrible, c'est affreux" je l'utilise souvent personnellement, et oui, je pense que j'ai dû tirer ça du Roi Lion que j'ai vu 10 000 fois. x)
On ne va pas trop en apprendre sur le passé de Rena en détail tout de suite, parce que y a tout un tome qui est dédié à cela, mais y a quelques évocations oui. ^^