Chapitre 12

Par Flammy

Lumi, pourtant tactile et potentiellement encore amoureux de moi, a mis plusieurs heures avant d’oser me retoucher. Mes discussions avec Lumi m’ont bien fait comprendre que mon attirance pour les brumes était sans doute la chose la plus monstrueuse de toute la ville et qu’il ne fallait en parler à personne.

 

Les Palladiums et même les Lames de Sang risqueraient de s’effrayer et de prendre des décisions drastiques. Lumi se demande si, plutôt que d'essayer de me tuer, les brumes n’expérimentent pas une autre forme de Tentation sur moi pour m’handicaper à plus ou moins long terme.

 

Je n’y crois pas. Les brumes ont eu tendance à me sauver la vie, à m’accompagner et à me soutenir. En restant inertes, elles auraient pu me mettre hors service un nombre incalculable de fois, ne serait-ce que pendant mon examen de fin de noviciat. Elles cherchent à m'aider. Pourquoi ? Et pourquoi tous les habitants ont l’impression d’être pourchassés par des brumes meurtrières alors qu’elles sont si merveilleuses ?

 

Notre seule piste, ce sont les recettes de cuisine laissées par la Voix. Elle aussi communiquait avec les brumes. Savait-elle d’où venait notre anomalie ? Est-ce que c’est de là que me provient mon talent pour utiliser la mistergie ? Malgré tous ses devoirs, Lumi s’est d’autant plus consacré au décryptage. Il me rend visite souvent, parfois assez tard dans la nuit, pour au moins travailler quelques heures dessus, sacrifiant son repos. Les feuilles s’empilent malgré l’utilisation d’encre effaçable, sans aucun résultat. Parfois, je me demande comment il peut se procurer autant de papier. Le statut de Palladium doit lever toutes les limitations du commun des mortels.

 

Son état de santé, déjà fragile avant, s’est dégradé pendant cette période. Il a commencé à tousser, à frissonner malgré les couvertures et à maigrir de manière inquiétante. Pendant son sommeil, il grelotte même s’il se colle contre moi sous la couette.

 

À l’extérieur, il abuse de médicaments pour sauvegarder les apparences, mais avec moi, même s’il essaie d’encaisser sans broncher, il ne parvient plus à me le cacher. Il développe de plus en plus de symptômes qui rappellent la Dégénérescence des Palladiums. Je n’ai pas encore osé lui en parler. C’est trop terrifiant. Mais un jour… Avec un peu de chance, il s’agit juste des conséquences du rythme de vie fou qu’il s’inflige pour décrypter les recettes. Une fois que cela sera fini, tout ira mieux. C’est sûrement juste temporaire.

 

Un soir, alors que je lis contre Lumi, il se redresse d’un coup et se jette à mon cou. Il me secoue dans tous les sens, plus excité que depuis longtemps. Il s’apprête à me hurler de joie dans les oreilles mais je lui plaque une main contre la bouche, montrant d’un signe de tête nos montres. Il comprend et me tend juste les feuilles sur lesquelles il travaillait. Il a fini ? Je ne sais pas ce qui me soulage le plus entre l’idée d’en apprendre plus ou le fait que Lumi pourra se reposer et prendre soin de sa santé.

 

Je saisis la liasse de papiers, raturés de partout et recouverts de gribouillis, et commence à déchiffrer la belle écriture de Lumi transformée en pattes de mouche par la fatigue. Il a trouvé le code pour décrypter, mais il reste encore à l’utiliser sur de nombreux feuillets. Je décide de m’en occuper moi-même pour permettre à Lumi de somnoler un peu. Le simple fait qu’il n’insiste pas pour le faire lui-même prouve à quel point il est crevé.

 

On peut séparer les papiers en trois tas. Le premier correspond à des indications pour dénicher le « Laboratoire d’Yseult » et le deuxième à des notes obscures sur la Promesse et sur ce qui s’est passé au moment de la fondation de Néo-Knossos. Le troisième paquet évoque la vie de la Voix des Brumes, c’est de loin ce qui est le plus compréhensible.

 

Au fil de mon décryptage, mon visage se ferme et je sens tous mes muscles se tendre. Après avoir lu au-dessus de mon épaule, Lumi ne réagit pas mieux. Il me lance des regards inquiets et il me fixe sans oser poser de questions. Si ce qui est sous-entendu ici est vrai… Lumi avait un jour émis l’hypothèse que, de la même façon qu’il est une copie d’Yseult, mes talents s’expliquaient par le fait que les Lames de Sang avaient réussi à cloner Yvanna. Je n’avais trop rien dit, conscient que cette idée réconfortait Lumi. Avec le recul, je préférerais ça. Putain, c’est pas possible.

 

Je ne parviens pas à terminer la lecture des notes. Je me lève d’un bond et effectue quelques pas, sans but précis. Me défouler en salle d’entraînement ? Me perdre en ville jusqu’à ce que la Corruption me prenne trop à la gorge ? J’ai besoin de m’oublier pour ne pas péter un câble, mais je ne trouve pas de solution satisfaisante. Je… J’arrive pas à accepter ça putain. Je me tourne vers Lumi, en quête d’une idée et de soutien.

 

La crainte flotte dans son regard.

 

Il essaie de le cacher, de ne pas montrer que je l’effraie, mais je le connais trop bien pour ne pas le réaliser. Je n’avais jamais apeuré Lumi, même lors de notre rencontre, même après lui avoir planté mon sabre dans le bras, même couvert de sang au milieu de cadavres démembrés. Jamais. Et la vérité sur moi a suffi pour que…

 

Je ne prends plus la peine de réfléchir. Je saisis sur la table le papier avec les indications pour le laboratoire. Je jette ma montre au sol et, sans un regard derrière moi, je me précipite vers le balcon et saute dans le vide.

 

Je ne reviendrai pas tant que je n’aurai pas de certitudes.

 

~0~

 

Les hukas tentent de me calmer et de me réconforter, en vain. La colère, la peur et la détresse restent là, grondantes. En désespoir de cause, les volutes finissent par se densifier et devenir opaques, encore plus omniprésentes que les misturs. Je sens ce changement s’opérer dans toute la ville. Est-ce que ma rage a suffi pour contrôler les brumes à un tel niveau ? C’est pas possible. C’est ridiculement puissant. Et pourtant…

 

Je viens de réussir une prouesse dont seuls les Yokais majeurs sont capables. Est-ce que c’est vraiment moi qui provoque ça ? Ou un Yokai s’est libéré sans que les Tachis soient prévenus ? C’est normalement le cas même lorsqu’on ne doit pas l’attaquer. Qu’est-ce qui se passe putain ?! La panique me saisit et termine de m’affoler.

 

Dans cette purée de pois semblable à du coton, j’avance à une vitesse hallucinante, avec une facilité déconcertante. Pourtant, dans tout Néo-Knossos, je sens des Tachis et même des Nodachis qui peinent à aspirer la mistergie. Les brumes les repoussent pour la première fois, tentent de m’aider en excluant tous les autres. La panique des Lames de Sang s’ajoute à la mienne. Celle des civils aussi.

 

J’ai envie de hurler, ma tête est sur le point d’exploser. Les hukas deviennent plus omniprésentes. J'entends tous les cris de désespoir et de peur des habitants, terrifiés par ce phénomène inhabituel et par les brumes. Je fuis encore plus vite. Avant de craquer et de m'effondrer.

 

Je suis les indications sur la fiche et je parviens jusqu’à un tuyau dans l’épaisseur d’un étage qui semble désaffecté, anciennement utilisé pour le traitement des eaux usées. Sans m’arrêter sur l’odeur ou l’aspect répugnant du lieu, je m’engage à l’intérieur. Trois portes dérobées, cinq codes et une plongée plus loin, j'arrive à mon objectif. Le Laboratoire d’Yseult.

 

Malgré le fait que les brumes ne pénètrent pas à l’intérieur des bâtiments, quelques volutes restent accrochées à mes jambes et à ma taille, pour me soutenir et me réconforter. Elles, elles seront toujours là pour moi. Pas comme les Lames de Sang. Pas comme Lumi. Ma gorge se serre à cette pensée. Mes yeux piquent mais je me force à penser à autre chose.

 

J’explore la structure abandonnée. De grandes cuves cylindriques me rappellent les images qui m'avaient traversé sous forme de flash, quand j’avais réussi à surgir hors des brumes et à échapper à leur influence. Personne n’est venu ici depuis des années. Les lieux ont été dévastés, la poussière s’accumule partout. Et pourtant… pourtant… je commence à saisir, à accepter la réalité.

 

Petite à petit, les pièces se mettent en place dans mon esprit. Les souvenirs reviennent. Les miens, qui correspondent à ceux retranscrits par la Voix. Jusqu’à maintenant, les brumes les avaient gardés scellés, pour me protéger. J’avais bien compris que ma mémoire avait été altérée, mais je pensais qu’il s’agissait des Lames de Sang, pas d’une initiative des brumes. La douleur s’intensifie dans ma poitrine. Les brumes ont toujours été là pour moi, elles.

 

J’ai été enfermé dans ces cylindres éventrés, auparavant remplis d’un liquide visqueux. D’autres enfants, de tous les âges, ont subi le même traitement. La plupart sont morts avant l’adolescence. Je ne sais pas combien n’ont pas dépassé le stade bébé. Beaucoup selon les notes. Beaucoup d'essais ont échoué. Des centaines, sur des dizaines de générations. Ces expériences ont perduré depuis la fondation de Néo-Knossos, pour poursuivre les tests d’Yseult. Les recherches tant décriées par les Palladiums et qu’ils craignaient que Lumi reprenne… Elles ont continué dans la discrétion et le silence.

 

Tous ces gamins me ressemblaient. Aucun de nous nous n’avions de parents, mais on partageait le même ADN. Les rares traces du génome d’Yvanna qui avait été conservées, parcellaires puisqu’elle s’est immolée. Dans un état second, je me dirige vers l’une des parties du laboratoire que je reconnais. Les cages où on était cloîtrés avec les autres. Là où personne ne s’occupait de nous, où on nous battait si on avait le malheur de faire trop de bruit. On n’était pas humains pour eux, juste des cobayes. En même temps… Ils avaient raison, non ? On n’était pas humains. Ils nous avaient créés comme ça.

 

À pas lent, je retrouve la cellule où j’ai été enfermée de ma naissance jusqu’à mes dix ans. Il fallait juste que j’attende, en silence, que les blouses blanches viennent réaliser leurs tests et exécuter tout ce qu’elles me demandaient. Ne jamais protester, ne jamais me rebeller, sinon, c’était pire. Je me rappelle une fille un peu plus vieille, à côté de moi, qui n’avait pas encore perdu espoir et qui me racontait parfois des histoires sans sens qu’elle inventait elle-même. Je crois… Je crois qu’il s’agissait de la Voix. Elle n’avait même pas de nom. Aucun de nous n’en avait. Ariane… Ce sont les brumes elles-mêmes qui me l’ont soufflé, ce jour-là, à l’hôpital.

 

Je quitte les geôles et je continue d’errer. Je finis par tomber sur une bibliothèque dont la plupart des ouvrages gisent au sol. Sans oser les toucher, je parcours les titres des yeux. L’un deux m’interpelle. « Notes d’Yvanna ». Mes notes. Mes notes ? À peine cette pensée a surgit que je me crispe. Non, ce ne sont pas mes notes. Ce sont celles d’une femme morte y a plus de 800 ans qu’on a essayé en partie de cloner. J’attrape quand même l’ouvrage et je commence par les dernières pages. Est-ce qu’elle s’est vraiment suicidée à cause des expériences d’Yseult ? Les mêmes expériences qui ont conduit à ma naissance et qui ont dirigé le début de ma vie ? L’écriture de la fin n’est pas la même qu’au début. La fin n’a pas été rédigée par Yvanna, mais par quelqu’un d’autre.

 

« Yvanna ne s’est jamais remise de la mort d’Yseult, provoquée par la trahison des autres pionniers. C’est pour se venger, mais aussi pour réaliser la Promesse à la place d’Yseult, qu’elle a fondé trois organisations. Le Laboratoire d’Yseult, pour poursuivre dans la discrétion les expériences, les Écologistes, pour mener des actions au sein de la ville et les Lames de Brumes, pour protéger les deux premières. Elle a aussi fait le choix de fragmenter les informations, dans l’espoir que si l’un des groupes tombait, cela ne donnerait pas un avantage trop grand aux pionniers.

 

Yvanna est morte avant d’avoir achevé ses objectifs. Les pionniers ont réussi à l’acculer alors qu’elle tentait de sauver d’autres personnes ayant participé aux expériences d’Yseult. Elle a été tuée et son corps brûlé pour qu’on ne puisse pas s’appuyer dessus pour poursuivre les recherches. Nous avons tout de même pu récupérer des fragments de tissus, abîmés par le feu, mais nous espérons que cela suffira. »

 

L’entrée suivante, la dernière du livre, est encore écrite d’une main différente.

 

« Après des années de tentatives, les Palladiums ont réussi à prendre le contrôle des Lames de Brume. Ils les ont même renommés Lames de Sang pour l’occasion. Nous avons été créés pour remplir le même objectif commun, mais comme Yvanna l’avait anticipé, certains ont cédé aux sirènes des Palladiums. Nous ne pouvons plus faire confiance aux Lames de Sang. Dorénavant, nous devrons nous défendre seuls. Il vaut mieux que même les Écologistes oublient notre existence. »

 

D’après la Voix, la structure était si repliée sur elle-même que personne ne savait même qu’elle fonctionnait encore il y a seize ans, lorsqu’elle a été détruite. Ils ont réussi à se protéger seuls pendant tout ce temps. Enfin… Jusqu’à… Jusqu’à ce que je…

 

J’avance dans les débris en essayant de ne pas trop prêter attention à tout ce qui réveille les souvenirs d’expérimentations qui peuplaient mon enfance. Les tests inhumains, à la limite de la torture, les exercices sans fin, les questions sans sens… Ma respiration s’accélère et les brumes tentent de me réconforter, mais les réminiscences sont trop violentes. Je me sens anesthésié. Plus aucune émotion ne parvient à franchir mon état de choc.

 

Je tombe sur quelques rapports d’expériences. En regardant la date, je constate qu’ils ont réussi à cloner Yvanna depuis longtemps. Pourtant, ils ne se sont pas arrêtés là, ce n’était que le début. Ce qu’ils cherchaient, ce n’était pas seulement un clone assez proche d’Yvanna. C’était… autre chose. C’était un monstre.

 

Je m’immobilise, les yeux fermés. La nausée commence à me prendre, ainsi que des vertiges, mais je dois continuer. Je dois vérifier si les expériences ont enfin été concluantes comme le pensait la Voix, à quel point je suis une créature immonde.

 

Quelques salles plus loin, je sens quelque chose qui m’appelle. Je comprends que ce n’est pas l’effet de la Tentation comme le vivent les autres Lames de Sang. Les brumes n’ont jamais essayé de me tuer, juste de m’expliquer maladroitement la vérité lorsqu’elles ne parvenaient pas à communiquer avec moi. J’étais trop jeune pour saisir.

 

Cela me terrifie. Cela veut dire que la Voix avait raison. J'aimerais fuir mais je ne peux plus. Il faut que je sache. J’avance donc, la gorge serrée. J’arrive jusqu’à la pièce centrale, la plus protégée. Malgré la destruction du reste, elle est intacte et je ne peux pas pénétrer dedans. Je suis obligée de me servir de la mistergie pour abattre la porte et entrer. Elle est petite, il s’agit juste d’un coffre fort. Un fragment rocheux est exposé sur un piédestal, au milieu de plusieurs machines de mesures éteintes.

 

Je m’approche. Lorsque je ne suis plus qu’à quelques centimètres, le morceau luit doucement. Il résonne avec moi, me parle en me faisant passer ses émotions. Il est heureux. Soulagé que je vienne enfin à lui. Comme un parent content de revoir son enfant. Tout mon être réagit. La poussière issue du fragment qui est ancré dans mon corps depuis ma naissance entre en échos avec lui. Contrairement à tous les autres cobayes, je n’ai pas rejeté cette présence, j’ai grandi avec, je l’ai assimilée. La Voix aussi avait réussi un peu, dans une moindre mesure.

 

J’ai beaucoup trop bien réussi. J’ai explosé toutes les attentes des chercheurs, au point qu’ils ont été dépassés à mes dix ans et que cela a provoqué leur perte. Je me rappelle de ce jour. Une expérience douloureuse, des remarques plus méchantes, un sentiment de peur, d’injustice et de haine tellement violent…

 

Pour la première fois, mes émotions se sont communiquées aux brumes et la réaction en chaîne a été incontrôlable. La brume protège toujours les siens et j’ai été reconnu comme l’un d’entre eux. La libération du Yokai majeur non anticipée ou préparée par les Lames de Sang… C’est ma faute. C’est ma panique qui l’a réveillé et qui l’a poussé à détruire une partie de la ville, pour me mettre à l'abri, en sécurité. Les brumes m’ont soutenu, au point de sceller ma mémoire pour mon propre bien. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui j’en sais trop pour rester dans l’ignorance. Les brumes continuent de m’aider, à leur manière.

 

Mes parents… n’ont jamais existé. Je suis responsable de la dernière attaque de Yokai majeur. Pour qu’on ne soit pas éliminés par les Lames de Sang avec Lumi, je dois détruire l’entité qui m’a sauvé petit. C’est étourdissant, j’ai du mal à l’admettre et pourtant… c’est une vérité implacable.

 

Je m’assois près du fragment et je m’adosse contre le piédestal. Je ressors l’une des notes décryptées. Le dernier message inscrit par la Voix.

 

« D’un sens… nous sommes frère et soeur, le résultat de l’hybridation entre Yvanna et un Yokai. J’espère que toi, tu réussiras à aider notre famille, les brumes… »

 

Je me rappelle avoir un jour affirmé à un Palladium plus âgé que la fin pouvait justifier les moyens. Il s’était contenté de m’annoncer qu’un jour, je regretterais mes paroles. Je commence à peine à entrapercevoir à quel point il avait raison. Non, la fin de justifie pas tous les moyens, surtout pas ce qui s’est passé ici et ce qu’ils ont tenté de faire. Ce qu’ils ont réussi avec moi. 

 

Qu’est-ce que je suis putain ? Et surtout… 

 

Qu’est-ce qui justifiait de vouloir créer ça ?

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Nanouchka
Posté le 09/05/2023
→ Je trouve que ça marche bien, le côté progressif du décryptage : ça revient dans plein de chapitres, donc on sent la difficulté, le travail laborieux.

→ J'ai lu d'une traite ensuite jusqu'à la fin du chapitre, pour savoir enfin la véritéééééé. C'est fluide, clair, captivant.

→ On avait raisooooon, il y avait du Yokaaaaaai en Ombre ! Et Yvanna était du côté obscur de la force, en fait. Mais pourquoi vouloir créer un hybride humain-brume ? Pour pouvoir quitter la ville et marcher parmi les brumes dans le vaste monde ?
ClementNobrad
Posté le 06/02/2023
Bonsoir Flammy,

Je me suis mis au lit, prêt à m'endormir... Je me suis dit, tiens un ptit chapitre du Labyrinthe avant de dodo, ça va bien le faire. Tu sais, ce genre de moment où tu es à moitié endormi, et que tu te laisser bercer par les lignes qui défilent. Bon clairement, je ne suis pas tombé sur le bon chapitre pour m'endormir ! Tu nous balances du lourd au niveau des révélations. Enfin une explication sur l'amnésie de début d'histoire. Enfin, on comprend le camp auquel appartient Ombre réellement ! Puisque je le dis que les brumes sont sympas et et que les Yokais sont mimis !!! Bon, tout ça soulève de nouvelles questions, et c'est l'ultime questionnement de Ombre : pourquoi avoir créé tout ce bordel, bordel ???

Je sens que les révélations vont s'enchaîner dans les chapitres à venir, même si je commence à faire mon deuil de Lumi... je le sens de plus en plus mal snif :(

Remarques au fil de la lecture :

"Je viens de réussir une prouesse dont seuls les Yokais majeurs sont capables" > puisque je te dis depuis le temps qu'il est un Yokai.

"le résultat de l’hybridation entre Yvanna et un Yokai." Un demi Yokai alors? Je n'avais qu'à moitié raison :p

"Il s’était contenté de m’annoncer qu’un jour, je regretterais mes paroles. Je commence à peine à entrapercevoir à quel point il avait raison. Non, la fin de justifie pas tous les moyens" > regretterai / la fin NE justifie pas...

Au plaisir de lire la suite
ClementNobrad
Posté le 06/02/2023
Mon commentaire ne reflète pas mon anthousiasme pour ce chapitre qui était vraiment très cool. Un peu trop fatigué ce soir :)
Flammy
Posté le 08/02/2023
Oui, c'est clairement pas le chapitre tranquille pépère celui-là ='D C'est là qu'on apprend les origines d'Ombre, même si on sait pas encore pourquoi.

Mais pourquoi enterrer déjà ce pauvre Lumi ? ='D Il a rien fait le pauvre !

Pour être précise sur la nomenclature, je dirais plus que c'est unhumain modifié qui a réussi à assimiler des bouts de Yokais. Faisons attention aux vrais termes voyons !

Et t'inquiète, pas de souci pour la fatigue, je suis contente que ça t'ai plu, c'est l'essentiel !
Pandasama
Posté le 01/01/2023
Salut,

Déjà, heureusement que j'étais bien assise en lisant ce chapitre, parce que j'étais à deux doigt de tomber par terre ! Des révélations et quels révélations !

Ensuite, je suis fière de moi parce que je savais au fond de moi que Ombre était un clone ! JE LE SAVAIS HAHAHAHA.

Tout ce que j'espère maintenant, c'est que la relation d'Ombre et de Lumi va s'arranger parce que ça me ferait très très mal au cœur que ça se termine mal entre eux...
Flammy
Posté le 01/01/2023
Fallait bien que les révélations arrivent à un moment quand même ='D

Et oui, en effet, Ombre est un clone, mais pas n'importe quel clone, mais surtout pas qu'un clone, c'est aussi un hybride avec un Yokai, histoire de faire dans la simplicité ^^

Et pour la relation Ombre/Lumi, mystère. Mais bon, le côté hybride monstre, c'est pas ouf pour maintenir de bonnes relations ^^"
Flammy
Posté le 01/01/2023
Et j'ai oublié de le dire, mais un grand merci pour ta lecture et ton commentaire <3
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