May Gocy courut aussi vite qu’elle put, sentant derrière elle la présence d’hommes qui la pourchassaient. Après ce qu’elle venait de faire, sa vie ne tenait plus que sur un fil. Ils étaient à cheval, et elle, à pied, avec une cheville défectueuse. Alors que l’un d’entre eux se penchaient vers elle pour l’attraper, il bascula au sol et son cheval dévia sa trajectoire. May Gocy se retourna, juste assez pour voir l’épée de Mo Mi plantée dans sa poitrine. Le second Zonkir tomba au sol quand Cheng l’attrapa par son foulard pour le traîner à terre dans un craquement d’os.
Mo Mi récupéra son épée, puis ordonna à Pa Di restée en retrait :
— Essaye de voler deux chevaux. Cheng, viens avec moi.
Pa Di se rétracta, lâchant sa valise.
— Je n’ai jamais touché de cheval !
Mais Mo Mi courait déjà, se lançant à la poursuite des Zonkir. Avant même qu’ils aient pu sortir leurs arcs, la jeune fille leur lança un poignard qui atteignit un homme à la poitrine. Tandis qu’il s’écroulait, Cheng lui déroba ses armes.
— Combien sont-ils ? haleta Mo Mi.
— Une trentaine au plus, conjectura Cheng. Attention !
Mo Mi s’accroupit et Cheng tira une flèche sur un homme.
Déboussolée, Pa Di tourna sur elle-même pour comprendre ce qui se passait. Des passagers du train criaient et se dépêchaient de rentrer se mettre à l’abri dans les wagons. Mo Mi se battait férocement, encerclée par une dizaine de Zonkir et Cheng aidait May Gocy à se relever.
— Pa Di, un cheval ! cria Mo Mi avant d’esquiver un coup d’épée.
Pa Di n’avait jamais eu l’occasion de toucher un cheval de toute sa courte vie. Animal destiné aux hommes, aux parties de chasse et aux paris hippiques, Pa Di avait tout juste eu l’autorisation de les voir dans les écuries royales. Dans ses souvenirs, le seul animal qu’elle avait pu toucher était une poule, alors qu’elle était âgée de cinq ans. Les chevaux étaient grands, intimidants et agités. Rien à voir avec un petit volatile plumé. Pa Di esquissa un pas vers un cheval dont le cavalier était mort, le cou brisé.
« Un cheval, c’est comme une poule. Mais sans les plumes. Un cheval, c’est comme une poule. Mais sans les plumes. Un cheval, c’est comme une poule… »
Les mains tremblantes, Pa Di surmonta sa peur pour attraper les rênes du cheval. Avec surprise, il se laissa faire. Un sentiment de soulagement envahi la fillette et elle se dirigea vers May Gocy. Avec une force phénoménale, Cheng hissa les deux filles sur la bête docile.
— Foncez vers le sud. Si vous tombez sur un cours d’eau ou une rivière, suivez-là et vous tomberez forcément sur une zone habitée.
— Attends, Cheng, ne me dis pas qu’on va se séparer, bégaya Pa Di. Je ne veux pas…
— Allez-y !
Il asséna une tape sur la croupe du cheval et celui-ci fonça droit en avant. Pa Di hurla. Ses jambes étaient beaucoup trop petites pour atteindre les étriers, les rênes étaient encombrantes et lui glissaient entre les mains, et May Gocy l’étouffait à force de la serrer dans ses bras. Mal installée, Pa Di craignait à tout instant de glisser et de tomber à terre. En guise de selle, une simple couverture en cuir était accrochée et glissait entre ses cuisses. Les Zonkir étaient des guerriers nomades qui ne s’encombraient pas d’objets inutiles. Ils dirigeaient leur monture à l’aide de leurs voix et ne faisaient qu’un avec le vent. On murmurait qu’ils avaient une origine avec le clan des Ha, la famille des chevaux. Mais ce n’étaient que des superstitions.
Leur monture buta sur un caillou et pencha dangereusement en avant. Pa Di s’agrippa à la crinière du cheval et se mordit accidentellement la lèvre. Le vent sifflait à ses oreilles et les bruits des combats diminuaient pendant qu’un goût salé se répandait dans sa bouche.
Elle osa jeter un regard en arrière.
Il y avait tant d’agitation qu’elle ne percevait plus rien. Mais face à autant de bandits, jamais Cheng et Mo Mi ne tiendraient longtemps. May Gocy pleurait, les joues striées de larmes et sang. Elle était méconnaissable. En la regardant se laisser aller ainsi, Pa Di fut tentée de l’imiter, mais elle se maîtrisa. Elles allaient devoir être fortes si elles voulaient survivre seules.
Un sifflement attira son regard, mais il était trop tard. Le cheval tomba au sol dans un hennissement. Pa Di ne compris pas tout de suite. Trop hébétée pour réagir, elle bascula en avant mais eu le réflexe de se protéger la tête et atterrit sur un sol caillouteux. Le cheval était immobilisé, le flanc percé par une flèche. Une seconde vint se loger aussitôt. May Gocy, dont la jambe était bloquée sous le corps monstrueux de la bête, était complètement assommée. Pa Di profita d’un spasme du cheval pour dégager la jambe bloquée de sa cousine, puis elle l’allongea délicatement.
Perchés sur une niche rocailleuse, deux archers menaçants rangèrent leurs arcs avant d’enfourcher leurs montures. Aucun doute qu’ils venaient les capturer pour se venger. Le train était à environ un kilomètre d’elles. Elles n’avaient même pas pu aller bien loin. Des taches se rapprochaient. Les Zonkir en avaient finis avec Mo Mi et Cheng, ils venaient les chercher.
Pa Di rampa au sol et se cacha derrière le cheval qui vivait ses derniers instants, gémissant de douleur. Il se contorsionnait et tentait en vain de se relever, mais les flèches s’enfonçaient davantage dans sa chair. Une pensée tortura Pa Di. C’était donc ainsi que ses parents avaient vécu leurs derniers instants ? Dans la cohue et l’agitation ? Dans les cris et les larmes ? Elle n’osa imaginer ce que ce devait être que de mourir tout seul sans rien ni personne pour se faire réconforter. Et elle, où était-elle pendant que ses parents agonisaient ? Cachée, comme une lâche.
Hésitante, Pa Di prit la tête du cheval entre ses mains et tenta de le calmer aussi doucement qu’elle le pouvait. Elle murmura des mots à ses oreilles, caressa son encolure et le remercia pour son aide. Au départ, elle se sentit inutile et stupide de parler à un animal, mais l’équidé se calma petit à petit. Comprenant ce qu’il lui arrivait, il cessa de hennir et se laissa faire. Pa Di continua de le caresser et de le serrer contre elle. La peur se lisait si facilement dans les yeux du cheval. Ses larges iris allaient de gauche à droite et de la bave coulaient entre ses dents. Alors c’était comme ça qu’on mourrait ? Elle n’avait jamais vu la mort en face. Être témoin de cet événement lui rappela à quel point la vie était aussi fragile qu’un fil en laine.
Le temps se figeait pour eux. Le désert les regardait. Elle, la princesse sans royaume et lui, le fidèle destrier abattu par les siens. Le sang formait un tapis où se délaissaient leurs corps alourdis, le ciel une couverture maternelle dans laquelle leurs peurs les plus intimes se réfugiaient. Ce rouge et ce bleu se mélangeaient pour ne dessiner que leurs silhouettes sombres. Toutes les couleurs ne menaient qu’à l’obscurité. Le cheval pleurait silencieusement tandis que le monde devenait rouge. Bientôt, Pa Di fut elle aussi recouverte de pourpre. Ses jambes, ses vêtements, ses bras osseux. L’odeur de rouille monta jusqu’à ses narines.
Niché dans l’étreinte protectrice de Pa Di, le cheval se relâcha. Sa respiration était sifflante. Ses muscles se détendaient petit à petit. Sa crinière était rousse et collante de sang. L’animal ne tarda pas à s’immobiliser pour de bon. Ses naseaux cessèrent de remuer et ses sabots tombèrent au sol.
Des cris et des galops se rapprochaient de plus en plus.
Pa Di ferma les yeux, reconnaissant sa défaite. Elle ne s’était pas battue mais elle avait quand même perdu. Encore une fois. Elle déposa un baiser entre les deux yeux du cheval. Et puis le vent se déchaîna. Le vent fouetta la terre. Les rochers tremblèrent. Un rideau de nuages de sable se referma sur eux. Il les enveloppa comme pour annoncer la fin du spectacle.
*
Elle n’était rien face à la violence du vent et à la morsure du sable, accroupie derrière la carcasse du cheval. May Gocy avait repris connaissance et enlaçait Pa Di fort contre elle. Ses larmes avaient séché sur son visage, tout comme son sang. Ce sinistre maquillage lui donnait un air d’outre-tombe. Toutes deux étaient blotties contre un cadavre encore tiède, pile dans une mare de sang. L’air était irrespirable et il était impossible de distinguer quoique ce soit. Pa Di apercevait à peine ses mains. Elle avait plaqué contre son nez le col de sa robe, filtrant l’air comme elle pouvait.
Le vent criait, hurlait, pleurait. Il emportait le sable sur son passage. Il soulevait des pierres, des arbrisseaux et des foulards dans des tourbillons. Il se cognait contre les rochers, se heurtait au sol et soulevait des nuages. Vengeur, colérique, miséreux, il frappait tout sur son passage. Il renversait les âmes perdues, fracassait les corps dépourvues de vie et léchait les plaies des blessés. Le sable se logeait dans les paupières, s’incrustait dans les cheveux et se déposait tel de la neige sur le sol. Cette couche beige recouvrait comme du vernis le sang qui avait giclé dans le désert. Honteux, ce dernier dissimulait ses vices aussitôt, s’assurant que personne ne puisse un jour découvrir ses secrets.
Une main se referma le bras de May Gocy qui hurla à en briser les tympans de Pa Di.
— C’est moi, Cheng !
May Gocy se figea, envahie de soulagement. Cheng se laissa tomber à ses côtés, mort de fatigue, pendant que Mo Mi ramenait Pa Di contre elle. Cette dernière sentit quelque chose s’enfoncer dans sa cuisse. Pa Di palpa l’objet et s’aperçut avec plaisir qu’il s’agissait de sa valise, que sa cousine avait pu ramener. Les quatre orphelins baignaient dans un lac de sang, blottis contre un cadavre au beau milieu d’une tempête de sable. Le monde s’écroulait autour d’eux mais ils étaient réunis.
*
Aussi vite qu’elle était arrivée, elle disparut comme une effrontée. La tempête n’était plus qu’un hurlement dans le lointain. Derrière elle, plus rien. Un paysage de désolation. Le train était toujours bloqué, les cadavres des Zonkir étaient abandonnés au sol, des mouches s’accaparant déjà leurs chairs.
— Vite, partons, chuchota Mo Mi en forçant Pa Di à se lever.
— On retourne dans le train ? demanda Pa Di.
Sa cousine fuit son regard.
— Non, impossible. Ces bandits ont découvert notre identité. Ils sont partis se réfugier à cause de la tempête de sable, mais ils reviendront. Ce train ne parviendra jamais à destination, ces passagers sont tous condamner à mourir de faim dans le désert, ou bien sous les lames des Zonkir.
Un frisson d’horreur traversa Pa Di.
— Nous devrions commencer par nous éloigner le plus possible des rails, conseilla Cheng. May, est-ce que tu peux encore marcher ?
— Je crois que oui, fit cette dernière en attachant ses cheveux en un chignon.
Stupéfait, Cheng sursauta.
— Ta broche ! Tu l’as récupérée ?
Au milieu du désert le rire de May Gocy ressemblait à une bénédiction.
— Je l’ai reprise discrètement.
— Allez, nous ferions mieux de nous dépêcher, rappela Mo Mi. Rester ici est beaucoup trop dangereux.
Rattrapés par la réalité, les Zaj durent s’exécuter. Comme prévu, ils s’éloignèrent autant que possible des rails sombres du Balandjar Express. Mettre le plus de distance possible était leur priorité absolue. Souvent, Cheng se séparait du groupe pour donner de fausses pistes. Il partait dans un autre sens puis revenait sur ses pas. Mo Mi ouvrait la marche, suivit par May Gocy puis par Pa Di. Elles avaient ordre de marcher dans les traces de Mo Mi afin de laisser le moins d’empreintes possibles. Souvent Mo Mi se retrouvait à retourner des pierres et lisser la surface du sable afin de rester invisibles.
Désormais, les Zaj étaient seuls et perdus au beau milieu d’un désert grouillant de dangers, sans aucune ressource. Les enfants redoutaient à chaque instant une mauvaise rencontre. Heureusement, la tempête de sable avait soulevé des nuages qui dissimulaient le soleil. La température était plus ou moins supportable et les Zaj marchèrent jusqu’au coucher du soleil. Lorsqu’il fit sombre, ils se cachèrent au pied d’un mont rocheux. Ils décidèrent de ne pas faire de feu. De toute façon, le bois n’était pas assez bon et de la fumée attirerait les Zonkir. Cheng prit le premier tour de garde et les filles s’assoupirent.
Pa Di s’allongea après avoir repoussé des cailloux et des galets. Elle sentit toute la fatigue accumulée dans son corps et apprécia cette pause au milieu du chaos. Et puis elle se redressa soudainement. Au-dessus d’eux, une mer aux reflets étincelant s’étalait à l’infini. Milles diamants scintillaient dans des traînées bleues. Maintenant qu’elle pouvait y voir plus clair, elle n’avait plus si peur de cet environnement hostile. La montagne au pied duquel ils s’étaient réfugiés arborait un air familier, rappelant les monts protecteurs de la Cité Fleurie.
*
Ce fut la chaleur et le soleil brulant leur peau qui les convainquit de se lever. Pa Di s’arracha à son lit de terre craquelée, le dos douloureux et la nuque picotant. Elle réprima à grand peine un bâillement monstrueux.
— Bonjour tout le monde, déclara May Gocy en s’étirant aussi gracieusement qu’un chat. Cette nuit était horrible et j’en viens même à regretter les banquettes défraîchies du Balandjar Express. Alors, quel est le programme de la journée ?
— Que diriez-vous d’une balade de santé ? proposa Mo Mi en époussetant ses vêtements.
— Moi qui espérais plutôt une salade de papaye accompagnée de tofu…
En l’entendant, Pa Di se surprit à saliver. Elle s’aperçut que son estomac était affamé et gémissait sans discontinuer. La jeune princesse n’avait pas souvent ressenti la faim. De toute sa courte existence, ses domestiques s’étaient toujours pliés en quatre pour la rassasier à toute heure de la journée. Adieu les beaux jours où il lui suffisait de claquer des doigts pour obtenir à manger.
— Malheureusement, pour le petit déjeuner, je ne peux que vous offrir des biscuits et de l’eau, annonça Mo Mi. En revanche j’ai une autre bonne nouvelle.
Pa Di, May Gocy et Cheng l’observèrent avec une attention soudaine.
— Si nous continuons de marcher, nous atteindrons forcément une ville. Et qui dit ville dit nourriture, résuma Mo Mi avec détermination. Alors au travail.
Ouf, nos protagonistes vont bien^^ Merci la tempête de sable. Très jolie scène sur la mort du cheval, avec le cadre qui entoure c'était vraiment très réussi. Tes descriptions aident à mieux saisir les émotions qui traversent Pa di, ses regrets par rapport au destin de ses parents.
En plus de ça, tu réussis à faire de l'humour à côté et ça passe très bien. Un cheval c'est une poule sans plume, je ne l'oublierai pas mdr
Hâte de retrouver Vinh et Koki au prochain chapitre, team serviteur de l'aube !
Mes remarques :
"le cheval c'est trop gén TW : sang, violence sur animal" ça annonce la couleur xDD
"Alors que l’un d’entre eux se penchaient" -> penchait
"suivez-là et" -> suivez le ?
"à l’aide de leurs voix" -> leur ?
"jamais Cheng et Mo Mi ne tiendraient longtemps." -> ne tiendraient pas longtemps ?
"Les Zonkir en avaient finis" -> fini
"à quel point la vie était aussi fragile qu’un fil en laine." -> que la vie était... ?
"Les quatre orphelins baignaient dans un lac de sang, blottis contre un cadavre au beau milieu d’une tempête de sable. Le monde s’écroulait autour d’eux mais ils étaient réunis." très joli passage !
"ces passagers sont tous condamner à" -> ses condamnés
Toujours génial !
A très vite (=
Merci encore pour tes notes et ton enthousiasme ^^
J’avoue que cette scène est l’une de mes préférées, j’ai été submergée par l’émotion quand je l’ai écrite
Et ouiiii un cheval c’est comme une poule sans les plumes ! Je l’assume totalement. Et sinon, comment ça tu es de la team Serviteurs de l’Aube ? Attends QUOI ? J’ai bien lu ? PARDON ?!
Haha mais le cheval c’est trop gén- !!! Super si mon TW t’as fait rire haha
Merci encore et à bientôt camarade forgeron !
Dernier jour de stage, et quoi de mieux pour le finir en beauté que le dernier chapitre publié des Héritiers de la Grenouille ! ;)
Le chapitre 11 nous laisse sur un gros suspense donc j’avais encore plus hâte de lire celui-ci pour me rassurer sur l’état de nos héros.
Alors c’est parti ! Comme d’habitude mes p’tites notes de lectures :
- Yes Mo Mi et Cheng à la rescousse ! Moi qui avait hâte de les voir se battre je suis servie ^^
- « Un cheval, c’est comme une poule. Mais sans les plumes. » Oui si on veut Pa Di x) Et d’ailleurs je me sens triste pour elle qu’elle n’ai jamais touché d’autres animaux, je veux dire même pas un chat ou un chien ? Un lapin ou un hamster ? Mais maintenant ça va changer. Pa Di prépare toi à découvrir tous les merveilleux animaux qui peuplent la terre, y compris les dragons ;)
- Et voilà ! Voilà ce que je craignais est en train d’arriver et tout ça parce que May Gocy a pas voulu donner sa broche ! Voilà où ça nous mène d’avoir trop de fierté ! Même si bon ces les héros donc ils vont pas mourir si vite, quand même ça fait mal de les voir blessés et souffrants TwT
- « Cachée, comme une lâche » Non Pa Di ne pense pas ça. Dis toi que c’est ce que tes parents souhaitaient que tu vives, que tu te caches pour survivre. Ce n’était pas lâche, c’était la seule chose que tu pouvais faire pour eux, rester en vie.
- Je note le petit moment de poésie avec la mort du Cheval et Pa Di qui le calme et le réconforte. C’est super beau ^^
- « Le monde s’écroulait autour d’eux mais ils étaient réunis. » Ouii ! Le monde a beau être cruel si on est pas seul dans ce calvaire alors on peut s’en sortir, dans ses moment le bonheur d’être avec ceux qu’on aime estla seule chose qui compte ! Je veux surtout pas vous voir séparés ok ?!
- Et je note que Mo Mi et Cheng sont juste incroyables ! De vrais guerriers même si la tempête de sable les a bien aidé quand même, quelle timing d'ailleurs, merci le vent, merci le sable x)
- « Ta broche ! Tu l’as récupérée ? » Mais heureusement Cheng qu’elle l’a récupéré sa broche ! Avec toute la galère que ça a entrainé si en plus elle leur avait laissé je l’aurais étripée x) T’as choisi d’être fière et têtue May Gocy alors soit le jusqu’au bout !
- Ce chapitre clos une partie, maintenant nous avons notre quatuor réellement lâché dans la nature ! J’ai hâte de suivre leur aventure de ville en ville, je m’attends à plein de rebondissements, la fin du chapitre me donne espoir et je finis avec le sourire ^^
Voilà ! Comme je disais ce chapitre clos la partie voyage en train pour débuter celle du voyage à pied ! Nos héros sont dans la galère mais ils vont se serrer les coudes pour s’en sortir. Hâte de voir comment ils se débrouillent surtout pour May Gocy et Pa Di car elles ne sont jamais sorties de leur cocon auparavant. Hâte aussi de retrouver Vinh et de découvrir enfin l’organisation des Serviteurs de l’Aube car non je ne les oublie pas, je veux voir à quoi ils ressemblent, est ce qu’ils ont une sortent de base/QG ? Qui est réellement leur chef ? Bref trop de question dont j’attends les réponses ^^
Profite bien de ton week-end (avant la repise des cours TwT)
Des bisous Thym Menthe (toujours mon p’tit thé parce que j’adore ça)
A très vite !
Petite Comète
T’as vu ? Je t’ai donné de l’action ! On dit merci qui ?
Je pleure de rire là x) Nan mais sérieux j’en peux plus là XD ok peut-être que Pa Di a déjà vu des poules et des paons dans la Cité Fleurie mais elle a jamais pu en avoir un pour elle. Et encore moins le toucher. C’est vrai qu’un poisson c’est pas trop ouf pour les interactions. Mais sinon Pa Di a peur des hamsters, elle a peur des petits rongeurs comme les rats et les souris, et les hamsters !
T’inquiètes Anna, les protagonistes d’une histoire ne meurent jamais… avant d’avoir accompli quelque chose d’important.
MAIS OUIII VA DIRE ÇA À PA DI !! Elle se sent toujours mal par rapport à ça
Trop d’honneur, je savais pas que cette scène allait autant vous toucher. J’ai fait exprès d’insister autant sur les couleurs, car Pa Di est une artiste. Le monde est rempli de nuances
Bon, je peux pas te promettre qu’ils resteront toujours ensemble hein… ça va être dur de garder les dragons ensemble
Mo Mi best warrior of America… Of the San Miao
Jpp encore heureux que May ait récup’ sa broche sinon je l’aurais tuée… En mode “tout ça pour ça”
Oui c’est ça donnons du pep’s à l’histoire, donnons à nos personnages l’occasion de s’évader des sentiers battus ! Ils doivent bien trouver des alliés ailleurs !
Merci encore d’avoir pris le temps de lire et de commenter ! Je ne peux pas répondre à toutes tes questions, mais je suis sûre que tu les auras très bientôt héhé
Profite bien de ton week-end (avant la repise des cours TwT)
Hâte de te revoir et à bientôt !
Par où commencer ? Ce chapitre était magnifique. J'ai bien aimé le fait que l'on se reconcentre sur Pa Di. Son personnage évolue, et ça se voit. Elle m'a également beaucoup ému, surtout pendant la scène d'agonie du cheval. Étrangement, je crois que c'est mon moment préféré. L'empathie de Pa Di envers lui m'a beaucoup touché, surtout quand elle l'étreint même dans sa mort. J'ai beaucoup aimé les descriptions des couleurs aussi.
La comparaison à la mort de ses parents était intéressante aussi. Pa Di prend conscience que le monde est cruel...
Tu as très bien décrit ce moment, et je t'applaudis pour ça !
Sur le moment, je n'ai pas compris pourquoi les archers Zonkir ne sont pas venus chercher May et Pa Di alors qu'elles étaient à terre mais après j'ai réalisé xD Merci la tempête de sable !
Concernant la petite incohérence avec les rênes du cheval et le fait qu'ils soient guidés par la voix de celui qui le monte, je ne trouve pas ça si flagrant. Si je n'avais pas lu les commentaires, je ne l'aurais pas vu ! Peut-être que tu devrais revoir ce passage éventuellement ?
Dernière petite remarque, la comparaison entre la poule et le cheval m'a rappelée Arthur et Les Minimoys ; dans mes souvenirs, Arthur comparaît une coccinelle ou une abeille à quelque chose qui n'avait rien à voir, bref je m'égare mais voilà 🤣
Pour conclure, j'apprécie toujours autant de retrouver nos 4 héros ! J'ai très hâte de savoir la suite de leurs aventures dans cette nouvelle ville, et de retrouver Vinh et Koki ! Vinh qui a pris son envol...il grandit si vite !
ALEXXX
Merci encore beaucoup beaucoup Alex, ça me fait trop plaisir de savoir que cette scène t’ait touchée. J’ai eu les larmes aux yeux en écrivant ce passage. J’avais aussi peur de ne pas réussir à retranscrire les émotions mais je vois que j’ai réussi ! Pa Di est une petite fille très emphatique ! Si elle avait pu grandir auprès d’animaux elle aurait été complètement dingue des chats !
Et si j’ai autant insisté sur les couleurs, c’est parce que Pa Di est une petite artiste ! Pour elle, le monde est une immense toile de couleurs
Damn, le monde est cruel T_T Pa Di est encore trop jeune pour ça.
Yep, tkt pour les rênes je m’en occupe !
Arthur et les Minimoys !! Oh la la, ce film c’est mon enfance ! Trop contente que tu connaisses ce chef d’oeuvre mdr. Sinon j’y avais pas pensé mais pas mal comme comparaison
C’est vrai que Pa Di est une peureuse xD
Je suis trop trop émue et reconnaissante. Et puis Vinh mon Dieu ! Tu parles de lui comme si c’était un bébé x)
Bref bisous et à très bientôt, je publie dès que possible la suite des HG !
Encore une fois très bon chapitre
L'agonie du cheval est d'une triste beauté
C'est toujours très bien écrit
Y a qu un seul détail qui me chiffone : tu écris que pa di saisit les Rennes du cheval pour l'amener à Cheng si ma mémoire est bonne , puis tu dis qu'il n'y a rien pour le guider que la voix de celui qui le monte
Bah voilà c'est bizare :)
A part ce détail c'est toujours aussi bien
A bientôt
Comment vont Karl et Minaud ? Héhé
Je suis très heureuse que la scène avec le cheval t’ait touchée, ça a été difficile pour moi de l’écrire.
Merci encore pour l’incohérence !
(j’ai vu que tu t’étais mis à la poésie, ça me donne envie de voir ce que ça donne tiens tiens)
A la prochaine :)
Haha bah écoute ils vont pas mal !
Je comprends que tu es eu du mal à l'écrire, c'est pas évident
Oui ... je m'y suis mis un peu comme ça de temps en temps
Ca vaut ce que ça vaut mais c'est un exercice sympa de temps en temps :)
A bientôt !