Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, Tilma se jeta sur Olivia, la serrant fort dans ses bras
— Lili !
Les deux femmes laissèrent éclater leur joie.
— J’ai bien cru te perdre... la voix d’Oclamel vibrait d’émotion.
— Oui moi aussi…
Tilma se mit à rire, à la fois de soulagement et de bonheur. C’était une démonstration si naturelle et si révélatrice de son attachement qu’Olivia essuya une larme.
— Il y en a un qui n’en a pas encore terminé… fit remarquer Tarcle Tsuro.
En effet, Alek continuait rageusement à aller et venir entre les corps, s’assurant de la mort de chaque Tartar, s’acharnant parfois même lorsque cela n’était manifestement plus nécessaire.
— C’est bon Alek, laisse, dit Tilma.
L’homme fit volte-face, prenant le groupe par surprise. Il écumait de rage.
— TOI ! explosa-t-il en pointant Tilma avec son sabre (elle sursauta). TOUT EST ENTIEREMENT TA PUTAIN DE FAUTE !
Sa voix avait dû résonner dans toute la vallée. Les jumeaux reculèrent instinctivement, se tenant prêt à intervenir, la main sur le manche de leurs sabres. Tous sentaient que la situation pouvait basculer d’une seconde à l’autre.
— Comment as-tu pu l’emmener avec toi !? Comment as-tu pu lui faire courir un tel danger !? C’est ton DEVOIR que de la protéger !
Olivia compris que ces propos la visait, mais se garda d’intervenir. Un tel déchainement de colère n’avait aucun de sens venant d’Alek. Même si elle avait effectivement été tuée, personne n’aurait songé à mettre sa responsabilité en cause.
Tilma qui n’avait pourtant pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds, s’était recroquevillé sur elle-même, tête baissé. Il y avait quelque chose de déférent dans sa position, et aussi une expression qu’Olivia ne lui avait jamais vue. De la culpabilité. Ce fut son tour de se sentir terriblement coupable. Elle avait fait fi des risques, s’était entêtée par bêtise… et le résultat était pire que tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Dès le départ, Tilma s’était opposé à sa participation et avait tenté de la dissuader. Mais cela, Alek l’ignorait.
— A partir de maintenant, articula Alek en recouvrant un peu de sa maîtrise, on arrête les conneries et on suit mes instructions, c’est clair ?!
Vous (il désigna les jumeaux du menton), fouillez-moi ce bazar et récupérez ce qui peut nous être utile.
Les deux hommes s’exécutèrent aussitôt, soulagés par ce dénouement inespéré. Alek s’adressa ensuite à Olivia, tout l’évitant du regard :
— Toi, tu ne t’éloigne plus de nous. Et je t’interdis de faire une seule autre mission tant que tu ne seras pas capable de combattre.
Mahe acquiesça en silence.
Ils ne prirent pas la peine de dissimuler les cadavres. Déambulant au milieu de l’épouvantable charnier, Olivia se mit à son tour en quête d’objets utiles. Elle trouva des couteaux et des bourses de pièces mouillés de sang. L’air puait la mort. Son pied écrasa quelque chose de mou avec un petit bruit spongieux : c’était des viscères qui avaient coulé sur le sol. Mahe réprimât un haut le cœur et continua ses recherches, le cerveau anesthésiée. Plus tard, dans des moments où elle ne s’y attendrait le moins, les fantômes des Tartars reviendraient la visiter, l’observant de leurs yeux exorbités.
Les chevaux avaient pris la fuite mais Tilma parvint à en rassembler cinq. Avant de repartir, Maine banda sommairement son frère qui souffrait d’une plaie assez grave au ventre. Alek ne cacha pas son impatience, pourtant lui-même blessé à plusieurs endroits — ce dont il semblait bizarrement peu se soucier. Olivia s’approcha de lui timidement. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû lui tenir rigueur de sa réaction disproportionnée envers Tilma : après le combat qu’il avait mené, n’importe qui aurait été à bout de nerf. Maintenant qu’il semblait plus calme, elle se devait de lui témoigner toute sa reconnaissance. Mais ce n’était pas aussi évident qu’elle aurait pu l’imaginer. Alek avait toujours été particulièrement distant avec elle et ce n’était pas un homme qui brillait par son empathie ni par sa bienveillance. En un mot il l’intimidait. De plus, son sacrifice - parce que c’en était un – sortait du domaine de la compréhension.
— Merci.
Il l’a regarda, l’expression dure et indéchiffrable, puis détourna la tête. Olivia n’en ajouta pas davantage.
Bientôt, chacun fut en scelle et le groupe s’éloigna rapidement de la scène de combat. Cramponné à son cheval, Olivia pensa à celui ou celle qui ferait la macabre découverte des dix corps en décomposition.
Les chevaux racés étaient endurants et le gain de temps fut considérable. Alek décida d’établir un camp de nuit au bord d’une rivière où ils purent enfin se débarrasser de leur crasse. Ce fut le moment que le bossu choisit pour s’éclipser, visiblement à deux doigts d’exploser de nouveau.
Tarcle était très mal en point, même s’il essayait de faire bonne figure. Il était bien plus pale que quelque heures auparavant et des soins médicaux s’imposaient. Malheureusement, le camp de l’Est était encore à une journée à cheval. Les jumeaux n’en entreprirent pas moins de fêter la victoire à coup d’eau de vie, « miraculeusement » découverte parmi les affaires des Tartars.
Olivia trouva parmi leur butin une pâte de fruit qu’elle laissa fondre doucement sur sa langue. Son esprit semblait vouloir s’accrocher à des souvenirs réconfortant, comme en réponse à toute l’horreur auquel elle avait assisté. Elle pensa aux crêpes que lui confectionnait sa grand-mère de son vivant, au si bon goût de beurre salé… et tous ces Noël ou son père leur réservait les meilleures terrines de foie. A Rennes, si elle avait vécu avec les émotions étouffées sous une cloche, toutes ses expériences sensorielles étaient, elles, fortement ancrées. Olivia associait d’ailleurs souvent les évènements avec des textures, des odeurs ou des saveurs. La nostalgie dégageait des effluves de savon et de chocolat fondu.
Mahe vivait à présent parmi un peuple qui se faisait la guerre comme à l’époque des croisades. Elle avait vu en l’espace de quelques semaines plus d’atrocités que dans toute sa vie. N’importe quelle personne serait devenue folle, coupée des siens, livrée à tous les dangers… et sans perspective de s’en sortir. Pas elle.
Le Luft lui était apparu comme une terre d’accueil, un endroit où elle était née une seconde fois, le cœur entier. Cependant, il lui manquait encore l’essentiel, la clef qui lui permettrait de donner un sens, une direction à cette nouvelle vie.
Pourquoi elle ?
Tilma interrompit cette bulle de relâchement.
— Est-ce que vous allez faire un rapport de ce qui s’est passé au Commandant Medon ?
Cette fille ne s’arrêtait donc jamais.
— Evidemment, répondit Tarcle. Enfin, quelque chose me dit que Clovis doit déjà être au courant des talents pour le moins développés de notre ami. Il aurait pu d’ailleurs avoir la politesse de nous en informer.
— Au moins pour que l’on sache - au cas il nous aurait pris l’envie de l’énerver un peeeetit peu - que nous n’aurions aucune chance d’en réchapper, ajouta Maine, amer.
Oclamel secoua la tête :
— Vous allez lui créer des ennuis ! Alek avait sans doute de bonnes raisons pour ne pas en faire étalage. Il s’est dévoilé pour sauver la vie de Lili, ce à quoi nous aurions échoué nous trois réuni.
— Il n’aurait pas eu besoin de prendre de tels risques si elle n’était pas venue Fara, rétorqua Maine.
Olivia, qui avait réussi à rester calme jusque-là, sortie brutalement de ses gongs. Son esprit pliait sous le trop plein de tension, de peur et de culpabilité accumulés.
— C’est ça, dites tous ce qui vous pensez ! Que c’est ma faute, hein, si on a failli tous crever !
Sa voix monta dans les aigües au fur et à mesure qu’elle craquait. Ses phrases n’avaient guère plus de sens, les mots sortaient par salves hystériques :
— Fermez-la, fermez-la !
Elle se sentit enfermé dans l’étau des bras de Maine.
— Chut… là…ne pleure pas. On gardera ça pour nous, ok ?
Olivia s’appuya contre le corps anguleux, totalement épuisée. Une voix les tira soudainement de cette scène mélodramatique:
— Fara. J’ai à te parler. En privé.
Alek s’adressait à Tilma. Avait-il assisté à tout ce manège? La jeune femme hocha la tête et le suivi prestement.
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Alek marchait avec difficulté. Il avait reçu quelques coups de sabre assez profonds qui nécessitaient des points de suture. Malheureusement il n’avait pu récupérer qu’un peu de désinfectant et des compresses cicatrisantes. Il ne saignait plus, c’était déjà ça, et ses vêtements tâchés de sang séché s’étaient raidi comme du papier.
Il s’assura de s’être suffisamment éloignés du groupe pour ne plus être entendu puis fit face à l’insupportable Tilma.
— Je ne sais pas à quoi tu joues Oclamel, mais je n’ai aucunement besoin de ta protection. C’est clair?
— Je sais qui tu es, lui répliqua la Rousse sur un ton de défit.
Il fallait s’y attendre. Restait à savoir jusqu’où Tilma avait mené ses conclusions. Alek haussa un sourcil, prudent.
— Je t’écoute.
— J’ai recoupé tous les indices. Tu as su qu’Olivia se trouvait en danger avant même qu’on entende quoi que ce soit. Tu as l’a protégé quand Tarcle voulait lui donner l’édate. Et puis ta manière de combattre…je l’ai reconnue…tu maîtrise l’art Sterne des Etcho, le même que l’Empereur.
Perspicace…
— Je ne vois pas où tu veux en venir.
Oclamel commença à s’agiter.
— Ne me prend pas pour une idiote ! Tu as demandé à diriger la mission parce que tu savais qu’Olivia y participait. Tu connais ses origines, ne le nie pas.
— Tu avoues finalement qu’elle n’est pas du clan Fara ? Quelle surprise ! railla-t-il, sa couverture était pourtant si crédible.
Tilma ne se démonta pas.
— C’est vrai qu’il est difficile de se faire passer pour une Fara quand on n’en est pas une. Tout comme il doit est difficile de se prétendre Sans-clan lorsqu’on possède un pouvoir sur le Souffle.
— Cette conversation est terminée.
— En es-tu vraiment sûr ?! Si je ne sais pas à quoi m’en tenir te concernant, alors tu peux tirer un trait sur Olivia. Je ferais en sorte qu’elle te déteste !
La rusée cherchait à le déstabiliser. Son objectif fut atteint : dès qu’il était question d’Olivia, Alek devenait complètement irrationnel.
— Ne joue pas à ce jeu-là avec moi Oclamel. Tu prétends être son amie, mais dans ce cas, pourquoi avoir caché sa véritable identité? Tu sais pertinemment que la Rébellion l’aurait protégé comme un joyau. En réalité, tu ne cherches qu’à l’utiliser pour ton seul profit.
L’attaque avait fait mouche. La sabreuse grinça des dents :
— Parce que toi, bien sûr, tu es complètement désintéressé ?
— C’est là quelque chose que tu es bien incapable de comprendre, n’est-ce pas ? Ma vie appartient à Olivia. Nous sommes liés l’un à l’autre.
La fière Tilma se décomposa sous le choc de ces dernières paroles. Sa lèvre inférieure tremblait. Ce fut à cet instant qu’Alek mesura véritablement pour la première fois ce que cela pouvait représenter pour un Lufzan. Cela lui fit peur.
— Ce peut-il… souffla-t-elle pleine d’espoir….Comment… Mais comment est-ce possible ? On nous a toujours dit qu’il était mort !
Alek en avait déjà trop dit et ne pris pas la peine de répondre. La jeune femme cligna des paupières, les yeux embués.
— Alors… tu sais tout ce qu’elle ressent ? Tu peux me faire confiance, je ne dirais rien.
Il hocha la tête, légèrement agacé. C’était un secret qu’il n’avait jamais partagé avec quiconque : qu’elle puisse l’évoquer aussi directement lui paraissait le comble de l’indiscrétion.
— Quoi que tu imagines, cela n’aura pas lieu. Tu dois jurer le silence : un mot et tu signerais l’arrêt de mort de ton amie.
— Mais pourquoi ? C’est inespéré ! Le pays entier vous soutiendrait !
Les oreilles d’Alek se mirent à bourdonner. Bon sang, fallait-il lui faire un dessin ?
— Tu ne connais pas Lili, c’est une fille spéciale, dit Tilma. Cela pourrait marcher, j’en suis sure !
Il lui décocha un regard plein de mépris.
— Parce qu’en un mois tu prétends toi la connaître ? Si tu essayes de la manipuler, je te tue.
Oclamel avait blêmi. Alek lui tourna le dos : Il n’avait rien à craindre de Fara. De toute façon, personne ne la croirait. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre les autres, jeune femme l’apostropha dans son dos :
— Je veux que tu m’enseignes la voie Sterne.
Elle avait croisé les bras, déterminée.
— Commence déjà par maîtriser la voie Rone.
— Mais je ne pourrais jamais vaincre un Avel-lazher du clan Etcho en utilisant le style Fara issu de la voie Rone !
— Non, admit-il après un court instant.
Alek réfléchi ; Oclamel n’était pas le genre de femme qui renoncerait face à son refus. Quitte à se servir d’Olivia pour parvenir à ses fins, maintenant qu’elle connaissait son point faible. Le Commandant Medon lui avait expliqué que la jeune Fara avait probablement assisté à l’anéantissement de son clan – sans préciser de qu’elle manière elle avait miraculeusement réchappé du massacre - et que sa soif de vengeance pouvait l’amener à de grandes extrémités. C’était le genre de combattant que Clovis appréciait particulièrement : les jusqu’au-boutistes aveuglés par leur haine.
Alek décida de prendre parti de la situation à son avantage.
— C’est d’accord.
— Tu…tu acceptes ?!
Il eut l’impression de lui avoir fait le cadeau de sa vie. C’était tout juste si elle ne sautillait pas sur place, aussi excité qu’une enfant.
— Il y a une condition, tempéra-t-il.
Tilma plissa les yeux, refroidie.
— Quelle condition ?
Il y eut un silence. Ce n’était pas facile à dire. Alek se sentit rougir. Tilma l’observa avec une curiosité non feinte.
— J’ai besoin de ta collaboration…au sujet d’Olivia. Selon mes instructions !
La bouche de Tilma se fendit d’un large sourire. Ça ne pouvait pas être plus embarrassant.
— Ça marche. Pas de manipulation. Je ferais ce que tu me demanderas pour qu’elle apprenne à t’apprécier.
A l’apprécier ! Le terme était insultant. Alek se renfrogna :
— Nous avons un accord, marmonna-t-il.
Voilà à quoi il en était réduit, dorénavant.
J'ai trouvé ça très surprenant l'accord final entre Tilma et Alek ! Personnellement je m'attendais à ce que Tilma défende un peu plus Olivia, mais pourquoi pas, pourquoi pas, j'ai hâte de voir ce que ça donne. Et au niveau du rythme et de la structure de ton récit, je pense que c'est pas mal non plus que Tilma et Alek se confrontent à ce moment là !
Je voulais des personnages comme dans la vraie vie, que l'on a tout à tout envie de détester ou d'adorer, et tu verras que Tilma peut être parfois manipulatrice, têtue et sans cœur.
Merci pour ton commentaire, c'est très agréable de lire tes impressions à vif au fil de la lecture, ça m'aide à me replonger dedans (il me reste encore les corrections avec logiciel à faire, et j'avoue que j'ai la flemme) !
Rolala je te comprends tellement d'avoir la flemme, tu as quand même écrit un bon nombre de chapitres, et personnellement je trouve ça hyper "douloureux" de se replonger dans quelque chose qu'on a écrit il y a si longtemps ! Courage :) !
Eh bien, perspicace, Tilma ! J'ai hâte de voir ce que cet accord va donner !
J'ai été surprise lors de l'explosion d'Alek, au début... Je m'y attendais clairement pas xDD
Je trouve ça toujours perturbant quand tu appelles Olivia ou Tilma par leurs noms de famille. Pas dans les dialogues, parce que ce n'est pas dérangeant, mais dans la narration ^^ C'est pas incorrect évidemment, mais personnellement je n'aime pas vraiment (après ça va pas me dégoûter de la lecture non plus >p<)
Voilà voilà... hâte de continuer !
• "Olivia compris que ces propos la visait" → visaient
• "s’était recroquevillé sur elle-même, tête baissé" → recroquevillée / baissée
• "Vous (il désigna les jumeaux du menton), fouillez-moi ce bazar et récupérez ce qui peut nous être utile." → y a un souci de mise en page je crois 🤔
• "Toi, tu ne t’éloigne plus de nous" → éloignes
• "continua ses recherches, le cerveau anesthésiée" → anesthésié
• "dans des moments où elle ne s’y attendrait le moins" → où elle ne s'y attendrait pas/où elle s'y attendrait le moins
• "n’importe qui aurait été à bout de nerf" → nerfs
• "Il l’a regarda, l’expression dure" → la
• "Bientôt, chacun fut en scelle" → selle
• "Cramponné à son cheval, Olivia pensa à celui" → cramponée
• "bien plus pale que quelque heures auparavant" → pâle / quelques
• "s’accrocher à des souvenirs réconfortant" → réconfortants
• "et tous ces Noël ou son père" → où
• "ce à quoi nous aurions échoué nous trois réuni" → réunis
• "sortie brutalement de ses gongs" → sortit
• "de tension, de peur et de culpabilité accumulés" → accumulées
• "dites tous ce qui vous pensez" → 'ce que', non ? 🤔
• "Elle se sentit enfermé dans l’étau des bras de Maine" → enfermée
• "hocha la tête et le suivi prestement" → suivit
• "ses vêtements tâchés de sang séché s’étaient raidi" → raidis (je crois que c'est 'tachés' ^^)
• "suffisamment éloignés du groupe pour ne plus être entendu" → entendus
• "lui répliqua la Rousse sur un ton de défit" → défi (je ne suis pas sûre qu'il y ait besoin de mettre une majuscule à 'rousse' ^^)
• "Tu as l’a protégé quand Tarcle voulait" → tu l'as protégée
• "Ce peut-il… souffla-t-elle pleine d’espoir" → se peut-il
• "Alek en avait déjà trop dit et ne pris pas la peine" → prit
• "Cela pourrait marcher, j’en suis sure !" → sûre
• "Il n’avait rien à craindre de Fara" → peut-être plus "de la Fara" ^^ (et je ne comprends pas pourquoi il y a une majuscule après les deux points 😄)
• "jeune femme l’apostropha dans son dos" → la jeune femme
• "Alek réfléchi ; Oclamel n’était pas le genre de femme" → réfléchit
• "sans préciser de qu’elle manière elle avait miraculeusement" → quelle
• "aussi excité qu’une enfant" → excitée
Oui je vais sans doute modifier les noms de famille, tu n'es pas la seule que cela perturbe.
J'espère que la suite de l'histoire te plaira :)
Encore merci pour les très nombreuses corrections