Chapitre 12 : Rhazek

Par Talharr

Rhazek :

A Mahldryl, la plus grande cité du royaume de Drazyl, Rhazek se pavanait dans les rues sablonneuses.

Sur une prestigieuse selle de cuir bleu, il chevauchait un impressionnant Kelrim beige.

Ses chevaux désertiques, aux pattes fines et aux sabots larges, étaient dotés d’une endurance époustouflante.

Rhazek était entouré de plusieurs cavaliers armés.

Il saluait la foule qui se massait sur leur passage.

Derrière lui, une cariole : des hommes, des femmes, des enfants, tous enfermés dans une cage.

Ils les avaient capturés lors de leur ronde. Ces captifs, arrêtés hors de leur zone, avaient violé le pacte signé par les différentes puissances de Drazyl.

En les voyant Rhazek avait tout de suite lancé son cheval au galop, indiquant à ses hommes de charger, soulevant un nuage de sable, aussi dense que la peur qu’ils inspiraient.

Dix cavaliers contre une vingtaine de civils.

À cette heure il ne restait plus que huit survivants.

« On ne peut pas tous les emmener », se rappela avoir dit Rhazek.

Leurs visages pleins de terreur et leurs supplications n’avaient fait que renforcer sa détermination.

Les survivants serviront dans l’arène aux Crazstyr.

Certains dans la foule lançaient des pierres. D’autres, de la nourriture.
Votre tour viendra, pensa Rhazek, un sourire mauvais au coin des lèvres.

Plus loin, au sommet de la citadelle, s’élevait le grand dôme de pierre, beige comme le reste de Mahldryl.

J’espère qu’il sera fier de moi, songea-t-il, en pensant à son père, Rhazlir III.

Seigneur de Mahldryl, ce dernier menait une guerre constante contre les autres puissances du royaume.

Depuis son enfance, Rhazek avait été préparé à sa succession. À dominer. À unifier Drazyl sous une seule bannière.
Mais chaque seigneur nourrissait la même ambition.

Les portes gigantesques du dôme étaient devant lui, grandes ouvertes, comme pour accueillir son héros.

Des silhouettes sur sa gauche retinrent son regard. Elles étaient habillés de tuniques blanches striées de fils d’encre rouge. Tous étaient encapuchonnés.

Derrière eux un homme en armes, une tresse sombre sur le crâne, portant un manteau vert miteux, le fixait, aucune émotion sur le visage.

Rhazek sentit dans ce regard, de la puissance et du sang.

Cette pensée le fit frissonner de plaisir.

Un jet de pierre le fit tourner la tête. Lorsqu’il reporta son attention sur les étrangers, ils avaient disparu.

Cette sensation… qui peuvent-ils bien être ?

La foule commençait à se rapetisser, au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient du dôme.

Rhazek fit signe à ses hommes, d’emmener les prisonniers à l’arène.

De son côté il passa les portes.

Un spectacle qu’il ne se lassait jamais d’admirer.

Trois tours aussi larges qu’immenses rattachées par des murs imposants la terreur, formaient un triangle.

Au contraire du dôme, tout cet ensemble était fait de pierres noires, celles de Vaelan.

Dans cet endroit il n’y avait aucune trace de sable, rien que de la pierre.

Il entra dans la grande maison nichée au cœur du triangle, minuscule à côté des murailles colossales qui l’entouraient.

A l’intérieur, son père l’attendait. Un grand homme chauve, à une longue barbe blanche épaisse, tout vêtu de vert. Seule touche de couleur vive dans cet endroit.

     — Il t’en a fallu du temps…

     — Nous avons longuement patrouillé pour nous assurer de la sûreté de notre territoire, père.

Il s’arrêta, détestant se justifier, alors qu’il avait accompli sa tâche.

     — Et nous avons bien fait…

Rhazek laissa sa phrase en suspens, pour éveiller l’intérêt de son père.

Cela fonctionna, Rhazlir III le regardait l’air impatient :

     — Eh bien parle !

     — Un groupe de migrants se dirigeaient vers notre capital. Nous les avons interceptés. Seuls huit d’entre eux sont encore en vie, sourit Rhazek, sachant ce qui les attendait.

Ce fut au tour de son père de sourire. Rhazek pouvait voir ses dents, limées en pointe, qui arrivaient toujours à le faire frissonner.

     — Ils vont bientôt nous supplier de retourner dans ce désert, rit Rhazlir III. Ta mère devrait peut-être assister au spectacle, ne crois-tu pas ?

     — Cette garce ne mérite pas de figurer à nos côtés, cracha Rhazek.

Son père se dirigea vers lui, et lui asséna une gifle si puissante qu’il était sûr d’avoir perdu au moins une dent.

     — Elle a beau avoir fait ce qu’elle nous a fait, elle reste ta mère. Ai un minimum de respect pour la femme qui t’a mis au monde.

     — Mais père, elle doit payer pour ses crimes…

     — Et crois-tu qu’elle soit en train de jouer aux cartes ? sourit Rhazlir III.

Cette demeure n’était pas seulement une maison, mais aussi une prison unique. La nuit, des cris de douleur et de terreur arrivaient jusque dans la chambre de Rhazek. Et ce depuis ses sept ans.

Au début cela l’avait terrorisé. Quel être humain pourrait dormir paisiblement, en entendant des hurlements déchirants ?

Rhazlir III était l’homme qui faisait endurer ces souffrances à cette personne. Tous les soirs, le même rituel.

Le jour de ses dix ans, Rhazek avait été emmené par son père, dans cet endroit de voix brisées.

Un gigantesque sous-sol. Comme si un deuxième dôme existait. Tout y était sombre, quelques torches, sur les colonnes de pierre, permettaient de voir où l’on mettait les pieds.

Le plafond était si haut qu’on pourrait croire que nous ne sommes pas sous, mais au-dessus du dôme.

Il n’y avait aucune pièce qu’un seul être aurait voulu connaitre. Ce dôme souterrain était constitué d’une vingtaine de salles de tortures, d’une centaine de cages attachées au plafond ou au sol, et près de cinq cents cellules toutes plus petites qu’un cagibi.

Mais une de ces cellules était unique. Elle était bien plus grande que les autres. Pour la simple raison qu’un lit, une table et les instruments de tortures y étaient entreposés.

Chaque soir une femme les y attendait, la peau sur les os, les lèvres plus sèches que le sol de la cité.

Le plus choquant, lorsqu’il était encore un enfant, c’étaient les blessures ouvertes. Plus d’une fois il avait vomi ses tripes. Son père lui avait même demandé lors de sa première visite, en ce lieu, de lui arracher les ongles des mains.

Rhazek avait voulu obéir à Rhazlir III, mais en face de lui c’était sa mère et ses cheveux toujours d’un blond si doré, qui colorait cette pièce. Comment aurait-il pu ?

Rhazlir III lui avait crié dessus, lui disant qu’il était un lâche et qu’il s’occupera à le rendre fort. Ensuite il s’était muni d’une pince et commença la torture.

Des cris glaçants, venant de sa mère, l’avaient inondé de larmes. Il avait détourné le regard, ne pouvant accepter ce qu’il voyait.

Deux. C’était le nombre d’heures, pendant lesquelles il avait assisté à différentes tortures physiques.

« Jamais je ne pourrais », s’était-il alors dit.

Pourtant après ce jour, son père l’avait forcé chaque jour, à assister à ces tortures. Après quelques jours, des médecins venaient s’occuper de sa mère, afin qu’elle puisse souffrir indéfiniment.

« Elle nous a trahis, elle le mérite, fait la souffrir autant qu’elle nous a fait souffrir », lui avait expliqué Rhazlir III, à maintes et maintes reprises.

Cette réponse avait suffi à Rhazek, sans qu’il n’en demande plus.

Rhazek fut également emmené en campagne de guerres. Assassinant, pillant, assistant à des viols.

A présent, c’était un leader. Il avait sa propre compagnie de tueurs.

Il se sentait libéré et n’avait plus de remords, lorsqu’il laissait sa marque sur sa mère.

Un raclement d’une chaise sur le sol, le tira de ses pensées.

     — Ce soir, un banquet aura lieu. Nous allons fêter ta réussite et les jeux de demain, dit Rhazlir III d’un ton ferme.

D’un signe de la main, il fit signe à son fils de le laisser.

     — Merci… père, réussit à répondre Rhazek, en sortant.

Avec ses désormais seize printemps, il décida de se rendre dans un comptoir.

Et lança un défi à toute personne pouvant se mesurer à lui.  

Pour tout oublier, l’espace de quelques combats à mains nues.

Un froid glacial s’installa progressivement dans la cité, annonçant la fin de journée.

Les habits trempés de sueur et de sang, il se dit qu’il valait mieux se changer.

Vêtu d’un costume beige de Mahldryl, aux lanières noires dans le dos, il se dirigea vers la fête.

Le banquet se déroulait devant le dôme, et non à l’intérieur pour que le calme qui y résidait ne soit interrompu.

Une rangée de bancs avait été installée. Déjà, des esclaves mettaient sur les tablées toutes sortes de nourritures et de boissons.

Des musiciens jouaient une mélodie dangereuse.

La plupart des personnes de confiance du seigneur de la cité étaient présentes.

Plus qu’à supporter tous ces lèches bottes, pensa Rhazek.

Rhazek prit sa place au côté de son père.

Rhazlir III jusque-là assis à discuter avec un commandant se leva. Tapa à plusieurs reprises son poing sur la table, faisant s’arrêter la musique et les conversations.

Toutes les têtes étaient tournées vers eux.

C’est reparti…

     — Si nous sommes réunis ce soir, c’est pour fêter la réussite de mon fils !

Des applaudissements se firent entendre.

     — Des individus ont de nouveau traversé nos frontières, mais Rhazek les a stoppés. Beaucoup d’entre eux ont péri de ses mains.

Cette fois des acclamations.

     — Et demain, les survivants devront affronter l’arène aux Crazstyr, sourit Rhazlir III.

Des hurlements de joie mêlés aux fracas des poings sur les tables.

     — Pour toutes ces raisons. Straklyr, mes amis.

Rhazek, à l’unisson avec les autres, brandit son gobelet et ensemble scandèrent : « Straklyr ! ».

Il passa ensuite un moment à manger, ignorant les discussions qui battaient leur plein.

Puis comme si on l’avait appelé, il leva la tête et trouva, caché entre plusieurs personnes, un regard.

Je l’ai déjà vu.

La silhouette encapuchonnée bougea et se déplaça jusqu’à une table vide.

Intrigué, Rhazek se leva et alla à sa rencontre.

Il se racla la gorge, pour annoncer sa venue.

     — Le bonsoir, jeune seigneur Rhazek, dit d’une voix calme l’inconnu.

Pris de court, Rhazek eut un petit mouvement de recul.

Comme pour répondre à ce geste, l’inconnu releva sa capuche, dévoilant une tresse, une cicatrice à l’œil droit et une barbe épaisse bien que plus courte que celle de son père.

Et l’image refit surface :

     — C’était vous… tout à l’heure. Qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas d’ici.

Rhazek rechercha la trace des hommes en blanc :

     — Où sont vos amis ? reprit-il.

     — On me nomme Erzic. Et mes amis m’ont rapporté des éléments intéressants à votre sujet.

     — Qu’est-ce que vous racontez ?! Expliquez-vous ou je vous fais mettre au fer ! s’énerva Rhazek.

Erzic sourit :

    — Si cela peut vous faire plaisir. Je pourrais tenir compagnie à Elira.

Rhazek sentit sa bouche s’assécher :

    — Co… comment êtes-vous au courant ? murmura-t-il.

Seul lui, son père et quelques gardes étaient au courant du sort de sa mère. Alors comment un étranger pouvait l’être.

Rhazek vit le regard malicieux d’Erzic :

     — Nous vous suivons depuis un très long moment, je dirais même avant votre naissance, dit ce dernier. Je suis même sûr de mieux vous connaître que vous ne vous connaissez réellement.

     — On peut vérifier ça tout de suite, répondit sèchement Rhazek, en mettant la main sur le poignet de son épée.

     — Je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous avez une grande destinée, qui vous attend. Et moi et « mes amis » sommes là pour vous aider à l’accomplir.

Il est complétement fou, je devrais le tuer, pensa Rhazek.

     — Connaissez-vous l’histoire de la Terre de Talharr ?

     — Bien sûr.

     — Mais pas la prophétie.

     — Une prophétie ? Je ne crois pas en ces aberrations.

Erzic le fixa intensément, ce qui le calma presque immédiatement :

     — Cette prophétie parle d’un jeune seigneur venant des terres désertiques qui détruira à jamais un dieu. Il devra alors unir tous les royaumes sous son drapeau.

Un jeune seigneur des terres désertiques ? Unir tous les royaumes sous sa bannière ?

Rhazek, même si pas convaincu, ne pouvait nier que cela l’intriguait.

     — Tu es ce jeune seigneur. Cela ne fait aucun doute.

     — Cette histoire d’ancien dieu n’a aucun sens. Ces dieux n’existent plus et vous croyez qu’il suffit de venir me dire 'tu es l’Élu' pour que je gobe vos idioties ? Avez-vous quelque chose de concret ?

Erzic eut un fou rire :

     — Ils n’existent plus ? Pourtant en ce moment même Talharr et Malkar préparent leurs forces.

Il soupira :

     — Je sais que cela peut paraître fou… mais je peux vous montrer. Demain, pendant les combats d’arène.

     — Je ne suis pas sûr de pouvoir…

     — Vous ne voulez pas devenir l’être le plus puissant qui ait existé sur la Terre de Talharr ?

Je ne veux que ça.

Rhazek soupira et hocha la tête. Il tourna la tête vers son père.

     — Très bien. Je vous indiquerai où me trouver, dit Erzic.

     — Mais… commença Rhazek.

Lorsqu’il reporta son attention devant lui, il n’était plus là.

Il balaya la foule du regard. Rien.

Comment a-t-il fait ?

Les doutes affluèrent. Devait-il écouter cet étranger ? Avoir confiance en lui ?

Non bien sûr que non.

Mais… s’il disait vrai ? S’il était vraiment l’élu et pouvait réunir tous les royaumes sous son blason ? Il serait alors l’homme le plus puissant que cette terre ait connue.

Comment refuser ?

J’irai. Et si ce n’était que mensonges… alors il connaîtra la peur dans l’arène, se décida Rhazek.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Brutus Valnuit
Posté le 28/07/2025
Quelle horreur !
J'ai carrément été choqué par l'idée de la torture à sa mère !
C'est tellement fluide et brut qu'on est noyé par les images !
Il n'y a pas de théâtralité, ça rajoute à l'horreur de la situation !
Bien joué !
Talharr
Posté le 28/07/2025
Hello,
Ah oui le royaume de Drazyl et particulièrement la cité de Mahldryl est très horrifiante.
Merci je voulais que l'horreur soit efficace :)

PS : je me suis rendu compte que je m'étais un peu embourbé dans le dialogue d'Erzic sur les dieux. Donc pour l'instant pas, du côté d'erzic et de Rhazek le qu'ils doivent tuer est Talharr et celui avec qui ils ont une allégeance est Malkar :)
Scribilix
Posté le 14/07/2025
Salut,
un chapitre pourr le moins charmant. Je me disais bien que dans ton monde tous les seigneurs ne pouvaient pas etre des gens adorables tournés vers leur prochain. En tous cas j'ai bien aimé. peut-etre que j'aurais détaillé d'avantage la descente aux enfers de Rhazek durant son enfance jusqu'à en faire le monstre froid qu'il est aujourd'hui. Si tu veux pousser l'horreur encore plus loin tu peux faire une scène ou la mère implore son fils de ne pas le faire mais il finit par le faire en obéissant à son père ( peut-etre meme y prend-t-il du plaisir ?) Tu pourais également faire une scène où il maltraite des serviteurs. Enfin, j'imagine qu'une rédemption est encore possible s'il doit véritablement sauver le monde du mal.
Meme si l'on arrive encore à se repérer, une carte des différents comtés aiderait à la lecture ( bien qu'il ne soit pas vraiment possible d'en poster sur PA).

Quelques remarques sur la forme, certaines sont plus des questions de style :
" Rhazek était entouré de plusieurs cavaliers beiges armés." Je trouve la phrase un peu maladroite, as-yu besoin de préciser la couleur ?
"Derrière lui une cariole d’hommes, de femmes et enfants, enfermés dans une cage." (étaient enfermés plutot.
"Des silhouettes sur sa gauche retinrent son regard. Ils étaient habillés de tuniques blanches striées de fils d’encre rouge" ( elles étaient si tu parles des silhouettes).
"Derrière eux un homme, une tresse sombre sur le crâne, portant un manteau vert miteux et armé" ( j'aurais d'abord dit un homme en armes, sinon l'on a l'impression que c'est le manteau qui est armé).
"Trois tours aussi larges qu’immenses rattachés par des murs imposants la terreur, formaient un triangle. ( ratachées)"
" cet endroit de voix brisées" ( je comprends l'idée mais je trouve la tournure de phrase un peu étrange."
"Il n’y avait aucune pièce qu’un seul être aurait voulu connaitre" ( pareil)
"Ce dôme souterrain n’était constitué que d’une vingtaine de salles de tortures," ( c'est déjà pas mal une vingtaine...)
"Ensuite il s’était muni d’une pince et commençait la torture". (commença)
"Ses yeux s’étaient tournés"( il avait tourné les yeux plutot).
"Deux. C’était le nombre d’heures, pendant laquelle il avait assisté à différentes tortures physiques. " lesquelles.
"Rhazek fut également emmené en campagne de guerres. Assassinant, pillant, voyant ses compagnons violer". ( campagnes militaires, assistant à des viols, si tu veux au moins lui épargner ce vice).
"Une froideur s’installa progressivement dans la cité", ( pourquoi pas juste le froid s'installa).
"Rhazlir III jusque-là assis à discuter à un commandant se leva. (avec un commandant"
"Des individus ont de nouveau traversé nos frontières, et stoppés par Rhazek." (et ont été stoppés)
"On me nomme Erzic. Et mes amis vous m’ont rapporté des éléments intéressants à votre sujet" ( le vous est en trop).
"Il devra alors unir tous les royaumes à son drapeau". ( sous son drapeau)

Voilà, tous mes commentaires ne sont pas aussi long, je t'avoue que ca dépend de l'inspiration après la lecture de tes chapitres et de si je soulève des cocquilles. Le chapitre précédent était bien ecrit et se lisait facilement et je n'avais pas grand chose à en dire. Celui-ci était très sympa et plus intéréssant à commenter.
Enfin bref, à la suite.
Talharr
Posté le 14/07/2025
J'attendais impatiemment un avis sur ce chapitre, peut-être celui où j'ai le plus galéré et douter tant il était dur. J'avais en même temps envie de montrer que Rhazek avait une descente vers le mal mais également qu'il restait encore du bon en lui. C'est pour ça que j'ai préféré laisser le père garder ce côté plus sombre. Mais la suite de Rhazek te fera comprendre pourquoi je n'ai pas voulu aller trop loin. Même si au départ je l'avais fait aha. Tu me diras si ça vaut le coup de remodifier ce passage ou non. Pour les serviteurs ne t'en fais pas :)

Oui par la localisation des différents royaumes, je suis en train de faire une sorte de carte par écrit pour mieux visualiser. C'est le début et il y a beaucoup de comtés, royaumes, ... mais on est pas dans la même zone qu'Arnitan et Aelia :)

Merci pour les recommandations de style et encore des fautes que j'ai pas vu. Je vais régler ça :)

Je suis content que ce passage t'es plu. ça a mis du temps mais je trouvais les autres chapitres important pour la suite de l'histoire.

En espérant que la suite te plaise tout autant :)


Scribilix
Posté le 15/07/2025
Je vois que tu essaies en effet de lui laisser une porte de sortie nottament lorsqu'il participe à des pillages et razzias avec les autres brigands, mais pas aux viols. Cependant l'on ne sait pas trop ce qui l'empeche de franchir le pas ( certainement pas ses compagnons peu fréquentables et encore moins son père). J'imagine que tu le développeras par la suite car il doit y avoir une raison qui l'empeche de sombrer totalement.
Talharr
Posté le 15/07/2025
Il y a des raisons, mais faut que je vois comment l'affiner. Après il explosera surtout dans les prochains tomes. Donc j'essaie, oui, de nous laisser encore quelques espoirs pour lui. ahhaa
Vous lisez