Chapitre 13/2 : Samedi 17 mai : Une journée de merde (suite)

« Allô, c’est Paul. … Ben pas très bien justement. Je suis obligée de m’absenter jusque demain. Il faudrait quelqu’un pour rester avec elle. Tu serais libre ? … Oui, je comprends. Tu as une solution ? … C’est peut-être un peu court pour trouver une garde-malade en une heure. … D’accord, je te la passe.

-          Salut la puce. Il serait peut-être temps d’en parler à Maman, elle pourrait t’aider et sera ravie de le faire.

-          Arrêtez tous les deux de décider pour moi. Je n’ai pas besoin d’aide. »

Derrière Val, j’entends une petite voix demander : « C’est Delphine ? Pourquoi elle a besoin d’aide ? 

-          (Val) Je te la passe. Si tu ne lui dis pas, c’est moi qui cracherai le morceau. Tu choisis.

-          Allô ? Qu’est-ce qui se passe ma chérie ? »

Je reste muette pendant quelques secondes en réfléchissant à la meilleure façon d’annoncer mes mésaventures. Je finis par prendre la parole.

« Maman, il faut que je t’avoue quelque chose. Il vaut mieux que ce soit moi qui te le dise. Il y a deux semaines, j’ai été renversée par une voiture.

-          Oh, mon Dieu !

-          Ne t’affole pas ! Ce n’est pas trop grave ; rien d’irréparable. Une jambe cassée, c’est tout. Et depuis, tout le monde me prend pour une handicapée incapable de se débrouiller.

-          C’est vrai que tu vis seule et que certaines tâches peuvent être impossibles avec des béquilles. Bon, je prépare quelques affaires et je viens te voir.

-          Non, ce n’est pas nécessaire. … Allô ? … Allô ? Elle a raccroché.

-          (Paul) Comment elle a réagi ?

-          Elle a dit qu’elle venait. Cela ne sert à rien de rappeler, elle est aussi têtue que moi.

-          C’est peut-être l’inverse. Tu es aussi têtue que ta mère. Tu ne m’as pas beaucoup parlé d’elle.

-          Elle était infirmière. Mais de nombreux problèmes au dos l’ont forcée à arrêter de travailler. Heureusement que ma sœur avait déjà terminé ses études et commencé à exercer.

-          C’était Valérie qui nous faisait vivre et elle me le faisait remarquer pour que je me soumette à son autorité d’aînée. Ca a été une des raisons qui m’ont poussée à partir à la première occasion.

-          Il est presque midi, il faudrait qu’on mange quelque chose.

-          Il doit me rester des œufs au frigo. Mais je garde un souvenir impérissable de ta dernière omelette. Alors, aide-moi juste à m’installer près de la cuisinière et je te fais ma spécialité d’œufs brouillés au gruyère et aux lardons.

-          Toi, tu restes sur ce canapé. Tu choisis chinois ou pizza ? Ce sont les seuls qui livrent.

-          Pizza au jambon et champignons avec plein de mozzarella. Tu sais, pour le calcium.

-          Je commande cela tout de suite. »

Vingt minutes plus tard, je déguste ma pizza forestière et Paul une aux fruits de mer (beurk !). Après trois parts, je suis repue et une irrésistible envie de dormir m’envahit. Ca doit se remarquer car Paul me dit :

« Repose-toi, tu l’as bien mérité. »

Je glisse doucement vers un sommeil plein de cauchemars. Je me réveille en sursaut. Quelqu’un s’affaire dans la cuisine.

«  Paul ? »

            Un bruit de pantoufles à talons s’approche.

« Paul est parti pour son reportage. Tu as bien dormi ? Tu es toute en transpiration.

-          Bonjour Maman.

-          La dernière fois que je t’ai contemplée faire la sieste, tu avais deux ans. Après, impossible de te faire dormir l’après-midi, Mademoiselle la survoltée.

-          Mes piles sont un peu à plat en ce moment. Comment es-tu venue ?

-          En train. Je ne veux plus que tu me fasses de telles cachotteries. Tu n’aimes pas qu’on te prenne pour une faible. Eh bien moi non plus. Tu dois toujours tout me dire, je suis là pour ça. Val m’a raconté après ton coup de fil. Et j’ai eu droit à la suite par Paul. C’est un très gentil garçon d’ailleurs.

-          Il t’a précisé que c’était sa voiture qui m’avait renversée ?

-          Oui. Mais le vrai responsable, c’est celui qui s’est enfui. Montre-moi ta joue. Il ne t’a pas ratée non plus celui-là !

-          Il faut que j’aille aux toilettes. »

Maman retrouve son instinct d’infirmière. Elle pose les gestes justes pour m’aider à me relever sans trop me faire mal.

-          (moi) Fais attention à ton dos !

-          Il est en bien meilleur état que ta jambe. Ne t’en fais pas. »

 Dans la toilette, elle retire ma jupe. Je rougis.

« Tu ne portes pas de culotte ?

-          Parce que c’est très difficile à enfiler par la tête ! Maintenant, je vais me débrouiller, merci.

-          Tu es gênée ?

-          Un peu.

-          Je t’ai vue des millions de fois nue quand tu étais petite.

-          Ce n’est pas le même.

-          Il faut te laver et changer tes vêtements. Tu pues la fumée de cigarette et la transpiration. »

En effet, je ne me suis pas encore changée depuis hier soir. Assise sur la cuvette, la jambe sur le tabouret, j’ai droit à une séance de décrassage en bonne et due forme.

« Pourquoi as-tu coupé tes beaux cheveux ?

-          Pour le côté pratique. Paul me l’a reproché aussi. Quand ils auront retrouvé leur taille initiale, j’aurai retrouvé toutes mes facultés. Quelle heure est-il ?

-          16 h 30. »

Le téléphone sonne. C’est frustrant de n’entendre que la moitié d’une conversation qui vous concerne. Apparemment, c’est soit Paul, soit Val :

« Oui, ça va. Elle a dormi plus de  deux heures. Maintenant, je lui fais sa toilette … Ca m’étonnerait qu’elle en soit capable … Bon, c’est promis, au revoir. … Je lui dirai. »

Et elle raccroche.

« Ta sœur t’embrasse.

-          Elle me doit un gage.

-          Pourquoi ?

-          On avait parié sur le fait que je serais sortie de l’hôpital hier. Et j’ai gagné !

-          Tu aurais mieux fait de perdre ton pari.

-          Et … qu’est-ce que tu lui as promis ?

-          De ne te laisser sortir sous aucun prétexte. Elle craint que tu repartes travailler ce soir. Tu n’en avais pas l’intention, n’est-ce pas ?

-          A vrai dire, je ne m’étais pas encore posé la question.

-          Tu tiens à peine debout.

-          C’est vrai que je n’ai pas encore récupéré de mon entrevue fracassante d’hier soir et de ce matin.

-          Je vais aller fermer la porte à clé. Passe-moi ta clé.»

J’obtempère. Le pire, c’est qu’elle le fait vraiment. En revenant, elle accroche ma clé autour de son cou.

« Voilà, la question ne se pose plus ! »

Et elle m’enfile une robe de nuit.

« Il faudra un jour que tu m’expliques comment tu es parvenue à faire le service avec des béquilles.

-          Je n’en utilise qu’une seule.

-          C’est digne d’une équilibriste.

-          Vous me verriez  bien tous travailler dans un cirque. Paul me donnerait plutôt le rôle du clown. »

Et je pars péniblement retrouver ma place dans mon fauteuil. La douleur a repris tous ses droits maintenant et elle se lit sur mon visage.

« Où sont tes médicaments ?

-          Sur l’armoire. »

Le bonbon avalé, Maman se dirige vers la cuisine et revient avec une bouteille brune sortie du frigo et qu’elle a amenée avec elle. Elle prépare aussi des compresses et deux sacs en plastique. Enfin, elle ouvre l’attèle.

« Elle n’est plus droite. Il t’en faudrait une autre.

- Rappelle-moi d’ajouter cela à ma liste au Père Noël avec de la chance, un meilleur job et une nouvelle jambe. Qu’est-ce que tu fais ?

-          N’aie pas peur, ça va te soulager. »

Elle arrose les compresses du liquide brunâtre contenu dans la bouteille et les dépose délicatement sur mon genou et ma cheville. C’est glacé. Les sacs finissent en dessous de ma jambe pour éviter de tacher le canapé.

« C’est quoi ? De la potion magique ?

-          Presque. Ce n’est pas trop froid ?

-          Non, ça fait du bien.

-          Est-ce qu’il faut changer tes pansements ?

-          Non, une fois par jour suffit. J’en ai développé une phobie des blouses blanches.

-          Douloureux ?

-          C’est plus un supplice qu’un délice ! » 

Je ne sais pas si c’est le cachet, la mixture maternelle ou la synergie des deux mais un quart d’heure plus tard, la douleur a atteint un niveau plus que supportable.

Il est 17 h 30. Il faut prévenir Le Grincheux qu’il devra encore se passer de moi ce soir. Et Corinne qui n’est pas disponible ! C’est le patron qui répond à la troisième sonnerie. J’aurais préféré Didier !

« Patron, c’est Delphine. Je ne saurai pas venir ce soir.

-          Encore !

-          Ecoutez, vous pouvez m’accorder un peu de répit après ce qui m’est arrivé hier.

-          A ce propos, pourquoi t’es allée voir les flics ?

-          C’est mon copain, il a voulu que je porte plainte. C’est normal, non ?

-          T’as de la chance qu’ils ne m’aient pas questionné sur ton contrat de travail.

-          Ou plutôt sur son absence !

-          Sois à l’heure demain ! »

Ouf ! Vingt-quatre heures de répit.

« C’est arrangé ?

-          Etonnamment oui.

-          Qu’est ce que tu veux que je te prépare comme souper ?

-          T’embêtes pas, il doit rester un peu de pizza de ce midi.

-          Non, non. Je veux que tu manges quelque chose de consistant. Regarde-toi, tu n’as plus que la peau sur les os.

-          Ca fait longtemps que je voulais faire régime.

-          Si tu ne décides pas, je choisirai moi-même. Je sors faire quelques emplettes. Tu veux quelque chose de particulier ?

-          Des yaourts.

-           Tu en as encore plein dans le frigo.

-          Le médecin m’a dit d’en manger au moins dix par jour pour le calcium. »

Maman pouffe de rire et s’en va. J’entends qu’elle ferme la porte à double tour. Elle pense vraiment que je risque de m’enfuir de chez moi en chemise de nuit et avec des compresses couleur caca d’oie sur la jambe ! Elle revient, peu de temps après, les bras chargés de sacs en plastique qu’elle part déposer dans la cuisine.

« Tu sais, j’habite seule. Ne prépare pas pour un régiment de soldats.

-          Non, vous êtes deux maintenant.

-          Paul vit chez ses parents.

-          Ils ont de la chance, eux. S’il y en a de trop, je congèlerai. Maintenant, laisse-moi travailler. »

J’entends un concert de casseroles, de fourchettes, d’eau qui coule, de la poubelle qui se referme. De très alléchantes effluves me chatouillent le nez et me font saliver.

« C’est prêt. Je vais t’aider à te relever un peu.

-          Non, je préfère manger à table. J’en ai marre d’être couchée. Dis, c’est normal que tes compresses commencent à me brûler la peau ?

-          Je les avais oubliées. »

Elle retire les gazes tout brunes. Elles ont transmis une couleur jaunâtre à ma peau.

« Ca part, cette couleur ?

-          Après quelques jours

-          C’est très joli ! »

Elle me repose l’attèle, dépose ma jambe par terre et me soulève par le bras. Une fois installée confortablement à table, je pousse un gros soupir.

« A force de rester couchée, j’ai mal au dos.

-          Ton canapé, c’est pas l’idéal. Tu serais mieux dans ton lit.

-          Un peu hors d’atteinte en ce moment. Miam, des tomates farcies. Et Val, comment elle va se débrouiller pour manger. Elle ne sait même pas faire cuire un œuf.

-          C’est vrai que sur ce plan-là, tu la surpasses haut la main. Tu tiens de moi.

-          Peut-être parce que j’ai quitté le cocon familial.

-          Tu as toujours été une rebelle.

-          Non, une indépendante.

-          C’est pour ça que tu voulais nous cacher ton accident ?

-          Val n’aurait rien su si elle n’était pas arrivée à l’improviste. Tu aurais vu sa tête !

-          Parle-moi de Paul. C’est de l’amitié ou …

-          Un cran au-dessus pour le moment. J’ai déjà eu droit au « Je t’aime » et au baiser torride. Mais je reste méfiante. J’ai peur que ce soit de la culpabilité ou de la pitié. Le temps me le dira. En tout cas, il est nul en cuisine.

-          Mange, ça va être froid. »

Le contenu de l’assiette est ingurgité en moins de trois minutes. Pendant la digestion, on fait une partie de cartes. J’ai d’habitude la main heureuse, mais là, je perds quatre fois de suite. Je décide d’abandonner.

« C’est pas mon jour aujourd’hui ! Je retourne me coucher.

-          On dit malheureux au jeu, heureux en amour, si ça peut te consoler.

-          C’est ce qu’on dit aux perdants pour ne pas qu’ils dépriment. C’est comme dire à une personne défigurée que c’est la beauté intérieure qui compte. De l’hypocrisie pure et dure ! »

Sur mon trajet, ma béquille droite glisse à cause d’un peu d’eau sur le carrelage. Je m’affale sur le flanc droit et finis à plat ventre. Je pousse un hurlement de douleur. Maman m’aide à me rouler sur le dos. Mes yeux sont remplis de larmes. Dans un gémissement, je chuchote :

« C’est vraiment pas une bonne journée ! 

-          Ca ira mieux demain. »

Je ne sais pas combien de temps je suis restée sur le carreau (au sens propre comme figuré). Les yeux fermés, j’attends le calme promis après la tempête qui s’est abattue sur ma jambe.

« Ca passe ? Tu veux que j’appelle un médecin ?

-          Non. Je ne peux plus les voir en peinture.

-          Je ne comprends pas que le chirurgien t’ait laissée sortir si vite.

-          J’ai signé une décharge.

-          Toujours ce besoin d’indépendance ! Bon … tu ne vas pas dormir par terre ? »

J’adopte d’abord la position assise. Après une petite pause, une main agrippée à la table, l’autre bras autour du cou de Maman, je reprends une position verticale. Je suis prise de vertiges. Maman attend mon feu vert pour avancer avec une béquille à gauche et son épaule à droite. Ainsi, si je glisse, elle me rattrapera. J’arrive alors sans encombre mais non sans mal auprès de mon ami le canapé qui m’ouvre les bras.

« Je vais dormir en bas avec toi.

-     Et où ? Il ne reste qu’un petit fauteuil ou par terre.

-          Je prends le fauteuil et le pouf.

-          Tu auras mal au dos demain !

-          Je ne parviendrai pas à trouver le sommeil en haut de peur de ne pas entendre tes appels.

-          Je dors la nuit.

-          Et si tu dois aller aux toilettes ou si tu as soif ?

-          J’attends le matin. »

Sans un mot, elle monte chercher un oreiller et une couverture et s’installe dans le fauteuil. La sonnerie du téléphone retentit. Maman décroche :

« Je vous la passe … C’est Paul.

-          (Paul) Bonsoir, mon pigeon. Ca va ?

-          C’est quoi ce surnom ridicule ?

-          Il ne te plaît pas ?

-          Ca m’évoque un volatile que l’on écrase par erreur avec sa voiture ou quelqu’un d’incroyablement naïf. Je suis peut-être un peu naïve et tu m’as roulée dessus. C’est pour cela que tu m’attribues ce sobriquet ? Sache que j’ai HORREUR des surnoms surtout quand la comparaison est si peu flatteuse.

-          OK. Mademoiselle Morel, pourriez-vous me décrire votre état de santé actuel ?

-          Très bon. Je viens de faire un succulent repas, ensuite, comme dessert, j’ai eu droit à une superbe gamelle.

-          Tu es tombée ? Pas trop de mal ?

-          Non, j’ai juste fait entendre ma voix de soprano à tout le quartier. Enfin … cette journée est la plus affreuse de toute mon existence.

-          Ex æquo avec le 5 mai ?

-          Non ce jour-là, il n’y avait pas de gros motard puant et agressif mais plutôt un prince charmant. Avec le temps, je finirai par considérer cette date comme la plus chanceuse.

-          Je le souhaite aussi.

-          On arrête de parler de moi. Où es-tu ?

-          Dans le petit village allemand avec lequel notre ville est jumelée. Je rentre demain midi. Promets-moi de ne pas aller au boulot ce soir.

-          Je ne risque pas. Maman m’a enfermée à double tour sur conseil de ma sœur.

-          Sinon, tu y serais allée ?

-          Non.

-          Passe une bonne nuit et souhaite le même à ta mère. Elle a l’air très cool. A demain. Je t’embrasse partout !

-          Grand fou ! »

Maman allume la télé et nous choisissons de regarder un film dans lequel une femme fait sa propre justice suite à une agression. Sujet brûlant ! Ma journée et le film me travaillent l’esprit car je suis assaillie de cauchemars. Je rêve que Paul est mort et je dois aller à son enterrement mais je suis enfermée dans une maison. Je dois échapper à quelqu’un qui veut m’attraper mais je suis incapable de courir car mes jambes sont paralysées. Je dois ramper … vite,  sinon il va me tuer ! Au secours ! Soudain, j’entends une voix :

« Réveille-toi ! Tu fais un cauchemar. Ouvre les yeux. Tu es dans ton salon, tout va bien. »

C’est ma mère. Je regarde autour de moi encore effrayée et en sueur.

« Ca va mieux ? Tu gesticulais, tu gémissais puis tu as crié. Tu as failli tomber par terre.

-          C’était affreux ! »

Je lui décris les souvenirs de mon rêve.

« Ne t’inquiète pas. Les rêves servent à relâcher la vapeur, à purger l’esprit de nos peurs. Tu as eu une mauvaise journée. Tu n’as pas trop mal ?

-          Si, donne-moi un cachet s’il te plaît.

-          Je vais te préparer des compresses aussi. »

Ces dernières m’apportent le réconfort promis. Si je fais un bilan de cette journée et que je mets le tout sur une balance à bascule, d’un côté le positif, de l’autre le négatif, ça penchera nettement du côté obscur. En résumé, j’ai eu droit à une crise de jalousie de la part de Paul, un policier m’a prise pour un mec, un motard m’a mise une seconde fois au tapis en moins de vingt-quatre heures, j'ai loupé l’infirmière, j’ai été obligée d’avouer tout à ma mère contre mon gré, j’ai un genou verdâtre et gros comme un ballon, je me suis faite enfermée chez moi pour m’empêcher d’aller bosser, j’ai perdu aux cartes, Paul m’a surnommée «  pigeon » et j’ai terminé avec une superbe chute. Je qualifierai donc cette journée de catastrophique, cauchemardesque … bref une journée de merde.   

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arielleffe
Posté le 04/08/2013
C'est marrant tu dis "je te souhaite LE même", nous on dit "la même chose".
Elle semble calmée par l'arrivée de sa mère qui semble très gentille finalement.
 Je reconnais toujours ton sens aigu des dialogues, c'est vraiment bien. 
couscous1976
Posté le 04/08/2013
C'est une expression belge. Elle a de la chance d'être très bien entourée. Merci du compliment.
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