Il m’a fallu encore plusieurs jours pour sortir de mon apathie.
Les brumes ont continué de m’appeler, de tenter de m’attirer pour que j’aille me reposer parmi elles. Avec une maladresse qui aurait pu me détruire, elles ont essayé de m’aider, de me soulager. Elles pensaient que de rester avec elles me ferait du bien. En effet, je souffrais moins, j’avais moins de soucis. Mais j’aurais juste fini par disparaître, mon corps par mourir. Je ne veux pas ça, pas encore.
Je me souviens de cette discussion surréaliste sur le balcon avec Lumi où je tentais d’expliquer aux moyas que leurs bonnes intentions avaient failli me tuer, que je n’étais pas tout à fait comme elles et que j’avais des besoins. Même Lumi, pourtant toujours effrayé par les brumes, m’a dit avoir perçu leur côté penaud et désolée dans la façon dont les volutes s’entortillaient. Il les a fixées longuement, fasciné.
« Yseult a toujours été l’Humain qui avait la plus grande affinité avec nous, qui nous comprenait le mieux. »
Une fois cette explication avec les brumes, je ne me suis plus senti attiré hors de mon corps. J’ai eu besoin d’encore un peu de temps pour me remettre de ma période d’apathie mais… beaucoup moins que ce que j’aurais cru. J’ai toujours parfois un sentiment d’irréalité mais… C’est tout. Les seules traces de ce rêve étrange, ce sont les volutes qui se sont multipliées sur ma peau.
Érika a essayé de m’interroger pour déterminer ce qui s’est passé, pourquoi les brumes se sont densifiées sans libération de Yokai et comment j’ai pu inverser le processus. J’ai prétexté ne me souvenir de rien. Elle n’a pas insisté. Elle m'a juste fixé avec un mélange de respect et de peur dans le regard. Les Lames de Sang n’ont pas à savoir mes origines. Je crains trop ce qu’ils pourraient faire avec ce genre d’informations.
L’enquête pour déterminer ce qui s’est passé a été expédiée à une vitesse ahurissante, personne ne s’est approché du Laboratoire d’Yseult et les Nodachis ont conclu qu’il s’agissait d’un accroc dans la stase du Yokai majeur. Est-ce que d’autres Palladiums ont fini enfermés dans des cocons par ma faute ? Personne n’a évoqué ces évènements avec moi. Érika a été étrangement prévenante avec moi. Elle est prête à tout couvrir tant que je lui apporte sa vengeance. Tant que je tue l’un de mes parents, le seul qui a été là pour me protéger.
Je ne sais plus quoi penser des Lames de Sang. Quel est leur vrai but ? Est-ce que je peux leur faire confiance ? Et c'est quoi cette trahison des Palladiums ? Pourtant, sans eux, Néo-Knossos aurait été détruite depuis si longtemps… Et pourquoi assassiner Yseult ? À cause de ses expériences ? De sa promesse de libérer les Yokais ? Chacune de ces raisons nous paraît suffisante, à Lumi et à moi, mais quelque chose me souffle qu’il s’agit d’autre chose.
On en discute régulièrement, nos montres reléguées dans la salle de bain avec de la musique pour couvrir tous les bruits. On n’essaie même plus d’être discrets. Une seule fois, Érika est venue vérifier ce que nous faisions. J’étais installé dans le canapé, Lumi avachi contre moi. Au début figée, elle s’est juste contentée de secouer la tête et de repartir. « Je vais transmettre que vous souhaitez avoir des moments… d’intimité de couple. » Je crois qu’elle sait que nous n’avons pas ce genre de relation, mais qu’elle a compris que j’avais besoin de ces pauses pour mon équilibre mental. La justification, ensuite… c’est qu’un détail.
— Il y a forcément une explication à la poursuite des expériences d’Yseult, marmonne Lumi. S’il s’agissait juste de mettre au point une méthode pour éliminer les Yokais, il a réussi avec les Lames de Sang, mais ce n’était même pas leur but à leur création !
Ce soir-là, Lumi a tellement froid qu’il s’est enroulé dans une couverture. Je le sers contre moi en lui frottant les bras dans l’espoir de le réchauffer, mais ses joues refusent de regagner leur couleur. Il paraît moins malade que pendant le décryptage des papiers de la Voix, mais son état ne s’est pas totalement amélioré pour autant. Après mon réveil, il m’a raconté que la première semaine de mon… apathie, il n’était pas avec moi, mais à l’hôpital, ses symptômes ayant empiré d’un coup. J’ai honte de ne même pas m’en souvenir. Là au moins, même si ce n’est pas parfait, son état semble stabilisé.
— Je ne sais pas. Je…
Je ne parviens pas à terminer. La solution évidente serait d'enquêter au Laboratoire d’Yseult pour y chercher des informations, mais cette simple idée me terrifie. Surtout, comment y aller sans que les Lames de Sang se doutent de quelque chose ? Je… Lumi remue. Il pose sa main sur ma joue pour capter mon regard et m’adresse un sourire doux. Ses doigts sont si froids…
— Ne t’inquiète pas, je ne veux pas que tu y retournes. Je me demande juste… À part le fait que tu parviennes à communiquer avec les brumes, qu’est-ce qui te différencie des autres Lames de Sang ? Pourquoi est-ce qu’il fallait poursuivre les tests ? Je…
Mon sang se fige dans mes veines. Beaucoup de choses me différencient des Lames de Sang classique. Je suis plus doué, tout est plus instinctif, je suis plus puissant. Mais surtout, ce qui me revient en tête, c’est une phrase lâchée par Nick sur un ton admiratif, des années plus tôt.
« Tu encaisses quand même vachement bien la Corruption pour un Tanto ! N’importe qui d’autre que toi n’aurait pas tenu le chemin entre le lieu de l’examen de noviciat et la base. »
— Je… Je crois que c’est lié à la Corruption. Que je l’encaisse mieux que les autres. Peut-être je suis moins sensible ?
Lumi me fixe un instant, pensif. Au moins, il a arrêté de trembler. Par réflexe, j’attrape la tasse brûlante sur la table basse et je lui fourre dans les mains.
— Hum… On pourrait déjà tester ça cette nuit, non ? Utilise juste un peu de mistergie, pas de quoi être trop douloureux mais assez pour colorer tes yeux, et nous verrons combien de temps tu tiens. Quand ça sera trop dur, je te purifierai.
Je hoche la tête et je m’exécute dans la foulée. Je n’ai jamais réalisé ce genre d'exercice, aucune Lame de Sang ne serait assez stupide pour cela. La Corruption est tout sauf agréable à encaisser, mais je ne suis pas à une connerie près.
Tout le reste de la soirée, je suis d’une humeur massacrante. La nourriture préparée par Lumi lui-même ou la musique au piano n’arrangent rien. Ce n’est pas douloureux, mais à la manière d’une écharde dans le doigt, ça m’obsède et m’irrite. Je n’arrive même pas à me concentrer pour lire. Lumi fait ce qu’il peut pour me changer les idées, mais cela ne marche pas. Il est à deux doigts d’interrompre lui-même le test en me purifiant de force. Je vais me coucher tôt et, après une longue lutte contre les draps, je finis par m’assoupir.
En me réveillant, je ne sens plus la gêne. Je vérifie dans un miroir, qui me confirme que mes yeux ont retrouvé leur aspect normal. Ça ne m’étonne pas. Quand je traverse le salon, Lumi dort recroquevillé sur le canapé. J’ai été infect hier, au point qu’il a fuit la chambre et m’a purifié pour éviter que ça recommence ce matin. Je prépare le petit-déjeuner pour m’excuser. Il se réveille quand je termine de lui servir son café. Je dépose la tasse devant lui tandis qu’il peine à ouvrir les deux yeux en même temps.
— Désolé pour hier soir. Et merci pour la purification.
— La purification ? Quelle purification ? J’ai dormi sur le canapé pour être certain de ne pas te purifier inconsciemment…
Lumi émerge enfin et se redresse, l’incompréhension peinte sur son visage. Il saisit mon menton et détaille mes iris sous toutes les coutures comme s’il espérait y trouver des lentilles. Son expression se décompose et il paraît presque paniqué.
— Ombre… Ce n’est pas que tu encaisses bien la Corruption… Tu es capable de te purifier toi-même ! Je n’ai plus rien à purifier là, et je suis certain que ce n’est pas moi !
Je reste un instant interdit, avant d’accepter la nouvelle. Ce n’est pas la première fois que je réalise une prouesse impossible, et puisque je suis un hybride entre humain et Yokai… Ce n’est pas si extraordinaire que cela, non ? Pourquoi Lumi surréagit à ce point ?
— Tu… Tu ne comprends pas ! Si les Palladiums apprennent cela… C’est l’équilibre de Néo-Knossos qui volera en éclats ! Les Palladiums et les Lames de Sang sont dans une relation stable à cause de notre codépendance pour survivre. Si… Si les Palladiums réalisent que tu n’as pas besoin de nous… Tu seras une menace beaucoup trop puissante, ils… ils feront tout pour t’éliminer. Ils ne peuvent pas prendre le risque que les Lames de Sang deviennent incontrôlables… La ville va plonger dans le chaos…
Lumi tremble, mais cette fois-ci, ce n’est pas à cause du froid. Cette découverte, et surtout comment le reste de Néo-Knossos risque de réagir, le terrifie. Je ne réalise pas trop. Je suis déjà une bête à abattre depuis que j’ai bafoué les règles, alors un peu plus ou un peu moins ? Je prends tout de même Lumi dans mes bras et essaie de le calmer.
— Je te promets de ne plus le faire. De toute façon, je me défendrai en cas de problème, ne t’inquiète pas.
Je garde néanmoins un souvenir soucieux de cette conversation. Depuis le jour où j’ai combattu les Lames de Sang sous l’emprise de l’alcool, je sais qu’ils ne sont pas capables de m’arrêter si je m’en donne les moyens. Eux aussi en ont conscience. Mais s’ils s’en prennent aux rares personnes qui comptent pour moi… Autant garder profil bas pour le moment. Même si un jour… un jour je devrai agir.
~0~
Un an s’est écoulé depuis que j’ai appris la vérité sur mes origines.
Je n’ai toujours pas encaissé. J’évite d’y penser au maximum, je me crève dans des entraînements physiquement et je me suis même mis à bouquiner sur liseuse pour avoir de quoi m’occuper pendant mes nuits d’insomnies. Lumi tente de passer quelques soirées avec moi. Mais entre ses devoirs de chef de famille, son épouse et ses symptômes qui empirent…
Mais aujourd’hui est un jour joyeux. Je sors de l’appartement pour la première fois depuis longtemps. Les hukas dansent à mon approche et semblent contentes. Ce n’est pas pareil de discuter au balcon que de bondir au milieu des moyas. Je me sens si léger et heureux. Cela me fait un bien fou. J’utilise le minimum de mistergie, mais rien que ça, ça me soulage d’un poids inimaginable.
Je me dirige vers la demeure principale de Lumi, celle où il passe la majorité de ses nuits et où Marianne, son épouse, habite. Et maintenant, Lily aussi. La fille de Lumi, née deux semaines plus tôt. Je parviens jusqu’à la chambre indiquée par Lumi, où la fenêtre est bien ouverte. Je pénètre à l’intérieur sans une hésitation, mais le plus silencieusement possible. Un lit pour bébé trône au milieu. Lumi est assis sur une chaise près de moi, somnolent. D’après ses messages, la vie de jeune papa semble fatigante, mais pas que. De larges cernes marquent ses yeux et par rapport à avant, il est amaigri. Sa maladie le ronge petit à petit, d’où la précipitation pour engendrer une descendance.
Les médecins ne parviennent pas à se prononcer sur qu’il a. Cela ressemble à de la Dégénérescence, mais trop tôt. Et surtout… Certains points ne correspondent pas, comme le fait qu’après une période de repos complet, la santé de Lumi s’améliore. La Dégénérescence ne fait qu’empirer et il souffre moins que les autres patients, ses organes vitaux sont moins touchés.
Depuis un an, Lumi alterne entre les rechutes et les accalmies. On a fini par réaliser que Lumi se sent mal à chaque fois qu’il doit beaucoup me purifier. Depuis deux mois, j’ai donc arrêté la majorité de mon entraînement lié à la mistergie. Il se porte mieux, comme si la maladie n’était qu’un lointain souvenir.
Je pose une main sur son épaule pour le réveiller. Il sursaute, m’adresse un regard surpris, avant de se précipiter vers le landau pour vérifier que Lily dort toujours. Une fois à son chevet, il replace la couverture et les peluches, un doux sourire sur les lèvres. Il reste en admiration devant sa fille et son amour pour elle se sent de l’autre côté de la pièce. Pourquoi cela ne m’étonne pas de le découvrir en papa poule ?
Je demeure à distance, sans oser approcher. Par expérience, je sais que ma simple présence à tendance à faire pleurer les bébés. Mon ascendance brumeuse probablement. Lumi se penche pour saisir son enfant dans les bras, sans la réveiller. D’un signe de tête, il m’indique de venir, mais je reste immobile, mal à l’aise. Je n’ai pas envie de provoquer des cauchemars.
Lumi prend l’initiative et avance vers moi pour me présenter son nourrisson. Il écarte doucement sa couverture pour me montrer sa bouille. Ses yeux et son nez se froncent. Je retiens mon souffle, prêt à fuir pour calmer la crise, mais Lumi se contente de fredonner une berceuse et la petite ne se réveille pas. J’en profite pour la détailler. Elle ressemble énormément à Lumi. Marianne est vraiment la plus apte pour transmettre les gènes d’Yseult. Je déteste cette vision du couple, mais il en va de la survie de Néo-Knossos.
Je tourne la tête sur le côté lorsque j’entends une porte s’ouvrir, plusieurs pièces plus loin. Lumi me regarde sans comprendre. Par signe je lui explique que quelqu’un se rapproche. Son visage se décompose. Il avait tout organisé pour que personne ne soit dans la résidence, son épouse Marianne se rendant chez sa famille. Elle devait avoir du mal à laisser sa fille.
J’adresse un sourire à Lumi et sors par la fenêtre. Je suis déjà content d’avoir pu rencontrer la petite sans provoquer une crise de larmes. Je m’élève jusqu’à trouver un recoin où me loger. Avec un peu de chance, Marianne partira rapidement. Alors que j’attends, je sens les moyas me prévenir qu’une Lame de Sang approche. Érika. Elle essaie d’être discrète, usant beaucoup de mistergie pour cela. Sauf qu’elle ne pourra jamais ne serait-ce qu’imaginer à quel point ses tentatives sont inutiles. Quand elle n’est plus qu’à quelques mètres de moi, je demande sans bouger :
— Tu as quelque chose à me dire Érika ?
C’est la seule raison pour laquelle elle se rapprocherait autant. Sinon, me surveiller à distance suffit. Elle se fige, hésite. Elle espère quoi, juste partir comme si de rien n’était ? Je me redresse et je me dirige droit vers elle. Elle ne s’y attendait pas et me fixe, prise de court. Est-ce qu’elle ne remarque que maintenant que je ne suis plus l’enfant qu’elle a rencontré ?
Les moyas volent paresseusement entre nous. Même elle a des réticences vis-à-vis d’elles. Suis-je le seul à les trouver belles ? À profiter de leur bienveillance, à communiquer avec elles ? C’est triste en un sens. Érika se ressaisit et tente de reprendre le dessus dans notre confrontation.
— Tu ne t’entraînes pas assez. Le combat contre le Yokai approche. N’oublie pas que ta vie n’est qu’en sursis, tant que tu es utile. Au besoin, nous pouvons trouver des moyens de vous… motiver, Lumi et toi, ou même nous montrer plus drastiques.
Je penche la tête sur le côté. J’ai du mal à comprendre ce qu’elle sous-entend. Est-ce que cet avorton que je pourrais écraser sans lever le petit doigt ose…
— Il serait regrettable qu’un accident blesse ton ancienne famille ou celle de Lumi.
Ok. Elle me menace. Tenter sa chance avec la carotte d’exaucer un de mes souhaits lui suffit pas, faut aussi qu’elle essaie avec le bâton ? Est-ce qu’elle a seulement idée d’à quel point je la surpasse ? Je n’ai pas besoin d’entraînement, j’ai déjà dépassé le niveau rêvé par les Lames de Sang. Même Yvanna ne m’arrivait pas à la cheville en terme de maîtrise des brumes et elle ose me menacer ? Elle est sérieuse ? J’avais réussi à ne plus ressentir de colère envers elle, mais là, c’est trop.
En apparence, je reste immobile et imperturbable, comme si je ne l’avais pas entendue. Intérieurement, je bous. Un petit rire m’échappe. Je lève la main comme pour saisir du vide. Érika me regarde sans comprendre. J’inspire profondément. L'instant d'après, je mime l’action de jeter quelque chose au sol. Les brumes suivent mes indications. Elles se densifient, enserrent la gorge d’Érika et la projettent contre le toit de l’immeuble. Je tape du pied à plusieurs reprises et, à chaque fois, les volutes lui assènent des coups violents.
Il est temps qu’elle comprenne la vérité sur notre rapport de force. Le plus merveilleux ? Pour cette correction, je n’ai même pas eu besoin d’aspirer de la mistergie. Les brumes font partie de moi, je fais partie d’elles. Notre lien suffit.
Je laisse la situation se poursuivre un peu, puis je me m’accroupis devant Érika pour la regarder se débattre et agoniser face à un ennemi qu’elle ne peut pas vaincre. Je la fixe, essayant de lui communiquer tout le mépris que je ressens.
— Je pense au contraire que j’ai atteint un niveau où je n’ai plus besoin de m’entraîner. Le prochain qui menace l’un des miens ou moi-même mourra et cela sera tout sauf rapide et indolore. Vous vous demandiez ce qui était parvenu à modifier le comportement des brumes dans la ville ? Tu as à présent ta réponse. J’étais… de mauvaise humeur ce jour-là.
Je lève une main et les volutes viennent s’enrouler autour de mes doigts et jouer avec. Je leur souris avec tendresse et elles me caressent le visage. Les yeux d’Érika s’écarquillent un peu plus, terrifiée.
— Crois-moi. Quoi que vous tentiez, je le saurai. Et il faudra assumer les conséquences.
Je me redresse et m’éloigne. Juste avant de sauter dans le vide pour partir, je claque des doigts pour que les moyas libèrent Érika. Elle a un message à délivrer. Qu’elle meure trop tôt serait… ennuyeux.
→ "Je le sers contre moi" serre
→ Lumi a eu une fille ! Lily ! C'est étrange qu'il ait toute cette vie parallèle dont on sait si peu. Je me demande comment est Marianne.
→ Intense, la conversation entre Ombre et Érika. Il est effectivement temps qu'on arrête de menacer Ombre, c'est sûr, mais c'est fou comme on dirait quelqu'un d'autre. Plus confiant, certes, mais aussi plus violent, plus incontrôlable, moins en maîtrise de lui-même.
→ La notion de Choix va reprendre tout son poids, puisque Ombre va devoir choisir entre une Néo-Knossos, une ville basée sur la torture mais où existent Glenn et Lumi, et les brumes qui l'ont toujours aidé.
J'aime beaucoup la tournure que prend Ombre. Il est de plus en plus intransigeant, sur de ses forces et est prêt à le faire savoir à ceux qui se mettraient en travers de son chemin. C'est la première fois qu'on voit Erika en difficulté, que ça fait du bien ! Je ne l'ai jamais vraiment appréciée et j'attendais impatiemment que quelqu'un la remette à sa place.
Bon chapitre, on sent qu'Ombre peut vriller à tout moment... Et malheureusement, je crains que ca va arriver au dépend de Lumi,... et de Glenn? :(
Au sent un build up qui arrive à son paroxysme. Manque plus que le feu d'artifice final. Ca promet ! Tout est en place pour un final d'anthologie.
"J’ai été infect hier, au point qu’il a fuit " > il a fui
Au plaisir de lire la suite.
Déjà, au moment où Ombre avait bu de l'alcool, il s'était rendu compte qu'a priori, quand il se donnait vraiment, les Lames de Sang pouvaient pas facilement l'arrêter, mais maintenant qu'il sait ce qu'il est et qu'il contrôle mieux, il sait qu'il rétame sans souci toutes les Lame de Sang.
Pauvre Erika, elle qui est si gentille et altruiste :'(
On va dire que là, faut pas faire chier Ombre x) En vrai, tant qu'on va pas le chercher, il est pas du genre à attaquer en premier, mais Erika a fait un peu la pire erreur du monde avec ses menaces ^^"
J'espère que le final te plaira et que ça fera pas un flop, j'ai la pression maintenant =o
Vraiment, merci beaucoup pour tous tes commentaires, pour tes retours et pour les fautes ! =D